Comment ne pas mourir dans la Silicon Valley
Voici ce que font les magnats de la Silicon Valley pour vaincre la mort.
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Du gore importé aux images effrayantes, ces films vous mettront certainement dans l'ambiance des fêtes.
En tête de notre sélection hebdomadaire, l’ouvrage de trois historiennes et sociologues qui démontent les clichés sur les fonctionnaires et donnent à voir la réalité des métiers, de manière incarnée et argumentée.
Photo credit : Somnium Space Il y a presque cinq ans, le père d’Artur Sychov a été frappé par un cancer très agressif. Le diagnostic était formel : il ne lui restait plus que quelques années à vivre. Cette nouvelle l’a dévasté. « J’ai compris que le temps qu’il me restait avec lui était compté », me confiait-il la semaine dernière. À l’époque, ses propres enfants étaient encore très jeunes, et la simple idée qu’ils puissent grandir sans le moindre souvenir de leur grand-père lui faisait énormément de peine. Publicité Artur a alors commencé à se demander s’il n’existait pas un moyen pour que ses enfants puissent entrer en conversation avec leur grand-père, même après sa mort. Il faut savoir qu’Artur est le PDG et fondateur de Somnium Space, l’une des nombreuses versions du métavers ayant vu le jour ces dernières années. Contrairement à beaucoup de ses concurrents, Somnium Space est déjà compatible avec les casques de réalité virtuelle, ce qui permet une expérience immersive en 3D. C’est la mort de son père qui a servi d’inspiration à Artur pour ce qu’il appellera le mode « Live Forever ». Cette future fonctionnalité de Somnium Space permettra aux utilisateurs de stocker leurs mouvements et leurs conversations sous forme de données, puis de les dupliquer pour en faire un avatar qui bouge, parle et sonne exactement comme eux — et qui pourra continuer à le faire longtemps après leur mort. Dans la tête d’Artur Sychov, c’est tout un rêve qui se réalise : on pourra discuter avec nos proches décédés dès qu’on en aura envie. « Littéralement, si je meurs — et que mes données ont été collectées — les gens pourront venir, ou mes enfants pourront venir et avoir une conversation avec mon avatar, qui aura ma gestuelle, ma voix », m’a-t-il expliqué. « En fait, on va vraiment…
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