Frank Auerbach’s Vérités Brutes
“Je trouve tout cela très difficile,” a déclaré l’artiste britannique d’origine allemande, décédé, et peu de peintres ont autant œuvré pour montrer la lutte de l’effort créatif.
“Je trouve tout cela très difficile,” a déclaré l’artiste britannique d’origine allemande, décédé, et peu de peintres ont autant œuvré pour montrer la lutte de l’effort créatif.
Gisèle Pelicot a renoncé à son anonymat pour mettre le viol facilité par des drogues sous les projecteurs, et ses expériences de violence sexuelle ont choqué le monde. Que savons-nous d’autre sur ce crime des plus cachés ?Magistrate et cadre des ressources humaines dans la cinquantaine avancée, stable, célibataire, sans fréquentations ni activité sexuelle, Jo sentait que son risque de devenir victime de viol était passé, ou était certainement faible – et que le viol facilité par des drogues, en particulier, était quelque chose qui arrivait aux jeunes, dans les clubs, lors de fêtes, « sur les applis ». Lorsqu’il lui est arrivé il y a deux ans, c’est son fils adulte qui a dû en faire le sens, et expliquer pourquoi elle s’était réveillée nue à côté d’un homme pour lequel elle n’avait aucun sentiment, du sang sur le lit, une douleur entre les jambes, sa mémoire de cette nuit étant un espace vide.Son violeur était quelqu’un qu’elle connaissait depuis le secondaire, un ancien camarade de classe qu’elle n’avait pas vu depuis leur dernier A-level, jusqu’à cette semaine de novembre 2022. À un moment donné, il avait émigré et s’était ensuite reconnecté avec Jo (ce n’est pas son vrai nom) via Friends Reunited. Ils échangeaient des messages une fois par an autour de leurs anniversaires, qui sont proches l’un de l’autre. C’était le seul contact qu’ils avaient jusqu’à ce qu’il prenne contact pour dire qu’il était de retour pour rendre visite à sa famille, et que dirait-elle d’un café ? Continue reading…
Les syndicats exigent des « salaires dignes » alors que la reprise inégale de la crise de la dette laisse de nombreuses personnes en difficulté face à des coûts plus élevésUne grève nationale des employés du secteur public et privé semble prête à paralyser la Grèce mercredi alors que le gouvernement pro-entreprise du Premier ministre, Kyriakos Mitsotakis, est soumis à une pression croissante pour faire face à une crise du coût de la vie qui s’aggrave.Les syndicats demandant des « salaires dignes » face à l’augmentation des coûts pour les consommateurs et à l’élargissement des inégalités de richesse ont promis que la grève de 24 heures mettrait le pays à l’arrêt, avec des manifestations prévues dans des villes à l’échelle nationale.
Tout accord sera probablement favorable aux Russes, bien que le temps pour Poutine de maintenir une économie de guerre puisse arriver à son terme.
Sous-préfecture de Saint-Denis (93) – « Laissez-moi passer ! » Sous son voile rose délicat, Samah, 42 ans, gesticule, anxieuse et en colère, à travers les grandes grilles bleues de la sous-préfecture. L’Algérienne appelle les agents de sécurité. « Mon contrat a été interrompu ! » Cela fait 20 ans qu’elle réside en France. Cadre en management depuis 17 ans, mère de trois enfants, sa vie bien ordonnée est soudainement chamboulée par la difficulté de renouveler son titre de séjour. Ce processus, qui devrait être une simple formalité, doit être effectué tous les 10 ans. Elle a passé presque toute sa semaine à attendre devant l’énorme bâtiment de Seine-Saint-Denis, espérant régulariser rapidement sa situation. « Pas de rendez-vous, pas d’entrée ! », lui lance, de manière agressive, un des agents de sécurité. Depuis 2021, les prises de rendez-vous sont obligatoirement faites en ligne, via la plateforme Administration numérique pour les étrangers en France (ANEF). Samah s’écrie :
« Sauf qu’il n’y a pas de rendez-vous disponibles ! »
Chaque jour, qu’il pleuve ou qu’il vente, des centaines de personnes se massent devant la préfecture pour finaliser ou renouveler leur titre de séjour. Depuis la dématérialisation des démarches, la prise de rendez-vous est pratiquement impossible. Ainsi, l’administration laisse entrer quelques chanceux sans rendez-vous à très petite dose. « Une trentaine », selon l’un des agents de sécurité. Certains sont accompagnés de leurs bébés, d’autres prennent des jours de congé ou s’organisent pour se libérer. Beaucoup, désespérés, pleurent, fulminent et s’inquiètent. Carrière, mariage, enfants, et parfois même petits-enfants, toute leur existence en France dépend de ce précieux document administratif.
Chaque jour, des centaines de personnes s’agglutinent devant la préfecture. /
Crédits : Elisa Verbeke
Cette année, environ 50 % des personnes en attente de régularisation ont vu leurs droits à la Caf, à France Travail et/ou à l’emploi annulés en raison de l’impossibilité d’obtenir des rendez-vous en raison des dysfonctionnements de la plateforme ANEF, selon une récente étude de la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) sur 485 participants. Si leurs documents ne sont pas renouvelés à temps, ces personnes risquent une Obligation de quitter le territoire français (OQTF).
« Il faut passer par ce portail de l’ANEF. Je les appelle tous les jours depuis deux mois. » Fazou, 30 ans, explose. « À chaque fois, un message automatique me demande de patienter ! » Les larmes lui montent aux yeux tandis qu’elle raconte la suspension de son contrat le 13 octobre dernier. Pourtant, elle a effectué toutes les démarches requises. Mais rien n’avance. À sa droite, sous sa grande paire de lunettes de soleil, Jacqueline se fâche. C’est sa cinquième visite cette semaine. Son dossier est bloqué en Normandie et, depuis un an, elle ne peut pas renouveler ses documents sans rendez-vous. Cette quadragénaire a travaillé pendant plus de 15 ans dans une grande chaîne d’hôtels à Caen, insiste-t-elle. La Camerounaise reçoit l’allocation aux adultes handicapés (AAH) en raison de graves infections pulmonaires qui ont failli lui coûter la vie :
« C’est ce travail qui m’a détruite. J’ai besoin de mes papiers pour mes médicaments, mes médecins et l’AAH. »
Depuis 2022, les demandes liées aux droits des étrangers et aux dysfonctionnements de l’ANEF sont la principale raison de saisine du Défenseur des droits. Cette année-là, plusieurs associations ont interpellé le Conseil d’État face aux difficultés rencontrées par les usagers. En réponse, un arrêté a été adopté pour que les préfectures instaurent de nouveaux dispositifs d’accompagnement. Deux outils dématérialisés ont été créés : le Centre de contact citoyen, qui propose notamment une aide par téléphone, et le Point d’accès numérique – accessible uniquement si le Centre de contact citoyen n’a pas pu aider –, où un agent assiste les usagers dans leurs démarches en ligne et la constitution de leurs dossiers. 82 % des personnes ayant utilisé ces dispositifs n’ont reçu « aucune aide concrète ». Si ces deux recours n’ont pas suffi, les exilés ont désormais le droit de déposer leur dossier physique à la préfecture ou dans une boîte postale. Cependant, l’enquête de la FAS révèle que la plupart des préfectures « n’ont pas respecté leur obligation d’accès aux guichets », ce qui a eu de lourdes conséquences sur les droits des personnes étrangères.
Un collectif de riverains organise des permanences devant la sous-préfecture. /
Crédits : Elisa Verbeke
« C’est ainsi que de nombreuses personnes se retrouvent avec des dettes ! Ils perdent leur job et leur salaire », s’écrie Diangou Traore. La Dionysienne a récemment aidé à la formation d’un collectif de riverains qui organise tous les vendredis (et parfois d’autres jours) des « piquets de veille ». Ces permanences – avec café, thé et brioche devant la sous-préfecture – offrent un soutien juridique, administratif et moral aux personnes dans des situations similaires à celles de Samah, Fazou ou Jacqueline. Diangou Traore a découvert cet été l’angoisse à la sous-préfecture en aidant un voisin à renouveler son titre de séjour :
« J’étais vraiment choquée : les deux trottoirs de la rue étaient remplis de monde. Des gens venaient avec des seaux pour s’asseoir, ils pleuraient, coincés là car ils ne parvenaient pas à obtenir un rendez-vous. »
La bruine matinale d’octobre contraste avec le manteau rouge de Madame Diallo, assise à côté de Samah, sur le muret de la sous-préfecture. À 67 ans, son visage fin est à peine ridé. Après 30 ans en France à travailler comme femme de ménage dans des collèges, elle aspire à retourner un peu au Mali et honorer la mémoire de sa mère récemment disparue. Toutefois, son titre de séjour de 10 ans expire le mois prochain. Partir représente le risque de ne pas pouvoir revenir. La préfecture l’a récemment sollicitée par l’envoi d’un SMS contenant un lien sur son téléphone à clavier qui ne dispose pas d’accès à Internet : « Merci de prendre rendez-vous sur le site de la préfecture. » Lorsqu’elle parvient à se connecter, elle se retrouve sur une page qui affiche constamment « aucun créneau disponible ». Devant elle, Mehmet hoche la tête comme pour indiquer son assentiment. À 63 ans, l’ancien chauffeur de taxi est lui en retraite anticipée. Il perd la vue et va bientôt être aveugle. « La dématérialisation est très compliquée pour les personnes âgées, malades, qui ne savent ni lire ni écrire ou qui n’ont pas accès à Internet », souffle une riveraine retraitée participant au piquet de veille aujourd’hui.
Il est très difficile d’obtenir un rendez-vous à la sous-préfecture. /
Crédits : Elisa Verbeke
À ces journées kafkaïennes s’ajoute le comportement méprisant des agents de sécurité, qui servent de filtre entre la foule et l’administration. « Ils traitent les gens comme des animaux ! », s’indigne Linda, 52 ans, en France depuis l’âge de 24 ans. Écartée brutalement par un agent, elle est aux prises avec les larmes. L’assistante maternelle pousse une poussette avec à son bord un enfant blond aux yeux bleus. « Je suis forcée d’amener mon travail ici ! », proteste-t-elle. Elle attend son titre de séjour depuis six mois. Elle a même dû annuler ses vacances en famille :
« Personne ne te traite bien. Un homme diabétique est tombé la dernière fois. Les pompiers ont été appelés, mais ils s’en fichent. »
Pour maximiser leurs chances, certains plus rusés trouvent des solutions astucieuses en établissant, par exemple, leur domiciliation dans d’autres régions. Le bouche-à-oreille laisse entendre que les démarches y seraient plus rapides. « Vous vous rendez compte jusqu’où on est prêts à aller juste pour trouver du travail ? », fulmine Diangou Traore. Selon elle, le problème des rendez-vous toucherait toutes les préfectures du pays. Sur son compte TikTok, où elle partage ses actions à Saint-Denis, « les commentaires de personnes vivant des situations semblables proviennent de partout ».
Mamadou, cuisinier à Paris depuis 2011, s’est orienté vers l’achat de rendez-vous sur le marché noir. D’après les témoignages recueillis par StreetPress, le prix varie entre 150 et 800 euros dans les taxiphones, ces petits commerces de téléphonie où se vendent des cartes prépayées. Il a déboursé 250 euros pour le sien dans le 18e arrondissement : « Je n’ai pas le choix, sinon je ne peux plus travailler. » Monsieur Sow, chauffeur de VTC, envisage cette option : « Cela fait un an que je passe mes journées à rafraîchir la page des rendez-vous, sans succès. La prochaine fois, j’en achèterai un ! » C’en est trop pour lui :
« C’est eux qui nous poussent vers le marché noir ! »
L’administration serait en connaissance de cause, selon un article du Parisien de 2019. L’ancien préfet de Seine-Saint-Denis, Pierre-André Durand, y expliquait que ce serait « un système, soit géré par des robots, soit par des petites mains, qui prennent des rendez-vous pour les revendre ». (1)
Les dysfonctionnements liés à la dématérialisation sont également profitables aux escrocs. Sur TikTok, il suffit de commenter une vidéo sur le sujet pour être contacté par des comptes tels que « Préfecture du 69 » ou « Rendez-vous Préfecture ». Mehmet, l’ancien chauffeur de taxi menacé par la cécité, a failli tomber dans le piège. Un jour, après avoir posté dans un groupe Facebook dédié, il reçoit un message en privé lui proposant de prendre rendez-vous à la préfecture. En appelant, on lui demande 400 euros. Il se rend vite compte de la supercherie et raconte l’anecdote en riant :
« J’ai immédiatement compris que c’était une arnaque : la préfecture ne répond jamais au téléphone aussi rapidement. »
Tous les prénoms des personnes en voie de régularisation ont été modifiés.
(1) Contacté, le sous-préfet de Saint-Denis Vincent Lagoguey n’a pas répondu à nos demandes d’informations.
Illustration de Une de Léa Taillefert.
“Mieux vaut tomber / d’un nuage que d’une / fenêtre du troisième étage.”
En Inde, l’un des pays les plus polyglottes du monde, le gouvernement souhaite que plus d’un milliard de personnes adoptent l’hindi. Un chercheur pense que ce serait une perte.
Si j’avais proposé plus tôt que nous invitions quelqu’un coincé à venir avec nous à New York, Hugh aurait dit non. Mais maintenant, il n’y avait vraiment aucun moyen pour lui de se désister.
Quels sont les bénéfices et les désavantages de ces établissements? Comment organiser une classe avec cinq niveaux distincts? Qui sont ces élèves dont les parents résident à la campagne? Sont-ils satisfaits de prendre le bus matin et soir? RDV à l’école de Saint-Maurice-Navacelles..
La ruralité
Dans l’Hérault, on dénombre 114 écoles à niveaux multiples, surtout en milieu rural. La destination est le village de Saint-Maurice-Navacelles, qui compte 157 habitants et est situé au centre d’un triangle formé par Le Caylar, Ganges et Gignac. Ici, deux classes sont disponibles : une pour les 3 sections de maternelle et le CP, et une autre pour les 4 années de primaire, CE1-CM2.
Accompagné de Nicolas, le technicien du son, nous arrivons légèrement en retard. Les conditions météorologiques, à savoir la distance depuis Montpellier, des averses, un épais brouillard et des routes étroites nous ont considérablement ralentis.
À 8h, nous nous garons sous une forte pluie dans la rue principale du village. Christelle, l’ATSEM, et Jocelyn, l’enseignant des maternelles et directeur de l’établissement, nous accueillent chaleureusement.
Les parents
LCT : Votre reportage en immersion de 7h25.. Dans l’Hérault, parmi les 600 écoles de premier degré, 114 sont multiniveaux. Elles se trouvent principalement en milieu rural. Ce matin, Virginie interroge les parents sur ce choix..
À Saint-Maurice-Navacelles, il est 8h40. La ville la plus proche est Lodève. Le bus scolaire récupère donc les enfants dans les villages environnants.
Amandine dépose exceptionnellement son fils Pablo, 8 ans, devant l’entrée de l’école. Elle avait déjà inscrit son aîné dans l’école multiniveau de Saint-Maurice. Lorsqu’elle me parle de l’impact de cet environnement spécifique sur les enfants, elle évoque des arguments surprenants..
Amandine repart travailler. Voici Aube, une maman trentenaire d’un petit garçon de 3 ans. Avec son partenaire, ils viennent de déménager dans le village…Je me tourne vers le directeur de l’école..
Caroline, mère d’un élève de CE2..
Les maternelles
L’établissement de Saint-Maurice de Navacelles regroupe 10 élèves en maternelle et 11 en primaire. Mais comment gérer autant de niveaux différents dans une classe?
Le bus scolaire a déposé tous les enfants, les manteaux sont accrochés, la classe peut commencer. Les élèves du primaire se dirigent vers leur classe. Avec Nicolas, je reste avec les maternelles. Ils ont entre 3 et 5 ans et sont assis sur quatre bancs arrangés en U face au tableau.
Maître Jocelyn, le directeur, enfile à nouveau sa casquette d’instituteur pour les quatre heures suivantes.
Après cet échange matinal avec les plus petits, le maître emmène les plus grands pour apprendre les lettres. Christelle, l’ATSEM qui accompagne l’instituteur, fait alors un atelier peinture avec les moyens..
Un peu plus tard, je retrouve Christelle et Jocelyn dans un coin de la classe. Christelle est une femme d’une cinquantaine d’années, chaleureuse et plus à l’aise avec les petits qu’avec un micro. Elle est ATSEM à l’école multiniveau de Saint-Maurice depuis 32 ans!
Les primaires
La salle de classe est spacieuse et très agréable. Sur les murs sont accrochées des affiches, des frises et des tableaux présentant des consignes variées, adaptées à chaque niveau. Anne, la maîtresse, a organisé les 11 élèves en îlots de 4 tables selon leur niveau. L’institutrice est en mouvement constant, allant et revenant entre les îlots, donnant des tâches, expliquant à certains et corrigeant d’autres.
Au bout de trente minutes, elle réunit tous les élèves, les plus grands se retrouvant à côté des plus jeunes, et distribue à chacun des fiches. C’est un exercice de calcul sur les doubles et les moitiés.
Cet exercice met en lumière un aspect positif de l’école à niveaux multiples : la solidarité des plus grands envers les plus petits. Chaque fois qu’un CE1 est perdu, un élève plus âgé l’encourage avec un coup de coude ou lui murmure à l’oreille « à toi ».
Je demande à Anne si ce modèle éducatif est bénéfique ou néfaste… Lorsque j’interroge les élèves sur leur école si exceptionnelle, ils semblent répondre naturellement, comme leur maîtresse, car ils n’ont connu que cela.
Une école menacée de fermeture ?
C’est l’heure du bilan avec les trois collègues : Christelle, l’ATSEM, Anne l’institutrice des primaires et Jocelyn, l’instit des maternelles et directeur..
Il est évident, après cette matinée avec vous, que ces élèves sont extrêmement privilégiés… Nous sommes d’accord?
Christelle est l’ATSEM de cette école depuis 32 ans!
Pour les élèves, les craintes se manifestent à l’idée d’entrer au collège, où le cadre est très différent, mais même entourés d’autres élèves, ils demeurent ensemble.
Mais jusqu’où ira Elon Musk ? Est-il raisonnable de s’inquiéter de cette ascension d’un magnat qui se décrit lui-même comme un « fervent défenseur de la liberté d’expression » ? Nous en discutons avec Bertrand Badie… L’individu le plus riche du monde exerce maintenant son influence au-delà de son empire économique. Après avoir investi 120 millions de dollars dans la campagne de Donald Trump, il semble prêt à diriger un nouveau ministère américain, où il sera chargé de réformer le service public et de réduire les dépenses nationales. Un poids politique supplémentaire s’ajoute à ses nombreuses responsabilités, lui qui règne sur l’espace aérien avec SpaceX, les véhicules électriques avec Tesla, tout en laissant se répandre l’idéologie du suprémacisme blanc sur le réseau social X. L’impact politique d’Elon Musk n’est pas inédit, mais se renforce davantage avec ses futures fonctions au sein de l’administration Trump, accompagné de multiples conflits d’intérêts. Doit-on redouter cette ascension d’un milliardaire qui se considère comme un « fervent défenseur de la liberté d’expression » ? Que révèle cette alliance puissante entre les deux milliardaires sur les démocraties occidentales et leur relation avec le Grand capital ? Tandis que les cartes sont redistribuées aux États-Unis, les opinions publiques en Europe semblent intensifier leurs critiques envers le laxisme de nos États concernant Israël et le nettoyage ethnique qui se poursuit à Gaza. À la suite des violences survenues la semaine dernière à Amsterdam lors du match entre l’Ajax et le Maccabi Tel-Aviv, sur fond de couverture médiatique partielle qui a véhiculé sans réserve l’idée d’une montée de l’antisémitisme, sans mentionner l’islamophobie parmi les supporters israéliens, c’est le match France-Israël qui a suscité de vives critiques et des manifestations, ainsi que le gala de l’association “Israël for ever” dirigée par des partisans d’une extrême droite israélienne ouvertement pro-génocide. Dans chacune de ces situations,…
Please active sidebar widget or disable it from theme option.
{{ excerpt | truncatewords: 55 }}
{% endif %}