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Parcoursup: les lycéens ont jusqu’à ce jeudi pour faire leurs voeux

DENIS CHARLET / AFPUne lycéenne consultait les résultats de ses voeux sur Parcoursup le 22 mai 2018 ÉDUCATION – Dernier délai. Les élèves de terminale ont jusqu’à ce jeudi 23h59 pour formuler jusqu’à 10 voeux (avec possibilité de sous-vœux selon les formations), pour l’an prochain sur Parcoursup, la plateforme de l’enseignement supérieur. “Après cette date, aucun nouveau voeu ne peut être ajouté ni remplacé par un autre”, est-il rappelé aux lycéens. Les futurs bacheliers ont pu commencer à sélectionner leurs vœux d’études supérieures depuis le 20 janvier 2021. Les réponses seront données aux candidats entre le 27 mai et le 16 juillet.  Les élèves auront ensuite jusqu’au 8 avril pour finaliser leur dossier, écrire les lettres de motivation et confirmer (ou non) chaque vœu. Cette plateforme d’admission post-bac, inaugurée il y a trois ans, intègre toutes les formations reconnues par l’État. Au total, 18.000 formations, dont 5000 en apprentissage, sont proposées.  ?️ Déjà inscrit sur #Parcoursup ?Découvrez en vidéo comment formuler vos vœux et compléter votre dossier. ?️ Rappel, vous avez :– Jusqu’au 11 mars pour formuler vos vœux– Jusqu’au 8 avril pour compléter votre dossier et confirmer vos vœux (donc prenez votre temps ?) pic.twitter.com/nbV5WhBbCC — Parcoursup (@parcoursup_info) January 21, 2021 Cette année, en pleine épidémie de Covid-19, le parcours d’orientation des élèves est particulier. Tout d’abord, les traditionnels salons regroupant toutes les formations ou encore les portes ouvertes des écoles ne peuvent plus se tenir en “présentiel”. Ils se font en “distanciel”, via l’écran de l’ordinateur. “On sait très bien à quel point échanger directement avec les établissements d’enseignement supérieur sur les salons les aide à faire leur choix, sachant qu’en plus Parcousurp arrive”, avait expliqué Charlotte Vanpeene en charge des relations presse de l’Etudiant à l’AFP.  Résultat: les familles se sont davantage investies pour accompagner leurs enfants, a indiqué Solenn Ogier, conseillère…

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J’ai passé une journée dans mon ancien lycée à Aulnay-sous-Bois

Je suis entrée au lycée en 2010. J’y ai rencontré des personnes que je peux maintenant appeler des amis. J’y ai décidé de me mettre au travail. J’y ai passé de bons moments, mais je n’ai jamais eu aussi hâte d’en partir et d’entrer à l’université pour me rapprocher un peu plus de mes aspirations professionnelles. Certains professeurs m’ont soutenu dans mon projet de devenir journaliste tandis que d’autres n’ont pas hésité à en rire et dire devant toute la classe que c’était impossible (non pas que j’étais mauvaise élève mais simplement que c’était inaccessible pour des gens comme nous). Avec la profonde envie de leur montrer qu’ils avaient tort et étant probablement un peu sadomasochiste, j’ai décidé d’y retourner le temps d’une journée comme élève. Et croyez-moi, le lycée est beaucoup plus dur que votre job de bureau. *** La veille, je passe une demi-heure à chercher les vêtements que je vais porter. Faut-il mettre des fringues d’époque ? Des vêtements que je mets quand je suis détendue pour faire plus jeune ? Quelque chose de plus classe et mature pour imposer le respect devant des anciens profs ? Mon choix se porte sur la dernière proposition. Col roulé, bottines à talons, pantalon de tailleur. Super, j’ai l’air d’une prof. Je me demande vraiment si les styles ont évolué. À mon époque, toutes les filles populaires portaient un sac Longchamp (ma phobie), des talons hauts de Forever 21 et un gros trait de liner dramatique sur les paupières. J’imagine déjà des élèves biberonnés et matrixés par Tiktok, mais peut-être sont-ils déjà trop vieux pour ça. Pour être dans le bain, je retourne chez ma mère, le temps d’une nuit. Dans ma chambre d’ado, le soir, je prépare mon sac pour le lendemain et regarde mon poster avec la citation…

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La justice ordonne de sécuriser le lycée Jacques-Feyder, en travaux

Google mapsLes travaux du lycée Jacques-Feyder dans le 93 ont poussé les profs à saisir la justice JUSTICE – Le tribunal administratif de Montreuil a ordonné ce mardi 23 février à la Région Île-de-France d’améliorer la sécurité du chantier du lycée Jacques-Feyder à Épinay-sur-Seine, en Seine-Saint-Denis, dont plusieurs professeurs ont dénoncé “les conditions calamiteuses que subissent les élèves et les personnels de cet établissement” public en pleine rénovation. Le juge des référés a enjoint la région Île-de-France à “améliorer la sécurisation et la signalisation du chantier du lycée (…) avant le 1er mars 2021, par tous moyens appropriés tels qu’un marquage au sol, l’installation de barrières de sécurité ou de panneaux d’information”, selon son ordonnance. Les seize requérants, tous enseignants dans cet établissement qui accueille environ 1500 élèves, avaient déposé un référé liberté vendredi. Ils estiment que le chantier s’opère “sans sécurisation” du lycée, notamment la circulation des engins et “sans possibilité d’évacuation en cas d’incendie”, si ce n’est par un long couloir en tôle ondulée qui fait craindre un effet “goulot d’étranglement” en cas d’évacuation. “La région estimait qu’il n’y avait pas d’urgence” Parmi les incidents répertoriés, les professeurs évoquent la blessure d’une lycéenne provoquée par la chute d’une porte vitrée mal fixée, le 2 février. Ils déplorent également le bruit “assourdissant” en permanence, l’absence de cour de récréation, des sanitaires en nombre insuffisant et des cours dans des bâtiments en préfabriqués. “Nous sommes ravis de cette décision. Le rapport de force a changé avec la région qui estimait qu’il n’y avait pas d’urgence”, a réagi Martine Robert, professeure de philosophie dans ce lycée. De son côté, la Région Île-de-France avait estimé que la demande des professeurs du lycée étaient “totalement infondée car le plan de circulation des engins est conforme à la réglementation et les évacuations incendies sont fonctionnelles”….

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Des enseignants contaminés et cas contacts sommés de faire cours

Une professeure de l’école Saint Germain de Charonne à Paris. Mai 2020. FRANCK FIFE / AFP « Il y a un protocole sanitaire pour tous les Français et on dit aux enseignants de ne pas le respecter. On marche sur la tête », raconte Louis* enseignant à Paris. Dans son école, un de ses collègues, avec qui il mange tous les midis, a été confirmé positif au Covid-19. Alors qu’il pense être remplacé et mis en isolement pendant une semaine pour faire un test comme le demande l’Agence Régionale de Santé, il apprend avec stupeur qu’il doit non seulement retourner travailler à l’école le lendemain mais en plus cacher le fait qu’il est cas contact aux parents. Publicité Louis n’est pas le seul à être cas contact chez les enseignants et pourtant tous reçoivent la même indication du directeur (par message que nous avons pu vérifier mais que nous ne publions pas par souci de confidentialité) qui leur affirme que l’inspecteur de leur académie leur a demandé de continuer à enseigner aux enfants. Aucune explication ne leur est donnée mais pour le professeur la raison est évidente : « On manque de remplaçant en ce moment avec la crise sanitaire et les absences à répétition. Il n’y a personne pour nous remplacer et ils ne veulent pas fermer les écoles alors on continue de travailler. » Pourtant, le professeur contaminé a donné tous les noms et contacts de ses collègues contaminés à la CPAM qui les a appelés individuellement pour leur demander de s’isoler sept jours et d’ensuite réaliser un test Covid comme le demande les règles sanitaires. « J’ai peur pour mon travail si je dis non mais je trouve ça grave de nous forcer à aller travailler et côtoyer des enfants alors qu’on est peut-être positif » Parmi…

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Covid-19: les enfants iront à l’école lundi “comme prévu”, selon Blanquer

COVID-19 – Les enfants et adolescents français iront à l’école lundi “comme prévu”, a indiqué ce dimanche 3 janvier le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer, ajoutant que les tests de dépistage du Covid-19 seront “déployés encore plus fortement” dans les lycées. “Les enfants iront a l’école demain (lundi) comme prévu”, a-t-il assuré sur BFM TV, promettant une rentrée “selon le protocole sanitaire renforcé”.  “On va déployer encore plus fortement les tests”, a ajouté le ministre, alors que des inquiétudes pointent une flambée de l’épidémie avec le retour des enfants à l’école et la détection en France de deux variants du Covid identifiés au Royaume-Uni et en Afrique du Sud. Ces deux souches, a expliqué le directeur général de la Santé Jérôme Salomon au journal du Dimanche, “toucheraient” plus les jeunes. “Il faut donc qu’on soit très attentif au milieu scolaire et universitaire”. D’autant, a ajouté Jérôme Salomon, que “les enfants reviennent de différents endroits, en France ou à l’étranger”, ce qui peut “rebattre les cartes de la situation épidémiologique”. L’objectif du 20 janvier Interrogé sur ces déclarations, Jean-Michel Blanquer a indiqué que le protocole sanitaire pourrait être “accentué” dans le monde éducatif. “On est toujours capables d’ajustements dans le futur si nécessaire”, a dit le ministre. “On est très attentifs, on reste vigilants”, a-t-il martelé, “mais nous pouvons parfaitement organiser la rentrée demain”. Concernant l’objectif de faire revenir les lycéens à 100% en présentiel le 20 janvier, Jean-Michel Blanquer a assuré que le “maximum” serait fait “pour que cette échéance soit tenue”, en fonction, ”évidemment”, des chiffres de l’épidémie. Le ministre a également laissé la porte ouverte à des mesures différenciées selon les régions: “Si les choses devaient s’aggraver dans certains départements on pourrait prendre des mesures spécifiques. A ce stade, cependant, ce n’est pas envisagé”, a-t-il répondu. Jean-Michel…

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Vive émotion après le suicide d’une lycéenne transgenre à Lille

DAMIEN MEYER via Getty ImagesVive émotion après le suicide d’une lycéenne transgenre à Lille (photo d’illustration prise devant un lycée de Rennes le 1er septembre 2020). EDUCATION – En colère et sous le choc, ils ont organisé un sit-in devant leur établissement ce vendredi matin, le 18 décembre, rapporte La Voix du Nord. Pointant la responsabilité de la direction, des élèves du lycée Fénelon à Lille ont décidé cette action après le suicide d’une camarade transgenre.  Un drame qui suscite une vive émotion et a fait réagir des représentants des lycéens ainsi que des personnalités politiques, jusqu’au gouvernement. “J’apprends avec une grande émotion et une profonde tristesse la mort d’une lycéenne transgenre à Lille. Toutes mes pensées vont vers ses proches et ses camarades”, a ainsi tweeté la maire de Lille Martine Aubry, tandis qu’Elisabeth Moreno, ministre chargée de l’égalité femmes-hommes, appelait à “absolument lutter contre la transphobie, partout” J’apprends avec une grande émotion et une profonde tristesse la mort d’une lycéenne transgenre à Lille. Toutes mes pensées vont vers ses proches et ses camarades. — Martine Aubry (@MartineAubry) December 17, 2020 Une adolescente trans est décédée mardi après s’être donnée la mort. Le taux de suicide des personnes trans est 7 fois plus important que la moyenne. Nous devons absolument lutter contre la transphobie, partout.?️‍? — Élisabeth Moreno (@1ElisaMoreno) December 17, 2020 De son côté, la Fidl appelle à une “réelle prise de conscience” pour que les établissements soient “des lieux de répit, de réconfort, de construction et d’épanouissement”. “Chaque personnel de l’Education doit le garantir et s’abstenir de tout acte qui pourrait mener au pire”, ajoute le syndicat lycéen. Nos lycées doivent être des lieux de répit, de réconfort,de construction et d’épanouissement. Chaque personnel de l’Education doit le garantir et s’abstenir de tout acte qui pourrait mener au…

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Avenir Lycéen: un co-fondateur dédouane Jean-Michel Blanquer

Ludovic MARIN / AFPJean-Michel Blanquer, ici s’exprimant lors d’une conférence de presse au ministère  de la Santé à Paris, le 12 novembre 2020. ÉDUCATION – L’un des trois co-fondateurs d’Avenir Lycéen s’est exprimé via un communiqué de presse ce samedi 21 novembre, affirmant que le syndicat n’a jamais été téléguidé par le ministère de l’Éducation nationale ou manipulé par qui que ce soit. Ce texte fait suite à de nouvelles révélations faites par Libérations sur ce mouvement. “Personne ne nous a manipulés. À aucun moment quiconque au ministère de l’Éducation nationale n’a ‘utilisé’ notre mouvement. À aucun moment notre association n’a été utilisée à des fins politiques”, écrit Nathan Monteux, qui se présente comme un ancien élu d’une instance lycéenne. “Comme jeunes engagés, nous refusons d’être pris en otage par les opposants à la politique du ministère de l’Éducation nationale à des fins purement électoralistes”, martèle-t-il. “Jeunes, nous sommes engagés pour nos convictions et en aucun cas pour soutenir un ministre. En aucun cas le ministère ne nous aurait utilisés. Ceux qui prétendent le contraire sont animés par des volontés de nuire, nous, n’en avons aucune”, conclut Nathan Monteux, dans ce communiqué à lire en intégralité dans le tweet ci-dessous. ➡️La réponse d’#AvenirLycéen aux accusations:“Personne ne nous a manipulé. A aucun moment quiconque au ministère de l’Education Nationale n’a “utilisé” notre mouvement. A aucun moment notre association n’ a été utilisée à des fins politiques” #Blanquerpic.twitter.com/aWcXeKufOq — Guillaume Daret (@GuillaumeDaret) November 21, 2020 Dans une longue enquête, Libération assure que ce syndicat lycéen, créé en 2018, “a germé Rue de Grenelle, dans l’entourage proche de Jean-Michel Blanquer, pour servir la communication du ministre, et surtout rompre tout dialogue avec les syndicats lycéens” opposés à ses réformes, notamment celle du bac. Fondé sur de nombreux témoignages, l’article affirme que le numéro 2…

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Faire du harcèlement scolaire un délit va-t-il vraiment changer les choses?

« J’ai pensé à porter plainte à l’époque, mais j’avais tellement envie de passer à autre chose que je ne l’ai pas fait », raconte Robin, ancien élève harcelé. Contrairement à la plupart des cas d’élèves où le harcèlement se passe entre la primaire et le lycée, il a été tourmenté par ses camarades de classe en licence. Après une autre formation et différentes expériences professionnelles, il a intégré cette école, idéale pour son projet professionnel. « J’avais seulement un an d’écart avec ceux de ma promo mais je n’avais pas la même approche que les autres qui sortaient juste du lycée. C’était ma troisième année d’études, pour eux c’était leur première. » Très rapidement, les relations avec ses camarades se dégradent. Insultes au quotidien, menaces et cyberharcèlement font des études de rêve de Robin un enfer. Il alerte le directeur de l’école qui le convoque et l’écoute mais rien ne change. « J’ai une maladie auto-immune qui me provoque des kystes lorsque je suis stressé. À cette période, j’en avais toutes les deux semaines, je devais prendre des antibiotiques et de la codéine pour éviter de faire une septicémie, ce qui me faisait louper pas mal de cours. » Ses absences accentuent le harcèlement des élèves qui pensent que Robin « se croit tout permis ». Jusqu’au jour où il manque un partiel pour aller voir un médecin. Son professeur et la direction sont au courant et lui promettent un rattrapage. Mais aucun partiel ne sera organisé pour qu’il le repasse malgré ses demandes, qui permettra à l’établissement de l’exclure. La direction ira même jusqu’à menacer Robin sur les réseaux sociaux après avoir raconté son histoire sur Twitter. Si Robin avait été accompagné par le corps pédagogique, il aurait porté plainte affirme-t-il. Mais plainte pour quoi ? Aujourd’hui, il…

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Le reconfinement ne fait pas sauter de joie dans collèges et lycées

CORONAVIRUS – Les écoles vont rester en très grande majorité ouvertes pendant la nouvelle vague de confinement qui s’abat sur la France pour tenter d’endiguer le deuxième pic de Covid-19. “Nos enfants ne sauraient être durablement privés d’instruction, d’éducation, de contact avec le système scolaire”, a expliqué le président dans son allocution télévisée ce mercredi 28 octobre. Selon lui, la fermeture des établissements scolaires pendant près de deux mois lors du premier confinement a eu “trop de conséquences, de dégâts, en particulier pour les plus modestes”. Comme l’a annoncé Emmanuel Macron, seul l’enseignement supérieur assurera ses cours en ligne cette fois-ci. Crèches, écoles, collèges et lycées resteront donc ouverts, mais avec des “protocoles renforcés”. Et s’il y en a qui auraient bien aimé faire partie de l’exception réservée aux universités, ce sont les collégiens et lycéens. Sur Twitter dans la soirée, de nombreux jeunes internautes étaient en effet moyennement enjoués à l’idée de devoir continuer à prendre le chemin de l’école, comme vous pouvez le voir ci-dessous. La décision, en plus de faire rire jaune les élèves, suscite de nombreuses questions. Pour les syndicats d’enseignants, il va vite falloir préciser les choses. “Il nous faut des informations sur le renforcement du protocole sanitaire, car c’est le nœud du problème”, a déclaré à l’AFP Sophie Vénétitay, du Snes-FSU, premier syndicat du secondaire. “Dans les lycées, avec des classes le plus souvent surchargées, le durcissement du protocole sanitaire ne pourra guère aller plus loin qu’un renforcement du nettoyage”, a souligné Stéphane Crochet, du syndicat SE-Unsa. Si les syndicats d’enseignants jugent cependant nécessaire que les enfants puissent continuer à aller en classe, le maintien de l’ouverture des écoles est une “erreur” pour certains professionnels de santé comme le Dr Jérôme Marty, président de l’UFML (médecins libéraux). “C’est complètement idiot. Le virus continue à circuler, dans les…

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Ce prof d’histoire-géo en lycée détourne TikTok à des fins pédagogiques

ÉDUCATION – De plus en plus d’enseignants utilisent TikTok pour partager des contenus pédagogiques. Sous le pseudo Yann tout court, le professeur d’histoire en lycée Yann Bouvier a été l’un des premiers à détourner la plateforme pour enseigner de manière ludique. Tout est parti d’un défi avec ses élèves en décembre 2019, bien avant le confinement. Avant les vacances de Noël, Yann leur rend un devoir qu’ils n’ont pas bien réussi. Il estime qu’ils peuvent faire mieux, à condition de s’en donner les moyens. “Monsieur, c’est générationnel, c’est comme si nous, on vous demandait de percer et d’avoir 100 000 likes sur TikTok”, lui répond un élève en plaisantant, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessus. Plus de 230 000 likes pour sa première vidéo Pour leur prouver que rien ne sert de se fixer des limites, Yann tente un premier TikTok et obtient 236 300 likes. Depuis, comme cette prof de maths qui partage des vidéos pour réconcilier ses élèves avec les maths, il poste des enchaînements d’images avec des textes sur son compte pour expliquer un moment clé de l’histoire, au programme de seconde ou de terminale. Pour attirer de nouveaux venus et parce que Yann a observé que l’algorithme TikTok mettait davantage en avant les contenus plus courts, qui suivent une “trend”, une tendance, il publie également des contenus humoristiques, comme cet enseignant de physique-chimie en lycée qui se moque gentiment de ses élèves. “Je réfléchis plus en terme de qualité de contenu” Yann a obtenu des abonnés grâce aux lives pédagogiques qu’il organisés avec TikTok Académie pour le lancement du hastag #TikTokAcadémie en avril dernier. “Je réfléchis davantage en terme de qualité de contenu que de visibilité”, nuance-t-il. Il a notamment décliné une proposition de sponsoring avec une entreprise de cours particuliers. “J’envisage l’éducation…