La boîte à outils du créatif bénéficie d'une mise à niveau de l'IA
Il est facile d'accuser les algorithmes d'étouffer la créativité, mais les designers de tous bords devraient exploiter leurs capacités multidisciplinaires.
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CLEMENT MAHOUDEAU via AFPPhoto d’une urne durant le second tour des élections municipales à Marseille le 28 juin 2020. POLITIQUE – L’abstention record du premier tour des régionales (66,72%) met “la démocratie française plus que jamais en péril”, selon une étude publiée vendredi par la Fondation Jean Jaurès, qui propose des pistes pour y faire face, comme le vote par correspondance ou une réforme du calendrier électoral. Sur le long terme, l’abstention est “une gangrène qui mine directement la légitimité des représentants” politiques, affirment les deux auteurs de l’étude, Antoine Bristielle et Tristan Guerra, directeur et membre de l’Observatoire de l’opinion de cette Fondation proche du PS. “En refusant de prendre en compte ces demandes de plus en plus fortes au sein de la société, et dont l’abstention lors des élections régionales est un des innombrables symptômes, la démocratie française est plus que jamais en péril” estiment-ils. Même s’ “il faut se départir d’une lecture trop nationale de ces élections régionales (et si) l’ancien monde semble pour partie persister à l’échelle locale en 2021, cela ne dit rien des grands équilibres à venir en 2022” pour la présidentielle, “la fatigue démocratique perturbe facilement les grands équilibres, précaires, dans lesquels est bâtie la Cinquième République”, mettent-ils en garde. Les institutions doivent s’adapter aux citoyens Les représentants politiques devraient “prendre conscience des limites du système politique actuel” et s’atteler à une réforme du calendrier électoral (par exemple, jumeler les législatives et la présidentielle), du mode de scrutin, ou “décentraliser encore davantage”, avec “l’organisation régulière de référendums”. “Les citoyens souhaitent exercer plus directement le pouvoir politique, et cela passe avant tout par une surveillance plus étroite des activités de leurs élus. Plus fondamentalement, ce n’est pas aux citoyens de s’adapter aux institutions politiques telles qu’elles existent”, “mais c’est bien à ces institutions de s’adapter aux…
NOUVELLE-CALÉDONIE – À mi-chemin. Ce 4 octobre, 180.640 électeurs doivent dire s’ils veulent que la Nouvelle-Calédonie reste française ou accède à l’indépendance. Avant le référendum, le territoire peut déjà mesurer le chemin parcouru. Depuis les accords de Matignon en 1988 puis l’accord de Nouméa en 1998, les changements dans l’archipel ont été nombreux, à commencer par les institutions qui régissent la vie des insulaires, comme vous pouvez le découvrir dans la vidéo en tête de cet article. Un premier scrutin a déjà eu lieu le 4 novembre 2018 et avait été remporté par les partisans du maintien de la Nouvelle-Calédonie dans la France avec 56,7% des suffrages. Un troisième référendum est encore possible d’ici 2022 dans le cadre du processus de décolonisation de l’accord de Nouméa (1998). Les partis qui constituent le paysage politique des îles du pacifique partent en ordre dispersés: indépendance avec partenariat, statut particulier pérenne dans la République ou souveraineté partagée au sein de la France. Souveraineté, loyalisme ou indépendance Parti historique de lutte indépendantiste kanak, le FLNKS (Front de Libération Nationale Kanak Socialiste) souhaite la création d’un Etat souverain, baptisé Kanaky Nouvelle-Calédonie, qui soit “un pays souverain, démocratique, pluriculturel et laïque”. En face, les Loyalistes, front regroupant six partis non indépendantistes dont le principal l’Avenir en Confiance (AEC) mais également le Rassemblement national, souhaite que la Nouvelle-Calédonie accède “de manière pérenne” à “un statut particulier” dans la France, constitutionnalisé. Enfin, Calédonie ensemble, parti de centre droit minoritaire mais disposant de trois parlementaire sur quatre (2 députés et 1 sénateur), propose une solution médiane de très large émancipation “au sein de la République”. Favorable à la “calédonisation des administrations régaliennes”, cette formation, qui revendique un nationalisme calédonien, entend “conquérir des souverainetés des temps modernes (alimentaire, énergétique…) afin d’asseoir l’émancipation économique du pays”. Un domaine dans…
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