À l’intérieur de l’industrie florissante du ‘pimping’ d’IA
Des influenceurs générés par l’IA à partir d’images volées de créateurs de contenu pour adultes de la vie réelle inondent les réseaux sociaux.
Des influenceurs générés par l’IA à partir d’images volées de créateurs de contenu pour adultes de la vie réelle inondent les réseaux sociaux.
Un nouveau livre ambitieux révèle des courants cachés liant des écrivains aussi disparates que Colette, Thomas Mann, D. H. Lawrence, Virginia Woolf, Ralph Ellison et Chinua Achebe.
Benny dispose d’un PC qui se connecte à quatre moniteurs sur lesquels passent en boucle ses vidéos pornographiques préférées. Un bras télescopique pour iPad et iPhone est fixé à la tête de son lit. Comme ça, les scènes les plus intenses sont directement placées sous ses yeux alors qu’il garde les mains libres. La pièce est plongée dans l’obscurité afin d’oublier tout ce qui n’est pas relié au porno, et une poupée sexuelle à forte poitrine, sans tête ni membres, reste à portée de main. « Cette configuration améliore l’expérience visuelle en inondant tes sens avec les signaux les plus stimulants », m’a expliqué Benny. « Tu te perds dans les écrans, les sons et les sensations. Tu entres dans un état de transe méditative et d’euphorie. Tu perds la notion du temps et de la réalité, et tu vis vraiment l’instant présent ». Benny m’a confié avoir toujours aimé le « edging » (se rapprocher le plus possible de l’orgasme, puis s’arrêter intentionnellement) et mater du porno. Mais il n’avait jamais consacré beaucoup de temps à l’un ou à l’autre jusqu’à la période COVID, au moment où il a commencé à fumer de la weed. « Quand je fumais, pratiquer le edging me semblait tellement plus agréable. Comme je m’y adonnais des heures par jour parce qu’il n’y avait rien d’autre à faire pendant les confinements, j’essayais de trouver des moyens d’améliorer chaque session et de la rendre plus agréable », a-t-il déclaré. Cette pièce est l’exemple parfait d’une « goon cave », une installation souvent élaborée et construite avec soin pour mater du porno pendant des heures, voire des jours sans discontinuer. Si les « gooners » et leurs caves existent depuis des années, leur communauté a réellement explosé ces derniers temps, et, avec elle, les créatrices de contenu qui s’efforcent de répondre à leurs besoins. QU’EST-CE QUE LE GOONING ?…
Le monde moderne nous a apporté toutes sortes de conforts : les services de streaming, des plats chauds livrés à notre porte en quelques clics, les applications pour s’occuper de bébés chiens pendant le week-end… Mais la zillenial cupide que je suis en veux toujours plus. Par exemple, je voudrais pouvoir jouir à la demande. Alors oui, le sexe et la masturbation sont les meilleures choses au monde, mais ça demande beaucoup de temps et d’efforts qui pourraient très bien être consacrés à acheter en ligne des billets pour les concerts de Blink 182/The Weeknd/Pomme. Elle ne serait pas belle la vie si on pouvait avoir des orgasmes rien qu’en y pensant ? Publicité Apparemment, c’est possible. La pratique de l’orgasme par la pensée puise ses « racines dans des milliers d’années de pratiques taoïstes et tantriques » et reste un exercice très populaire dans de nombreuses communautés fétichistes. L’idée est assez simple : utiliser des stimuli non physiques comme des exercices de respiration, l’hypnose ou la méditation pour atteindre l’orgasme. Mais est-ce que ces méthodes fonctionnent vraiment ? Et est-ce vraiment si facile ? Si c’était le cas, ça se saurait, non ? Il n’y avait qu’un seul moyen d’en être sûre : mettre de côté mes préjugés sur les hippies et le fitness et tenter le coup. Au pire, je n’aurais pas d’orgasme. Au mieux, je jouirais comme jamais. Dans les deux cas, je n’avais pas grand-chose à perdre. Voilà ce qui s’est passé quand j’ai tenté de jouir par la seule force de la pensée. Premier jour : hypnose érotique Tout est dans le nom : il s’agit ici de se servir de l’art ancestral de l’hypnose pour s’offrir un petit orgasme coquin. Si ça peut sembler bizarre, il s’avère que la communauté de l’hypnose érotique est loin…
L’Autoblow a déjà parcouru un bon bout de chemin. Présenté pour la première fois en 2008 par Brian Sloan, il était décrit comme « le sex-toy masculin du futur » sur le site web originel. « La technologie a apporté d’innombrables avancées dans tous les aspects de nos vies », pouvait-on lire sur ce site. « Nous roulons maintenant en voiture, prenons l’avion et surfons sur Internet. En ce qui concerne les jouets sexuels, l’avancée technologique de cette décennie n’est rien d’autre que l’Autoblow. » L’Autoblow AI+ est le successeur de l’Autoblow AI de 2018, une machine à branlette automatique ayant à peu près la taille et la forme d’un étui pour deux bouteilles de vin. Vous placez votre bite dans un manchon en silicone et un anneau alimenté par un petit moteur se déplacera de haut en bas, la massant selon des modèles et des vitesses que vous pouvez choisir dans une application connectée. Comme son prédécesseur, l’AI+ n’est pas « artificiellement intelligent », mais au moins ce modèle est connecté à Internet et dispose d’une bibliothèque de fellations à télécharger, ainsi que d’une fonctionnalité de commande vocale. Les appareils conçus pour sucer un pénis sont un bon indicateur de l’opinion de la société sur les jouets sexuels en général. Afin de maintenir l’intérêt de leur public, les fabricants de sex-toys ont dû rendre leurs jouets de plus en plus sophistiqués, innovants, connectés et à la pointe de la technologie. Autoblow n’est pas à l’abri de cette tendance et, avec l’Autoblow AI+, l’entreprise teste de nouvelles choses, même si elles sont encore un peu brouillonnes. Et en fin de compte, Sloan reste convaincu qu’il s’agit du sex-toy du futur. Puisque j’avais testé la version précédente en 2018, Sloan m’a gracieusement envoyé un Autoblow AI+ afin que je mette cette nouvelle machine à l’épreuve. Test de l’Autoblow AI+…
SEXE – Se faire du bien entre les draps (ou dans la douche, ou sur le canapé, ou dans la cuisine) peut passer par la stimulation du clitoris externe, mais pas uniquement. Les frissons que provoque le plaisir interne aussi, valent le détour. Pour le prouver, Laurène Dorléac, co-fondatrice de Climax, concept de séries éducatives dédiées au plaisir féminin, nous donne quelques tips qui ont de quoi révolutionner notre approche de la masturbation. C’est d’ailleurs tout le sujet de la saison 2 de la plateforme, baptisée Internal Pleasure. On y découvre, entre autres, comment squirter, entraîner ses muscles de plaisir et expérimenter la respiration orgasmique. En attendant, voici 3 techniques à tester et autant de zones à explorer. La technique du plaisir retardé “Souvent oubliée, l’entrée du vagin est une zone particulièrement sensible, et sa stimulation peut procurer un plaisir intense”, constate Laurène Dorléac. “Les films et la pornographie mainstream nous ont habitué·es à résumer les relations sexuelles à des va-et-vient d’entrée et de sorties rapides. Si ce type de mouvements peut s’avérer agréable pour un pénis, ça l’est moins pour un vagin. À l’inverse, une stimulation constante, lente et quasi statique est souvent bien plus agréable.” Où ça se passe? À l’entrée du vagin. Publicité Comment on fait? Selon l’experte, il suffit de faire glisser un ou deux doigts le long de l’ouverture vaginale et puis de les insérer jusqu’à un ou deux centimètres maximum. La technique du “pressé” ou “squeezing” Une cadence effrénée et des mains bien placées peuvent sans aucun doute mener à l’extase. Pour y parvenir, “il est bon d’avoir en tête la localisation de son point G, qui est en réalité bien plus une zone qu’un simple bouton qu’on activerait”, décrit la spécialiste. “L’emplacement du point G est généralement observé comme étant à cinq à…
SEXUALITÉ – Sur Netflix, la série Love & Anarchy suit le quotidien d’une consultante en informatique. Dès le premier épisode, on la voit se masturber dans la salle de bain quand son mari dort, ou discrètement à son bureau. Dans Sex Education, Aimee Lou Wood se dévoile à l’écran, allongée sur son lit, la main dans sa culotte. Précédemment, le spectateur l’a vue en plein ébat avec son amoureux. Avoir envie de se masturber alors que l’on est en couple, est-ce problématique? “Non!”, pourrait crier la sexologue Mélanie Guénette-Robert, co-autrice du Petit manifeste de la masturbation féminine avec Roxane Gaudette Loiseau. Pourtant, aujourd’hui encore, il est encore difficile pour certains d’aborder le sujet dans leur couple ou avec leurs partenaires. Ce moment intime où l’on se découvre “Parfois, la ou les personnes vont se sentir menacées par le fait que l’autre se masturbe. On a l’impression de ne pas être à la hauteur, que la personne a moins envie d’avoir des relations sexuelles avec nous, qu’il y a quelque chose que l’on fait qui ne convient pas, que l’on n’est pas satisfaisant”, confie Mélanie Guénette-Robert au HuffPost LIFE, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessus. Pour éviter les malentendus ou les remords, Mélanie Guénette-Robert conseille d’en discuter ouvertement du sujet, sans pour autant que ça soit une obligation, dans le couple. Choisissez un moment opportun et parler à la première personne de votre ressenti, de votre pratique. La masturbation est certes un moment intime où l’on se découvre. Mais cette ouverture à soi est également profitable au sein d’un couple ou d’une toute autre relation, notamment quand les partenaires partagent librement leurs envies. “Elle peut venir stimuler le désir, éveiller la libido. Ça peut aussi nous permettre de mieux connaître nos préférences, de vraiment élargir notre répertoire sexuel,…
On le répète en boucle depuis presque une décennie mais Pierre Thyss peut dessiner à peu près n’importe quoi – Slim Thug période Still Tippin’, des pangolins en train de fonder leur propre colonie sur Mars façon Space X ou des traducteurs afghans de l’armée française pris dans une embuscade de talibans à Uzbin. Vous ne serez donc pas surpris d’apprendre que la dernière BD dessinée par Pierre contient une féerique partouze entre des membres des 2Be3 et des Spice Girls. À pleines mains n’est pas qu’une affaire de bite. C’est aussi une réflexion sympathique sur la sexualité, le désir et la pignole à travers les pérégrinations de Pablo, puceau trentenaire qui tient un sex-shop sans conviction ni le dire à ses vieux. Déprimé par ses rares clients – des mecs qui viennent chercher des capotes ou des gamins qui connaissent mieux le nom des stars de xHamster que lui – il s’apprête à mettre la clé sous la porte. Côté vie sentimentale, ce n’est pas la panacée non plus ; Pablo galère à bander et ne trouve qu’un réconfort fugace entre les cuisses de Gudrun, chasseuse de trolls rousse à l’accent germanique sortie de Skyrim ou de L’Anneau du Nibelung, qu’il a lui-même inventée. Ce fantasme ou cette « hallucination provoquée par l’inconscient », pour reprendre l’expression d’un célèbre psychanalyste autrichien, est pourtant la solution à tous ses problèmes. C’est même le début d’une « aventure entrepreneuriale qui va changer son rapport au plaisir solitaire » et c’est à peu près tout ce que je peux dire sans trop spoiler le scénario signé Thomas Cadène et Joseph Safieddine. Dites-vous juste que c’est assez touchant pour réveiller des vieilles obsessions (genre Kristin Kreuk dans Smallville), que deux, trois détails raviront les fans de La quête de l’oiseau du temps et que c’est une…
SEXE – Le sexe, c’est bien, le sexe sensoriel, c’est mieux. C’est en tout cas ce que vendent les adeptes de la pratique: un coït explosif qu’on a du mal à oublier. Comment ne pas se laisser tenter d’essayer l’astuce, donc, puisqu’elle semble si prometteuse? Surtout quand ça fait quelque temps qu’on se dit qu’on aimerait bien rendre notre vie sexuelle plus exaltante, mais que les positions acrobatiques nous filent le tournis. On vous explique tout, et plus encore. Le sexe sensoriel, c’est quoi ? D’abord, les bases. D’après la sexologue Megwyn White, la définition est simple – et donne envie, clairement. “Le sexe sensoriel consiste à solliciter autant de sens que possible afin d’accroître le plaisir sexuel et d’approfondir l’intimité avec votre partenaire”, détaille-t-elle auprès de Glamour UK. Comment refuser l’idée? L’experte continue, et notre imagination déborde: “ces sens se présentent sous toutes les formes, qu’ils soient visuels, auditifs ou tactiles. En mettant l’accent sur les sensations agréables dans tout le corps, le sexe sensoriel peut vous aider à vous libérer des pressions liées à une focalisation exclusive sur les organes génitaux, ainsi qu’à accroître votre excitation en faisant appel à de multiples voies du plaisir.” Comprendre: en s’y adonnant, on abandonne la pénétration pour les hétéros, et on découvre de nouveaux territoires qui ont de quoi nous surprendre et nous rendre accro. “Lorsque nous explorons nos désirs sexuels, nous pouvons puiser dans une source de plaisir qui peut débloquer un potentiel dormant”, poursuit encore Megwyn White. Elle conseille: “N’oubliez pas de rester curieux lorsqu’il s’agit de sexe sensoriel. Vos sens font partie de votre intelligence sensuelle globale et se développeront à mesure que vous les utiliserez.” C’est noté. Ne reste qu’à savoir comment, exactement. Publicité Comment se prêter au jeu? Afin de s’initier en douceur – et plus…
Photos publiées avec l’aimable autorisation des intervenants Qui dit école d’art dit actions bizarres. Prenons, par exemple, ce diplômé de Goldsmiths qui a déversé 29 tonnes de carottes sur le campus et provoqué une manifestation anti-gaspillage. Ou encore cet étudiant de Central Saint Martins qui était censé perdre sa virginité anale lors d’une performance, mais qui a finalement préféré manger des bananes dans une cabine. Bien sûr, on se demande à quoi servent de telles représentations. Mais parfois, il faut justement penser de manière un peu moins conventionnelle pour être innovant et créatif. C’est avec cette idée en tête que nous avons demandé à plusieurs étudiants en art quelle était la chose la plus bizarre qu’ils avaient vécue pendant leurs études. Alex, 22 ans Chez nous, ce n’était pas un secret que les cours d’arts plastiques pouvaient vite devenir un peu bizarres. Il y avait par exemple cette étudiante qui prélevait le sang d’autres personnes pour dessiner avec. On a même trouvé une feuille de papier avec du sang brun séché dessus. C’était presque effrayant. Un jour, la fille est venue me voir et m’a dit : « Je peux prendre un peu de ton sang ? » Elle m’a vraiment demandé ça. J’ai répondu : « Euh… non. » Catrin, 27, ans Une fille de ma classe travaillait sur un projet pour lequel elle avait besoin des cheveux de tous ses camarades et professeurs. Mais au lieu de demander la permission, elle prenait simplement ses ciseaux et coupait les cheveux des autres élèves selon son humeur. Un jour, j’ai senti des ciseaux sur ma nuque : elle m’a coupé une mèche et l’a rangé dans un sac à sandwichs. Elle s’est ensuite rendue au restaurant universitaire où elle a continué à couper les cheveux des étudiants qui ne se doutaient de rien. Aamani, 18…
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