Les meilleurs chargeurs rapides pour 2024

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Les meilleurs chargeurs rapides pour 2024

Les chargeurs rapides sont de nos jours un incontournable. Avec tant de nos appareils exigeant plus de puissance – pensez aux téléphones, tablettes, ordinateurs portables et même aux appareils portables – un chargeur standard ne suffit plus. Les chargeurs rapides se présentent sous toutes les formes, tailles et types, chacun étant conçu pour recharger votre appareil à pleine batterie aussi rapidement et efficacement que possible. Mais tous les chargeurs rapides ne se valent pas. Selon votre appareil et vos besoins de charge, vous trouverez différents standards et technologies qui peuvent faire une énorme différence en termes de vitesse de charge et de compatibilité. Un type populaire est le chargeur mural à livraison de puissance (PD), qui est devenu le choix par excellence pour de nombreuses personnes utilisant des appareils compatibles USB-C. Il offre un standard universel, ce qui signifie que vous pouvez utiliser le même chargeur mural USB-C pour alimenter votre smartphone, tablette et même certains ordinateurs portables. Une autre avancée dans la technologie de charge rapide est le chargeur mural en nitrure de gallium (GaN). Contrairement aux anciens adaptateurs, les chargeurs GaN sont plus compacts et efficaces, gérant des niveaux de puissance plus élevés sans surchauffe. Cela les rend parfaits pour quiconque souhaitant un chargeur petit mais puissant à glisser dans son sac. Pour les utilisateurs d’Apple, la charge rapide MagSafe est également devenue une grande tendance, offrant un moyen sans couture d’accrocher votre iPhone à un chargeur magnétique et de profiter d’une charge rapide et sans fil. Et si vous avez un ancien iPhone et que vous recherchez la charge la plus rapide possible, associer un câble USB-C à Lightning avec un chargeur rapide compatible peut faire des merveilles. En fin de compte, trouver le bon chargeur rapide consiste à assortir vos appareils avec la bonne puissance et le bon standard. Que vous recherchiez une charge super rapide pour votre téléphone, que vous ayez besoin de recharger votre ordinateur portable en déplacement ou que vous souhaitiez quelque chose de polyvalent pour plusieurs appareils, il existe un chargeur rapide qui répond à vos besoins. Note de l’éditeur (juin 2024) : Bien que nous attendions encore que de nouveaux chargeurs sortent afin de pouvoir mettre à jour complètement notre guide, certaines options attrayantes ont récemment fait leur apparition sur le marché. À la fin mars, Pluggable a annoncé un adaptateur USB-C super mince à deux ports de 40 W qui semble être un excellent compagnon de voyage pour recharger simultanément un téléphone et une tablette. Une caractéristique intéressante est sa technologie de répartition de puissance intelligente, qui permet au chargeur de modifier dynamiquement la quantité de charge que chaque appareil reçoit pour maximiser l’efficacité. Pendant ce temps, pour ceux cherchant quelque chose de plus robuste, UGreen a lancé une toute nouvelle gamme d’appareils avec des spécifications alléchantes. La plus notable est un chargeur GaN de 160 watts, doté de quatre ports (trois USB-C et un USB-A) pouvant répartir la puissance entre plusieurs appareils à la fois ou charger un ordinateur portable jusqu’à 140 watts. Cela donne à la brique UGreen une flexibilité incroyable tout en permettant de recharger un puissant MacBook Pro de 16 pouces à pleine vitesse. Alternativement, le dernier chargeur de Satechi de 145 W offre une puissance de sortie similaire (bien que légèrement inférieure) et est livré avec un assortiment d’adaptateurs de prise internationaux, ce qui pourrait être un vrai luxe pour les voyageurs fréquents. Mais peut-être plus important encore, ces deux appareils coûtent entre 40 et 50 dollars de moins que notre chargeur haute puissance préféré actuel (l’adaptateur GaN 130 W de Razer), donc nous avons hâte de les tester plus en profondeur prochainement.
Meilleurs chargeurs rapides pour 2024

Lorsqu’il s’agit de charger de petits appareils, 30 watts est de loin le plus populaire, car il couvre la plupart des téléphones portables ainsi que certains appareils plus grands comme la Nintendo Switch. Dans nos tests, tous les chargeurs de 30 watts ont bien performances, chacun étant capable de charger l’iPhone à environ 80 % de charge de batterie en moins d’une heure tout en rechargeant complètement le téléphone Galaxy en 60 minutes. Cependant, comme vous pouvez le voir, ces petites briques à faible wattage ont du mal à recharger à la fois le XPS 13 et surtout le MacBook Pro. Oui, vous pouvez le faire, mais c’est plutôt lent (le XPS 13 a même affiché une notification de chargeur lent), et comme j’ai testé chaque appareil pendant qu’il était inactif, il y a de bonnes chances que ces chargeurs ne puissent pas maintenir ces ordinateurs portables chargés pendant une utilisation intensive.

Le Anker 711 (au milieu à droite) est notre chargeur de 30 watts préféré grâce à sa rapidité et sa taille compacte.

Cependant, la chose qui ressort vraiment est la performance de la brique de 20 watts d’Apple, dont la puissance inférieure a causé un retard – tous les autres adaptateurs ont fourni une charge plus rapide. Bien qu’il ait pu rivaliser avec d’autres appareils lors de la recharge de l’iPhone, sa puissance est si faible qu’il ne pouvait même pas charger le XPS 13 en charge lente. La gestion de l’alimentation de Dell n’a même pas reconnu qu’un chargeur était branché. Cela signifie que cet adaptateur est beaucoup moins utile si vous devez charger rapidement des gadgets plus gourmands en énergie dans une situation d’urgence. Et je devrais mentionner que je n’ai pas pris la peine de tester les anciens cubes d’alimentation Apple de 15 watts, qui ne peuvent même pas supporter les vitesses de charge maximales de 20 watts de l’iPhone. Quiconque utilise encore l’un de ceux-là devrait vraiment passer à un chargeur mural rapide. Si tout ce que vous voulez est une brique d’alimentation pour garder vos petits appareils alimentés, notre choix pour le meilleur chargeur est clair : le Anker Nano. Non seulement il a fourni les meilleures vitesses de sa catégorie, mais il est aussi le plus petit, ce qui le rend super facile à dissimuler dans un sac. Celui que nous avons testé, le chargeur Anker 711, est un ancien modèle à ce stade, mais vous devriez obtenir les mêmes performances de la version la plus récente, le 30W Nano 3. Cependant, il convient de noter que les deux modèles ne supportent que la recharge de type C, et ne comportent pas de port USB-A.

Voici où les choses commencent à devenir intéressantes, car bien que plusieurs de ces chargeurs aient des puissances de sortie similaires (sauf bien sûr la brique Samsung de 45 watts), les résultats réels étaient un peu plus variés. Tant le Nekteck que le Belkin n’ont réussi à atteindre que 80 % de la batterie du téléphone Galaxy après une heure, contre les chargeurs Anker, Samsung et Satechi qui ont tous atteint 100 %. Cela suggère que les deux chargeurs ne communiquent pas correctement avec le téléphone de Samsung afin de profiter de ses vitesses de charge super rapides, ce que j’ai pu confirmer en utilisant un voltmètre USB-C. Pendant ce temps, comme prévu, le chargeur de 45 watts de Samsung a très bien fonctionné lorsqu’il était connecté au Galaxy, mais sa puissance de sortie inférieure signifiait qu’il ne pouvait pas rivaliser avec les briques de 60 et 65 watts.

De manière quelque peu surprenante, chaque chargeur de cette catégorie a bien fonctionné lorsqu’il était connecté au XPS 13, chaque adaptateur terminant à moins d’un pour cent l’un de l’autre (environ 58 pour cent) après une heure. Cependant, lorsqu’il s’agit du assoiffé MacBook Pro, chaque watt supplémentaire fait une différence, le Anker 735 et le chargeur à trois ports Samsung devançant la concurrence, même s’ils restent encore beaucoup plus lents que la brique incluse d’Apple. Il est également révélateur que sur le Belkin 60 W, son port de charge le plus rapide indique en réalité des vitesses de charge comprises entre 50 et 60 watts, ce qui explique pourquoi il n’a pas pu rivaliser avec les autres chargeurs de 60 watts que j’ai testés. En ce qui concerne le choix d’un gagnant, la brique de 60 watts de Nekteck est la moins chère tout en étant l’une des rares options livrées avec un câble de charge inclus. Cependant, avec seulement un port de charge unique et une compatibilité sous-optimale avec le téléphone Samsung, il est difficile d’en faire une recommandation complète. Avec mon argent, j’opterais pour le Anker 735 car il est plus petit, légèrement plus rapide et au même prix que le chargeur triple port de 65 W de Samsung, tout en offrant un total de trois ports USB (deux USB-C et un port USB-A). De plus, ses broches repliables en font un choix idéal pour les voyages.

Pour quiconque envisage un chargeur rapide USB-C haute puissance, il est important de faire attention aux petits caractères. Bien que toutes ces briques soient annoncées à ou au-dessus de 100 watts, les ports de charge principaux des Satechi et Belkin sont en réalité limités à 90 ou 96 watts. Et cela avant de considérer la charge multi-appareils, qui divise la puissance totale entre les autres ports avec des rapports variant selon le modèle spécifique. C’est là que les hubs ou les chargeurs à double port peuvent être utiles, car ils vous permettent de charger plusieurs appareils plus efficacement.

Alors que le chargeur GaN 130 watts de Razer (en haut au milieu) est le plus cher du lot à 180 $, il a été choisi comme le meilleur chargeur de 100 watts ou plus en raison de son design plus compact, de sa puissance de sortie élevée et de l’inclusion d’extras utiles comme des adaptateurs de prise internationaux et un cordon USB-C tressé de 100 watts.

Lors des tests, les quatre n’ont rencontré aucun problème à recharger les smartphones, la Switch et le XPS 13, bien que, encore une fois, l’adaptateur de Belkin n’ait pas réussi à recharger complètement le téléphone Galaxy malgré une puissance plus que suffisante. En revanche, bien que le chargeur USB C de Razer ait une sortie maximale plus élevée que celle du Belkin ou du Satechi, il n’y avait pas beaucoup de différence en termes de vitesses de charge lorsqu’il était connecté au MacBook Pro. Et ce n’est pas dû à un manque de câbles de puissance élevée, car les deux ports USB-C de la brique Razer sont limités à une puissance combinée de 100 watts. Entre-temps, en tant que l’un des rares adaptateurs d’alimentation de 140 watts sur le marché, la brique d’Apple est extrêmement rapide et a fait un excellent travail de recharge du MacBook Pro, comme prévu. Cependant, je devrais mentionner que c’est la seule brique d’alimentation de ce segment qui dispose d’un seul port, ce qui ressemble un peu à une occasion manquée pour l’écosystème Apple. Pour ceux qui ont besoin de plus de flexibilité, les options de charge sans fil valent la peine d’être envisagées, bien qu’elles n’offrent peut-être pas la même vitesse que les connecteurs filaires. Ainsi, pour quiconque souhaitant un chargeur capable de recharger rapidement un ordinateur portable ultraportable tout en ayant encore de la puissance à revendre, je préfère l’adaptateur GaN 130 watts de Razer. C’est le meilleur chargeur de cette catégorie, ainsi que le plus petit et le plus cher à 180 $. De plus, il est livré avec deux adaptateurs de prise murale internationaux (pour les prises UK et EU) et un câble USB-C tressé de 100 watts, ce que vous n’obtenez pas d’autres appareils dans cette catégorie. Si vous avez besoin d’une banque d’alimentation fiable ou d’un chargeur rapide en déplacement, cela pourrait être un bon investissement.
Conclusion

Évidemment, il y a beaucoup plus que simplement 14 chargeurs super rapides sur le marché, et malheureusement, je n’ai pas le temps de tous les tester. De nos jours, décharger un téléphone de 100 % de batterie à zéro peut prendre plus de 15 heures, donc selon l’appareil, je ne peux tester qu’un chargeur USB par jour. Rien que la collecte de toutes ces données a pris presque deux mois. Et malheureusement, pendant que je réalisais ce test, Anker a sorti une nouvelle génération d’adaptateurs d’alimentation que je n’ai pas encore eu la chance d’évaluer. Cela dit, il y a encore quelques enseignements importants. Tout d’abord, pour garantir des vitesses de charge optimales, vous devez faire attention aux standards de charge de votre appareil et du chargeur rapide ; assurez-vous que votre chargeur peut fournir la bonne quantité de puissance. Les fabricants indiquent généralement les vitesses de charge maximales d’un appareil, tandis que les adaptateurs d’alimentation indiquent clairement leurs types et sorties USB. Et en cas de doute, vous pouvez consulter le petit texte sur le chargeur lui-même, bien que vous puissiez avoir à faire un peu de calcul. Rappelez-vous simplement que les watts égalent les volts multipliés par les ampères. De plus, dans le cas d’adaptateurs avec plusieurs ports, vous devez vérifier comment sa puissance totale est répartie lorsqu’il est connecté à plusieurs appareils. Ensuite, il y a d’autres facteurs comme la taille et le poids que vous voudrez considérer, avec les nouveaux adaptateurs en nitrure de gallium (GaN) offrant souvent des designs plus compacts et une meilleure efficacité énergétique. Et si jamais vous avez vraiment des doutes, vous pouvez simplement opter pour un chargeur rapide fabriqué par la même entreprise que votre téléphone Android, votre iPhone, votre ordinateur portable ou d’autres gadgets, ce qui est particulièrement vrai pour des appareils comme le OnePlus 10T qui disposent de protocoles de charge propriétaires rapides.
Comment nous avons testé les chargeurs rapides
La méthodologie de mon expérience de charge rapide est conçue pour être aussi simple que possible. J’ai déchargé chaque appareil à 10 % de batterie, branché une brique d’alimentation, puis enregistré la quantité de charge ajoutée toutes les 10 minutes pendant une heure. Chaque adaptateur était branché directement dans une prise standard de 120 volts (sans utiliser de multiprise ni de rallonge), et lorsque cela était possible, j’ai utilisé le câble inclus avec le chargeur de batterie ou un câble fabriqué par le même fabricant que l’appareil. Si ce n’était pas une option, j’ai utilisé des câbles USB-C certifiés de 100 watts fabriqués par Anker, Apple et d’autres.

Parce que le taux de charge des appareils varie en fonction de la quantité de puissance disponible, je voulais mesurer à quel point chaque adaptateur était capable de correspondre à la vitesse de charge optimale de chaque gadget. En général, la charge est plus lente entre 0 et 20 %, avant que les vitesses n’augmentent jusqu’à ce que la batterie atteigne 80 %, après quoi les choses ralentissent à nouveau pour protéger et préserver la santé et la longévité de la cellule d’alimentation. Pour les stations de charge avec plusieurs ports, j’ai toujours sélectionné le port avec la puissance de sortie la plus élevée tout en n’ayant pas plusieurs appareils connectés.

En ce qui concerne les appareils eux-mêmes, j’ai sélectionné un Apple iPhone 13, un Samsung Galaxy S22 Ultra, une Nintendo Switch (un modèle de lancement de 2017), un Dell XPS 13 de 2021 et un MacBook Pro M1 Max de 16 pouces. Cet assortiment a été choisi pour couvrir une large gamme de spécifications et de consommations de puissance allant de 20 watts (iPhone 13) jusqu’à 140 watts (M1 Max MBP). De plus, chaque système a été testé pendant qu’il était inactif (c’est-à-dire sans applications ou jeux supplémentaires en cours d’exécution) afin d’assurer des résultats cohérents.

Un élément important à noter est que, bien que le Forum des mises en œuvre USB ait approuvé le support de la charge USB Power Delivery (USB-PD) jusqu’à 240 watts, des adaptateurs qui supportent réellement cette puissance n’existent pas encore. De plus, bien qu’il existe une poignée de câbles capables de gérer plus de 100 watts de puissance, ils sont relativement rares ou difficiles à obtenir. Qu’est-ce que le GaN ? Lorsque vous recherchez des chargeurs, vous pouvez remarquer que certains sont marqués comme GaN, ce qui signifie nitrure de gallium. C’est une distinction importante car, par rapport aux anciens adaptateurs utilisant des interrupteurs en silicium, les appareils basés sur le GaN supportent une efficacité et une sortie de puissance accrues, permettant aux fabricants de créer des chargeurs plus compacts qui fonctionnent plus frais et supportent des wattages plus élevés. Selon la puissance de sortie spécifique, les chargeurs GaN peuvent être de 30 à 50 % plus petits et légers que les alternatives en silicium. Cela peut ne pas sembler beaucoup, mais lorsqu’ils sont dans un sac aux côtés d’un ordinateur portable, d’un téléphone et d’autres accessoires que vous pourriez avoir, réduire le volume et le poids superflus peut faire une grande différence.
Chargeurs rapides que nous avons testés
Avec tant de différents chargeurs de puissances variées à tester, j’ai subdivisé les choses en trois catégories. Il y a les chargeurs de 30 watts et moins, qui sont principalement conçus pour les smartphones et autres petits appareils mobiles. Ensuite, nous passons aux chargeurs de 45 à 65 watts (à peu près un watt ou deux près) qui peuvent gérer des appareils comme des téléphones ainsi qu’une variété d’ordinateurs portables fins et légers. Enfin, nous avons des chargeurs qui délivrent 100 watts ou plus, qui conviennent à pratiquement tout sauf aux ordinateurs portables de jeu les plus grands et les plus exigeants en énergie. Beaucoup de ces adaptateurs de plus haute puissance disposent également de plusieurs ports, ce qui permet de charger des appareils supplémentaires à pleine vitesse. Cependant, comme tous les blocs d’alimentation ne supportent pas la charge multi-appareils, je ne l’ai pas inclus comme critère de test.
Vous pouvez voir une liste complète des chargeurs que nous avons testés ci-dessous :

Chargeur Apple 20W
Chargeur Anker 711 Nano II 30W
Chargeur d’alimentation USB-C Google 30W
Chargeur mural Satechi 30W USB-C PD GaN
Chargeur mural Samsung 45W USB-C Fast Charging
Chargeur mural Belkin 60W USB-C PD GaN
Chargeur USB-C GaN Nekteck 60W
Chargeur Anker 735 Nano II 65W
Adaptateur Samsung 65W Trio
Chargeur mural Satechi 66W USB-C 3-Port GaN
Chargeur mural Satechi 100W USB-PD
Chargeur Belkin 108W 4-Port GaN
Chargeur USB-C 130W GaN Razer
Adaptateur d’alimentation USB-C 140W Apple
Cet article est apparu initialement sur Engadget à l’adresse https://www.engadget.com/computing/accessories/best-fast-chargers-140011033.html?src=rss”

Vous échouez systématiquement avec vos prompts ? Cette IA vous sera d'une précieuse assistance

INTELLIGENCE ARTIFICIELLE

Vous échouez systématiquement avec vos prompts ? Cette IA vous sera d’une précieuse assistance

En parallèle du lancement de Claude 3.5 Haiku, Anthropic a introduit un nouvel outil IA, le Prompt Improver, qui vise à améliorer la rédaction de vos prompts. L’objectif est d’offrir une plus grande précision dans nos invitations afin d’obtenir des résultats optimisés tout en développant des applications plus fiables alimentées par l’intelligence artificielle.

Cela signifie qu’il n’est pas nécessaire d’être un prompt engineer ou un expert en ingénierie d’invites pour affiner nos rédactions.

Comme l’a noté Hamish Kerr, le chef de produit chez Anthropic, rédiger des prompts représente l’une des tâches les plus difficiles lorsqu’il s’agit d’utiliser l’IA générative.

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Avec l’adoption croissante des modèles d’IA par les entreprises pour le service client et l’analyse des données, la qualité des prompts est essentielle pour la performance des systèmes.

Des invites de piètre qualité, c’est-à-dire imprécises, peuvent nuire à la fiabilité des résultats. En conséquence, on observe un blocage de l’intégration de l’IA dans les processus jugés essentiels des entreprises.

Pour relever ce défi, Anthropic a mis au point Prompt Improver. Cet outil innovant optimise les invites à l’aide de plusieurs techniques avancées.

Ce mécanisme d’amélioration des prompts repose principalement sur la méthode connue sous le nom de raisonnement par chaîne de pensée.

Cette approche permet au système de guider Claude dans la résolution progressive des problèmes.

Cette méthodologie séquentielle va effectivement améliorer la précision des réponses face à des tâches complexes.

L’outil de rédaction de prompts d’Anthropic inclut également une standardisation des exemples et une clarification des passages ambigus, tout en intégrant des directives préétablies pour orienter les réponses de Claude.

Les résultats sont visibles, comme le souligne Kerr. « Les tests montrent des progrès impressionnants. Avec une amélioration de 30 % de la précision dans la classification multiétiquettes et un respect total des contraintes de longueur dans les tâches de synthèse », a-t-il ajouté.

Rassemblez les éléments nécessaires avant d’utiliser l’outil d’amélioration de prompts d’Anthropic

Pour tirer le meilleur parti de cet outil d’amélioration de vos prompts, Anthropic recommande de préparer quelques éléments au préalable.

L’élément clé est votre invite initiale. L’entreprise suggère aussi, sans obligation, de recueillir des retours sur les difficultés que vous rencontrez avec les réponses de Claude.

De plus, vous aurez besoin de quelques exemples d’entrées et de sorties pour compléter le processus.

Une fois ces éléments rassemblés, Prompt Improver va évoluer en quatre étapes distinctes.

La première étape consiste à identifier et extraire les exemples présents dans votre prompt initial.

Vidéo YouTubeVidéo YouTube
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Par la suite, l’algorithme générera un premier brouillon. Il va organiser le contenu en sections clairement définies avec des balises XML pour plus de lisibilité.

La troisième phase se concentrera sur l’affinement de la chaîne de raisonnement.

Pour ce faire, le système va ajouter des instructions détaillées pour orienter avec plus de précision le processus de génération des réponses.

Enfin, l’outil mettra à jour les exemples, les adaptant pour illustrer ce nouveau mode de raisonnement.

Vous pourrez suivre en temps réel toutes ces étapes via la fenêtre modale dédiée à l’amélioration de vos prompts.

Si vous éprouvez également des difficultés à rédiger vos prompts, n’hésitez pas à essayer l’outil Prompt Improver dans la console Anthropic.

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La puissance publique a-t-elle laissé de côté les territoires ?

ECONOMIE

La puissance publique a-t-elle laissé de côté les territoires ?

Est-il vrai qu’environ 1 925 écoles primaires pourraient être prochainement supprimées en France ? Ce tableau est en tout cas clairement établi dans un rapport élaboré au printemps dernier par deux inspections ministérielles. Dans le cadre d’une « révision des dépenses », elles suggéraient alors « une méthode pour rationnaliser la distribution des ressources » face à une diminution du nombre d’élèves.

Ces « révisions des dépenses » représentent un exemple typique de la manière dont les autorités appréhendent les services publics. Ceux-ci, souvent perçus comme onéreux, sont régulièrement poussés à se réorganiser et, autant que possible, à fusionner pour réaliser des économies. « Cette approche s’inspire du “nouveau management public” des Etats-Unis, par lequel des pratiques de gestion issues du secteur privé sont appliquées au secteur public, telles que l’optimisation des coûts via des tableurs Excel », souligne le géographe François Taulelle, qui a récemment coordonné, avec Thibault Courcelle et Ygal Figalkov, un ouvrage saisissant sur ce sujet.

Cette transition, qui a marqué les politiques publiques depuis les années 1990, a connu une accélération durant la présidence de Nicolas Sarkozy, notamment grâce à sa révision générale des politiques publiques (RGPP). « À ce moment-là, les autorités adoptent une perspective très sectorielle (écoles, hôpitaux, défense…) sans se rendre compte de l’effet d’accumulation : certaines villes perdent alors plusieurs services essentiels simultanément », ajoute le chercheur.

Les données parlent d’elles-mêmes. Dans un article de l’ouvrage cité plus haut, quatre chercheurs ont analysé l’évolution de la présence des services publics et privés en France sur les quarante-cinq dernières années. Ils notent que « la tendance observée pour les services publics traditionnellement associés à l’Etat témoigne d’une nette régression ». Entre 1980 et 2015, le nombre de communes avec une école primaire a par exemple chuté de 23 %. Un phénomène similaire se retrouve pour les maternités (- 47 %) et les gendarmeries (- 12 %). Pendant ce temps, la population en France métropolitaine a… augmenté de 20 %.

Recul « quasi généralisé »

Contrairement à une idée reçue, ce déclin ne touche pas seulement les zones rurales. Les auteurs signalent un retrait « quasi généralisé, affectant toutes les régions françaises ». Cependant, il « fragilise surtout les petites communes rurales et les petites agglomérations ». Le département très rural du Cantal, par exemple, a enregistré une perte de 82 % de ses écoles maternelles entre 1980 et 2015, suivie d’une diminution de 22 % entre 2015 et 2020 !

Plus préoccupant encore que l’école, le secteur de la santé génère le plus d’inquiétudes. Cela dit, entre 1980 et 2015, le nombre de communes avec un professionnel de santé a augmenté pour les médecins généralistes (+ 17 %), les infirmiers (+ 25 %), les pharmaciens (+ 19 %) ou les laboratoires d’analyses médicales (+ 28 %).

Cependant, cette augmentation n’a pas satisfait tous les besoins, car la population a crû tout en vieillissant. De plus, une inadéquation entre l’offre et les besoins émerge, car de nombreux professionnels choisissent leur lieu d’exercice. Le dernier atlas de la démographie médicale, diffusé par l’Ordre national des médecins, confirme que l’augmentation récente du nombre de médecins n’empêche pas « l’aggravation des inégalités territoriales ».

Il est donc indéniable que les services publics traditionnels sont en déclin. Néanmoins, les chiffres, surtout quand ils concernent des communes spécifiques, doivent être nuancés. En effet, certains services publics n’ont pas complètement disparu mais ont été regroupés dans des centres (maisons France services, maisons médicales pluridisciplinaires…).

D’autres ont été transformés, comme certains services postaux, qui sont désormais pris en charge par des commerces privés. Ainsi, bien que le nombre de communes détenant un bureau de poste ait chuté de 34 % entre 1980 et 2015, seulement 4 % d’entre elles ont perdu toute présence postale. Cela pose un problème, note François Taulelle, « ce nouveau réseau concerne surtout les services administratifs de l’Etat, mais très peu l’école et la santé, secteurs qui suscitent le plus d’inquiétudes chez les usagers ».

Entre polarisation et numérisation

Cette logique de polarisation engendre également des problèmes pour les publics les plus vulnérables. Grâce à une enquête menée dans des intercommunalités isolées de cinq départements ruraux, Ygal Fijalkow et Madlyne Samak, sociologues à l’université d’Albi, ont constaté que plus de la moitié des répondants ignoraient l’existence du bureau France services sur leur territoire. Parmi ceux-ci, on trouve en majorité des catégories sociales populaires et des personnes âgées.

Ces usagers sont pourtant ceux qui pâtissent le plus de la transition massive vers le numérique des services publics : la recherche scientifique confirme ce qui était prévisible. Il existe de fortes disparités entre ceux qui maîtrisent les outils numériques – pour qui cela représente un progrès – et les catégories plus fragiles.

En conséquence, en raison des difficultés de déplacement, de la méconnaissance des nouveaux services et des limitations numériques, de nombreux usagers précaires ne peuvent profiter ni de la polarisation ni de la numérisation. Cela pousse l’Etat à se rapprocher d’eux en instaurant des services itinérants, tel que le bus France services qui sillonne les petits villages. En somme, déconcentrer après avoir centralisé…

Le malaise ressentie par de nombreux habitants des zones peu denses n’est donc pas à prendre à la légère. Il devient encore plus explicite si l’on examine le secteur privé.

Dans la première étude référencée dans cet article, les quatre chercheurs révèlent qu’entre 1980 et 2015, le nombre de communes avec un magasin d’alimentation généralisé a chuté de 47 %. On observe une tendance semblable pour les boulangeries (- 13 %), les agences bancaires (- 67 %) ou encore les magasins de vêtements (- 5 %), au profit en particulier des supermarchés et des hypermarchés (+ 116 %). Cette évolution a un visage tristement connu : celui des centres-villes avec des volets fermés.

Cette situation fait dire à l’économiste Laurent Davezies, spécialiste des dynamiques territoriales, que « ce n’est pas l’Etat qui abandonne les territoires [en crise]. Au contraire, ce sont les entreprises et les populations ». Il est évident que les difficultés démographiques et économiques d’une grande partie du territoire sont étroitement liées à la sphère privée, entre un solde migratoire négatif (plus de départs que d’arrivées) et des problèmes économiques (notamment dans les anciens territoires industriels).

Naturellement, le déclin des services publics ne facilite pas la situation. « Il est difficile de déterminer si c’est le privé ou le public qui a initié la spirale du déclin », admet François Taulelle. « En revanche, une chose est certaine, sans un socle minimal d’équipements publics, aucun redémarrage n’est envisageable pour un territoire fragile. »

Dans cette optique, les mandats de Hollande et Macron ont envoyé des messages ambivalents. Entre la crise des gilets jaunes et la pandémie, le gouvernement a bien saisi que la gestion brutale et quantitative des services publics avait ses limites. Il a également mis en place plusieurs programmes de soutien très ciblés, comme le programme « Action cœur de ville » destiné aux villes moyennes les plus fragiles. Sans pour autant renverser les grandes initiatives de la RGPP comme les réformes hospitalières ou scolaires.

Fortes répercussions redistributives

Les territoires fragiles sont-ils donc complètement négligés ? Pas nécessairement. Car certaines évolutions plus positives viennent compenser les tendances négatives expliquées précédemment. Celles-ci proviennent notamment de la Sécurité sociale et des collectivités locales (régions, départements, communautés de communes et communes).

Commençons par les collectivités. Depuis les années 1980, l’Etat leur a transféré de nombreuses compétences (mobilités, logement, social…), permettant à leur influence sur leurs territoires de croître. Par exemple, entre 2002, date où les régions ont obtenu la gestion des Trains express régionaux (TER), et 2023, l’offre a augmenté de 37 %. De même, le nombre de crèches collectives, majoritairement gérées par des communes ou des intercommunalités, a crû de 58 % en France entre 1995 et 2022.

Plus généralement, face au retrait de l’Etat, « les collectivités locales ont rivalisé d’ingéniosité pour préserver certains services publics, notamment en les mutualisant et en élaborant des structures administratives et financières associant public et privé », remarque François Taulelle.

Moins perceptible mais d’une importance cruciale, la protection sociale représente un puissant mécanisme de redistribution en France. D’une part, elle prélève des richesses, principalement dans les pôles économiques les plus florissants. D’autre part, elle redistribue ces richesses, de manière plus significative dans les territoires où résident des populations plus vulnérables. L’économiste Eric Dor a ainsi évalué, dans une étude de 2021, que l’Ile-de-France supportait, en 2017, un prélèvement net (prestations sociales – prélèvements sociaux) de 77 milliards d’euros. Une somme dont les habitants des régions plus rurales et moins riches bénéficiaient.

D’autres économistes, dans une étude de 2020, avaient montré que les inégalités de revenu entre départements avaient « atteint en 2015 leur plus faible niveau depuis cent ans » et soulignaient « le rôle des transferts publics dans l’atténuation des disparités de niveau de vie ». Mais il est clair que, sur le long terme de la vie humaine, ces effets ne sont pas immédiatement visibles.

À la lumière de tous ces éléments entremêlés, est-il possible de dresser un tableau objectif de la situation ? Ce n’est pas aisé.

« Il est difficile d’y voir clair car nous avons tendance à homogénéiser les habitants des territoires peu densément peuplés », indique Ygal Fijalkow. En réalité, une différence significative de perception existe entre ceux qui ont eu la possibilité de choisir leur lieu de vie et ceux qui se retrouvent plutôt contraints. Les premiers (CSP+, diplômés…) savent où trouver les services disponibles. Les autres (ouvriers, employés, retraités…) se sentent plus souvent isolés, abandonnés ou entravés dans leurs démarches. » Un défi qui ne peut être résolu à partir d’un simple tableur Excel.

Retrouvez ici notre dossier « Manuel de défense des services publics »

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Présentation de submagic.co

Submagic.co est une plateforme propulsée par l’intelligence artificielle qui permet aux vidéastes d’automatiser divers aspects de la postproduction. L’outil se distingue principalement par sa capacité à intégrer automatiquement des sous-titres fiables et synchronisés. Il se différencie également par l’incorporation d’émojis et de moments forts pour rendre les vidéos plus captivantes. Cette solution a pour but de diminuer le temps passé sur ces tâches souvent laborieuses, tout en améliorant la qualité du contenu produit.

YouTube video
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Méthodologie adoptée pour cet avis sur Submagic.co

Pour assurer une évaluation approfondie et pertinente de Submagic.co, nous avons organisé notre démarche autour de quelques étapes clés :

  1. Examen détaillé des fonctionnalités. Nous avons testé l’ensemble des options principales telles que l’ajout automatique de sous-titres, les effets sonores ainsi que les transitions IA. Ceci nous a permis d’apprécier leur efficacité dans différents contextes créatifs.
  2. Comparaison avec les concurrents directs. Pour vérifier les atouts et les faiblesses de Submagic.co, nous avons mis l’outil en comparaison avec d’autres plateformes comparable comme Synthesia.io et Collossyan. Cette méthode nous a permis de mieux cerner les avantages concurrentiels de chaque solution.
  3. Collecte d’avis utilisateurs. Nous avons intégré des témoignages de diverses communautés de créateurs et professionnels du marketing dans notre analyse. Ces retours ont été précieux pour identifier les forces et les potentielles lacunes de Submagic.co en fonction de différents types d’utilisateurs.
  4. Analyse des performances tarifaires. Nous avons examiné les différents plans tarifaires et leur pertinence pour diverses audiences (startups, agences, e-commerçants). Chaque option a été analysée en tenant compte des fonctionnalités disponibles et de la valeur ajoutée.

Cette méthodologie nous a permis de formuler un avis objectif et éclairé, basé sur une utilisation concrète et comparative de l’outil Submagic.co.

Quelles sont les différentes fonctionnalités de Submagic.co ?

Captions

Submagic.co permet d’intégrer des légendes avec facilité. Cela aide à toucher un public plus large et à renforcer le référencement des vidéos en ligne. Cette fonction garantit que même les personnes malentendantes peuvent profiter de votre contenu.

Audio to text

La transformation de l’audio en texte est particulièrement avantageuse pour élaborer des scripts ou des légendes précises. Cette fonctionnalité contribue à optimiser le contenu vidéo pour le SEO, car elle ajoute une dimension textuelle qui peut être indexée par les moteurs de recherche.

B-Roll

Submagic.co utilise l’intelligence artificielle pour générer automatiquement des vidéos d’illustration. Ces vidéos peuvent être intégrées dans des projets, enrichissant ainsi l’expérience visuelle. C’est un outil précieux pour les créateurs cherchant à ajouter de la profondeur à leurs vidéos sans avoir à filmer des séquences additionnelles.

Transitions

Des transitions sophistiquées soulignent une vidéo professionnelle et rendent les séquences plus fluides et agréables à visionner. Avec les options proposées par Submagic.co, il est facile d’incorporer des changements de scènes élégants, contrairement à un produit brut où les coupes seraient trop abruptes. Cela maintient l’attention des spectateurs et renforce la qualité de chaque projet vidéo.

Auto-Zoom

Cet outil, l’un des plus remarquables parmi les services offerts par Submagic.co, permet à l’IA d’ajuster automatiquement les zooms de manière stratégique. Cela aide à concentrer l’attention des spectateurs sur les éléments cruciaux de la vidéo, renforçant ainsi l’impact du message véhiculé et rendant chaque segment de la vidéo significatif et captivant.

Auto-Cut

Cette fonctionnalité permet d’éliminer automatiquement les segments silencieux de la vidéo. Elle augmente l’efficacité du visionnage tout en faisant gagner du temps lors de l’édition manuelle. Une telle option est particulièrement utile dans des secteurs où il est nécessaire de produire et de publier rapidement des vidéos en réponse aux actualités du moment.

Sound Effects

Les effets sonores enrichissent les scènes en ajoutant des dimensions auditives variées. Submagic.co facilite l’insertion de sons spécifiques qui correspondent ou accentuent les émotions ou l’action présentée à l’écran. Une bonne utilisation de cette fonctionnalité peut transformer une vidéo ordinaire en une expérience immersive et captivante.

Background Music

Insérer de la musique de fond est devenu un jeu d’enfant avec Submagic.co. En quelques clics, vous pouvez ajouter des bandes sonores qui s’alignent parfaitement au ton et au rythme de votre vidéo. Accéder rapidement à une bibliothèque musicale permet un gain de temps considérable et assure que vos vidéos possèdent toujours l’ambiance appropriée.

Description

Souvent sous-estimée, la description a une importance cruciale pour améliorer la visibilité et l’attrait des vidéos. Submagic.co met à disposition des outils pour générer des descriptions stratégiques qui augmentent la portée et positionnent les vidéos efficacement dans les résultats de recherche. Cela peut transformer vos publications en véritables aimants à vues.

Images & GIFs

L’option d’inclure automatiquement des images et des GIFs dynamise les vidéos, les rendant plus captivantes et intéressantes. Cet ajout augmente la rétention de l’audience en offrant un contenu visuel plus varié. C’est un excellent outil pour captiver et garder l’attention des spectateurs tout au long du visionnage.

Quels utilisateurs tirent profit de cette plateforme ?

Agences de communication

Les agences de communication sont en quête d’outils performants pour produire du contenu de manière rapide et efficace. Submagic.co leur propose plusieurs fonctionnalités intégrées qui simplifient le processus de montage. Par exemple, avec des options comme Auto-Cut et Transitions élégantes, les agences peuvent créer des vidéos professionnelles sans nécessiter des compétences techniques poussées. Ces options permettent d’économiser du temps tout en garantissant une qualité optimale, assurant ainsi que chaque projet obtienne une note de 4 étoiles.

Professionnels de l’immobilier

Pour les professionnels de l’immobilier, la présentation est essentielle. Des vidéos bien réalisées peuvent transformer une simple visite virtuelle en une expérience immersive. Avec des fonctionnalités telles que Captions et Auto-Zoom, les agents immobiliers peuvent ajouter des détails pertinents et diriger l’agencement des acheteurs potentiels vers les atouts d’une propriété. L’utilisation stratégique de ces outils enrichit la description visuelle, offrant une plus grande confiance aux clients sur la qualité des biens en vente.

Annonceurs

Les annonceurs doivent rapidement captiver l’attention et la conserver le plus longtemps possible. Grâce à Submagic.co, ils ont à disposition des outils avancés pour enrichir leurs vidéos publicitaires. Des fonctionnalités comme Sound Effects et Background Music aident à créer une atmosphère engageante et dynamique. La facilité d’ajout de musique ou d’effets sonores garantit que chaque scène produit un impact maximal sur le public cible, ce qui, à notre avis, accroît l’engagement global.

E-commerçants

Pour les e-commerçants, l’importance d’un bon outil de montage vidéo réside dans sa capacité à rendre les produits séduisants et désirables. Submagic.co permet une production rapide et efficace grâce à sa multitude d’options telles que B-Roll et Images & GIFs. Ces fonctionnalités facilitent l’intégration automatisée de contenus visuels supplémentaires, mettant en avant les produits de manière plus vivante. En outre, avec la possibilité de générer des descriptions pertinentes, les vidéastes peuvent accroître leur portée sans effort supplémentaire.

Coachs

Pour les coaches souhaitant motiver ou éduquer leur audience, Submagic.co est une ressource indispensable pour structurer et enrichir leurs leçons vidéo. Par exemple, la fonction Transcribe the audio into written text représente un atout magnifique pour rendre les vidéos accessibles, y compris pour les personnes avec des difficultés auditives. En ajoutant des captions, les coaches s’assurent que leur message est compris clairement et efficacement. Les légendes ajoutées à leur vidéo donnent également un aspect personnalisé pour maintenir l’engagement des participants.

Marketers

Les marketers ont besoin de vidéos de haute qualité pour leurs campagnes publicitaires. Avec Submagic.co, ils peuvent éliminer les parties superflues et ne conserver que les éléments essentiels de leur message. La rapidité d’ajout des effets sonores et de la musique de fond améliore la qualité des vidéos, rendant ainsi chaque campagne marketing plus séduisante et efficace en termes de conversion.

Startups

Les startups, souvent avec des ressources restreintes, doivent maximiser chaque investissement, y compris dans la création de contenu. Submagic.co offre des solutions accessibles et efficaces, permettant de créer des vidéos de qualité professionnelle sans grosses dépenses. Grâce à ses fonctionnalités automatisées, même une petite équipe peut réaliser des vidéos captivantes, rivalisant avec celles de grandes entreprises.

Téléchargement de la vidéo

Un des atouts majeurs de l’utilisation de Submagic.co réside dans sa facilité d’utilisation dès le début. Après avoir ouvert un compte sur la plateforme, l’utilisateur peut rapidement télécharger la vidéo souhaitée pour initier le processus de sous-titrage. Cette étape est facilitée par une interface intuitive qui permet aux créateurs de simplement glisser-déposer leurs fichiers ou de les sélectionner via un navigateur de fichiers traditionnel.

Génération automatique des sous-titres

Après le téléchargement, Submagic.co utilise des algorithmes de traitement du langage naturel pour procéder automatiquement à la génération des sous-titres. Ce processus rapide est souvent apprécié par ceux qui manquent de temps et disposent d’une équipe réduite. Le logiciel fournit généralement une transcription initiale assez fiable, capturant clairement les dialogues, les intonations, et parfois les nuances des propos, selon les retours des utilisateurs. La qualité du script dépend largement de la clarté audio de la vidéo, mais demeure impressionnante selon plusieurs témoignages.

Correction des erreurs

Bien que Submagic.co assure une certaine précision dans la création des sous-titres, des corrections sont souvent nécessaires. L’interface permet de modifier aisément les textes grâce à un éditeur intégré. Les vidéastes peuvent ainsi ajuster les sous-titres, ajouter des annotations ou personnaliser le style de texte selon leurs exigences. Cette flexibilité est perçue comme un atout majeur, surtout pour les équipes gérant des projets avec des délais serrés.

Validation du rendu final

Après avoir fait toutes les corrections nécessaires, la dernière étape est la validation du rendu final. Sur Submagic.co, cette validation est cruciale car elle fournit un aperçu en temps réel des sous-titres synchronisés avec la vidéo. Une fonctionnalité pratique pour s’assurer que tout est conforme avant d’exporter le fichier final. Les retours des utilisateurs montrent que cette étape apporte une assurance supplémentaire quant à la qualité du travail réalisé.

Que vaut cet outil IA face à ses concurrents directs ?

Plus facile à utiliser que Collossyan.com

Collossyan.com est une autre option connue pour le sous-titrage et la création de vidéos animées. Cette plateforme offre des fonctionnalités plus étendues, y compris la génération de personnages virtuels pour narrer vos scripts. Toutefois, cette sophistication accrue a un coût, tant financier qu’en termes de temps d’apprentissage pour maîtriser le logiciel. Submagic.co est plus simple d’utilisation pour les tâches spécifiquement liées au sous-titrage.

Plus efficace que Listnr.ai pour le sous-titrage

Listnr.ai propose également des services de transcription automatiques, mais se distingue par son orientation vers la conversion de texte en voix (text-to-speech). Au lieu de sous-titrer une vidéo existante, il permet de transformer n’importe quel texte en narration vocale professionnelle. Bien qu’il soit doté d’algorithmes puissants, ce logiciel ne fournit pas la même gamme de fonctionnalités de sous-titrage vidéo que Submagic.co. L’un est plus adapté pour ceux qui recherchent des solutions orientées audio, tandis que l’autre répond parfaitement aux besoins de sous-titrage et de traduction pour un public visuel général.

Aussi performant que Synthesia.io dans son domaine

Synthesia.io est reconnu pour sa capacité à produire des vidéos entièrement animées à partir de scénarios rédigés. Les séquences comprennent des avatars numériques parlant dans plusieurs langues. En revanche, Submagic.co se concentre principalement sur le sous-titrage. Bien que les deux logiciels utilisent des IA avancées, leurs applications diffèrent.

Le premier se concentre davantage sur les présentations professionnelles et les vidéos éducatives personnalisées, tandis que l’autre est un produit de niche répondant à un besoin universel de sous-titrage. De nombreux professionnels reconnaissent l’utilité des deux outils dans leurs domaines respectifs, et nous partageons également cette opinion sur Submagic.co et son concurrent Synthesia.io, qui bénéficie d’une plus grande notoriété.

Les prix sur Submagic.co

Starter à 13 euros

Le plan Starter de Submagic.co convient parfaitement aux débutants ou aux petits créateurs de contenu. Offert à un tarif abordable, il inclut des fonctionnalités de base, telles que l’ajout automatique de sous-titres et un nombre limité d’intégrations d’émojis. C’est une option idéale pour ceux qui souhaitent tester l’outil sans gros engagements financiers.

Growth à 32 euros

Le plan Growth est destiné aux utilisateurs ayant besoin de plus de flexibilité et d’options. En ajoutant les avantages du plan Starter, il propose davantage d’espace de stockage et une plus grande gamme d’options de personnalisation pour les sous-titres et les émojis. Idéal pour les professionnels en pleine croissance qui désirent perfectionner leur stratégie vidéo.

Business à 84 euros

Pour les grandes entreprises et les vidéastes expérimentés, le plan Business de Submagic.co offre un éventail complet de fonctionnalités. Il englobe toutes les options de sous-titrage et d’intégration d’émojis, ainsi qu’un accès illimité à l’analyse des temps forts. De plus, ce plan inclut un support client prioritaire et des modules formateurs pour tirer parti de tout le potentiel de l’outil.

Code promo

Quel que soit le plan choisi, un code promo Submagic.co permettra de le réduire considérablement. Utilisez le code LEBIGDATA10 pour profiter d’une telle réduction. N’attendez pas pour utiliser notre code promo et bénéficier de cette opportunité.

Avis personnels sur submagic.co

Mon expérience avec Submagic.co a été, dans l’ensemble, très positive. J’ai particulièrement aimé la rapidité et la précision de l’ajout automatique de sous-titres, essentiel pour publier efficacement des vidéos sur des plateformes comme TikTok. L’ajout d’émojis rend le contenu visuellement plus intéressant, tandis que l’identification des moments clés augmente l’engagement du public.

Cependant, j’ai rencontré quelques désavantages. La compatibilité avec certains formats vidéo est restreinte, nécessitant parfois des conversions préalables. De plus, le tarif de 84 euros pour 10 minutes de vidéo peut représenter un investissement significatif pour certains utilisateurs. J’ai aussi remarqué que l’utilisation optimale de Submagic.co demande un ordinateur performant, car la plateforme consomme beaucoup de ressources comme la bande passante et la mémoire. Des périodes de latence peuvent se produire, impactant l’efficacité du travail.

En résumé, Submagic.co propose des fonctionnalités innovantes et efficaces pour le sous-titrage et l’enrichissement des vidéos, mais présente des limitations en termes de compatibilité, de coût et de exigences de ressources.

Le contre-budget du NFP surpasserait le budget de Barnier en matière de réduction du déficit.

ECONOMIE

Le contre-budget du NFP surpasserait le budget de Barnier en matière de réduction du déficit.

Selon les dernières estimations de croissance fournies par les économistes de l’OFCE (Observatoire français des conjonctures économiques), il est prévu que la croissance française en 2025 pourrait être réduite de moitié si le budget soumis par le gouvernement Barnier était adopté tel quel.

Plus spécifiquement, leurs analyses révèlent un impact récessif de 0,8 point de PIB, ce qui est proche de la prévision de 0,6 point de PIB (Produit intérieur brut) que j’ai récemment discutée ici. Cette contraction de l’économie pourrait également entraîner la perte de 130 000 emplois, selon la même estimation. La décision de diminuer les dépenses publiques tout en augmentant les impôts a donc un coût social significatif.

Sur les plateaux de télévision et dans les journaux, les intervenants affirment sans relâche que nous n’avons pas d’autre choix : notre pays est surendetté, il faut réduire le déficit à tout prix. Même lorsque l’on établit que la dégradation budgétaire est en grande partie causée par la chute des prélèvements obligatoires depuis 2017 ? Oui, nous n’aurions pas d’alternative !

Mettre en doute cette affirmation est extrêmement difficile, voire inaudible : on passe pour un·e idéologue ou une personne déconnectée de la réalité. Comme toujours, quand un récit est aussi bien établi, il est important de le tester : existe-t-il une option moins douloureuse et plus crédible ?

C’est précisément ce que soutient le Nouveau front populaire (NFP), qui a présenté sa propre stratégie budgétaire le 9 octobre 2024. Quelles sont les différences avec celle du gouvernement Barnier ? Aurait-elle des conséquences sociales et économiques distinctes ?

Différence de philosophie

Tout comme le gouvernement, le NFP prévoit d’augmenter de nouvelles recettes. Mais dans une mesure plus importante, avec un montant estimé à 49 milliards d’euros, contre 30 pour le Projet de loi de finances (PLF) 2025. Au-delà des chiffres, leurs approches divergent.

La principale différence réside dans l’utilisation des recettes : « Grâce aux mesures fiscales [proposées], notre pays pourrait réduire le déficit tout en augmentant immédiatement les investissements dans les services publics et les secteurs d’avenir », indique le document.

Le NFP alloue donc une partie des 49 milliards pour réduire le déficit budgétaire et le reste pour financer des dépenses publiques qualifiées d’avenir. L’approche est très différente de celle du gouvernement Barnier, qui se concentre uniquement sur la réduction du déficit, entraînant des effets récessifs notables (la moitié de la croissance). À l’inverse, le budget alternatif du NFP prévoit une augmentation des dépenses publiques. Comment cela pourrait-il réduire le déficit public ? Est-ce viable ?

Pour y répondre, je vais adopter la même méthodologie qu’auparavant, fondée sur les multiplicateurs budgétaires de chaque mesure envisagée. Le tableau ci-dessous présente les mesures du budget alternatif NFP et les traduit en impulsions budgétaires.

Les lecteur·trices intéressé·es trouveront des détails sur les mesures fiscales dans le document du NFP, mais pour cet exercice, nous pouvons retenir trois grandes sources de recettes fiscales.

Il y a d’abord la suppression des exonérations de cotisations sociales (pour les salaires dépassant deux fois le Smic) et d’une partie du crédit d’impôt recherche (CIR). Ce bloc rapporterait 11 milliards d’euros par an. Ensuite, plusieurs taxes sur le capital (ISF vert, suppression du prélèvement forfaitaire unique (PFU), taxation de l’héritage et des superprofits) généreraient 29,5 milliards d’euros par an. Enfin, un dernier groupe comprenant la réforme de la taxe sur les transactions financières, la taxe solidarité avion et la fiscalité des collectivités locales, rapporterait 8,5 milliards d’euros chaque année. Au total, les recettes supplémentaires sont donc chiffrées à 49 milliards d’euros. Combien seront consacrés à réduire le déficit et combien à augmenter les dépenses publiques ?

Étant donné que le communiqué du NFP ne fournit pas de détails, nous pouvons nous baser sur les nouvelles règles européennes qui exigent une réduction annuelle du déficit de 0,6 point de PIB, soit 18 milliards d’euros. Il resterait donc 31 milliards d’euros (soit un point de PIB) pour les dépenses d’avenir.

Pour simuler les effets d’une telle impulsion, tout comme précédemment, j’utilise les multiplicateurs budgétaires et fiscaux issus du modèle Mésange développé par l’Insee et le Trésor (Bardaji et al. 2017), que je complète avec un multiplicateur provenant du modèle de l’OFCE (impôt sur les sociétés). Ces informations sont présentées ci-dessous.

Les deux colonnes montrent les effets pour 2025 et 2026. Comme auparavant, il est intéressant de noter que les effets croissent avec le temps, car l’ajustement de la demande se fait progressivement.

Selon le modèle, les effets continuent d’augmenter même pendant cinq ans, mais comme auparavant, je ne présente les simulations que pour les deux premières années, compte tenu de l’incertitude politique actuelle. Toutefois, même si les valeurs des multiplicateurs restent les mêmes, leur impact variera car les dépenses augmentent au lieu de diminuer. C’est ce que révèlent les résultats ci-dessous.

Les dépenses publiques proposées par le NFP génèrent 0,78 point de PIB d’activité supplémentaire en 2025 et 1,06 point de PIB en 2026. Ce surplus d’activité est toutefois atténué par les effets récessifs des prélèvements obligatoires, qui s’élèvent à 0,66 point de PIB au total (la somme des effets de chaque impôt supplémentaire). Notons que l’effet le plus coûteux se rapporte à la réforme de la fiscalité du patrimoine, qui « coûte » au total 0,44 point de PIB.

Cependant, les effets récessifs sont inférieurs aux gains d’activité, ce qui produit un effet total agrégé positif dès la première année : une légère augmentation du PIB de 0,21 point, soit 6 milliards d’euros par rapport aux prévisions actuelles. Ce surplus d’activité engendre un peu plus de 3 milliards de recettes supplémentaires.

Un autre budget est possible, et il s’avérerait plus efficace

Ainsi, entre les 18 milliards d’euros de recettes directement allouées à la réduction du déficit et les 3 milliards de recettes supplémentaires liées à l’augmentation de l’activité, le déficit diminue de 21 milliards d’euros en 2025.

En 2026, sans autre impulsion budgétaire, le déficit est réduit de 6 milliards (0,21 point de PIB), ce qui indique qu’un nouvel effort de 12 milliards d’euros sera nécessaire pour atteindre l’objectif annuel.

La simulation montre donc qu’avec cette stratégie budgétaire, l’effort à fournir en 2026 est bien inférieur à celui de 2025. Ce résultat est opposé aux implications macroéconomiques du PLF 2025, qui exige un effort budgétaire annuel croissant à cause des effets récessifs des coupes de dépenses publiques.

En conclusion, le programme du Nouveau Front populaire propose une stratégie budgétaire qui augmente les dépenses publiques, stimule l’activité économique et permet de dégager des recettes supplémentaires.

À quoi affecter ces nouvelles dépenses ? Le document du NFP suggère des investissements dans la transition écologique et les services publics. Cela peut se justifier en effet, car dans le cadre de la crise écologique, chaque euro dépensé aujourd’hui diminue les dépenses de réparation demain. De plus, la croissance générée est a priori moins carbonée.

Il existe donc une alternative politique à celle proposée par le gouvernement Barnier. Et elle pourrait aboutir à de meilleurs résultats pour la France.

« Budget écologique » : des tromperies pour dissimuler un abandon

ECONOMIE

« Budget écologique » : des tromperies pour dissimuler un abandon

Vous avez entendu parler du budget vert ? Son véritable nom est le Rapport sur l’impact environnemental du budget de l’État, présenté chaque année par le gouvernement depuis 2020 lors de la discussion de la loi de finances. Une excellente initiative. Cela permet d’identifier ce qui, dans ces dépenses publiques, est bénéfique pour l’environnement, ce qui l’est moins ou ce qui est neutre. Le véritable enjeu est, au fur et à mesure, d’éliminer le négatif et de favoriser le positif.

Mais il y a beaucoup de communication derrière tout cela.

Dans l’édition 2024 du « Budget vert » publiée le 21 octobre, le gouvernement informe les citoyennes et citoyens que, dans le projet de loi de finances 2025 (PLF 2025), les dépenses de l’État favorables à l’environnement s’élèvent à 42,6 milliards d’euros. Mensonge ! Une méthodologie plus transparente donnerait une estimation plus sincère.

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Omissions stratégiques

Par exemple, Bercy semble oublier d’inclure d’importantes dépenses fiscales néfastes pour le climat telles que la réduction de la taxe sur le carburant aérien et le traitement préféré du gazole par rapport à l’essence. Cela représente près de cinq milliards d’euros par an, comme l’a récemment souligné la Cour des comptes.

En outre, le gouvernement affirme que ces dépenses favorables augmentent dans le budget suivant : de 33,6 milliards en 2023 à 42,6 milliards dans le PLF 2025. Mensonge ! Cette hausse est en grande partie due à la baisse des prix de l’électricité sur les marchés de gros, ce qui augmente mécaniquement les coûts de soutien aux installations solaires et éoliennes existantes dans le cadre de contrats anciens, diminuant ainsi réellement l’effort supplémentaire.

Il est aisé de proclamer que les dépenses vertes augmentent. Cela masque les coupes bien réelles dans l’aide à la rénovation des logements, l’accès à la voiture électrique pour les ménages modestes et les investissements des collectivités.

Risque existentiel

Le souci principal du budget vert est que cet exercice ne permet pas de déterminer si la dépense publique est en phase avec les objectifs environnementaux de la France, alors que l’atteinte du « zéro émissions nettes » exigerait une augmentation des investissements publics et privés de 100 milliards d’euros par an d’ici 2030, soit un doublement par rapport à l’effort actuel, comme nous l’expliquons ici.

Cette absence de clarté est dénoncée depuis longtemps par les défenseurs du climat. Elle a enfin été abordée avec la présentation, pour la première fois cette année, de la Stratégie pluriannuelle des financements de la transition écologique et de la politique énergétique nationale, un document également produit par Bercy annexé au PLF.

Cette SPAFTE – plus facile à dire –, dévoilée le 24 octobre, peut se résumer ainsi : les 100 milliards d’investissements supplémentaires procéderont principalement des acteurs privés, ménages et entreprises, tandis que l’effort de l’État, en dehors d’un soutien aux énergies renouvelables fortement lié aux prix de l’électricité, ne progressera pas. Encore une fois, mensonge !

Pour qu’une telle stratégie soit crédible, elle devrait déterminer et évaluer les contraintes réglementaires et fiscales qui pourraient être raisonnablement mises en place dans un délai défini pour mobiliser à ce niveau l’investissement privé, et en quelles conséquences sociales. Ce qui n’est pas le cas. Si cet exercice était mené correctement, il aboutirait probablement à la conclusion que mobiliser l’effort privé nécessitera à court terme un levier public substantiel.

La question demeure : pourquoi tromper les Français alors qu’on est un chef de gouvernement en fin de carrière et sans perspective politique ? Il n’y aurait finalement pas grand risque à leur communiquer la vérité. Que le gouvernement, face à l’urgence existentielle d’aujourd’hui, adopte l’attitude suivie face à la crise existentielle de 1939 : le mensonge, autrement dit, l’abandon.

Ou dire, à l’inverse, comme Jean Monnet, responsable des affaires d’intendance durant la guerre et qui n’était pas particulièrement partisan de gauche, que l’urgence existentielle et les ressources à mobiliser pour y faire face sont telles qu’il n’existe pas d’autre option que de briser les carcans idéologiques et les égoïsmes.