Surf aux JO de Tokyo: tout ce qu’il faut savoir pour comprendre la compétition
Matt Dunbar via Getty ImagesJohanne Defay est l’une des deux Françaises qualifiées pour les JO de Tokyo, avec Pauline Ado. Elles sont accompagnées de Jérémy Florès et Michel Bourez pour représenter le drapeau tricolore. JEUX OLYMPIQUES – Pour eux comme pour vous, c’est une grande première. Habitués des compétitions, ils n’avaient encore jamais participé aux Jeux olympiques, qui accueillent cinq nouveaux sports, dont le leur, le surf. Pour vous, c’est certainement la première fois que vous allez pouvoir suivre un tel événement en direct à la télévision française. Pour ça, il faudra se coucher tard, ou se lever tôt, les épreuves commençant à minuit dimanche 25 juillet, et les finales se déroulant mercredi 28 juillet à partir de 2h30 pour les femmes, et 3h15 pour les hommes. Qu’à cela ne tienne, le moment est historique. Mais quand on ne connait pas ce sport, à quoi faut-il faire attention? Sur quels critères les surfeurs sont-ils notés? Vous avez peut-être déjà vu les images de Justine Dupont surfant la vague de Nazaré, au Portugal, parfois plus de 30 mètres de haut. Impressionnant, n’est-ce pas? Mais en compétition, ce sont bien d’autres critères que la taille de la vague qui importent. Avant tout, il faut noter que seul le shortboard est représenté aux JO. Plus petite qu’un longboard, cette planche est beaucoup plus maniable et génère plus de vitesse. C’est aussi la manière de surfer la plus répandue. Au total, ce sont vingt hommes et vingt femmes qui vont s’affronter sur le beachbreak de Tsurigasaki, à environ 100 kilomètres du stade olympique de Tokyo. La compétition se déroule en plusieurs manches, les deux premières en groupes de quatre puis cinq concurrents, et les tours suivants en face à face. Chaque manche dure 30 minutes. Puissance, engagement, vitesse, style Cinq grands critères sont observés par…