Face-à-face à Sète entre militants antifascistes et soutiens de Jordan Bardella lors de la venue du président du RN

HERAULT NEWS

Face-à-face à Sète entre militants antifascistes et soutiens de Jordan Bardella lors de la venue du président du RN

Chacun d’un côté du canal. La visite du président du Rassemblement National Jordan Bardella ce vendredi soir sur les quais de Sète a illustré de façon plus symbolique que jamais le face-à-face entre ses soutiens et ses opposants. Plus de 600 personnes, parmi lesquels une écrasante majorité d’électeurs du RN, sont venus chercher une dédicace de Jordan Bardella. De l’autre côté du canal, une centaine de militants antifascistes s’opposaient à la venue du député européen.

Une banderole anti-Bardella.
Une banderole anti-Bardella. © Radio France
Thomas Pinaroli

Les insultes ont fusé entre les deux quais, les bras d’honneur aussi. Salima est venue avec une banderole anti-Bardella, elle est “révoltée, on ne doit pas lui permettre de venir où il veut pour propager ses idées problématiques”. “On ne peut plus se faire dédicacer un livre sans être insultée !”, regrette sur l’autre rive Marie, une Sétoise de 27 ans soutien de Jordan Bardella.

“Ça va être compliqué de se réconcilier”

Toutes les générations sont venues voir le président du RN. “Il a vite appris même s’il n’est pas énarque”, apprécie Corinne, elle aussi habitante de Sète et électrice du RN. “C’est le seul en qui j’ai confiance”, confie pour sa part Marion. Tous veulent une dédicace, une photo avec leur idole, accueillie à coups de “Jordan président”.

Ces électeurs du RN ne croient pas à une réconciliation avec les militants de gauche installés juste en face d’eux. “Ils n’aiment pas la France”, tranche Alain, retraité. “Je pense que ça va être compliqué, affirme Kylian, un jeune Sétois de 17 ans soutien de Bardella. Ils ne comprennent pas la vie des Français, on va avoir du mal à nous réconcilier”.

Plusieurs dizaines de policiers étaient sur place pour s’assurer que la situation ne dégénère pas.

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"Bergé, énorme benne à ordures" Hanouna, Apathie, Cnews : ils ont de nouveau menti pour s'attaquer aux insoumis

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“Bergé, énorme benne à ordures” Hanouna, Apathie, Cnews : ils ont de nouveau menti pour s’attaquer...

Cette édition récente de « L’oeil de Moumou » s’ouvre sur une nouvelle plutôt positive, celle de la sanction infligée par l’Arcom à la chaîne CNews d’un montant de 150 000 euros. Il est également question de la disparition inattendue de Thomas Guénolé, qui avait pourtant sollicité et accepté de participer à l’émission du Média TV, avant de décider de ne plus y être, juste après son retour dans l’émission de Cyril Hanouna. Le premier « Top » est attribué à l’INA, qui diffuse régulièrement des vidéos percutantes en lien avec l’actualité. Par exemple, une vidéo sur le racisme anti-arabe au sein de la fédération de tennis israélienne datant de 1991. Ensuite, Eric Coquerel, le président de la commission des Finances à l’Assemblée nationale, se voit également mis en avant pour sa réponse sarcastique à une Apolline de Malherbe particulièrement hautaine. Nos collègues Marine Turchi et Pauline Bock sont également saluées pour leur critique fondée du manque de rigueur journalistique de Léa Salamé sur le plateau de « Quelle époque ! » face à Jordan Bardella. Les « flops » sont, sans grande surprise, attribués à BFMTV, à TPMP, ainsi qu’au docteur des plateaux TV Michel Cymès, qui énonce des idioties concernant les relations entre le sport et la politique. Son « Microscope » se concentre sur l’incapacité des journalistes français à admettre leurs erreurs, voire leurs mensonges, illustrée par l’exemple frappant des Grandes gueules de RMC qui ont sombré dans le déni en relayant une fausse information accusant La France insoumise de soutenir un élu fictif et antisémite. Le même souci est observé chez Yves Thréard, le journaliste politique très à droite, qui sait mentir sur les résultats de l’élection présidentielle. Finalement, c’est Cyril Hanouna qui a pris ses responsabilités en présentant des excuses concernant les propos erronés attribués au député Sébastien Delogu. Son « Coup de coeur » est décerné à…

Pourquoi l'Algérie envisage-t-elle de punir Macron et la France - Le RN s'apprête-t-il à censurer Barnier ?

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Pourquoi l’Algérie envisage-t-elle de punir Macron et la France – Le RN s’apprête-t-il à censurer...

Nous sommes le mardi 19 novembre 2024. Au programme de votre Toujours debout présenté par Fabrice Wuimo : Nous commençons, comme à l’accoutumée, par un résumé de l’actualité du jour, avec la présentation par Aude Cazorla ce soir. Dans l’actualité aujourd’hui aussi, le gouvernement de Michel Barnier rencontre de grandes complications dans les négociations concernant le projet de loi de finances 2025. Alors que la possibilité d’un 49.3 se profile, la menace d’une motion de censure est également envisagée. “Le gouvernement Barnier s’achemine vers une motion de censure”, a déclaré Jordan Bardella hier soir sur le plateau de BFMTV. De quoi rendre les prochaines séances parlementaires plutôt agitées. Cet après-midi, nos journalistes Lisa Lap et Andreï Manivit ont tendu le micro aux députés afin de comprendre les stratégies en place, en particulier celle du parti qui évoque la possibilité d’une motion de censure. Nous donnerons ensuite la parole à l’avocate Jennifer Cambla qui reviendra sur les OQTF, les Obligations de Quitter le Territoire Français… Un sujet régulièrement mis en avant par l’extrême droite, surtout lors de faits divers impliquant des étrangers. Jennifer Cambla nous éclairera sur le fonctionnement concret de cette mesure et sur les raisons pour lesquelles elle est instrumentalisée par l’Extrême droite. Et toujours dans la première partie de cette émission, nous aborderons une autre montée de mécontentement social, en parallèle à celle des agriculteurs. Les VTC intensifient leurs actions ces derniers jours pour mettre en lumière leur statut et leurs conditions de travail, une mobilisation qui illustre une fois de plus les difficultés de l’uberisation, avec des travailleurs soumis à une précarisation croissante causée par les plateformes telles qu’Uber, Deliveroo ou Lyft. Pour en discuter, nous aurons avec nous Brahim Ben Ali, le secrétaire national du syndicat INV VTC. Enfin, dans la seconde partie de l’Émission, nous reviendrons…

«Aucune accusation pour prétendre au RN»: le récit de Jordan Bardella

INVESTIGATIONS

«Aucune accusation pour prétendre au RN»: le récit de Jordan Bardella

Grande annonce : un bulletin judiciaire propre est indispensable pour être désigné·e par le Rassemblement national (RN) lors d’une élection. C’est en tout cas ce qu’a affirmé le président du parti Jordan Bardella le 18 novembre sur le plateau de BFMTV. « C’est la règle numéro 1 pour quiconque souhaite devenir parlementaire de la République », a-t-il soutenu, avant d’ajouter que « c’est toujours la ligne [que son parti a] adoptée ».

Procès des assistants : le RN navigue entre conspirationnisme, discours ambivalents et incertitudes sur le futur

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Procès des assistants : le RN navigue entre conspirationnisme, discours ambivalents et incertitudes sur le futur

La réaction a été méticuleusement planifiée et coordonnée. Quelques instants après les réquisitions sévères du parquet dans le dossier des assistants parlementaires du Rassemblement national (RN), tous les responsables et élus du parti ont lancé l’opération de victimisation. Marine Le Pen, à l’encontre de qui les procureurs ont demandé cinq ans de prison, dont deux ferme, 300 000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité immédiate, en raison de « son rôle central » dans le dispositif de détournement de fonds européens, a débuté dès sa sortie du tribunal.

Affaire des assistants européens du RN : entre légalité et illégalité

INVESTIGATIONS

Affaire des assistants européens du RN : entre légalité et illégalité

L’affaire n’a pas encore été jugée que la justice se retrouve déjà sous le feu des critiques. En formulant, le mercredi 13 novembre, des réquisitions exigeant l’inéligibilité immédiate de Marine Le Pen dans le cadre des détournements de fonds du Parlement européen liés au Rassemblement national (RN), le parquet de Paris a suscité une forte réaction chez certains acteurs politiques, principalement de droite (comme l’ancien ministre de l’intérieur Gérald Darmanin) et d’extrême droite (tel que le leader du RN Jordan Bardella ou celui de Reconquête Éric Zemmour), qui semblent mal supporter l’idée que la loi puisse s’appliquer à leur propre cercle.

Musk, Bolloré : le parallèle que la France refuse de reconnaître

INVESTIGATIONS

Musk, Bolloré : le parallèle que la France refuse de reconnaître

Il a eu un impact si significatif durant la campagne que Donald Trump lui a dédié un cinquième de son discours triomphal. Pendant près de quatre minutes, sur un total de vingt, le nouveau président des États-Unis a loué Elon Musk. « Il est incroyable, nous avons fait campagne ensemble. Il a lancé une fusée la semaine dernière, je l’ai vue atterrir, c’était magnifique. La tour a saisi la fusée comme un nourrisson. Seul Elon peut réaliser cela, c’est pour cela que je t’apprécie tant, Elon », s’est enflammé un Donald Trump ravi.

Macron-Barnier : plus détestés que jamais ! - "On succombe aux urgences" : le personnel de santé en grève

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Macron-Barnier : plus détestés que jamais ! – “On succombe aux urgences” : le personnel de santé...

Nous sommes le mardi 29 octobre, voici le programme de “Toujours Debout”, animé par Nadiya Lazzouni : Le résumé de l’actualité du jour, compilé par Baptiste Lépinay. Ensuite, dans la première partie de l’émission, nous accueillerons Malika Belarbi, aide-soignante et responsable du collectif national CGT Santé, ainsi que Guillaume Iché Pierre, agent de la fonction publique hospitalière et secrétaire fédéral SUD Santé Sociaux. Nous aborderons bien entendu la mobilisation des soignants qui se sont mis en grève dans l’ensemble de la France, ce mardi, pour défendre notre système de santé. Dans la seconde partie de la soirée, Paul Elek, chroniqueur politique au Média, et Ouissal Boughalem, responsable adjointe des jeunes LR de l’Essonne, se joindront à moi pour un débat sur l’impopularité d’Emmanuel Macron et de son Premier ministre Michel Barnier. Nous discuterons également de la décision de Mediatransports, la société qui gère les panneaux publicitaires dans les gares SNCF et le métro parisien, de ne pas diffuser la publicité pour le livre du président du RN, Jordan Bardella.

Vote RN : la conclusion de la citadelle éducative

ECONOMIE

Vote RN : la conclusion de la citadelle éducative

Les élections semblent remonter à une époque lointaine, et le résultat du scrutin est presque oublié, tant la vie politique paraît immuable. Cependant, il est essentiel de se pencher sur un phénomène qui mérite notre attention. Plus de 20 % des enseignants auraient opté pour le rassemblement national (RN) lors des dernières élections. Pourquoi cet électorat, habituellement de gauche, paraît-il également en train de changer de cap ?

Selon les études menées par le politologue Luc Rouban, alors que la moitié des enseignants continuent de voter à gauche, près d’un enseignant sur cinq glisserait aujourd’hui un bulletin d’extrême droite dans l’urne.

Ce chiffre de 20 % est globalement équivalent à celui observé lors du premier tour de l’élection présidentielle de 2022. En revanche, en 2012, le RN, désigné alors sous le nom de Front national, ne recueillait que 3 % des intentions de vote des enseignants.

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Encore plus à gauche que les autres fonctionnaires

Luc Rouban a néanmoins souligné que « le vote des enseignants dans le secteur public demeure toujours plus à gauche que celui des autres agents de la fonction publique ». Pour lui, ce chiffre de 20 % d’enseignants ayant voté pour des candidats de la droite radicale « paraît faible comparé aux 47 % que rassemble cette droite auprès des policiers et militaires. » Cependant, « cela témoigne d’un changement majeur dans le milieu enseignant, qui, jusqu’à présent, était considéré comme un bastion de résistance contre l’extrême droite ».

Une partie significative des enseignants de droite a désormais basculé vers le RN. De plus, il existe également une convergence : les enseignants commencent à adopter des comportements de plus en plus similaires au reste de la population. Bien que le vote pour le RN ne soit plus aussi tabou qu’auparavant, il reste encore discret dans les salles des professeurs.

Le chercheur Benjamin Chevalier, étudiant les enseignants affiliés au RN, met en lumière les stratégies de « gestion du stigmate », qui poussent souvent à s’éloigner des espaces de sociabilité que représentent les salles des profs. Cependant, les choses évoluent et les préférences politiques deviennent de plus en plus visibles. Quelles sont donc les motivations derrière cette droitisation (relative) du corps enseignant ? Qu’est-ce qui, dans le discours du RN, pourrait séduire les enseignants ?

Le discours du FN, longtemps anti-fonctionnaires, a évolué sous le RN, qui présente les enseignants comme des victimes d’un système et d’un excès de réformes. La question de la violence est également mise en avant, soutenue par les médias.

Dans son programme pour les législatives, Jordan Bardella évoquait le « dévouement des enseignants victimes d’une bureaucratie invasive et souvent lâche face aux agressions dont ils souffrent », en proposant leur revalorisation et la « restauration de l’excellence ». Ce discours pourrait séduire un milieu enseignant où le sentiment d’abandon côtoie la dépolitisation et une confusion grandissante.

Érosion de la culture commune

Les enseignants forment-ils toujours un « bastion de gauche » ? En 2021, l’Observatoire de l’éducation de la Fondation Jean-Jaurès, en partenariat avec l’Ifop, a souhaité dresser un portrait des enseignants. L’étude réalisée par Jérôme Fourquet dépeignait « une population culturellement moins homogène et électoralement plus variée ».

L’expression, souvent employée, de « forteresse enseignante » montre ainsi ses limites et ne reflète pas la réalité d’un groupe qui n’a jamais été homogène. Comme évoqué, il existe toujours eu des enseignants de droite, voire d’extrême droite, mais auparavant, ils étaient peu visibles et leur voix inaudible en raison de la culture dominante et du contrôle social en salle des profs.

L’homogénéité n’était qu’apparente. La « matrice enseignante » (Jérôme Fourquet) est remise en question et n’arrive plus à garantir une culture commune. La sociologue Géraldine Farges évoque même les « mondes enseignants ».

Ce qui structurait cette supposée « forteresse » (déjà bien fragilisée) est en train de disparaître. Le triptyque FEN-MGEN-Maif, c’est du passé ! Autrement dit, les instances de socialisation secondaire ne font plus leur office, ou beaucoup moins efficacement.

En premier lieu, les voies d’entrée dans le métier se diversifient. Le parcours par l’école normale, devenue ensuite IUFM/Espé/Inspé, ne va plus de soi. Complètement tourné vers la préparation aux concours, le parcours de formation a perdu sa fonction socialisatrice.

Par ailleurs, la part des emplois précaires (« vacataires », contractuels et autres termes désignant ces postes) s’élève désormais à près de 25 % des emplois actuels. Cela risque de s’aggraver. Quelle identité professionnelle peuvent-ils se construire ? On sait que la précarité et le déclassement sont deux éléments marquants du vote RN.

Il convient également de noter qu’une part importante des enseignants ont exercé une activité professionnelle avant d’intégrer l’Éducation nationale, et qu’ils ont déjà forgé une identité, des normes et des valeurs qui ne seront pas fondamentalement modifiées par leur intégration dans le monde enseignant.

Bien que le taux de syndicalisation des enseignants demeure relativement élevé par rapport à la moyenne générale, cela peut parfois se révéler illusoire. Actuellement, 30 % d’entre eux sont syndiqués (contre 7 % dans la population active), mais ce chiffre était de 45 % dans les années 1990. De plus, la syndicalisation ne signifie pas nécessairement engagement. Les raisons d’adhérer à un syndicat sont souvent utilitaires et liées à la gestion des mutations. Le syndicat joue un rôle socialisateur moindre qu’auparavant, surtout auprès de personnes ayant des statuts et des revendications variés.

Des conditions de vie hétérogènes

L’endogamie parmi les enseignants (le fait de s’unir avec quelqu’un du même groupe social) a diminué dans le premier degré, alors qu’elle s’accroît dans le second, où elle concerne un quart des couples. Néanmoins, cette baisse cache principalement la forte féminisation du corps enseignant.

Or, la socialisation politique est influencée par le milieu social du partenaire, et les conditions de vie peuvent varier considérablement chez les enseignants. Entre une professeure à la tête d’une famille monoparentale et celle qui partage la vie d’un cadre supérieur, le niveau de vie, tout comme les normes et valeurs, diffèrent grandement.

Le rapport au travail n’est pas le même. J’ai souvent évoqué combien le terme « vocation » devrait être écarté, tant pour ce qu’il implique que parce qu’il ne reflète plus la réalité de l’entrée et de la carrière dans ce métier. La profession n’est plus forcément perçue comme une longue traversée qui façonne toute une existence.

Évidemment, on ne choisit pas ce métier « par hasard », il existe nécessairement des valeurs qui lui sont associées. Toutefois, la notion de « vocation » – ou ce que l’on pourrait appeler le « sens du service public » ou « l’intérêt des enfants » – n’est plus une justification pour supporter le poids de l’autorité, la détérioration des conditions de travail et un déclassement connexe largement documenté.

De ce fait, les opinions politiques des enseignants deviennent de plus en plus sensibles aux idées conservatrices et même réactionnaires, surtout qu’elles les renvoient à une époque idéalisée où l’école fonctionnait (mais pour quels élèves ?) et où leur profession était respectée.

Pour mieux appréhender le conservatisme enseignant, il convient de rappeler que les enseignants sont souvent d’anciens « bons élèves » (et de moins en moins issus des classes populaires, malgré quelques « exceptions »). Pourquoi souhaiter changer un système qui vous a permis de « réussir » et qui vous a conféré un statut ?

« Si j’y suis parvenu avec du dévouement, pourquoi d’autres n’y arriveraient-ils pas ? C’est une question de volonté ! », « Il y en a qui sont “talentueux” et d’autres non. Il faut sélectionner en fonction du mérite » : ce sont des déclarations que l’on peut entendre en salle des profs. Elles peuvent paraître banales, mais elles méconnaissent les enseignements de la sociologie de l’éducation et constituent les bases du maintien d’un ordre inégalitaire.

C’est sur ce terreau de la détérioration des conditions de travail et d’une culture commune en déclin que s’épanouit un vote enseignant qui, à l’instar du reste de la société, devient de plus en plus réceptif aux idées réactionnaires et d’extrême droite.

Le vote RN des enseignants ne doit donc pas être uniquement évalué par une perspective morale. Il doit également être perçu comme un indicateur de l’état actuel du système éducatif et de ses personnels.