Les Obamas font campagne pour Kamala Harris
Dans le Georgia, Barack Obama a parlé de caractère, et dans le Michigan, Michelle Obama a rappelé aux électeurs les enjeux pour la vie des femmes.
Dans le Georgia, Barack Obama a parlé de caractère, et dans le Michigan, Michelle Obama a rappelé aux électeurs les enjeux pour la vie des femmes.
SANTÉ – La ménopause et les cancers féminins ont souvent des répercussions lourdes sur la sexualité des femmes. Atrophies, sécheresses ou irritations vulvo-vaginales compliquent les rapports sexuels et les rendent parfois douloureux. Une enquête de l’Institut national du cancer (INCa) révèle que 58% des personnes ayant eu un cancer reconnaissent que la maladie a eu des conséquences négatives sur leur sexualité. Pour autant, en 2021, la diminution de la libido lors des changements hormonaux naturels ou provoqués par des traitements anticancéreux demeure taboue en France. La santé sexuelle des femmes, terra incognita pour l’Assurance maladie? L’Organisation mondiale de la santé (OMS) l’assure: la santé sexuelle fait partie intégrante du bien-être des personnes. Pourtant, si l’épanouissement sexuel des hommes a aisément été reconnu par l’Assurance maladie grâce au remboursement des traitements des dysfonctions érectiles, pour l’heure, aucun accompagnement n’est proposé aux femmes pour favoriser leur confort sexuel. Et cela même à la suite d’un cancer féminin, ce qui n’est pas le cas pour les cancers masculins. Preuve éclatante d’une inégalité sexiste injustifiée dans la politique de remboursement des solutions qui existent! Publicité «C’est un combat d’égalité femmes-hommes qu’il nous faut mener car la notion de bien-être dans la définition de la santé de l’OMS ne saurait s’adresser qu’aux hommes.» Les seules occasions où la vie sexuelle des femmes est prise en compte pendant ou après un cancer portent essentiellement sur les périodes de fertilité et lors de la jeune parentalité. Encore une fois, l’image de la femme est réduite à sa capacité procréatrice alors que la dimension du confort et du plaisir est bien reconnue par l’Assurance maladie pour l’homme! Sexualité perturbée n’est pas fatalité Différentes technologies médicales innovantes existent : lasers, radiofréquences vulvo-vaginales, luminothérapie… et certaines méthodes font déjà l’objet d’expérimentation par des gynécologues, améliorant ainsi considérablement la vie sexuelle…
MÉNOPAUSE – Alors que l’on parle de plus en plus ouvertement de ménopause, un mouvement de balancier se produit. C’est la rançon du succès lorsqu’un tabou cesse d’être tu. Des résistances s’expriment. La norme et le hors-norme jouent alors une partie de ping-pong. Effectivement, soit la femme est morte, soit à un certain âge, en général autour de la cinquantaine, les règles cessent. Nous le savons, la ménopause est une étape hormonale normale dans la vie d’une femme. Chacune la vit différemment, physiquement et psychiquement. La ménopause a bien changé comme le titre la journaliste Danièle Laufer. Une triple approche biologique, sociale et psychique modifie les préjugés qui, jusqu’alors, s’emparaient des ménopausées elles-mêmes. Il n’y a pas d’obligations inscrites dans les gènes pour que cela soit une catastrophe. À lire aussi sur la ménopause: Est-ce si sûr? Faisons un retour sur une actualité récente et symbolique. Les blagues sur la ménopause traduisent expressément une misogynie Commençons par le rappel des faits, désormais bien connus: à la télé, le week-end du 26 septembre 2021, Sandrine Rousseau, candidate des Verts à l’élection présidentielle en France, est traitée par un obscur politologue de “Greta Thunberg ménopausée″. Son auteur reconnaît avoir “manqué d’élégance”, il ajoute: “Je ne savais pas que la ménopause était une insulte”. Plus loin: Il a esquissé des excuses, rapidement nuancées par une contre-attaque: “Mon allusion à la ménopause de Sandrine Rousseau manquait d’élégance. Désolé si j’ai blessé certaines d’entre vous, mais je note que les attaques permanentes contre le ′mâle blanc hétérosexuel’ passent crème. Ce wokisme devient irrespirable.” Publicité Les propos sont bourrés de sous-entendus. Pour rappel, woke, ça veut dire éveillé, en référence à un mouvement social aux États-Unis se caractérisant par un état d’éveil face aux injustices. Ce qui est révélateur c’est que l’auteur ne se questionne pas…
FEMMES – Des amies américaines me racontaient récemment l’invention de la Period party, une fête qui marque les premières pertes de sang chez les jeunes filles. Un rite de passage. Les règles, c’est l’avenir qui déboule, les potentialités qui s’accumulent, le démarrage réel de ce qui nous distingue des hommes. L’occasion de parler, entre ados et adultes, de féminité, de sexualité, de maternité -tout en grignotant des cup cakes. J’étais une fille, je suis devenue une femme, malgré moi Je me souviens quand j’ai eu mes règles. Je n’en voulais pas du tout. Qui, à 13 ans et demi, veut ressembler à une dame? Pas question à l’époque d’en parler chez moi, et encore moins à l’extérieur. Mes règles n’ont pas été écarlates, mais transparentes. Vous avez envie de raconter votre histoire? Un événement de votre vie vous a fait voir les choses différemment? Vous voulez briser un tabou? Vous pouvez envoyer votre témoignage à temoignage@huffpost.fr et consulter tous les témoignages que nous avons publiés. Pour savoir comment proposer votre témoignage, suivez ce guide! Publicité J’étais une femme, je suis devenue, tardivement, une mère Et puis un jour, s’est produit un autre monument de ma vie intime: l’accouchement de mon enfant. J’avais le potentiel de féconder, et voilà qu’un bébé est sorti de mon corps. Fêtes, cadeaux, baby shower: la célébration était joyeuse, privée, publique; les émotions coulaient à flots. Quand on se dédouble pour la première fois, n’est-ce pas extraordinaire? C’est quoi, une mère? Accomplir un devoir biologique et social, et y trouver du sens? Tout ça prend du temps, beaucoup. Je me suis accrochée, j’ai adoré l’être, et les années ont filé sans que je ne m’en aperçoive. Publicité J’étais une mère, je suis devenue une… Une? Et puis un jour, 40 ans après ces premières gouttes tant…
FEMMES —Les langues se délient au sujet de nombreux maux, longtemps passés sous silence. Règles douloureuses, ménopause, trouble dysphorique prémenstruel (TDPM), douleurs vulvaires chroniques: les femmes parlent… Mais nous ne les écoutons pas! L’imaginaire de l’hystérique subsiste encore aujourd’hui et heurte la prise en charge. Tout est dans la tête. Elles exagèrent. Pourtant, tant que nous continuerons collectivement à sous-estimer leurs douleurs, nous ne pourrons pas agir efficacement. Il faut les écouter — et les croire! La négation des souffrances féminines et leur psychologisation freinent la parole, ainsi que la prise de conscience des problèmes existants. Si on dit plusieurs fois à une patiente qu’on ne peut rien faire pour les bouffées de chaleur qui l’empêchent de dormir, que c’est normal, elle arrêtera d’en parler. On considèrera le problème réglé — à tort! Si une femme se plaint de grosses phases de dépression juste avant ses règles, et qu’on lui prescrit des antidépresseurs, sans interroger le rapport aux menstruations, on ignore le symptôme d’un mal plus large: le TDPM, une forme sévère du SPM (syndrome prémenstruel). Ces situations sont nombreuses et se répètent. Nous finissons par sous-estimer l’occurrence de ces pathologies. Les femmes en viennent à douter de leurs sensations. Ces pathologies existent-elles vraiment? Certain·e·s médecins vous diront que non! Et, si nous n’y croyons pas, nous n’agirons pas: pas de recherche ni de connaissance; pas de formation des médecins ni d’information des patientes. C’est un cercle vicieux qui s’installe, qui perpétue une vision des femmes malades comme simplement anxieuses et dépressives. La psychologisation s’applique à de nombreuses pathologies et cela cause des morts. Dans un récent documentaire “Femmes: les oubliées de la santé” réalisé par Véronique Préault et diffusé sur France 5, on apprend que même leurs crises cardiaques sont sous-diagnostiquées, en partie car elles seraient confondues avec des…
FEMMES – Moi, Sophie Kune, 52 ans, mariée, maman d’un ado de 13 ans en plein pic hormonal tandis que sa maman dépique. Fondatrice du compte Instagram @menopause.stories, j’explore et expose mes états d’âmes et converse de façon totalement débridée avec les femmes et les hommes qui s’interrogent eux aussi sur cette période de vie. Incarner une voix, accompagner une ménopause en mouvement m’amène chaque jour à dépoussiérer les clichés. Vous avez envie de raconter votre histoire? Un événement de votre vie vous a fait voir les choses différemment? Vous voulez briser un tabou? Vous pouvez envoyer votre témoignage à temoignage@huffingtonpost.fr et consulter tous les témoignages que nous avons publiés. Pour savoir comment proposer votre témoignage, suivez ce guide! Parce que la ménopause d’hier n’est pas celle d’aujourd’hui, que celle d’aujourd’hui n’est pas non plus celle de demain, je me réjouis. Posez-vous deux minutes et imaginez cette ménopause que l’on présente aujourd’hui encore comme mortifère se confronter à notre société en pleine révolution des genres. Comment va-t-elle ressortir de cette époque en ébullition? Peut-être sera-t-elle perçue comme une étape éclairante? Mieux encore, peut-être sera-t-elle enfin acceptée pour ce qu’elle est: la possibilité d’une naissance à soi. Mon corps Du côté de mon corps, au moment où mes hormones ont commencé à faire du tohu-bohu, j’ai senti de nombreux changements, mais ce ne sont finalement pas à eux que je dois ma prise de conscience. Ce qui a fait bouger mes lignes intérieures, c’est plutôt le regard que la société m’a porté à ce moment-là, un regard que nous supportons en silence, nous le gang des “invisibles”, 14 millions de femmes rien qu’en France à être devenues transparentes d’un coup de baguette étrange. Parce que soyons honnêtes, ce ne sont pas nos cheveux gris, nos ventres un peu plus ronds, nos…
FEMMES – Elles sont grisonnantes, ménopausées ou encore retraitées et, surtout, de moins en moins invisibles dans la société. Elles ont 40, 50 ans, 60 ans, parfois plus, et elles entendent bien parler de ces vies, leurs vies, celles qui ne s’arrêtent pas après la parentalité, après la ménopause ou après l’apparition des premières rides. Dans un mélange de sexisme et d’âgisme, c’est-à-dire une attitude de discriminations et de préjugés à l’encontre d’une personne ou d’un groupe en raison de son âge, les femmes, passées une certaine décennie semblent disparaître des radars. Souvenez-vous, lorsque l’écrivain Yann Moix se disait ”être incapable d’aimer” une femme de son âge, c’est-à-dire de 50 ans au moment de la parution de l’interview de Marie Claire, en 2019. “Je trouve ça trop vieux. Quand j’en aurai 60, j’en serai capable, 50 ans me paraîtra alors jeune (…) Elles sont invisibles. Je préfère le corps des femmes jeunes, c’est tout. Point. Je ne vais pas vous mentir”. La messe était dite. Fort heureusement, les femmes d’un certain âge n’ont pas attendu le regard de Yann Moix sur leur corps pour revendiquer leur “droit de ne plus avoir vingt ans”, comme le soulignait en janvier 2019 Rachida Dati au micro de France Inter. En ce lundi 8 mars, journée internationale des droits des femmes, et après nous être intéressés l’an passé à la ménopause en tant que tabou des inégalités, nous allons voir comment les femmes prennent la parole sur leurs vies de quinqua et comment elles se libèrent de plus en plus des carcans de l’âge. Cette année, pour le 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, Le HuffPost donne la parole à celles qu’on ne voit plus parce que les enfants sont grands et qu’elles n’en feront pas d’autres, parce que leur carrière est…
FEMMES – Ça ne se limite pas aux bouffées de chaleur. Il a fallu des années – et de nombreux rendez-vous médicaux – à Elizabeth Carr-Ellis, 53 ans, pour qu’on lui diagnostique une périménopause et qu’on lui prescrive un traitement hormonal de substitution (THS). Cette expérience a suscité tant de frustration chez elle qu’elle a créé, avec d’autres, le groupe Pausitivity pour sensibiliser les femmes aux symptômes de la périménopause. Elle a aussi fait campagne pour que des plaquettes sur le sujet soient affichées dans les cabinets médicaux. “J’aurais aimé tout savoir sur la périménopause, pace que je ne m’attendais pas à ce que ça bouleverse ma vie”, confie-t-elle. “Du front qui se dégarnit selon le schéma de la calvitie masculine aux palpitations qui, un soir après le travail, m’ont conduites aux urgences, en passant par la paranoïa et l’anxiété qui ont failli me pousser à me jeter d’un pont… Je n’aurais jamais imaginé que la ménopause puisse être si terrible.” L’anxiété peut être paralysante Jo Moseley, 54 ans, veut que les femmes sachent que même si la périménopause est un moment difficile, les choses finissent par s’arranger. Cela dit, elle aurait aimé qu’on la prévienne de l’anxiété accrue que peut entraîner cette période. Elizabeth Carr-EllisElizabeth Carr-Elliss “J’ai toujours été quelqu’un d’assez inquiet. Mais, là, ça n’avait rien à voir. Je me suis mise à stresser à cause de ce qui pourrait éventuellement se passer, de ce qui s’était passé, de ce qui pourrait arriver… Parfois, ça me paralysait complètement, au travail et dans ma vie de famille”, raconte-t-elle. “Ça a détruit toute confiance en moi. Je me suis retrouvée à pleurer au supermarché et à m’inquiéter de choses qui n’arriveraient jamais. Il m’était impossible, à l’époque, de m’endormir avant trois ou quatre heures du matin.” Toutes les femmes ne…
Please active sidebar widget or disable it from theme option.
{{ excerpt | truncatewords: 55 }}
{% endif %}