La Fantaisie de la Technologie Confortable
De la tendance du “gaming confortable” à une nouvelle génération de compagnons IA, nos appareils essaient de nous envelopper dans un cocon numérique et physique.
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Avec “Nightbitch”—dans lequel Amy Adams se transforme en chien—le réalisateur dépeint la parentalité comme une transformation viscérale.
Les images de guerre et de conflits domestiques de Peter van Agtmael sont saisissantes et presque cinématographiquement épurées, mais c’est l’arc narratif soigneusement construit de son nouveau livre, “Look at the U.S.A.”, qui approfondit l’expérience du spectateur.
Physical Intelligence a réuni une équipe de stars et a levé 400 millions de dollars sur la promesse d’une avancée spectaculaire dans la façon dont les robots apprennent.
La bataille contre le changement climatique ne pourra se faire sans une diminution des inégalités. C’est avec cette conviction que diverses structures de l’économie sociale et solidaire s’efforcent d’harmoniser la fin du monde et la fin du mois. Le Geres fait partie de cette démarche.
« L’association a vu le jour en 1976 suite au choc pétrolier, fondée par des chercheurs de l’université marseillaise engagés dans des projets d’énergie renouvelable », raconte Hasna Oujamaa, en charge du mécénat et des partenariats au Geres. Ils ont estimé qu’investir dans de tels projets ne devait pas uniquement profiter aux populations aisées et qu’il fallait donner la possibilité aux personnes en situation précaire d’y accéder. »
Le Geres, dont l’acronyme signifie « Groupe énergies renouvelables environnement et solidarité », agit ainsi depuis plus de quarante ans pour honorer cet engagement.
Active dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, essentiellement dans la métropole d’Aix-Marseille, l’association lutte contre la précarité énergétique dans le secteur résidentiel.
« Nous soutenons les ménages afin qu’ils puissent diminuer leurs factures d’énergie et effectuer la transition énergétique de leurs logements », explique Hasna Oujamaa. Cela inclut aussi les habitations soumises aux chaleurs estivales pouvant frôler les 45 degrés. »
Les solutions offertes à ces ménages précaires vont des interventions d’urgence, comme la réparation d’un carreau brisé ou le remplacement d’ampoules incandescentes par des modèles plus économes en énergie, jusqu’à des rénovations plus importantes.
« Nous accédons aux logements afin de mieux comprendre leurs caractéristiques et identifier les points d’intervention, et nous guidons les personnes dans l’accès aux financements publics pour réaliser les travaux », poursuit Hasna Oujamaa.
L’ONG, dont le siège est à Aubagne (13), emploie environ quarante personnes en France, mais a un effectif total de 176 salariés, répartis dans plusieurs bureaux à l’international : Bamako (Mali), Oulan-Bator (Mongolie), Douchanbé (Tadjikistan), Phnom Penh (Cambodge)…
En Mongolie, le Geres a aussi un programme dédié à la rénovation énergétique des habitations. L’ONG applique diverses techniques en s’adaptant aux matériaux localement disponibles et au climat, afin d’identifier les solutions les plus efficaces et acceptées.
« Nous adoptons une approche filière, en essayant de créer un équilibre sur le marché en collaborant avec les banques et les organismes de microfinance, ainsi qu’avec les compétences locales en construction, tout en offrant des formations en autoconstruction et autorénovation », précise Hasna Oujamaa.
Le Geres aborde aussi des enjeux purement énergétiques. Au Bénin, il collabore, par exemple, avec des petites entreprises situées aux abords des villes qui n’ont pas accès à l’électricité, qu’il s’agisse de boulangeries, d’artisans ou de salons de coiffure.
Les solutions peuvent varier : créer une zone d’activités électrifiée en regroupant plusieurs structures, les connecter à un mini-réseau, ou déployer un kit solaire pour produire un peu d’électricité. « L’accompagnement inclut aussi l’aspect économique, car passer à une énergie électrifiée pour un boulanger qui pétrissait auparavant à la main modifie son modèle économique », explique Hasna Oujamaa.
Les bénéfices recherchés ne se limitent pas à l’aspect économique, mais englobent également des dimensions environnementales et sanitaires, car certaines énergies utilisées pour la cuisson peuvent être polluantes et néfastes pour la santé.
Associer des publics en situation précaire à des activités économiques orientées vers l’écologie est une méthode explorée par de nombreuses structures de l’économie sociale et solidaire depuis plusieurs années, notamment dans les domaines de l’insertion et du réemploi. Le projet Ikos à Bordeaux en est un exemple. Cette société coopérative d’intérêt collectif (Scic) regroupe neuf organisations de réemploi solidaire pour créer un village du réemploi.
« Ce projet a vu le jour en 2017 dans l’esprit de cinq directeurs de structures de réemploi solidaire à Bordeaux », raconte Marion Besse, anciennement à la tête de Relais Gironde, qui collecte et réutilise le textile, et aujourd’hui PDG d’Ikos. Nous avons réalisé que nous étions confrontés aux mêmes défis et qu’en nous unissant, nous pourrions y faire face. »
Ces organismes partagent effectivement des locaux souvent restreints, limitant ainsi le volume de produits traités et pouvant altérer les conditions de travail. « À cette époque, nous avons aussi constaté l’émergence d’acteurs du réemploi avec une approche purement commerciale, tels que Vinted ou Leboncoin, et nous avons conclu qu’avec nos structures, nous avions atteint les limites d’un modèle ; que nous avions de nécessaires petites adresses avec des horaires parfois complexes. »
Parmi les neuf structures fédérées aujourd’hui par Ikos, on trouve Le Relais Gironde, Envie Gironde, entreprise d’insertion reconditionnant des appareils électroménagers, Replay, qui retape des jouets, les Compagnons bâtisseurs, qui collectent des matériaux et équipements de bâtiment, Le livre vert, structure d’insertion qui récupère des livres pour les remettre en circulation ou recycler, ou encore la Recyclerie sportive, qui réemploie du matériel sportif.
Après plusieurs années de travail et de recherche, un terrain a été identifié en 2021. Les travaux devraient commencer l’année prochaine, avec une ouverture au public programmée pour le printemps 2027. Ce village Ikos s’étendra sur 12 000 m2, dont 2 000 m2 seront consacrés à une galerie marchande :
« Nous proposerons une offre globale de réemploi, avec presque tous les domaines de consommation pour les particuliers : mode, mobilier, décoration, jouets, électroménager, culture, épicerie antigaspi, articles de bricolage et de jardinage, ainsi que du matériel sportif », avance Marion Bresse.
Ce lieu offrira principalement 8 000 m2 pour stocker et trier, ce qui permettra aux différentes structures de passer d’une capacité de collecte de 8 000 à 13 000 tonnes par an. De plus, il devrait générer 100 emplois nets, portant le total des postes sur le site à 320, dont la moitié seront en insertion.
L’activité de la Scic Ikos, petite structure comptant quelques employés, consistera à animer ce lieu où les structures de réemploi solidaire poursuivront et développeront leurs activités. Cela démontre que ces projets ne sont pas uniquement des alternatives écologiques et sociales, mais également économiques.
Pour aller plus loin :
Le débat « Transition écologique : comment avancer par vents contraires ? », le vendredi 29 novembre à 16 h 30 aux Journées de l’économie autrement, à Dijon. Voir le programme complet de cet événement organisé par Alternatives Economiques.
Bashar al-Assad a soutenu son régime en exploitant l’amour du Moyen-Orient pour une amphétamine appelée captagon.
Alors que l’industrie se tourne vers l’IA et la robotique pour la prochaine grande nouveauté, James Guo de Our Erotic Journey souhaite simplement vous construire le vibrator parfait.
As the industry looks to AI and robotics for the next big thing, Our Erotic Journey’s James Guo just wants to build you the perfect vibrator.
Alors que l’industrie se tourne vers l’IA et la robotique pour la prochaine grande nouveauté, James Guo de Our Erotic Journey veut juste vous construire le vibrateur parfait.
Bienvenue à Mont-sur-Marchienne, une banlieue bien tranquille près de Charleroi où l’on dit « à tantôt » et où les maisons en brique s’étendent à perte de vue. Dans l’une d’elles, Alicia, animatrice sportive de 24 ans, se prépare un café. Fière de parler de son hobby, elle a pris soin de se maquiller avec attention pour la séance photo. Sa main gauche nourrit un Tamagotchi, sa main droite en caresse un autre. Un troisième est accroché à son poignet sous forme de montre et un quatrième traîne dans les parages. Comme quelqu’un qui serait accro à son smartphone et consulterait ses notifications toutes les demi-heures tout en suivant le fil d’une conversation orale, Alicia, regarde ses « Tama » quand elle parle. « Le matin je les réveille, s’ils ont fait caca je les nettoie, je regarde s’ils ont faim, je leur fais prendre un bain, et après je nettoie leurs maisons ou je joue avec eux. Avec les quatre allumés, ça me prend une demi-heure tout en mangeant mon petit-déjeuner. » Dès qu’elle a un moment, Alicia vérifie si ses animaux de compagnie numériques ont besoin de quelque chose. Parfois, il peut s’agir de sa pause déjeuner – ses collègues se sont habitué à cette passion peu commune : « Je les ai toujours sur la table, je peux regarder mon Tamagotchi tout en racontant mon histoire. Mes collègues savent bien que ça fait partie de moi et de ma façon de fonctionner. » Les animaux virtuels d’Alicia sont en fait ses arrière-arrière-petits-enfants. Pour elle, l’objectif n’est pas seulement de maintenir son Tamagotchi vivant : dès l’âge adulte, il doit se marier et avoir un enfant. Au bout d’un moment, il meurt et son enfant devient à son tour adulte puis parent. Son record personnel atteint 65 générations. Elle…
VulliSophie La Girafe prend de la hauteur au musée Grévin. JOUET – C’est peut-être la madeleine de Proust de beaucoup d’adultes. Ce mercredi 22 septembre, l’un des jouets les plus cultes de la petite enfance a fait son arrivée dans la collection de statues du musée Grévin: Sophie La Girafe. ″Ça fait un an qu’on travaille dessus, pour reproduire à l’identique la couleur, le dégradé des pattes, les tâches, le rose des joues et de la bouche”, a expliqué à France Bleu Stéphanie Arnaud, directrice générale adjointe de Vulli, entreprise haute savoyarde à l’origine du petit objet conçu il y a 60 ans. Bien loin des 18 centimètres habituels, la réplique mesure, elle, 1 mètre 70, “pour que les visiteurs puissent la prendre dans leurs bras”. Contrairement aux autres statues du musée, celle-ci n’a pas été pensée en cire. Elle est faite en silicone. “C’est une grande fierté bien sûr, mais c’est surtout émouvant ce soir de voir cette grande dame de 18 cm rejoindre les grands de ce monde”, poursuit la représentante du fabricant français. Alors que Sophie La Girafe s’est vendue à plus de 70 millions d’exemplaires à travers le monde, sa réplique, elle, a été installée aux côtés de la statue du Petit Prince et côtoie désormais les quelques centaines d’autres personnalités de cire, comme Thomas Pesquet et Mimie Mathy. À voir également sur Le HuffPost: Sans touristes, le musée du Louvre retrouve un nouveau public Source
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