Mort de Cédric Chouviat: L’IGPN contredit la version des policiers
NurPhoto via Getty ImagesCédric Chouviat est mort en janvier à la suite de sa violente interpellation par la police, à la suite d’un contrôle routier. JUSTICE – L’Inspection générale de la police nationale (IGPN), chargée de l’enquête sur la mort en janvier de Cédric Chouviat lors d’un contrôle routier houleux, estime que l’un des policiers a pratiqué un ”étranglement arrière” sur le livreur peu avant son asphyxie, selon des éléments dont a eu connaissance l’AFP ce mercredi 22 juillet. Dans une note de synthèse sur l’enquête, datée du 17 juin et qui a été révélée mardi par Libération et Mediapart, les enquêteurs de l’IGPN estiment qu’“après que monsieur Chouviat l’ait (sic) traité à plusieurs reprises de ‘guignol’ et lui ait annoncé son intention de déposer plainte contre lui”, le chef d’équipe “l’avait amené au sol par le biais principalement d’un étranglement arrière, selon les sources”. Ce policier a été mis en examen pour “homicide involontaire” comme deux autres membres de l’équipage, tandis qu’une policière a été placée sous le statut intermédiaire de témoin assistée. Cédric Chouviat, livreur de 42 ans, a fait un malaise lors de ce contrôle policier le 3 janvier près de la Tour Eiffel, au cours duquel il a été plaqué au sol avec son casque sur la tête. Période de flottement et visage devenu bleu Transporté dans un état critique à l’hôpital, il est mort le 5 janvier. D’après les premiers éléments de l’autopsie dévoilés par le parquet de Paris, les médecins ont constaté chez cet homme une asphyxie avec “fracture du larynx” ainsi qu’“un état cardiovasculaire antérieur”. Une information judiciaire a été ouverte. Comme le rappelle cette synthèse, très rapidement après le début de son interpellation, Cédric Chouviat a affirmé à plusieurs reprises “J’étouffe”, des mots que les policiers assurent ne pas avoir entendus. Pourtant, l’IGPN…