‘We Were Wrong’: An Oral History of WIRED’s Original Website
With HotWired, we introduced the world to the internet. Hyperlinks! Verticals! Banner ads! Cookies! Thirty years later, the hangover is real.
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Rescapé du chemsex, Jérémie s’est adonné durant 20 ans aux « plans plombe », des relations sexuelles non protégées aux bras d’hommes brûlants de réaliser leur fantasme : contracter son virus.
The post J’ai voulu transmettre le VIH de manière intentionnelle – et consentie appeared first on VICE.
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Collage : Cath Virginia Malgré sa pudibonderie en matière de contenu explicite et de vocabulaire pour adultes, TikTok est en fait un sacré petit pervers. Depuis les débuts de l’application, les utilisateur·ices doivent constamment trouver des solutions astucieuses pour discuter de leurs kinks, donner des détails BDSM croustillants ou parler de leur vie sexuelle comme ils l’entendent. Mais récemment, une pratique sexuelle en particulier a réussi à attirer l’attention sans avoir besoin de ces stratagèmes de contournement. Son petit nom ? Le « free use », ou littéralement « usage libre ». Publicité En gros, le fétichisme free use c’est le désir d’être sexuellement « utilisé·e » par un·e partenaire à tout moment et n’importe où. Autrefois considéré comme une niche, la pratique du free use est aujourd’hui plus répandue que jamais. Plusieurs subreddits NSFW sont consacrés à ce thème, dont l’un compte 1,4 million de membres. Les vidéos TikTok sur le sujet ont recueilli plusieurs millions de vues. Bien que ces communautés et ces vidéos puissent servir à normaliser le kink et à le faire découvrir aux gens qui n’auraient autrement jamais imaginé que ça puisse exister, une telle mise en lumière n’est pas sans controverse. En pratique, le free use est un arrangement entre deux adultes consentant·es. L’un·e des partenaires jouit de la liberté d’initier le rapport sexuel sans demander et sans préliminaires, qu’importe que l’autre partenaire soit occupé·e, endormi·e, ou en train de faire complètement autre chose. À la base, il s’agit d’une extension des rôles de soumission/domination présents dans de nombreuses autres formes de BDSM. Mentalement parlant, vous abandonnez votre autonomie à votre partenaire, vous libérant ainsi de la nécessité de prendre des décisions. Comme pour la plupart des autres pratiques sexuelles, la façon dont cet arrangement se déroule dépend des intérêts et des limites des personnes qui y participent. Bien que beaucoup apprécient…
Vous êtes-vous déjà laissé·e aller à la douce pensée que vos pieds possédaient un potentiel érotique inestimable ? Si vous êtes comme la plupart des gens, il est plutôt probable que l’existence même de vos panards ne vous traverse jamais la tête… sauf si vous fréquentez quelqu’un qui y pense beaucoup, surtout d’un point de vue sensuel. Si vous êtes un·e newbie en matière de fétichisme des pieds, il se peut qu’ils se mettent alors à prendre de plus en plus de place dans votre esprit et que vous vous demandiez ce que votre partenaire aimerait bien que vous fassiez d’eux. Publicité Que ce fétichiste des pieds soit un·e partenaire de longue date ou un coup d’un soir, il existe beaucoup de possibilités différentes pour faire monter la température avec vos petits petons. Voici donc un guide pour exciter quelqu’un qui kiffe les pieds, en particulier les vôtres. Qu’est-ce que le fétichisme des pieds ? Tout d’abord, il est important que vous en appreniez un peu plus sur les fétichismes des pieds les plus courants, et ce dans l’optique de ne pas paraître trop surpris·e ou choqué·e lorsque votre partenaire vous fera part de ses goûts. Le fétichisme des pieds englobe un large éventail d’activités et de préférences esthétiques. Selon Mistress Justine Cross, consultante professionnelle en BDSM et dominatrice, ces préférences se résument généralement à une question d’hygiène. « Les fétichistes des pieds se répartissent souvent en deux catégories : les pieds propres et les pieds sales », explique-t-elle. Après, on peut y rajouter un penchant pour les grands ou petits pieds, les pieds égyptiens, les pieds grecs, les voûtes plantaires fort marquées ou certaines formes d’orteils – qu’ils soient longs et fins, boudinés, etc. « Ce fétichisme est tellement varié qu’il n’existe pas de réponse unique à la question de savoir ce qui excite…
Illustration : Cathryn Virginia Si vous avez gardé un œil sur ce qui se trame actuellement dans l’univers de la pop culture, vous avez peut-être remarqué un changement important dans la dynamique de pouvoir. Alors que les pères sont mis en retrait, les mères dominent le discours. Il suffit de constater la montée en puissance d’émissions comme MILF Manor, le retour fulgurant de RiRi enceinte ou encore la chanteuse Meghan Trainor qui a surfé sur la vague pour se déclarer mère (recevant un accueil, disons, mitigé). De toute évidence, on refuse tou·tes de grandir. On préfère s’attacher à toutes les figures matriarcales possibles en espérant y téter un peu de vie. Publicité Mais il n’y a pas que nos relations parasociales un peu douteuses avec les célébrités qui sont en hausse – cette dynamique de la maternité se taille également une place dans la chambre à coucher. Selon Google Trends, les recherches de « mommy kink » ont augmenté de façon exponentielle au cours de la dernière décennie, atteignant un pic en 2021. Pic qui coïncide étrangement, à mon avis, avec la montée en puissance du « Excuse me ? Mommy ? Sorry » sur TikTok. Mais qu’est-ce qu’un mommy kink ? S’agit-il vraiment d’une tendance ? Et pourquoi est-ce que ça nous excite autant ? C’est quoi, un mommy kink ? Le terme « mommy kink » fait généralement référence à une dynamique sexuelle entre deux partenaires, où l’un·e endosse le rôle d’une mère dominante (ou d’une figure maternelle similaire), et l’autre celui d’une personne plus jeune et soumise – parfois appelée « bébé » ou « petit·e », ce genre de trucs. Ce kink est moins hétéronormatif que d’autres centrés sur l’âge, comme le DDLG (abréviation de daddy dom/little girl, soit papa dominant/petite fille), ce qui le rend particulièrement populaire auprès des femmes queers. Mais il attire également des hommes cis hétéro qui ont…
Photo: Elke Van de Velde / Getty Images Découvrir que j’aimais qu’on me crache dessus a été une de ces révélations qui changent la vie, comme de décider que je ne voulais pas d’enfants, ou ouvrir un compte épargne retraite. Ça a commencé innocemment. Un baiser un peu trop mouillé par-ci, des léchouilles dégoulinantes par-là – avant d’atteindre son apogée durant le meilleur date de ma vie, durant lequel un chef végétalien et moi avons passé la soirée dans un pub branché de l’est de Londres, avant de baiser, en crachant du rhum et du coca dans la bouche de l’autre comme deux bébés oiseaux excités. Publicité Apparemment, je ne suis pas la seule à adhérer à cette pratique – les échanges de salive saturent nos écrans depuis quelque temps déjà, The Ringer annonçant l’année dernière que « La tendance culture pop la plus chaude de l’automne serait… « cracher », faisant référence à des exemples tels que Dune et Ted Lasso, entre autres. Le moment qui a tout déclenché est sans aucun doute cette scène dans Désobéissance en 2017, et depuis, on ne cesse d’être captivé (ma scène préférée est Carey Mulligan crachant dans le café de Bo Burnham dans Promising Young Woman, pour des raisons personnelles). En 2022, même les crachats les plus platoniques sont devenus sexy à souhait. Récemment, le monde s’est arrêté de tourner quand Harry Styles a semblé cracher sur Chris Pine lors de la projection de Don’t Worry Darling (même si les agents des deux acteurs ont depuis démenti), et notre obsession pour les échanges salivaires est plus forte que jamais. Depuis, « step on me» (marche-moi dessus), la réponse standard sur Twitter est rapidement remplacée par « spit in my mouth » (crache-moi dans la bouche), et les hashtags TikTok pour #spit et #spittok explosent,…
« Je veux être maltraitée et plaquée au sol, mais pas étranglée jusqu’à ce que ma vie soit mise en danger. Je désire être maintenue de force dans une position, mais pas frappée jusqu’au sang. Je veux être violée… de manière consensuelle », déclare Mae, une utilisatrice de Reddit âgée de 23 ans, dans son post sur le subreddit r/CNC_Connect. Mae, qui s’exprime sous couvert d’anonymat pour protéger son identité, fait partie d’une communauté de plus de 50 000 personnes qui sont à la recherche de partenaires avec lesquels pratiquer le non-consentement consensuel (consensual non-consent en anglais, soit CNC). Le kink CNC, aussi connu sous le nom de rape play (littéralement « jeu du viol ») est exactement ce que ces termes laissent entendre — une pratique où deux personnes ou plus consentent à une rencontre sexuelle qui imite un viol. Publicité Il est évidemment compréhensible que le CNC suscite une réaction viscérale chez celles et ceux qui n’apprécient pas cette pratique ou ne la connaissent pas suffisamment. D’après ses adeptes, ce rejet est souvent dû à des préjugés ou de la désinformation. Une scène de CNC est quelque chose de très planifié. D’une certaine manière, on peut considérer les participants comme des acteurs jouant un rôle et explorant un désir qui n’est pas vraiment acceptable en dehors du domaine des fantasmes. Ceux qui pratiquent le CNC en apprécient différents aspects et savent qu’il ne s’agit pas seulement de violence physique — même si celle-ci joue un rôle important dans le plaisir qu’on en retire. Pour le partenaire soumis, il s’agit d’abandonner le contrôle. Pour le dominant, de l’exercer. Les deux parties s’accordent sur un point : elles n’accepteraient jamais de se livrer à cette pratique ou d’être impliquées dans ce genre d’activité si elles n’avaient pas leur mot à dire. Mae veut un CNC…
L’aspect de l’Inanna Studio n’est pas forcément celui auquel on peut s’attendre pour un donjon BDSM premium londonien. Les murs sont d’un doux gris tourterelle, le mobilier d’un rose tendre et la décoration est faite d’or rose et de noir. Il n’y pas de crucifix dégoulinant sur les murs et le latex rouge est caché dans un placard. Donc quand un flot de femmes et de personnes non binaires commencent à passer la porte, accueillies avec des coupes de champagne et des plateaux de raisins, je me demande si je ne me suis pas malencontreusement retrouvée à un networking classe au lieu d’une soirée fétichiste. Puis, les personnes présentes commencent toutes à se dévêtir et à révéler des ensembles de lingerie désirables et coûteux, faits de dentelle, de cuir et de cotte de mailles. Je me rends alors compte que je suis bien au bon endroit. One Night a été lancé en 2019 grâce à l’effort conjugué de la photographe fétichiste Miss Gold (moitié du duo de photographes et éditeurs de fanzine The London Vagabond), et Mistress Adreena, une dominatrice et mannequin professionnelle, et propriétaire de l’Inanna Studio. Le coronavirus ayant mis en pause aux événements du lieu après seulement deux séances, le retour du One Night à l’automne dernier a suscité beaucoup d’enthousiasme parmi la communauté de femmes coquines de Londres et au-delà (les participantes venaient aussi d’Irlande, d’Écosse, d’Espagne et des Pays-Bas). L’idée est de proposer un espace loin du regard masculin pour que les femmes et personnes non binaires puissent célébrer leur corps, tisser de nouveaux liens et, oui, s’amuser si l’envie leur en prend. Les événements sont photographiés par Miss Gold, tandis que son partenaire – le seul homme présent – propose un service de toilettes humaines pour les personnes qui souhaitent y participer. Il y…
« Tu aimes l’anonymat ? La porte est ouverte. Tu me trouveras penché en avant, les yeux bandés, lubrifié. » J’ai reçu ce message sur Grindr il y a quelques jours et je ne suis sûrement pas le seul. Il arrive que la terminologie varie et que la porte soit « entrebâillée » ou le loquet « déverrouillé ». Mais le concept est le même : l'expéditeur attend qu'un inconnu pénètre chez lui et, à terme, en lui. Techniquement, s'il garde son bandeau sur les yeux tout le long, vous pouvez le baiser et repartir – il ne saura jamais qui vous êtes. « C'est vraiment un kink pour moi », me dit Dan Thomas, un gay de 32 ans originaire de Dorchester. Dan vit actuellement chez ses parents et doit donc attendre que ces derniers s’absentent pour organiser une soirée « porte ouverte ». Mais lorsqu'il vivait seul à Brighton il y a quelques années, il lui arrivait d'en programmer plusieurs par nuit. « À l’époque, je fréquentais un top dominateur. Il voulait que je me tienne prêt pour qu'il ait juste à glisser sa bite en moi. J'ai toujours joué le rôle du soumis un peu salope », explique Dan. Avec le temps, cela l'a amené à faire des rencontres anonymes avec des hommes qu'il ne connaissait pas. « Quand on a les yeux bandés, les autres sens sont exacerbés, donc ce sont les sons et les odeurs qui m'excitent », dit-il. Dan admet que sa vie sexuelle était plus intense dans une grande ville comme Brighton. « Maintenant que je suis de retour dans ma petite ville natale, Grindr ne me propose que des types que je connais de près ou de loin », dit-il. Pourtant, Dan affirme qu'il ne fait jamais rien pour briser l'illusion, ajoutant fermement : « Je ne quitte mon bandeau que si la personne me l’enlève. » Comme tous les kinks,…
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