Charles Ives, Connaisseur du Chaos
Célébration du cent cinquantième anniversaire du compositeur, lors d’un festival à Bloomington, Indiana.
Célébration du cent cinquantième anniversaire du compositeur, lors d’un festival à Bloomington, Indiana.
The Diplomat, Heartstopper et Hellbound ne sont que quelques-unes des émissions que vous devez regarder sur Netflix ce mois-ci.
Le rituel d’exorcisme est un grand classique du cinéma d’horreur : voix démoniaques, yeux injectés de sang, lévitation, possession. De Annabelle à The Conjuring, en passant par le plus célèbre d’entre tous, L’Exorciste, notre obsession du monde des esprits s’accrochant à nos pauvres vies humaines frise le malsain. Mais dans quelle mesure un exorcisme dans la vraie vie ressemble-t-il à ce qu’on voit dans les films ? Ça existe vraiment ces choses-là ? On a posé la question au père John Corrigan, un prêtre de l’Église catholique romaine basé à Ballarat, une ville rurale d’Australie. (Il me rappelle un peu le prêtre de Fleabag : jeune, branché, cool). Pendant sept ans, il a dédié sa vie à l’étude de la théologie, de l’histoire, du latin, du grec et de l’hébreu avant de devenir prêtre. Puis, il y a quelques années, il s’est envolé pour la Cité du Vatican pour suivre leur cours annuel d’exorcisme. Il a ensuite écrit un article sur le sujet. « Le père Amorth, un exorciste très célèbre, a organisé ce cours parce qu’il s’est rendu compte qu’il y avait des diocèses où [les exorcismes] n’étaient pas pris au sérieux et où les gens pouvaient être ignorés ou même, blessés », raconte Corrigan à VICE. « Il a organisé le cours, qui a eu la bénédiction du pape à Rome, où il est désormais semi-officiel. » Sous l’impression qu’il prendrait part à un cours pratique d’exorcisme, Corrigan a été un peu déçu quand il s’est rendu compte que le cours avait plus des allures de séminaire que de formation pratique. Malgré cela, il a pu découvrir de l’intérieur la réalité de l’exorcisme moderne. À ce jour, le père John Corrigan n’a encore jamais eu à exorciser une personne possédée. « J’espère ne jamais avoir à le faire », dit-il. Mais…
Messes de minuit en costumes de soie, concours de crèches géantes, processions d’enfants déguisés en Père Noël qui collectent de l’argent pour l’église, sosies de Jésus, bermudas à palmiers sur tongs et dreads multicolores : Noël à Goa ne ressemble à rien d’autre. Brice Dossin, photographe originaire de Normandie a passé plusieurs Noël d’affilés dans l’état de Goa, en Inde. Il a pu y photographier ce qu’il décrit comme un « joyeux bazar, une sorte d’univers parallèle, où il fait 35 degrés avec des Pères Noël partout. ». Brice nous raconte qu’il y a une douzaine d’années, alors qu’il était à Bombay pour un autre projet, il tombe sur des touristes anglais. Ces derniers l’invitent à les rejoindre à Goa dès qu’il ressent le besoin de se changer les idées face la dureté de la vie dans la mégalopole indienne. Intrigué de voir à quoi pouvait ressembler au XXIème siècle le paradis balnéaire hippie des années 1960 et 1970, Brice prend son billet. Et débarque pile pendant la période de Noël. Il y est immédiatement frappé par le mélange des cultures qui y cohabitent et n’a désormais qu’un but : y retourner pendant les fêtes, pour continuer à prendre des photos. Il finira par y retourner en 2018 et 2019. Petit point historique : après avoir obtenu son indépendance en 1947, l’Inde, ancienne colonie britannique a réclamé que les colonies portugaises sur le territoire indien – comme Goa depuis 1510 – soient rattachés au pays. Après une annexion militaire en 1961, ce n’est qu’en 1987 que Goa acquière son statut officiel d’état. Après 450 années de domination portugaise et après avoir été l’Eldorado de la jeunesse sixties sur le chemin de quêtes initiatiques et mystiques avec Pink Floyd en fond sonore, Goa est devenu dans les année 1980 la Mecque de la…
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