Aux États-Unis, l’Oklahoma veut bannir l’avortement dès la fécondation
via Associated PressDes manifestants pro-avortement devant le Parlement de l’Oklahoma, le 3 mai 2022. ÉTATS-UNIS – La surenchère contre l’avortement continue aux États-Unis. Le parlement de l’Oklahoma a adopté jeudi 19 mai une loi interdisant tout avortement dès la fécondation, faisant de ce bastion conservateur du sud du pays l’État possédant la réglementation la plus restrictive en matière d’interruption volontaire de grossesse. Le vote est intervenu alors que le droit à l’avortement aux États-Unis est menacé par la Cour suprême qui, selon un document révélé par Politico, semble prête à revenir en arrière, 50 ans après sa décision historique de protéger l’IVG. Pour entrer en vigueur, le texte doit désormais être signé par le gouverneur Kevin Stitt. Cet élu républicain avait déjà indiqué qu’il apposerait sa signature sur toute loi imposant davantage de restrictions sur l’avortement. Une loi inspirée de celle du Texas Inspiré d’une loi adoptée par le Texas en septembre, ce texte de loi de l’Oklahoma ouvre la porte, avec ce texte, à des poursuites lancées par de simples citoyens à l’encontre de personnes soupçonnées d’avoir avorté. La définition de l’avortement, selon le texte, n’inclut toutefois pas “l’utilisation, la prescription, la fourniture, ou la vente de pilules du lendemain, ou de tout type de contraception ou de contraception d’urgence”. La vice-présidente américaine Kamala Harris a dans la foulée dénoncé la décision du parlement de l’Oklahoma comme “la dernière en date d’une série d’attaques flagrantes sur les femmes par des élus”. Today, Oklahoma passed a law effectively banning abortion from the moment of fertilization—the latest in a series of blatant attacks on women by extremist legislators. It has never been more urgent that we elect pro-choice leaders at the local, state, and federal level. — Vice President Kamala Harris (@VP) May 19, 2022 La N.2 de l’exécutif a ainsi…