La variole du singe nécessite 21 jours d’isolement, une durée “interminable”
VARIOLE DU SINGE – À côté des sept jours pour les personnes positives au Covid-19, les 21 jours d’isolement imposés par la variole du singe apparaissent bien plus “interminables”. C’est en tout cas ce qu’a ressenti Sébastien, 32 ans, qui l’affirme: “Trois semaines d’isolement, ce n’est pas rien”. En France, 1453 personnes ont officiellement contracté la variole du singe (chiffres de Santé publique France au 20 juillet), et la barre des 10.000 cas a été franchie dans le monde. Le Comité d’urgence de l’OMS sur la variole du singe se réunit ce jeudi 21 juillet afin de déterminer les mesures à prendre contre la flambée de la maladie, et statuer sur la qualification “d’urgence de santé publique de portée internationale”, plus haut niveau d’alerte de l’organisation. Publicité “L’impact de l’isolement sur la santé mentale, c’est quelque chose qui est parfois laissé de côté”, déplore Sébastien. Comme Yohann et Romain*, il raconte au HuffPost la difficulté de cette période. Car même s’ils ont tenu et qu’ils ont vu ce moment comme nécessaire, ils soulignent les conséquences sur leur santé mentale et leurs finances. Plus d’appréhension que pour les boutons “Ce que j’appréhendais le plus, c’était l’isolement. Les boutons, j’avais lu que ça faisait mal, mais qu’ils allaient partir. Les courbatures, la fièvre, les médecins m’avaient dit que ça ne durerait pas très longtemps, ce n’était pas ça qui m’inquiétait le plus”, débute Sébastien, qui vit en région parisienne. “Mais c’est le fait qu’on soit en plein été, qu’on soit après les périodes de Covid… On a envie de profiter un peu de la vie, et se dire qu’on va devoir s’isoler pendant trois semaines, ça me paraissait interminable”, poursuit-il. Pour Yohann aussi, originaire de Lyon, le “pire” a été cet isolement. “Ma deuxième réaction, après de me demander ce qu’était le…