À l’intérieur de l’industrie florissante du ‘pimping’ d’IA
Des influenceurs générés par l’IA à partir d’images volées de créateurs de contenu pour adultes de la vie réelle inondent les réseaux sociaux.
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L’administration Biden s’est concentrée sur les entreprises chinoises développant des modèles d’IA de pointe, mais Donald Trump pourrait adopter une approche beaucoup plus large.
Casque audio placé sur les oreilles, Louise est plongée dans le récit d’une personne ayant subi des violences sexuelles, qui s’exprime pour la première fois. « Vous n’êtes pas en faute. Le fait de ne pas être capable de dire non ne signifie pas que vous ayez donné votre consentement », lui affirme calmement l’écoutante du Collectif féministe contre le viol (CFCV). De manière automatique, Louise écrase un cafard qui grimpe sur son bureau avec un cahier, tout en continuant de rassurer la personne en détresse au bout du fil. À la fin de l’appel, la travailleuse sociale fait un débriefing :
« Les cafards sont devenus si quotidien qu’on n’y prête plus attention. On les retrouve même dans le café. »
Basé dans des bureaux au sud de Paris, le Collectif féministe contre le viol écoute les témoignages de victimes et leur offre un soutien à travers sa ligne d’écoute anonyme et gratuite (1) – le 0 800 05 95 95, la seule spécifiquement consacrée aux violences sexuelles. Une mission de service public que l’État transfère aux associations, sans toutefois leur fournir un soutien proportionné à l’ampleur de la tâche, alertent les organisations par divers moyens. Ces derniers mois, les infiltrations d’eau et la dégradation progressive des locaux du CFCV ont altéré leurs conditions de travail, déplore Sophie Lacombes, responsable de mission :
« Notre travail sauve des milliers de femmes, mais il se fait au milieu des cafards, des fuites d’eaux usées et des odeurs insupportables… »
Le Collectif féministe contre le viol écoute la parole des victimes. /
Crédits : Pauline Gauer
Des morceaux de scotch ont été utilisés pour limiter la propagation accrue des cafards. /
Crédits : Pauline Gauer
Depuis sa fondation en 1985, le collectif loue ses bureaux à la mairie de Paris : quelques pièces dans un immeuble datant des années 1960, dont l’état s’est détérioré au fil des ans. « Il y avait quelques cafards avant, mais c’était supportable », juge Sophie Lacombes. « Aujourd’hui, ce n’est plus supportable. » Fréquemment, les toilettes de l’immeuble débordent à l’étage du CFCV à cause d’une des cuvettes du palier, entraînant des inondations désagréables.
Le Collectif féministe contre le viol souffre de problèmes d’inondation depuis plusieurs mois. /
Crédits : Pauline Gauer
Les sols sont abîmés, les plinthes sont déformées. « Nous avons dû ajuster les portes gonflées puisqu’elles devenaient difficiles à ouvrir », indique la responsable de mission. Des morceaux de scotch ont été utilisés pour calfeutrer l’ancien vide-ordures et réduire la prolifération des cafards, à cause des déjections. « Avec le temps, on sait où placer nos affaires pour ne pas ramener de cafards à la maison ! » Elle ajoute, sérieuse :
« Il arrive qu’on se retrouve les pieds dans l’inondation et qu’on soit même obligées de réorganiser rapidement nos activités. »
Quatre fois depuis cet été, les toilettes ont tellement débordé que le personnel a dû quitter les locaux. Si les écoutantes continuent leurs appels, le reste de l’équipe tente de gérer les dégâts des eaux pour protéger les archives précieuses. Elles compilent tous les témoignages reçus depuis la création du collectif. « Les victimes peuvent nous les demander afin de les utiliser comme preuve lors de procès », précise Sophie Lacombe. « Nous avons rapidement écrit sur un post-it aux collègues en ligne de ne pas accepter d’appels supplémentaires », s’émeut Louise, l’écoutante :
« C’est déchirant : pendant plusieurs heures, le temps de passer au télétravail ou d’appeler une entreprise en urgence, la ligne d’écoute reste muette et des victimes demeurent sans réponse. »
Sophie Lacombes, responsable de mission au Collectif féministe contre le viol. /
Crédits : Pauline Gauer
Depuis 2017 et le mouvement MeToo, le CFCV a enregistré une augmentation de 10 % à 20 % des appels chaque année. « Nous parvenons encore à répondre à toutes les demandes des victimes, mais la ligne est débordée », s’inquiète Sophie Lacombes. Malgré des subventions de l’État jugées insuffisantes par le collectif, il a réussi à établir trois nouveaux postes ainsi qu’une nouvelle ligne d’écoute en 2021 : celle consacrée aux violences sexuelles dans l’enfance (2), en plus des deux équipes de six écoutantes pour le service historique dédié aux victimes de violences sexuelles. « Nous les avons placées dans la salle où nous mangions auparavant », s’indigne Sophie Lacombes. « La seule pièce inutilisée reste dans l’obscurité, ses volets électriques ne fonctionnant plus… »
En 2021, le collectif a lancé une ligne d’écoute pour les violences sexuelles dans l’enfance. /
Crédits : Pauline Gauer
Pour le plus grand soulagement de l’équipe, aucune inondation ne s’est produite en présence de femmes venues participer à un groupe de parole ou à un entretien individuel avant un procès. Cependant, la dégradation des bureaux et des conditions de travail requiert une énergie additionnelle de la part des salariées, en plus de leur mission d’assistance aux victimes.
Consciente de la situation, la direction du Logement de la Mairie de Paris a assuré par email qu’elle « était activement à la recherche d’une solution de relogement au sein de son patrimoine ». Mais, elle se dégage de sa responsabilité :
« Minoritaire dans cette copropriété, la mairie de Paris sollicite régulièrement le syndic pour résoudre les problèmes. »
Quelques propositions de relogement ont été faites au CFCV depuis l’été. « Soit elles dépassaient notre budget, soit elles ne répondaient pas aux exigences de notre mission, telles qu’un accès discret et sécurisé pour accueillir les victimes », précise Sophie Lacombes. En attendant, le CFCV fait appel aux dons pour assurer sa pérennité financière (3) et continue de répondre aux appels entrants. « Aider les victimes à sortir de la violence vaut bien tous les cafards du monde », tente de minimiser Louise.
(1) « Viol Femmes Informations », ligne gratuite et anonyme, disponible du lundi au vendredi de 10h à 19h : 0 800 05 95 95
(2) « Violences Sexuelles dans l’Enfance », ligne gratuite et anonyme, accessible du lundi au vendredi de 10h à 19h : 0 805 802 804
(3) Une cagnotte en ligne est présente ici
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Près de deux semaines après l’inondation la plus dévastatrice de ce siècle dans la région de Valence, l’Espagne dénombre ses victimes. D’après les autorités, 222 personnes ont perdu la vie et une cinquantaine demeurent portées disparues. Cette tragédie humanitaire est comparable à celle survenue au centre de l’Europe (Allemagne, Belgique, Pays-Bas, Luxembourg) en juillet 2021, qui avait entraîné 220 décès.
Des pluies torrentielles, ayant par endroits atteint 500 litres par mètre carré en une journée, ont ravagé la région de Valence. La Rambla del Poyo, une petite rivière de la région, illustre particulièrement la gravité des événements. La Confédération hydrographique de Júcar (CHJ) a rapporté que son débit a explosé en quelques heures, durant l’après-midi du 29 octobre.
Ce cours d’eau, qui traverse plusieurs communes touchées et est généralement à sec, a franchi à 17 h 25 le seuil de sécurité de 150 mètres cubes par seconde. À 18 h 05, il a atteint 993 m³/s et à 18 h 55, 2 283 m³/s. C’était la dernière mesure, le capteur ayant été emporté par les flots.
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Les techniciens du CHJ estiment qu’avec les eaux d’autres cours d’eau, les débits ayant atteint la petite ville de Paiporta ont probablement dépassé 3 500 m³/s. C’est huit fois supérieur à la moyenne de l’Ebre (414 m³/s), et cela surpasse même le débit du Nil (2 830 m³/s). À Paiporta, où vivent 29 000 habitants, 70 personnes ont trouvé la mort.
Alors que cet événement particulièrement violent est intrinsèquement dangereux, la réaction politique est largement critiquée pour deux raisons. Premièrement, les autorités de la Communauté valencienne n’ont averti les populations concernées qu’à 20 h 00, soit deux heures et demie après que les limites de sécurité aient été dépassées.
De plus, la catastrophe a mis en lumière l’incapacité des autorités à bâtir des infrastructures pour protéger les habitants dans cette région à haut risque, ayant vécu de nombreuses inondations par le passé. En 1957, une importante inondation à Valence a causé 81 morts, poussant les autorités à rediriger le fleuve Turia, qui traversait la ville. En 1982, la rupture du barrage de Tous a entrainé 40 morts.
En 2003, un Plan d’action territorial pour la prévention des inondations dans la Communauté valencienne (Patricova) a été adopté. Pourtant, les travaux prévus visant à protéger la zone touchée en déviant les flux n’ont pas été réalisés. La documentation reste toujours inexploitée dans les bureaux de l’administration.
Suite à la catastrophe du 29 octobre, 8 500 militaires – dont 2 100 de l’Unité militaire d’urgences (UME) – ont été mobilisés, tout comme des milliers de policiers, gardes civils et pompiers. Toutefois, c’est la contribution de plus de 20 000 volontaires des villes environnantes et d’autres régions d’Espagne qui a particulièrement apporté du réconfort aux victimes. En partenariat avec des organisations telles que la Croix-Rouge et Caritas, l’engagement de ces milliers de personnes, majoritairement des jeunes, a été crucial pour les opérations de nettoyage, la distribution de vivres et les soins aux personnes âgées et malades.
La perte de tant de vies et la destruction de logements et d’entreprises ont suscité une vague d’indignation parmi les citoyens. Les critiques s’adressent surtout à Carlos Mazón (Parti populaire), président de la Generalitat Valenciana (gouvernement régional), qui a été absent pendant plusieurs heures lors des moments décisifs de la soirée tragique du 29 octobre.
Le président n’a rejoint la réunion du centre d’urgence qu’à 19 h 30. Une dizaine de jours après la catastrophe, il a été révélé que Mazón avait déjeuné avec un journaliste jusqu’à 18 heures.
Les critiques se font également de plus en plus acerbes à l’encontre de Salomé Pradas (Parti populaire), conseillère de la Justice et en charge des urgences, qui a admis publiquement ignorer l’existence du système d’alerte. Elle a déclaré n’en avoir eu connaissance qu’à 20 heures le jour du drame.
« Nous avons reçu l’alerte alors que nous étions déjà immergés jusqu’au cou », ont exprimé des résidents.
L’indignation et la colère des Valenciens se sont traduites par une manifestation massive organisée par une cinquantaine d’organisations sociales et de groupes civiques de Valence, le 9 novembre. Selon la Délégation gouvernementale, 130 000 personnes y ont participé, scandant le slogan principal : « Mazón, démission ». Parmi les autres slogans fortement applaudis durant la marche, on retrouvait « Mazón, lâche, à huit heures, il était déjà trop tard » et « nous sommes couverts de boue, tu es couvert de sang ».
Le 3 novembre, des troubles ont également éclaté lors de la visite du roi d’Espagne à Paiporta. Le Premier ministre socialiste, Pedro Sánchez, a été encore moins bien accueilli, certains manifestants, notamment d’extrême droite, lançant de la boue sur les autorités. À un moment donné, Pedro Sánchez a été frappé avec un bâton et a dû être évacué par son équipe de sécurité.
Au fil du temps, l’ampleur des dégâts économiques devient de plus en plus claire, et ils sont significatifs. Les zones touchées par les inondations représentent 32 % du produit intérieur brut (PIB) de la province de Valence, selon la Chambre de commerce locale. Le territoire abrite près de 50 000 entreprises, dont plus de 4 000 industrielles et près de 6 000 du secteur de la construction, d’après l’Institut national de statistique.
Dans le secteur agricole, les inondations ont dévasté 25 000 hectares de cultures, entraînant des pertes en récoltes d’agrumes, de kakis, d’avocats et de légumes, ainsi que la mort de 3 000 animaux. Cette catastrophe pourrait réduire le taux de croissance de l’économie espagnole de deux dixièmes en 2024, selon l’Institut valencien de recherches économiques.
Le consortium d’indemnisation des assurances a déjà enregistré plus de 156 000 demandes. Les principales concernent les véhicules (93 000), les logements (50 000), les magasins et entrepôts (9 000) et les industries (près de 3 000).
Le gouvernement central a déjà approuvé deux paquets d’assistance. Les mesures visent à soutenir environ 400 000 travailleurs pour maintenir leurs revenus, 30 000 entreprises dans la relance de leur activité et 100 000 ménages pour couvrir leurs besoins essentiels.
Il existe un thème peu abordé qui pourrait, au moins en partie, expliquer le déficit d’engagement des Français face aux enjeux : il s’agit du climat. Plus précisément, du désastre climatique pour lequel les autorités répondent par des mesures timides, voire néfastes pour l’écologie. Le jeudi 17 octobre au soir, une quarantaine de départements ont été placés en alerte orange, et même rouge, en raison d’un risque de crues ou de pluie-inondation. La région Auvergne-Rhône Alpes a été particulièrement touchée. En Ardèche, l’épisode de fortes pluies survenu la semaine dernière représente le record des précipitations sur deux jours depuis le début du XXe siècle. Les images de voies inondées, de voitures submergées et d’animaux emportés par les flots illustrent l’exceptionnalité de ces phénomènes météorologiques ainsi que notre retard en matière d’adaptation aux conséquences du changement climatique. Nous en discutons avec Clément Sénéchal, ancien porte-parole de Greenpeace, militant écologiste, expert en questions climatiques et auteur d’un ouvrage très critique sur ce qu’il nomme l’écologie du spectacle : “Pourquoi l’écologie perd toujours”, paru le 11 octobre dernier aux éditions Seuil.
Le multitalent discute de son nouveau film, “A Real Pain” ; luttant avec ce que cela signifie d’être bon ; et les scénarios, chansons et blagues qui “ne voient jamais le jour.”
MÉTÉO – Plus de 30 centimètres de pluie en 12 heures. La Guadeloupe s’est réveillée les pieds dans l’eau après des précipitations exceptionnelles tombées dans la nuit de vendredi 29 à ce samedi 30 avril. Ces intempéries ont fait deux morts et un disparu, a indiqué ce samedi la préfecture dans un nouveau bilan. Les deux victimes, deux hommes dont un âgé de 61 ans, ont été retrouvées dans leur véhicule. Une troisième personne, un jeune homme de 30 ans selon les médias locaux, a également été portée disparue, et “les recherches pour la retrouver demeurent vaines à ce stade”, a ajouté la préfecture dans son communiqué. Au total, “80 pompiers ont été engagés au cours de l’après-midi, afin de porter assistance aux sinistrés et effectuer des reconnaissances”, selon la préfecture, qui précise aussi que la zone de Pointe-à-Pitre, la plus durement touchée par les intempéries, “tend à se stabiliser”. L’île, passée en vigilance rouge pour fortes pluies et orages vers 4 heures du matin (10h en métropole), a essuyé des précipitations diluviennes toute la nuit à des niveaux “probablement records”, selon la préfecture, comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’article. La préfecture déconseille “d’éviter tout déplacement” sur les axes les plus atteints par des inondations. La #Guadeloupe a été concernée par des pluies diluviennes. En 24h, @MeteoFrance_AG relève 312.4mm au Raizet (Aéroport de Pointe-à-Pitre) ce qui dépasse les cumuls du 7 mai 2012 (237.9 mm). Dont 300 mm en 12 h ! Actuellement l’accalmie se dessine et les pluies se décalent à l’est pic.twitter.com/XsmZ2G0eMM — VigiMétéoFrance (@VigiMeteoFrance) April 30, 2022 Météo France, qui a évoqué sur son site internet des “cumuls de pluies très importants sur les zones urbaines des Abymes, de Pointe-à-Pitre et du Gosier”. Après avoir activité l’alerte rouge, elle a reclassé l’île en…
Ricardo Moraes via ReutersVue aérienne de la ville brésilienne de Petropolis après les inondations, le 17 février 2022. BRÉSIL – Les conséquences de la catastrophe s’alourdissent. Une semaine après les violents orages qui ont dévasté la ville brésilienne de Petropolis, le bilan s’élève à 186 morts, ont annoncé mardi 22 février les autorités, tandis que les recherches de dizaines de disparus se poursuivaient. Depuis les inondations et glissements de terrain provoqués par les pluies torrentielles du 15 février, les secouristes ont retrouvé les corps de “113 femmes et 73 hommes”, a annoncé la police locale, précisant que parmi elles, “33 victimes étaient des enfants”. Selon la police, 69 personnes sont encore portées disparues, un chiffre qui a diminué ces derniers jours, au fur et à mesure que les corps ont été identifiés ou que des familles ont retrouvé des proches sains et saufs. Par ailleurs, plus de 800 personnes ayant dû quitter leur domicile situé dans des zones à risque étaient encore hébergées dans des structures d’accueil d’urgence mardi. Glissements de terrain et inondations Il y a une semaine jour pour jour, il a plu en quelques heures dans la soirée davantage que la moyenne du mois de février dans cette ville touristique de 300.000 habitants située à 60 km au nord de Rio de Janeiro (sud-est). Les glissements de terrain ont détruit des dizaines d’habitations bâties à flanc de colline et les inondations ont fait déborder le lit des rivières, arrachant des arbres, renversant des véhicules et recouvrant les rues d’une épaisse couche de boue. Au cours des trois derniers mois, le Brésil a été touché par d’autres pluies meurtrières qui ont fait des dizaines de morts, notamment dans les États de Bahia (nord-est) et Minas Gerais (sud-est). Selon les spécialistes, ces phénomènes météorologiques extrêmes sont de plus en…
Social Media via ReutersAu Brésil, de fortes pluies et inondations font au moins 18 morts (Photo des inondations à Petropolis au Brésil le 15 février 2022 par Lucas Mariano/via REUTERS) INTERNATIONAL- Le Brésil en deuil. Dix-huit personnes ont perdu la vie mardi 15 février à la suite de pluies diluviennes entraînant glissements de terrain et inondations dans la ville touristique de Petropolis, près de Rio de Janeiro. “Jusqu’à présent, 18 décès provoqués par des glissements de terrain et des inondations ont été confirmés”, indique un communiqué des pompiers de Rio, dont plus de 180 hommes se trouvent sur place, à 68 km au nord de la ville. Le ministère du Développement régional avait auparavant fait part d’un bilan de six morts dans cette région montagneuse de l’État de Rio, dans le sud-est du Brésil. Les pompiers n’ont pas avancé de chiffre concernant le nombre éventuel de personnes blessées ou disparues. Des scènes d’apocalypse “Des équipes spécialisées en recherche et en sauvetage ont été envoyées pour renforcer les opérations de secours, avec l’appui de véhicules 4×4 et de bateaux”, ont-ils cependant précisé. Des images ont circulé sur les réseaux sociaux et dans les médias, où l’on voyait des habitations détruites par des glissements de terrain sur flancs de collines et des voitures violemment emportées par le courant. Orem por pela população de Petrópolis. pic.twitter.com/Hz0vaGQyn7 — Rafael (@Rafaeltwin) February 15, 2022 “Priez pour les habitants de Petrópolis”. De nombreux commerces ont été complètement inondés par l’eau qui a dévalé dans les rues du centre historique de Petropolis, arrachant les marchandises, comme on le voit sur les vidéos diffusées sur les réseaux sociaux. Petropolis décrète “l’état de calamité” En moins de six heures, certains points de la ville ont reçu jusqu’à 260 millimètres d’eau, un volume supérieur à ce qui était attendu pour…
MÉTÉO – Après avoir été frappé par de violentes inondations début décembre dernier, le Sud-Ouest devait à nouveau faire face à un épisode météorologique intense en ce début janvier, comme vous pouvez le constater dans notre vidéo en tête d’article. Cinq départements avaient été placés en vigilance rouge “pluie inondation” dimanche soir: la Haute-Garonne, les Hautes-Pyrénées, l’Ariège, les Landes et les Pyrénées-Atlantiques. Seuls ces deux derniers sont restés placés en alerte rouge “crues” ce lundi soir avant que cela ne soit levé dans la nuit. Selon Météo France, les pluies devaient se poursuivre mais allaient rapidement baisser en intensité” pour cesser “totalement” mardi en début de matinée, avait déjà précisé l’opérateur dans son bulletin de 16h. Des cumuls (en 48h de dimanche à lundi) de 50 à 80 mm en plaine, 100 à 130 mm sur les premiers contreforts, vallées et piémont, et 150 à 250 mm en montagne étaient attendus. Dans les Pyrénées-Atlantiques, les transports scolaires ont été suspendus dans les vallées d’Aspe et d’Ossau, et la circulation des trains interrompue pour la journée entre Pau, Oloron-Sainte-Marie et Bedous, puis entre Bayonne et Puyoo, a indiqué la préfecture lundi matin. Des dizaines de pompiers et gendarmes étaient mobilisés “de manière préventive”, a ajouté la même source qui décompte cinq interventions liées aux intempéries dans la nuit de dimanche à lundi. “Il faut avoir une vigilance très particulière dans ces vallées, car la pluie qui est stationnaire, peut entraîner des coulées de boue et des pluies torrentielles des cours d’eau”, a averti sur France Bleu Béarn le directeur de cabinet du préfet, Théophile de Lassus. À 9h, 900 foyers étaient privés d’électricité dans le Pays basque, après la chute sur les lignes électriques d’arbres fragilisés par les inondations. À Laruns, au cœur de la vallée de l’Ossau, où il est tombé 116…
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