Réduire la couverture de soins est un choix politique irresponsable
Les Français sont très attachés à la Sécurité sociale.
Les Français sont très attachés à la Sécurité sociale.
Si les gouvernements ne s'attaquent pas à ces problèmes, le racisme, le classisme, l'austérité et bien d'autres continueront d'être à l'origine de la mortalité et de la maladie parmi les minorités.
Le traitement de la maladie de Parkinson, de la maladie de Huntington, de la SLA et d'autres maladies cérébrales dépend d'une détection fiable, en particulier chez les personnes qui ne savent même pas qu'elles sont à risque. Un test innovant de type scratch-and-sniff peut aider.
Lucia a commencé à prendre des analgésiques ordinaires vers l’âge de vingt ans. « Je prenais que de l’excedrin et du paracétamol, beaucoup de paracétamol, se souvient-elle. D’après mon journal, trois par jour sur une longue période. » Aujourd’hui, même avec ses triptans, l’effet se détériore après un certain temps. Comme pour les antibiotiques, votre corps développe une sorte de résistance à ces pilules. On lui a donc prescrit des injections. « Je peux m’enfoncer une seringue dans la cuisse, et la crise s’atténue au bout de 10 minutes. Mais ça m’angoisse, alors je garde ça pour une attaque vraiment sévère. » On lui a également prescrit des antidépresseurs, qui apparemment fonctionnent aussi pour les migraines. « Idéalement, j’aimerais vraiment ne pas utiliser ces produits, et me soigner avec du curcuma ou du gingembre. Malheureusement, ça se passe pas comme ça. » Il n’existe pas de médicament miracle permettant d’arrêter les crises. Le mieux que vous puissiez obtenir, c’est un médicament qui réduit leur fréquence. Le fait d’être si jeune et de devoir déjà prendre tant de médicaments, de se rendre fréquemment chez le médecin ou le spécialiste, ça fait aussi des ravages. Quand je demande à Lucia quel est son point de vue vis-à-vis du corps médical, elle me répond : « Je sais pas trop. J’ai parfois l’impression qu’ils ne me comprennent pas vraiment. Mes migraines se calent toujours sur mes règles et sur mon cycle hormonal. Je ressors souvent de mes rendez-vous médicaux avec plus de questions que de réponses. » Comme quand son premier médecin lui a simplement donné des analgésiques sans même l’orienter vers un·e spécialiste. Un autre médecin des urgences lui a aussi déjà répondu « Je suppose que c’est lié au stress de votre travail », sans autre examen. « C’est juste une…
Screengrab : YouTube/University of Colorado Boulder La plupart des gens ne réfléchissent pas à deux fois au moment d’aller aux toilettes. Mais ça, c’était avant qu’on leur soumette de nouvelles images des particules de merde qui s’échappent des chiottes et restent suspendues dans l’air une fois la chasse d’eau tirée – si le couvercle n’a pas été rabattu à l’instant T. Dans une vidéo réalisée par une équipe de chercheurs dirigée par John Crimaldi, professeur d’ingénierie à l’université du Colorado à Boulder, on peut observer, avec des détails assez époustouflants, les panaches de bactéries qui s’élèvent des cuvettes sans rabat (comme celles que l’on trouve dans la majorité des toilettes publiques), illuminés par un délicieux laser vert. Publicité Un regard sans précédent (et impie) sur un acte (a priori) anodin que les scientifiques ont voulu décortiquer pour mesurer deux variables ; la vitesse à laquelle ces particules se déplacent et le temps qu’elles restent dans l’air. Des informations cruciales qui pourraient s’avérer cruciales dans l’optique de garantir des conditions sanitaires idéales et de lutter contre la propagation de certaines maladies. « Les toilettes à chasse d’eau émettent des aérosols qui propagent les agents pathogènes contenus dans les matières fécales » Selon l’étude, publiée dans la revue Scientific Reports, Crimaldi et ses collègues ont découvert que ces projections présentent un « comportement de type jet » et que leur activité dans l’espace est « étonnamment énergique et chaotique ». Si cela ne vous suffit pas, sachez que certaines de ces particules peuvent flotter dans l’air pendant plusieurs minutes une fois la chasse d’eau tirée, attendant sagement d’être inhalées par quiconque chercherait à soulager une envie pressante. « Les aérosols peuvent transmettre des maladies infectieuses, notamment le SRAS-CoV-2, la grippe et les norovirus », peut-on lire dans l’étude écrite par Crimaldi et ses ouailles. « Les toilettes à…
Anouch a 31 ans. Du haut de son petit studio anversois, elle a une vue de dingue sur l’un des plus grands parcs de la ville. C’est son perchoir, au calme et à l’abri des regards. Dans son temps libre, elle aime danser, cuisiner, jouer avec son chat Mojo et sortir en club. « Mais bon, ça c’est pour les jours où ça va, évidemment », me lance-t-elle avec un grand sourire. Depuis que sa maladie a pris le dessus, Anouch a dû ralentir et réapprendre à écouter son corps. « J’ai toujours été assez fragile : déjà enfant, j’étais souvent malade, pour de longues périodes. Mais il y a quelques années, ça s’est brusquement empiré. En 2020, on m’a diagnostiqué une fibromyalgie. Aujourd’hui encore, je ne pourrais pas t’expliquer exactement ce que c’est ; en vrai, on te donne ce diagnostic quand tu présentes certains symptômes comme la fatigue chronique, des douleurs intenses récurrentes, un affaiblissement général… En gros, je suis tout le temps malade et crevée. » L’ex-danseuse, habituée à maîtriser chaque geste, doit soudainement apprendre à lâcher prise. Et même si recevoir un diagnostic lui a permis d’entamer un traitement, elle a dû revoir l’entièreté de sa vie, désormais régie par ce corps qui ne coopère pas toujours. Son état est trop imprévisible pour lui permettre de travailler et la cloue au lit plus souvent qu’elle ne le voudrait : « Le contraste avec ma vie d’avant est vraiment déprimant. D’un coup, mon monde est devenu minuscule. Ça m’arrive parfois de passer plusieurs journées d’affilée allongée, alors qu’avant j’étais une nana super sociable, j’étais tout le temps de sortie, j’avais plein de potes. J’étais joyeuse, insouciante, mais ma vie avec la fibro, c’est une bataille constante. » Difficile de se sentir soutenue dans un monde où tout…
SANTÉ – L’Organisation mondiale de la santé a déclenché ce samedi 23 juillet son plus haut niveau d’alerte pour tenter de juguler la flambée de variole du singe, qui a frappé près de 17.000 personnes dans 74 pays, a annoncé son directeur général. “J’ai décidé de déclarer une Urgence de santé publique de portée internationale”, a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus lors d’un point de presse, précisant que le risque dans le monde était relativement modéré à part l’Europe où il est élevé. Depuis début mai, quand elle a été détectée en dehors des pays africains où elle est endémique, la maladie a frappé plus de 16.836 personnes dans 74 pays, selon le tableau de bord du Centre américain pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) à la date du 22 juillet. La maladie touche surtout les personnes homosexuelles La variole du singe n’est pas une maladie sexuellement transmissible mais, en dehors des zones endémiques, elle touche des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes à de rares exceptions près. Si les autorités sanitaires ont fait état d’une baisse du rythme de contagion, le nombre de cas augmente rapidement. La qualification “d’urgence de santé publique de portée internationale (USPPI)” est utilisée dans des situations “graves, soudaines, inhabituelles ou inattendues”. Elle est définie par l’OMS comme un ”événement extraordinaire” dont la propagation constitue un “risque pour la santé publique dans d’autres États” et pouvant nécessiter “une action internationale coordonnée”. C’est seulement la 7e fois que l’OMS a recours à ce niveau d’alerte. Lors d’une première réunion le 23 juin, la majorité des experts du Comité d’urgence avaient recommandé au docteur Tedros de ne pas prononcer l’urgence d’USPPI. Épicentre de la variole du singe en Europe Détectée début mai, la recrudescence inhabituelle de cas de variole du singe, en dehors des pays…
VARIOLE DU SINGE – À côté des sept jours pour les personnes positives au Covid-19, les 21 jours d’isolement imposés par la variole du singe apparaissent bien plus “interminables”. C’est en tout cas ce qu’a ressenti Sébastien, 32 ans, qui l’affirme: “Trois semaines d’isolement, ce n’est pas rien”. En France, 1453 personnes ont officiellement contracté la variole du singe (chiffres de Santé publique France au 20 juillet), et la barre des 10.000 cas a été franchie dans le monde. Le Comité d’urgence de l’OMS sur la variole du singe se réunit ce jeudi 21 juillet afin de déterminer les mesures à prendre contre la flambée de la maladie, et statuer sur la qualification “d’urgence de santé publique de portée internationale”, plus haut niveau d’alerte de l’organisation. Publicité “L’impact de l’isolement sur la santé mentale, c’est quelque chose qui est parfois laissé de côté”, déplore Sébastien. Comme Yohann et Romain*, il raconte au HuffPost la difficulté de cette période. Car même s’ils ont tenu et qu’ils ont vu ce moment comme nécessaire, ils soulignent les conséquences sur leur santé mentale et leurs finances. Plus d’appréhension que pour les boutons “Ce que j’appréhendais le plus, c’était l’isolement. Les boutons, j’avais lu que ça faisait mal, mais qu’ils allaient partir. Les courbatures, la fièvre, les médecins m’avaient dit que ça ne durerait pas très longtemps, ce n’était pas ça qui m’inquiétait le plus”, débute Sébastien, qui vit en région parisienne. “Mais c’est le fait qu’on soit en plein été, qu’on soit après les périodes de Covid… On a envie de profiter un peu de la vie, et se dire qu’on va devoir s’isoler pendant trois semaines, ça me paraissait interminable”, poursuit-il. Pour Yohann aussi, originaire de Lyon, le “pire” a été cet isolement. “Ma deuxième réaction, après de me demander ce qu’était le…
Pablo Blazquez Dominguez via Getty ImagesDes échantillons suspects de variole du singe dans un laboratoire de microbiologie de l’hôpital de La Paz, à Madrid en Espagne, le 6 juin 2022. (photo d’illustration) VARIOLE DU SINGE – L’Agence régionale de santé (ARS) d’Île-de-France a signalé ce samedi 25 juin un premier cas confirmé de variole du singe chez un enfant scolarisé en primaire dans la région, précisant qu’il a été pris en charge et “ne présente aucun signe de gravité”. Dans un communiqué relayé sur les réseaux sociaux, l’ARS indique que ses équipes et celles de Santé publique France “ont immédiatement débuté les investigations afin de retracer au plus vite la chaîne de contacts de l’enfant”. “Un cas probable a été identifié au sein de la même fratrie. Des mesures ont été prises avec l’Éducation nationale et un message a été adressé aux parents des enfants contacts à risque de l’école fréquentée par l’enfant”, ces derniers devant notamment surveiller l’apparition de symptômes (fièvre, éruption cutanée), ajoute l’ARS. Un enfant scolarisé en primaire en Île-de-France a été diagnostiqué atteint du #monkeypox (variole du singe), annonce l’Agence régionale de santé. Pris en charge, il “ne présente aucun signe de gravité”. Il s’agit du premier cas chez un mineur recensé en France. 1/n pic.twitter.com/NrYzd4UTZP — Nicolas Berrod (@nicolasberrod) June 25, 2022 Jusqu’alors, le virus n’avait touché que des adultes. Le dernier bilan de Santé publique France, établi à la date de jeudi à 14h, faisait état de 330 cas confirmés d’infection en France. La variole du singe (“monkeypox” en anglais), dont la flambée frappe une quarantaine de pays, se traduit d’abord par une forte fièvre et évolue rapidement en éruption cutanée. La maladie, jusqu’alors contenue dans une dizaine de pays africains, guérit d’habitude spontanément après deux à trois semaines. Par ailleurs, le chef de l’Organisation mondiale…
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