Quoi de neuf en streaming cette semaine ? (7 novembre 2024)
Que devriez-vous regarder ce week-end ? Mashable classe les nouvelles sorties de Hulu, Peacock, Max, Shudder et Netflix.
Que devriez-vous regarder ce week-end ? Mashable classe les nouvelles sorties de Hulu, Peacock, Max, Shudder et Netflix.
The Diplomat, Heartstopper et Hellbound ne sont que quelques-unes des émissions que vous devez regarder sur Netflix ce mois-ci.
Toute les photos sont de Kévin “DroidXace” Hatterer. Sur la scène du grand hall de la Seine musicale, à Boulogne-Billancourt, les matchs du championnat français de League of Legends s’enchaînent face à un public surexcitée en cette soirée caniculaire du jeudi 21 juillet 2022. Banderoles, bâtons gonflables et cris de guerre sont présents. Depuis la crise sanitaire qui a frappé le monde entier en 2020, ce genre de spectacle en physique se fait encore plutôt rare et nombre des fans présents ce soir n’auraient manqué ça pour rien au monde. Si la plupart d’entre eux ont joué la sobriété en portant un maillot de leur équipe préférée, un fan en particulier se distingue de la foule. Publicité Dans un costume de vache premier prix, résolument trop épais pour passer un moment agréable dans la moiteur chaude de la salle en délire, Abraham Kindo, 30 ans, essaie tant bien que mal de se frayer un chemin dans la foule. Une cloche à la main, il frappe en rythme sur son instrument, entraînant dans son sillage un concert d’applaudissements passionnés et cacophoniques. Autour de lui, les fans de League of Legends le connaissent bien. Depuis cinq ans, ce garçon au costume de vache se rend systématiquement à toutes les rencontres importantes de son jeu favori dans ce même déguisement qu’il a acheté à bas prix dans une petite boutique près de chez lui. « Au départ, c’était juste censé être une blague, s’amuse Abraham, quelques jours après l’événement. Mais j’ai eu tellement de retours positifs quand je suis arrivé déguisé la première fois que c’est devenu mon petit plaisir personnel de remettre ça dès que je peux. » Au téléphone, cet ingénieur en informatique rennais ne manque pas d’enthousiasme lorsqu’il s’agit de parler de l’origine de son costume. « En 2017, c’était la…
Cet article fait partie d’une série VICE France « Esport : l’envers du décor ». Avec la professionnalisation de ce secteur, l’esport est devenu depuis quelques années le théâtre de débats complexes. On a rencontré des retraités, des jeunes prodiges, des syndicalistes et même des “theorycrafters” pour raconter ce qu’il se passe dans les coulisses de ce monde entre compétition et divertissement. Tous les articles sont à retrouver ici. Demain, se contenter de son propre talent ne suffira plus à devenir le meilleur joueur du monde. Alors que croît inexorablement le niveau global des compétitions esportives tous jeux confondus, des joueurs professionnels et des équipes cherchent à prendre les devants et à repousser toujours plus loin les standards de qualité des ligues et des tournois. Pour cela, ils embauchent des professionnels de l’analyse mathématique, ces mêmes profils qu’on voit proliférer dans le monde de la finance, et les font travailler sur l’optimisation du gameplay à très haut niveau. Pour effleurer du doigt la perfection, toutes les options qui s’offrent aux joueurs pendant une partie doivent être prospectées, théorisées, calculées à la décimale, vérifiées. Theorycraftées, comme disent les professionnels du milieu. Ce métier, c’est celui du Français Jean-Pierre « Toucan Celeste » Giaccone, lead analyst sur League of Legends pour l’équipe russe Unicorns of Love. Et celui de Misha « At0m » Atomanov qui officie sur Fortnite pour divers joueurs professionnels dont des vainqueurs de tournois officiels comme « Stormyrite » et « Merstach ». Ils ont accepté de sortir le nez de leurs calculs savants pour raconter à VICE leurs vies dans l’ombre des joueurs pro. VICE : Salut « At0m », salut « Toucan Celeste ». Vous êtes tous les deux analystes esportifs, l’un sur Fortnite, l’autre sur League of Legends. En quoi consistent vos métiers ?At0m: Ma tâche principale est de comprendre la meta lors de chaque saison, de…
Cet article fait partie d’une série VICE France « Esport : l’envers du décor ». Avec la professionnalisation de ce secteur, l’esport est devenu depuis quelques années le théâtre de débats complexes. On a rencontré des retraités, des jeunes prodiges, des syndicalistes et même des “theorycrafters” pour raconter ce qu’il se passe dans les coulisses de ce monde entre compétition et divertissement. Tous les articles sont à retrouver ici. Au cours de sa longue carrière d’avocate, Ellen Zavian a défendu des centaines d’athlètes. Du fameux soccer états-unien au softball, en passant par le skate et le breakdance, elle a, à chaque fois, obtenu des avancées indispensables pour les sportifs professionnels. Mais, en 2018, lorsqu’elle s’est attaquée à l’esport et plus précisément à l’Overwatch League (OWL) à la demande d’un joueur, tout ne s’est pas déroulé comme d’habitude. Le syndicat de joueurs qu’elle avait en tête n’a jamais vu le jour. Tout était pourtant sur les rails. Des discussions avaient été engagées avec de nombreux professionnels du jeu de Blizzard, « beaucoup de joueurs me contactaient pour me dire qu’ils avaient besoin d’un groupe solidaire », raconte Ellen Zavian. Twitter, Reddit et la presse spécialisée causaient du projet. La scène Overwatch avait l’air prêt. Jusqu’à ce qu’un homme, l’agent de joueurs Ryan Morrison, parfois surnommé « l’avocat du jeu vidéo », ne s’oppose fermement à cette idée. « Il représentait 70% des joueurs professionnels d’Overwatch, se remémore Ellen Zavian. Un jour, il a dit : ‘Je suis un syndicat de facto.’ » Et tout s’est arrêté net. « C’est un écosystème dans lequel il y a zéro conscience syndicale » Ces dernières années, des tentatives infructueuses ou vidées de leur substance ont laissé penser que le syndicalisme et de manière générale le respect du droit du travail étaient finalement incompatibles avec la pratique du jeu vidéo à haut…
Cet article fait partie d’une série VICE France « Esport : l’envers du décors ». Avec la professionnalisation de ce secteur, l’esport est devenu depuis quelques années le théâtre de débats complexes. On a rencontré des retraités, des jeunes prodiges, des syndicalistes et même des “theorycrafters” pour raconter ce qu’il se passe dans les coulisses de ce monde entre compétition et divertissement. La suite est à retrouver dès demain ici. Dans un hurlement de gloire, d’extase et de soulagement, le stade entier célèbre la victoire. Les larmes et les sourires se mêlent aux confettis dorés qui couronnent les nouveaux champions. Le 25 août 2019, Sébastien « Ceb » Debs et son équipe remportent pour la deuxième fois consécutive l’une des plus grandes compétitions d’esport, le championnat du monde du jeu de stratégie Dota 2. Les heures passent et le calme succède à l’ivresse. La joie laisse place au vide. Après avoir tant donné, tout sacrifié pour cet instant, Ceb s’interroge : « qu’est-ce que je vais faire maintenant ? » « J’avais tout donné pour ce moment et tout d’un coup, je me suis retrouvé devant une page blanche, nous confie le joueur franco-libanais des années plus tard. Soudainement, j’avais perdu le goût de la compétition, alors que j’étais programmé pour ne savoir faire que ça. Tout le monde venait me voir pour me féliciter, ils me disaient que je devais être tellement heureux. En fait, c’était l’inverse, j’étais totalement perdu. » Ce qu’a ressenti Ceb a cet instant est un phénomène bien connu dans l’univers de la compétition sportive. La dépression post-victoire est un épisode très classique, voire systématique chez les sportifs de haut niveau et elle n’épargne pas les joueurs professionnels de jeux vidéo. Quelques mois plus tôt, un autre grand champion, le joueur coréen et champion du…
Quand certains espéraient toujours faire mieux, d’autres s’amusent de leur fulgurante défaite. « De notre point de vue, c’était plus marrant de s’inscrire à un vrai tournoi plutôt que de rester avec les joueurs libres, explique Florent, 21 ans et le plus jeune d’une bande d’amis venus de La Rochelle. Il y a plus de pression, d’adrénaline… Bon après nous on avait un niveau de touristes. Au moins, on a joué et on a confirmé qu’on était bien mauvais. » Au fond du hangar jaune, les cinq membres de l’équipe Impulsion, inscrits dans la compétition de Counter Strike, ne s’en font pas trop. Bien sûr, tous les joueurs qu’ils soient confirmés, amateurs ou débutants, ont envie de gagner. Mais la fin de la compétition ne signifie pas pour autant que le week-end est terminé. Source
League of Legends, le célèbre jeu vidéo de Riot Games, affiche un nombre croissant de joueurs depuis ses débuts en 2009. La communauté est telle qu’en 2020 on y comptait plus de 100 millions d’utilisateurs. Et aujourd’hui débute les Worlds à Reykjavík en Islande, sorte de messe annuelle du titre de Riot. Son problème, c’est qu’elle est considérée comme l’une des plus toxiques. Entre insultes, harcèlement, antijeu et techniques bien ficelées pour faire en sorte de nuire, certains ne manquent pas d’imagination pour faire vivre un enfer à leurs coéquipiers et adversaires. Si bien que de plus en plus de joueurs, nouveaux comme anciens, délaissent le titre. Des débuts compliqués Au commencement, le ton est donné. À la différence de beaucoup d’autres jeux vidéo, aucun tutoriel n’est disponible sur League of Legends. Les premiers moments sont excessivement complexes et les mécaniques sont difficiles à saisir. L’absence d’aide et d’accompagnement rend l’expérience douloureuse pour celles et ceux qui souhaitent découvrir le jeu. Beaucoup de joueurs ont découvert « LoL » il y a quelques années de cela, bien souvent par le bouche à oreille. Une grande partie d’entre-eux témoigne d’ailleurs du fait que sans l’aide d’un ou plusieurs amis, ils n’auraient jamais compris les bases du jeu. Rejoindre le train en marche relève du miracle puisque l’écrasante majorité des joueurs sont confirmés. « J’ai arrêté très tôt en fait. J’avais commencé avec des amis et puis au final quand je jouais toute seule je me faisais tout le temps insulter et critiquer parce que j’étais nulle mais ça donnait pas envie de jouer » – Léa Avec les années, la communauté d’habitués ne considère plus vraiment la possibilité de ne pas connaître sur le bout des doigts les mécanismes du titre. Léa, étudiante en droit, y a joué quelques temps et confirme « Franchement, au…
TWITCH – L’objectif était de montrer que les députés sont “comme tout le monde”. Et que “comme tout le monde”, ils jouent aux jeux vidéo. Le “show-match” de League of Legends entre les députés Denis Masséglia (LREM) et Ugo Bernalicis (LFI), diffusé en live sur Twitch, aura surtout montré qu’ils maîtrisent le langage des gamers à la perfection. Pour leur duel, ils ne se sont pas contentés d’une course sur l’un des circuits psychédéliques de Mario Kart. C’est sur League of Legends, ou LoL pour les intimes, qu’ils ont voulu s’affronter. Un jeu multijoueur de stratégie et d’action par équipes, qui compte 100 millions de joueurs dans le monde. Un e-sport dont les compétitions officielles sont parmi les plus suivies de toute l’industrie et dont les règles -pour les néophytes- ne coulent pas de source. “C’est un peu comme le rugby, il y a deux lignes de cinq et il faut s’attaquer, se pousser, se défendre, se battre”, tente de simplifier le streamer Jean Massiet, qui caste (commente en direct) l’évènement sur son compte Twitch. Pas si simple. Dans l’arène, il y a bien deux équipes de cinq joueurs. Ce soir il y a d’un côté, les “Carapateurs en Commun”, qui réunit le député LFI Ugo Bernalicis et des sympathisants gamers, rencontrés sur la plateforme Discord. Ceux-là mêmes qui en 2017, avaient bénévolement créé le jeu en ligne “Fiskal Kombat” pour soutenir Jean-Luc Mélenchon. David Guiraud, responsable de la jeunesse de LFI et “squatteur de CNews”, comme le surnomme Ugo Bernalicis, fait aussi partie de l’équipe. Face à eux, les “Hérauts en mouvement”, menés par Denis Masséglia, député marcheur et président de la commission sur les jeux vidéo à l’Assemblée nationale, à laquelle appartiennent les deux élus. Objectif du jeu vidéo: combattre l’équipe adverse à coups de sorts et détruire son nexus (sa base). Tout…
Cela fait maintenant plusieurs années que l’esport fait des pieds et des mains pour être reconnu à sa juste valeur ; celle d’une discipline comme les autres dont le sommet ne peut être atteint qu’au prix d’une préparation physique et mentale digne des plus grands athlètes. En avril dernier, le Comité international olympique (CIO) a même fait un petit pas vers une reconnaissance de l’esport comme un truc un peu sérieux en annonçant la création des Olympic Virtual Series qui se déroulera en préambule aux JO et pendant laquelle des joueurs se défieront sur des jeux de vélo (Zwift), voile, (Virtual Regatta) ou baseball (eBaseball 2020), course automobile (Gran Turismo) et aviron (le nom du logiciel n’a pas encore été dévoilé) – avec l’accord des fédérations concernées. Une salle d’entraînement de la Esport Gym Tokyo. Si les futurs e-athlètes sélectionnés pour ces e-JO qui se dérouleront en juin prochain veulent affûter leur clique-droit, ils pourront s’entraîner au Japon dans la première salle de sport entièrement dédiée aux jeux vidéo. Le 19 mai prochain, Tokyo inaugurera Esports Gym, un espace permettant aux gamers de tout poil de s’entraîner autant d’heures que leur porte-monnaie le permet sur une bibliothèque de jeux adaptée à la demande locale. Selon Japan Today, la salle disposera, outre un carré lounge pour la relaxation, douze PC et les dernières versions Valorant, League of Legends, Rainbow Six Siege, Identity V et Puyo Puyo Champions, jeux multi-joueurs particulièrement prisés dans l’archipel. Cette professionnalisation du cyber-café a un coût : environ 11 euros (1 430 yens) pour trois heures de jeu, 42 (5 500 yens) pour un abonnement mensuel qui permet d’accéder aux ordinateurs quand l’utilisateur le souhaite dans la limite des places disponibles et 21 euros (2 750 yens) pour une heure de coaching dispensée – en ligne ou en présentiel…
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