Devrait-on que l’Inde parle une seule langue ?
En Inde, l’un des pays les plus polyglottes du monde, le gouvernement souhaite que plus d’un milliard de personnes adoptent l’hindi. Un chercheur pense que ce serait une perte.
En Inde, l’un des pays les plus polyglottes du monde, le gouvernement souhaite que plus d’un milliard de personnes adoptent l’hindi. Un chercheur pense que ce serait une perte.
Capture d’écran / Télévision guinéenneDimanche 5 septembre, le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya est apparu à la télévision guinéenne pour annoncer le putsch ayant renversé le président Alpha Condé. Une mise en scène qui a jeté la lumière sur un militaire auparavant cantonné à l’ombre. GUINÉE – Projeté soudainement en pleine lumière. Dimanche 5 septembre, un homme qui évoluait jusqu’alors dans l’ombre s’est retrouvé au premier plan en Guinée et au-delà: Mamady Doumbouya. Un colosse qui est le visage des putschistes auteurs d’un coup d’État contre le président Alpha Condé et qui promettent d’instaurer une démocratie véritable. Un homme dont le portrait se précise d’heure en heure. Militaire formé à l’école française, il est devenu le bras armé d’une force anti-terroriste de plus en plus puissante en Guinée et est donc aujourd’hui à la tête d’un changement que la population réclamait depuis la deuxième réélection d’Alpha Condé fin 2020. Pourtant, Mamady Doumbouya était un proche, ou du moins un fidèle du président déchu et l’une des principales figures militaires du pays. En octobre 2018, à l’occasion du soixantième anniversaire de l’indépendance de la Guinée, il était apparu pour la première fois aux yeux du grand public en défilant fièrement à la tête de son Groupement des forces spéciales (GFS), l’unité anti-terroriste dont il avait obtenu la création. Un miliaire expérimenté et instruit C’est cette troupe d’élite, dotée d’armes modernes et connaissant à la perfection le terrain -dans la capitale Conakry comme ailleurs dans le pays-, dont les hommes sont apparus au côté du lieutenant-colonel Doumbouya, cagoulés et lourdement armés, durant ses différentes prises de parole ayant suivi le putsch. L’unité ne cessait de gagner en puissance ces derniers mois, au point même d’inquiéter certains responsables politiques. Le journaliste Bangaly Touré, qui a rencontré plusieurs fois Mamady Doumbouya, a expliqué sur France 24 que…
CAROL VALADE / AFPDu personnel de santé à Gueckedou, en Guinée, le 23 février 2021. AFRIQUE – Un premier cas de la maladie à virus de Marburg, maladie hautement virulente qui provoque une fièvre hémorragique, a été enregistré en Guinée, le tout premier cas en Afrique de l’Ouest, a indiqué l’OMS ce lundi 9 août. “La maladie à virus de Marburg, qui appartient à la même famille que le virus responsable de la maladie à virus Ebola, a été détecté moins de deux mois après que la Guinée a déclaré la fin de l’épidémie d’Ebola qui avait éclaté au début de l’année”, a souligné le bureau régional de l’Organisation mondiale de la santé dans un communiqué. Le cas a été détecté dans la préfecture de Guéckédou, au sud du pays. Des échantillons prélevés sur un patient décédé lundi et testés par un laboratoire de terrain de Guéckédou ainsi que par le laboratoire national guinéen de la fièvre hémorragique se sont révélés positifs au virus de Marburg. Des analyses complémentaires effectuées par l’Institut Pasteur du Sénégal ont confirmé ce résultat, a indiqué l’OMS. Le patient avait été soigné dans une clinique dans la localité de Koundou à Guéckédou, où une équipe d’enquête médicale avait été dépêchée afin d’étudier l’aggravation de ses symptômes. Une dizaine d’experts de l’OMS sur place Une première équipe de dix experts de l’OMS, dont des épidémiologistes et des socio-anthropologues, est déjà sur le terrain et fournit un appui aux autorités sanitaires nationales qui s’attèlent à mener au plus vite une enquête approfondie, et à intensifier les interventions d’urgence allant notamment de l’évaluation des risques à la surveillance de la maladie, la mobilisation communautaire et le dépistage, les soins cliniques, la lutte anti-infectieuse et la fourniture d’un appui logistique. Par ailleurs, la surveillance transfrontalière est renforcée de sorte…
John WESSELS / AFPDans un centre de traitement Ebola, en République démocratique du Congo, en novembre 2018. EBOLA – Quatre personnes sont décédées de la fièvre hémorragique Ebola en Guinée, première résurgence signalée de la maladie en Afrique de l’Ouest, d’où était partie la pire épidémie de l’histoire du virus (2013-2016), a indiqué ce samedi 13 février le ministre guinéen de la Santé. “On est vraiment préoccupés, il y a déjà quatre décès de la fièvre hémorragique à virus Ebola dans la région de Nzérékoré, dont deux à Nzérékoré même et deux dans la sous-préfecture de Gouéké”, en Guinée forestière, a déclaré à l’AFP le ministre, Rémy Lamah. “Il y a une infirmière de Gouéké qui est tombée malade vers la fin du mois de janvier. Elle est décédée entre le 27 et le 28 janvier et a été inhumée le 1er février à Gouéké”, a pour sa part expliqué le patron de l’Agence nationale de la sécurité sanitaire (ANSS), le Dr Sakoba Keïta, cité par le site Guinée Matin. “Parmi ceux qui ont participé à l’enterrement, huit personnes ont présenté des signes: diarrhées, vomissements et saignements. Trois d’entre eux sont décédés et quatre autres sont hospitalisés à Nzérékoré”, a-t-il ajouté. Selon lui, un patient s’était ”échappé” mais a été retrouvé et a été hospitalisé à Conakry. Interrogé par l’AFP, le Dr Keïta a confirmé avoir tenu ces propos. Le patron de l’ANSS et le ministre de la Santé ont tous les deux indiqué que les prélèvements analysés par un laboratoire mis sur pied par l’Union européenne à Guéckédou, dans la région, avaient détecté la présence du virus Ebola. Ebola, identifié pour la première fois en 1976 au Zaïre Les résultats d’analyses complémentaires étaient attendus dans les prochaines heures. “Nous avons pris toutes les dispositions, une équipe d’alerte est sur place…
Please active sidebar widget or disable it from theme option.
{{ excerpt | truncatewords: 55 }}
{% endif %}