Les Obamas font campagne pour Kamala Harris
Dans le Georgia, Barack Obama a parlé de caractère, et dans le Michigan, Michelle Obama a rappelé aux électeurs les enjeux pour la vie des femmes.
Dans le Georgia, Barack Obama a parlé de caractère, et dans le Michigan, Michelle Obama a rappelé aux électeurs les enjeux pour la vie des femmes.
FEMMES – Aller chez le gynécologue peut devenir un vrai parcours du combattant. Entre manque de temps et délais d’attentes trop longs, les soins gynécologiques ne sont certainement pas les préférés des Françaises. Selon la dernière étude, parue ce lundi 18 janvier, de l’Ifop pour Qare, un spécialiste de la téléconsultation, 60% des femmes ont déjà renoncé à des soins gynécologiques (dépistages, visites de contrôle,…), soit en les reportant, soit en les annulant. L’étude permet aussi de comprendre les raisons de cet abandon de soins, malgré leur importance “tout sauf accessoire”, pour Julie Salomon, directrice médicale de Qare. Parmi ces 60% de femmes, beaucoup sont jeunes (entre 25 et 34 ans) et d’autres sont des femmes avec enfants. Les raisons de leur renoncement sont pourtant bien différentes. Chez les jeunes, 33% se déclarent mal à l’aise avec leurs corps. Par ailleurs, 31% des 18-24 ans déclarent ne jamais avoir été chez un gynécologue, un constat alarmant selon l’étude. Chez les plus de 35 ans, c’est une course contre la montre. Elles sont 40% à estimer que les délais pour prendre un rendez-vous sont trop longs. Beaucoup de femmes avec des enfants décident également de faire passer la santé des autres avant la leur. Un “sacrifice” que retranscrit l’étude. Les mères de famille sont 23% à se consacrer à la santé des autres. Et le chiffre augmente à 29% chez les mères de deux enfants et plus et 27% chez les mères d’enfants de moins de 8 ans. En plus des enfants, elles sont 43% à déclarer ne pas trouver le temps d’aller chez le gynécologue à cause de leur emploi du temps familial et professionnel, des contraintes qui éloignent (encore plus) les femmes de l’accès aux soins. Des alternatives face aux obstacles Selon l’étude, 1 femme sur 3 n’est pas…
BSIP via Getty ImagesL’hôpital Tenon à Paris, le 20 avril 2020. PARIS – Émile Daraï, gynécologue renommé de l’hôpital Tenon à Paris visé par une enquête judiciaire pour “viol”, est définitivement mis en retrait de ses responsabilités de chef de service et de responsable pédagogique, ont annoncé ce jeudi 9 décembre l’AP-HP et Sorbonne Université. Spécialiste de l’endométriose, chef de service gynécologique-obstétrique et médecine de la reproduction à l’hôpital Tenon, Émile Daraï est visé par plusieurs plaintes pour viol. L’AP-HP et Sorbonne Université avaient annoncé le 8 octobre que le gynécologue était mis en retrait de ses responsabilités pour que l’enquête interne, déclenchée un peu plus tôt par les deux institutions, “puisse se dérouler dans la plus grande sérénité”. “Ce retrait est désormais définitif et le Pr Daraï ne reprendra ni sa responsabilité de chef de service ni de responsabilité pédagogique”, ont annoncé les deux institutions dans un communiqué commun. “Aucune connotation sexuelle” retenue Selon, le rapport d’enquête, rendu public ce jeudi, ”à la lumière des différents témoignages contre le Pr Daraï, la commission estime que l’obligation d’information de ces patientes, le soulagement de leur douleur, le respect de leurs volontés n’ont pas été respectées”. Mais “ne retient aucune connotation sexuelle alors que certains manquements ont été relevés dans le recueil du consentement à certains gestes”. À la suite de la première plainte, le parquet de Paris a ouvert le 28 septembre une enquête pour “viol par personne ayant autorité sur mineur de plus de 15 ans”. Les investigations ont initialement été confiées à la Brigade de protection des mineurs (BPM). Après une seconde plainte reçue le 30 septembre, le parquet de Paris a élargi cette enquête à l’infraction de “viol en réunion” et les investigations ont été reprises par le 2e district de police judiciaire (2e DPJ). Le médecin, qui consulte toujours, a…
BSIP via Getty ImagesL’hôpital Tenon à Paris, le 20 avril 2020. PARIS – Un gynécologue renommé de l’hôpital Tenon à Paris, Emile Daraï, visé par une enquête pour “viol sur mineur”, “conteste fermement les accusations portées contre lui” par d’anciennes patientes, a indiqué son avocat ce dimanche 10 octobre dans un communiqué. “Il s’en expliquera dans le cadre des enquêtes ouvertes par le parquet de Paris, l’AP-HP (Assistance publique – Hôpitaux de Paris) et Sorbonne Université”, précise son avocat, Me Alain Jakubowicz. Spécialiste de l’endométriose, chef de service gynécologique-obstétrique et médecine de la reproduction à l’hôpital Tenon, Emile Daraï est visé par au moins deux plaintes, avait indiqué une source judiciaire. Le parquet de Paris a ouvert le 28 septembre une enquête judiciaire pour “viol par personne ayant autorité sur mineur de plus de 15 ans”. Les investigations ont été confiées à la Brigade de protection des mineurs. Le professeur “a appris par la presse que des plaintes ont été déposées contre lui pour viol, touchers vaginaux et rectaux sans consentement, gestes brutaux et actes de maltraitances verbales et psychologiques”. “Alors que son nom est jeté en pâture sans la moindre réserve, il ignore tout des faits dont on l’accable, sous couvert de l’anonymat de celles qui les dénoncent”, ajoute Me Jakubowicz. Une enquête interne lancée le 20 septembre “Si la parole des plaignantes doit être entendue, elle ne constitue ni une vérité absolue, ni une preuve”, souligne le conseil du professeur. À la suite de plusieurs témoignages d’anciennes patientes, l’AP-HP et Sorbonne Université ont lancé le 20 septembre une enquête interne. Les deux institutions ont annoncé vendredi avoir “acté avec le Pr Émile Daraï son retrait de ses responsabilités de chef de service et de responsable pédagogique” afin que “cette enquête puisse se dérouler dans la plus grande sérénité”. “La…
SANTÉ – Amandine était enceinte de quatre mois quand elle a découvert qu’elle avait été infectée par le cytomégalovirus. “Une IRM fœtale en fin de grossesse a montré que Hector (son fils, NDLR) avait de très nombreuses atteintes cérébrales, nous avons décidé pour son bien-être d’interrompre la grossesse”, raconte-t-elle. Si pour la plupart d’entre nous, le mois de juin évoque avant tout la fête de la musique, le solstice d’été, fin d’année scolaire, examens, concours… Il s’agit aussi du mois de sensibilisation au cytomégalovirus, le CMV. Encore aujourd’hui largement méconnu, le cytomégalovirus est un virus de la même famille que celui du bouton de fièvre, de l’herpès génital ou de la varicelle. L’infection par le CMV est le plus souvent bénigne, peut passer inaperçue, et touche environ 50% de la population. Mais elle peut aussi avoir de graves conséquences lorsqu’elle touche une femme enceinte. Une patiente infectée par le CMV ne le transmet que dans environ 30% des cas au fœtus. Lorsque c’est le cas, ce fœtus peut développer de graves malformations, telles que des “troubles de l’audition et dans les formes les plus graves un déficit intellectuel et moteur”, décrit le professeur Yves Ville, gynécologue obstétricien, spécialiste en chirurgie fœtale et en médecine fœtale, contacté par Le HuffPost. Un dépistage pas systématique Malgré le risque, nombreuses sont les femmes à passer à travers les mailles du dépistage. Outre la méconnaissance du grand public, d’un praticien et d’un établissement à l’autre, l’information, le dépistage et le suivi varient. Publicité C’est par exemple ce que nous confie Karen: “J’ai découvert mon infection aux alentours de 17 semaines de grossesse, après avoir demandé à être dépistée”. De son côté, Anne-Hélène, trois enfants, dont Hermance, polyhandicapée après avoir été infectée par le CMV durant la grossesse de sa mère, s’est même fait déconseiller…
SANTÉ – Pénaliser la pratique du certificat de virginité, une fausse bonne idée? L’exécutif a annoncé au début du mois son intention de pénaliser cette pratique controversée, comme le réclame la communauté médicale internationale, mais des médecins de Seine-Saint-Denis s’y opposent, invoquant la “détresse” de certaines jeunes filles de familles musulmanes. Si le collège national des gynécologues français (CNGOF), à l’instar de l’Ordre des médecins et de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), prône l’interdiction de ces certificats parfois réclamés avant un mariage religieux, des médecins de terrain y voient à l’opposé une manière de “protéger” les jeunes filles. Et insistent sur la faible ampleur du phénomène. ″Évidemment, nous sommes tous contre le certificat de virginité! La problématique, ce n’est pas le certificat mais la fille en détresse qui vient le demander. Si on ne lui donne pas de certificat, elle sera examinée par une matrone et devra de toute façon se justifier”, souligne le Dr Claude Rosenthal, président de Gynécologie sans frontières. “On ne s’en sortira pas à coup de législation mais à coup d’éducation”, estime Emmanuelle Piet, médecin en Seine-Saint-Denis et présidente du Collectif féministe contre le viol. “Depuis 50 ans”, elle délivre “quatre à cinq certificats par an” en moyenne. Repérer et aider les jeunes filles “Ce n’est pas le certificat qui les aide, c’est surtout un moyen de lever la pression de la famille, et ça peut aussi permettre de faire un signalement au procureur. Ça m’est arrivé pour une jeune fille que ses parents voulaient renvoyer au pays pour la marier”, relate-t-elle. “Il y a aussi les filles qu’on a camouflées et aidées à quitter leur famille”, explique cette femme engagée, membre du Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes. À ses yeux, l’interdiction de ces certificats constitue une “imbécilité”. “Je n’arrive…
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