Le travail intensément coloré d’un peintre obsédé par l’anime
Dans un entrepôt de Londres résonnant de musique dance et de bandes sonores de films, Jadé Fadojutimi peint des toiles exubérantes toute la nuit.
Dans un entrepôt de Londres résonnant de musique dance et de bandes sonores de films, Jadé Fadojutimi peint des toiles exubérantes toute la nuit.
The Diplomat, Heartstopper et Hellbound ne sont que quelques-unes des émissions que vous devez regarder sur Netflix ce mois-ci.
Woman of the Hour, Will & Harper, et Ses Trois Filles ne sont que quelques-uns des films à regarder sur Netflix ce mois-ci.
Pour célébrer les 25 ans de l’anime, un pop-up store One Piece s’installe à Paris et l’événement réjouit déjà ses fans. Entre produits exclusifs venus tout droit du Japon, activités interactives et masterclass avec les créateurs de la série, les fans vont pouvoir vivre une expérience inédite autour de Luffy et son équipage. Pour cette occasion, le studio de création de l’anime, Toei Animation organise un pop-up entièrement consacré à la série. Une fois arrivé à l’intérieur du shop, on est directement plongé dans l’univers déjanté et si particulier de One Piece grâce au décor futuriste rappelant le laboratoire de Vegapunk. Les lumières et écrans interactifs nous plongent dans l’île futuriste d’Egghead. Réparties sur 2 étages, le lieu offre une expérience immersive unique sur 475 m². Les 25 ans de l’anime One Piece Isabelle Favre, la directrice marketing de Toei Animation Europe, raconte le lancement de cet événement unique : “Le choix de ce pop-up était comme une évidence pour célébrer cet anniversaire. On voulait un lieu emblématique pour réunir les fans et proposer des produits exclusifs.” Toei Animation et ses partenaires ont installé leur pop-up store immersif en plein cœur de Paris durant deux semaines, jusqu’au 3 novembre 2024. “La vraie date d’anniversaire de l’anime One Piece est le 20 octobre car le tout premier épisode de l’anime est sorti le 20 octobre 1999.” Isabelle Favre L’anime One Piece a déjà un quart de siècle. 25 ans que l’on suit à travers nos écrans de télévision, d’ordinateur ou de smartphone, les aventures de Luffy et de son équipage, d’East Blue au Nouveau Monde en passant par Grand Line. One Piece a su traverser les époques et s’adapter pour toujours rester dans la course, comme le témoignent les changements de direction artistique des épisodes depuis la fin de Whole Cake Island, en passant par Wano, jusqu’aux derniers épisodes à Egghead. N’oublions pas les films qui sont sortis ces dernières années et qui ont réuni des milliers de nakamas au cinéma, que ce soit pour de l’action pure dans Stampede ou autour d’une comédie musicale mettant en vedette l’une des artistes les plus en vogue du moment au Japon : Ado. Ce n’est pas la première fois que l’univers de One Piece débarque en Europe. Le 5 mai dernier, jour de l’anniversaire de Luffy, a marqué le coup d’envoi des festivités avec des structures gonflables géantes dans plusieurs villes européennes : Paris, Madrid, Milan, Berlin et Londres. Chaque ville avait un Gear différent, et nous, chanceux Français, avons eu le Gear 5, dernière transformation emblématique du futur roi des pirates. Heureux hasard ou véritable volonté de nous remercier, nous les deuxièmes plus grands consommateurs de mangas au monde ? Dans tous les cas, cet événement fait partie des nombreux temps forts organisés pour honorer ce quart de siècle de l’anime légendaire. Une offre exceptionnelle venue du Japon Ce pop-up ne se contente pas de produits dérivés classiques : “Pour l’évènement, nous avons fait venir une partie des produits exclusivement du Mugiwara Store d’Harajuku.” explique Isabelle Favre. Ces magasins sont exclusivement dédiés à One Piece, et chaque boutique propose son lot d’exclusivités. Le fait que Toei exporte un tel concept montre leur volonté de régaler les fans du Chapeau de Paille à l’international. Cet événement rappelle ce qu’avait fait The Pokémon Company avec le Pokémon Center éphémère à Paris il y a déjà 10 ans, lors de la sortie de Pokémon X et Y. Côté activités, il n’y a pas de quoi s’ennuyer : on trouve des écrans géants qui permettent de revivre tous les épisodes de l’arc du Pays des Wa et d’Egghead, ainsi qu’un photomaton qui vous photographie aux côtés de l’équipage de Luffy. Un grand système de loterie est également présent, où l’achat d’un ticket à 15€ garantit un lot pour chaque participant. Ce concours est organisé par la célèbre marque Ichiban Kuji, la loterie numéro un du Japon, histoire d’être complètement immergé dans l’ambiance. Les fans peuvent s’initier au jeu de cartes One Piece avec des master games, tout en découvrant la version française en exclusivité mondiale (elle sortira uniquement en 2025). De plus, un espace café propose, non pas les petits plats de Sanji, mais des boissons et des sucreries à l’effigie des personnages de l’anime qui raviront Chopper. Enfin, une exposition de planches Glénat grandeur nature nous replonge dans les moments forts de cette épopée, pour le plus grand bonheur des amateurs de manga. Au-delà du shop Les festivités pour l’anniversaire de One Piece ne s’arrêtent pas là. Deux personnalités clés de l’anime, Tatsuya Nagamine (réalisateur) et Kenji Yokoyama (directeur d’animation) vont faire le déplacement depuis le Japon pour animer une masterclass exclusive le 27 octobre. En parallèle, un concert symphonique se prépare pour ravir les fans de la série. Les musiques emblématiques de One Piece seront jouées en direct dans trois grandes villes françaises : Paris, Lyon et Lille. Des places sont toujours disponibles pour ces événements exceptionnels. En ce moment, les fans de One Piece peuvent profiter de ce magasin mais pas de l’anime : la série est en pause jusqu’à 2025. Isabelle Favre revient sur cette décision : “L’arrêt de l’anime peut paraître soudain, mais cela arrive souvent dans d’autres franchises. Chez Toei, on a réédité l’arc des Hommes-Poissons pour faire patienter les fans.” En attendant le retour de la nouvelle saison pour avril, Toei Animation a prévu de faire patienter les fans en rééditant une partie de l’anime avec des couleurs retravaillées et un son de meilleur qualité. Un cadeau parfait pour combler l’attente. Et pour les plus impatients, vous pouvez d’ores et déjà jeter un coup d’œil à l’épisode hors-série Fan Letter, sorti ce dimanche 20 octobre et réalisé par la célèbre Megumi Ishitani, à qui l’on doit certains des épisodes les plus plébiscités par le public. Elle nous en met plein les yeux avant de laisser nos dimanches orphelins pendant les six prochains mois. Mais ne doutons pas du retour de notre équipage préféré : ils se sont retrouvés après
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Petite, j’étais fascinée par ces héroïnes en jupettes roses qu’on appelle les magical girls ; ces combattantes de la justice toujours prêtes à sauver le monde dans un tourbillon de paillettes multicolores. Tout en grignotant mon goûter, je regardais avec émerveillement ces séries aussi bien pour les combats extrêmement chorégraphiés contre des méchants aux looks improbables que pour les romances à l’eau de rose qui rythmaient systématiquement ces récits. Sailor Moon, Card Captor Sakura, Tokyo Mew Mew, Shugo Chara… ces premières combattantes de la pop culture représentaient pour moi quelque chose d’inédit : un délicieux mélange entre le girl power féministe et des clichés rétrogrades, enveloppé dans un confortable débordement de mignonnerie. Bien que les magical girls aient bercé mon enfance d’un déluge de strass, froufrous et autres rubans surannés, j’ai toujours été persuadé que cette histoire, c’était du passé ; qu’elles avaient eu leur heure de gloire dans les années 1990 et qu’il était temps de changer de disque. Pourtant, même trente ans après la sortie de son héroïne la plus iconique, Sailor Moon, je ne peux que constater à quel point leur popularité n’a pas pris une ride. Impossible de traîner dans une boutique spécialisée en culture japonaise ou même dans n’importe quel magasin de jouets sans tomber sur l’un des nombreux accessoires rendus célèbres par la série. Il n’y a qu’à faire un tour dans les rayons manga des librairies pour se rendre compte à quel point ces super nanas jouissent d’une popularité et d’une longévité inimitables. Que ce soit la réédition collector de Sailor Moon, les nouvelles aventures de Card Captor Sakura ou même le nouvel anime Tokyo Mew Mew, les magical girls ne sont clairement pas un héritage du passé et continuent de se vendre avec succès. « Ce n’est pas simplement un phénomène générationnel,…
« J’ai très souvent été victime d’intimidation quand j’étais plus jeune, tout simplement parce que j’étais pas comme les autres, raconte Kori, 22 ans. En allant à ma première convention, j’ai enfin trouvé une communauté qui m’accepte comme je suis ». Kori adore se déguiser en personnages de Hypnosis Microphone. C’est ce genre d’expériences, mais surtout l’amour partagé pour les animes, les mangas et le cosplay qui ont attiré une foule costumée à la Brussels Manga, dans les halls de Tour & Taxis. L’un de ces personnages est Darkemyst, qui est furry depuis 17 ans. « Quand je mets mon costume, je peux être qui je suis vraiment, dit-il. En fin de compte, c’est un sentiment de liberté que je peux pas éprouver en portant des vêtements ordinaires dans une société ordinaire. Ici, on peut être soi-même, et c’est un grand soulagement. » La voix française de Sacha de Pokémon s’adresse à la foule, un groupe de cosplayers s’ambiance avec quelques pas de danse et, à côté de ça, une Hollandaise vend des épées. « Je m’y connais pas trop en anime, me confie-t-elle. C’est juste mon métier. Je vais à toutes sortes de conventions à travers l’Europe et je vends ces épées fantaisistes. » Quant à Gian-Luca, 22 ans, il est à la Brussels Manga non pas pour le business mais aussi pour le sentiment de communauté que le cosplaying peut apporter : « J’ai pas mal été harcelé à l’école, je me sentais très seul à cause de ça. La communauté du cosplay est très ouverte et accueillante vis-à-vis des nouvelles personnes. C’est une des raisons pour lesquelles j’aime ça. Au final, je ne me sens plus seul. » Source
AllocinéSatoshi Kon, l’illusionniste, affiche MANGA – Satoshi Kon fut une étoile filante. Seulement quatre films, une série télévisée et quelques mangas, avant de décéder à l’âge de 46 ans à la suite d’un cancer foudroyant. Peu d’œuvres, mais toutes essentielles: un peu comme le Velvet Underground pour les musiciens, Satoshi Kon a la réputation d’avoir influencé tous les artistes qui se sont intéressés à lui. Douze ans après sa mort, le culte autour du cinéaste d’animation devenu une véritable icône de la pop culture internationale a gagné des fidèles, comme le démontre un très beau documentaire qui lui est consacré: “Satoshi Kon, l’Illusionniste”, réalisé par le Français Pascal-Alex Vincent. Monté notamment à partir d’interviews de l’artiste, dont l’une restée inédite, “Satoshi Kon, l’illusionniste” montre aussi quelques célèbres cinéastes lui rendre hommage, dont Darren Aronofsky qui avoue lui avoir volé un plan -avec son autorisation- pour la célèbre scène de son film “Requiem for a Dream” où Jennifer Connelly hurle dans l’eau de son bain. “C’est un maître, et j’apprendrai de lui jusqu’à la fin de mes jours” affirme quant à lui Rodney Rothman, le réalisateur du plus impressionnant film d’animation de ces dernières années: “Spider-Man Into the Spider-Verse”. Le Japonais laisse pourtant à ceux qui l’ont côtoyé une image contrastée. “C’était un génie, mais un homme détestable” avoue avec une franchise surprenante son producteur Taro Maki. Un constat que partagent dans le documentaire plusieurs de ses collaborateurs, dont certains ont abandonné des projets en cours de production à la suite d’affrontements dantesques, ainsi que Mamoru Oshii, le réalisateur de “Ghost in the Shell”, qui raconte que chacune de leur rencontre se terminait par une énorme dispute. Mystère et paranoïa Satoshi Kon publie ses premiers mangas à l’âge de 22 ans, dont de magnifiques histoires courtes disponibles en français aux éditions…
© KanaL’album demandera au total quatre ans de travail à l’équipe, ce qui se voit à la lecture. Le dessin reste fidèle à l’univers de Go Nagai mais se veut beaucoup plus contemporain et bien plus précis, notamment dans les spectaculaires scènes d’action qui fourmillent de détails. BANDE DESSINÉE – Toute une génération, celle des enfants de la fin des années 1970 et du début des années 1980, a vibré sur la musique du générique du dessin animé. À cette époque où n’existaient que trois chaînes de télévision, les programmes à destination de la jeunesse étaient rares et la culture japonaise encore mystérieuse. Apparu sur Antenne 2 au milieu de l’été 1978, Goldorak a déchaîné les passions au point d’être prolongé après la rentrée scolaire, ce qui n’était pas prévu. Le personnage devient rapidement la star des cours de récré, ouvre les Français à l’esthétique manga et inspire une avalanche de produits dérivés (4,5 millions de 45 tours de la musique du dessin animé sont alors vendus, sans parler des jouets et des partenariats publicitaires). Pour tous ces grands enfants, aujourd’hui quarantenaires, une évidence s’installe en tournant les pages d’un nouvel album BD ressuscitant le robot de l’espace, sobrement intitulé “Goldorak”: les batailles avec les Golgoths nous ont manquées! L’impression est curieuse: tout en ayant l’impression de replonger instantanément dans l’univers de notre enfance, impossible de ne pas être surpris par l’ambition visuelle, la direction artistique audacieuse mêlant influences européennes et japonaises et le caractère très sombre de cette nouvelle histoire dans laquelle comme nous, les personnages ont vieilli. La BD démarre quarante ans après le dernier épisode, comme à la suite d’une longue parenthèse. L’Empire de Véga est de retour sur Terre et ambitionne d’annexer le Japon. Le robot géant, caché tout ce temps près du Ranch du bouleau blanc,…
Ça faisait un bon bout de temps que j’entendais parler de Moji x Sboy, alors je me suis dit qu’il fallait que je prenne le temps de me faire ma propre idée : j’ai mis mes écouteurs (non je ne suis toujours pas passée aux airpods), j’ai écouté un son, puis un autre, puis encore un autre… Et ça m’a donné envie d’en savoir plus sur leur duo, leur univers, leur façon de voir les choses du haut de leur 21 ans. Bon, j’avoue, surtout en amour. En même temps, la plupart de leurs morceaux sortis jusqu’ici parlent de love. Et je trouve ça plutôt touchant. On en a parlé à l’occasion de la sortie de leur nouvelle mixtape Temps d’aime. VICE : On ne va pas se mentir, vous faites des sons de loveurs. D’où vient cette touche de sensibilité ? Moji : Dans nos sons, on raconte un peu ce qu’on vit. C’est vraiment les récits de notre vie et de nos mésaventures. Mettre l’amour plus en avant qu’autre chose, c’est pas vraiment voulu, mais c’est surtout parce que c’est ce qu’il y a de plus intense. Vous êtes comme ça dans la vraie vie ou c’est un perso que vous jouez ?Sboy : Non pas du tout. Quand on écrit, on prend du recul pour bien réfléchir à ce qu’on veut dire et ne pas dire. On prend le temps de mettre des mots sur nos sentiments. Alors qu’en vrai, dans la vie de tous les jours, c’est plus direct, plus brut, et parfois très maladroit. On est naturels, et on n’arrive pas avec une rose à la bouche.Moji : En fait, en vrai, on n’est pas aussi démonstratifs. Nos sons nous servent justement à montrer ce qu’on ne montre pas dans la vraie vie. « Perso j’ai une sœur, et…
JOEL SAGET via AFPLe mangaka Kentaro Miura est connu pour être l’auteur de “Berserk” MORT – Le mangaka Kentaro Miura, connu notamment pour être l’auteur de “Berserk”, est mort récemment à l’âge de 54 ans, a annoncé ce jeudi 20 mai l’équipe du magazine de mangas Young Animal, qui publie cette oeuvre médiévale-fantastique depuis plus de trente ans. Kentaro Miura “s’est éteint le 6 mai dernier, victime d’une dissection aortique”, a annoncé sur Twitter ce magazine de la maison d’édition japonaise Hakusensha, présentant ses condoléances et exprimant aussi son “immense respect” et sa “gratitude”. Ancré dans un univers dit “dark fantasy”, à l’ambiance sombre et apocalyptique, Berserk, paru pour la première fois en 1989, raconte l’histoire de Guts, un guerrier solitaire traqué par des forces obscures qui cherche à se venger de son ancien maître. Le mangaka #KentaroMiura vient de s’éteindre. Son manga inachevé #Berserk restera une œuvre majeure de la Fantasy japonaise ! Proche de La Compagnie Noire, Conan, Elric et les titres de David Gemmell, la geste de Guts a influencé une génération d’auteurs et de lecteurs. pic.twitter.com/WYv65Wu9YO — Lloyd Chéry (@LloydChery22) May 20, 2021 Berserk m’a certes bouleversé, mais a aussi attisé ma curiosité pour le manga. Rien que pour ça, je dois énormément à Kentaro Miura. Quelle tristesse. ? pic.twitter.com/jkDSJRZiyI — Thibaut Claudel (@Republ33k) May 20, 2021 Adaptations en série animé et en roman Publié par épisodes dans le magazine Young Animal, Berserk faisait également l’objet d’une diffusion en manga, dont les 40 tomes parus à ce jour se sont écoulés à plus de 50 millions d’exemplaires dans une quinzaine de pays, dont la France ou les Etats-Unis. Cette oeuvre toujours en cours avait aussi fait l’objet d’adaptations en série animée, en roman, en films d’animation au cinéma ou encore en jeux vidéo. Avec sa violence graphique…
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