Julien Odoul tente de se justifier après des propos sur les migrants
Capture BFMTVJulien Odoul sur le plateau de BFMTV jeudi 11 novembre POLITIQUE – Encore une polémique provoquée par des propos de Julien Odoul. Jeudi 11 novembre, le porte-parole du Rassemblement national était invité sur BFMTV à commenter la crise qui s’observe à la frontière entre la Pologne et la Biélorussie. Et alors que Varsovie déploie des forces pour empêcher des migrants transitant par la Biélorussie d’entrer sur son territoire, ce qui donne lieu à des images aussi impressionnantes qu’inquiétantes, le président du groupe RN en Bourgogne-Franche-Comté a soutenu le pouvoir polonais. “Il ne faut certainement pas accueillir ces migrants, dont beaucoup sont potentiellement dangereux”, a justifié Julien Odoul. Relance de l’animateur François Truchot: “donc on les laisse mourir de froid derrière les barbelés”. Réponse claire du porte-parole du RN: “Bien sûr que oui, bien sûr que oui”. Face à l’instance du journaliste qui, stupéfait par cette réponse, revenait à la charge, Julien Odoul a rectifié le tir: “non, on ne les laisse pas mourir de froid. On les laisse en dehors des frontières de l’Europe”. Ci-dessous, la séquence dans son intégralité. Isolée puis diffusée sur les réseaux sociaux, la séquence a (sans surprise) provoqué un véritable tollé dans la mesure où parmi les gens que l’élu RN aimerait voir rester derrière les barbelés malgré des températures négatives, il y a des femmes et des enfants. “Ce n’est pas la première fois que Julien Odoul affiche son absence totale d’humanité. La tactique politicienne ne justifie pas tout”, a déploré l’eurodéputé insoumis Manuel Bompard. “C’est quoi la suite? Tuer par balles les réfugiés qui tentent d’entrer?”, interroge sa collègue Manon Aubry. “Excédé par les déclarations outrageuses, celle de Julien Odoul dernière en date, qui non seulement ne résolvent rien mais en plus ajoutent de la haine à la difficulté”, a renchéri le…
Quand Julien Odoul prenait au sérieux le suicide des agriculteurs
POLITIQUE – Parler du suicide des agriculteurs avec sérieux et gravité dans les médias, mais en plaisanter en petit comité. Le contenu d’un enregistrement dévoilé par Libération ce vendredi 4 juin vient quelque peu ternir l’image de l’ardent défenseur de la cause rurale que Julien Odoul a tenté d’imprimer ces dernières années. La tête de liste du RN aux élections régionales en Bourgogne-Franche-Comté, qui estime n’avoir “rien à justifier”, se borne à dénoncer en retour “les accusations mensongères de la presse islamo-gauchiste”, pourtant confirmées par d’autres médias. En septembre 2019, la question du “bien-être animal” est évoquée lors d’une réunion du groupe RN à la région à laquelle participaient Julien Odoul, Julien Guibert et Jacques Ricciardetti, tous les trois conseillers régionaux du Rassemblement national. Comme le montre le document audio mis en ligne par le quotidien, le thème de la discussion provoque déjà un premier rire dans l’assistance avant que le “bien-être de l’éleveur” ne soit abordé avec davantage de légèreté. Des participants vont alors complètement se lâcher. Jacques Ricciardetti lance sur un ton amusé : “L’agriculteur qui se pend au faîtage de son hangar… doit-il laisser une trace? S’est-il pissé dessus?”, se demande-t-il. “Est-ce que la corde est française ?”, surenchérit Julien Odoul, provoquant l’hilarité chez les représentants du parti lepéniste. Quelques mois plus tôt, au micro de France Bleu Besançon, Julien Odoul n’avait pas cherché à faire rire l’assistance en évoquant les difficultés du monde agricole. Bien au contraire. Début mars 2019, en plein Salon de l’agriculture, l’élu RN faisait preuve d’une vibrante compassion à l’égard de “ces hommes et ces femmes [qui], pour la plupart, travaillent pour un salaire de misère”. Et de rappeler que chez les paysans “un sur trois touche moins de 350 euros par mois”. “Il y a un agriculteur qui se suicide tous les deux jours. Ce sont eux qui assurent…
Florence Portelli étrille Julien Odoul après sa pique sexiste en direct
SEXISME – Il y a encore du chemin à faire. Sur LCI, ce mardi 13 avril dans l’émission “Le Grand soir”, la maire LR de Taverny et vice-présidente de la région Île-de-France, Florence Portelli, débattait face à Julien Odoul, candidat RN aux élections régionales en Bourgogne-Franche-Comté. Un échange ponctué par une sortie sexiste du second que la première n’a pas laissé passer. Florence Portelli était en train de défendre un point de vue quand Julien Odoul a lâché distinctement un “je ne suis pas blonde moi”. L’élue de droite s’interrompt, choquée. “Wahou, ah donc comme Marine Le Pen alors, lui rétorque-t-elle. C’est grave hein, bravo le sexisme”. Sans s’excuser, Julien Odoul l’encourage à reprendre le fil de son propos. La passe d’armes ne s’est pas arrêtée là puisque les deux élus ont continué de s’invectiver sur Twitter après que Florence Portelli a partagé la séquence, se disant “indignée” par des propos qui rappellent “le vrai visage de l’extrême droite rétrograde et misogyne”. Julien Odoul, qui avait déjà déclenché un tollé en prenant une mère de famille voilée à partie lors d’un conseil régional en 2019, lui a répondu en invoquant “l’humour”, là encore sans présenter d’excuses. “Une tentative de récupération bête et méchante de madame Florence Portelli qui ose transformer un trait d’humour populaire (souvent utilisé par les filles) en crime contre la condition féminine. Vos indignations capillotractées sont des combats de géants à l’ombre des pissenlits”, a-t-il tweeté. Une tentative de récupération bête et méchante de madame @FloPortelli qui ose transformer un trait d’humour populaire (souvent utilisé par les filles) en crime contre la condition féminine. Vos indignations capillotractées sont des combats de géants à l’ombre des pissenlits. https://t.co/SrQLny8u2Z — Julien Odoul (@JulienOdoul) April 13, 2021 La remarque de l’élu RN a suscité de nombreuses réactions dans la classe…
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