Ukraine: La France ne craint pas de pénurie, mais des prix qui grimpent
Farm Images / Universal Images Group / Getty ImagesDu fait de la guerre en Ukraine, le prix des matières premières augmente et pèse donc fortement sur le porte-monnaie des Français (photo d’illustration prise en mars 2017 au nord de l’Angleterre). GUERRE EN UKRAINE – “En France, il n’y aura pas de risque de pénurie. Mais il y a un risque de prix.” Alors que la guerre en Ukraine et les sanctions prises contre la Russie ont un impact tangible sur la consommation des Français, le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation Julien Denormandie rassure autant qu’il met en garde. Au micro d’Europe 1 ce dimanche 27 mars, le ministre rappelle ainsi que l’Europe compose actuellement avec une ”économie de guerre” qui a pour conséquences directes une montée des prix des matières premières et une inflation généralisée. Et s’il vante une inflation bien moindre en France que dans le reste de l’Europe ou aux États-Unis, Julien Denormandie concède qu’il faut s’attendre à une poursuite de la hausse des prix. Interrogé à cet égard sur le fait que les mesures prises par le gouvernement puissent endiguer cette montée, le ministre l’admet: “L’augmentation sera moindre, c’est ça la réalité.” Un geste de la grande distribution? Au-delà de la question de l’énergie, c’est notamment dans le domaine agricole que l’inflation se fait sentir au quotidien, du fait de la situation dans le “grenier de l’Europe” qu’est l’Ukraine avec ses champs de céréales. Raison pour laquelle le ministre explique vouloir chercher à accompagner les premières victimes de ces hausses des prix: les agriculteurs. “Un agriculteur, il a des coûts de production. Et ce sont ces coûts qui engendrent l’inflation”, détaille-t-il. Prenant l’exemple d’un éleveur de volailles ou de bovins qui verrait le coût de l’alimentation de ses bêtes “exploser”, Julien Denormandie précise que 400 millions d’euros…