Le plus délicat à vivre après mes deux cancers du sein et une ovariectomie n’est pas forcément visible...
CANCER – Ovariectomie, 9 mois plus tard. Je fais ce post pour toutes celles qui me l’ont demandé, celles qui vont peut être devoir passer par là et se posent des questions, je fais le post que j’aurais aimé lire avant et que je n’ai pas trouvé sur Internet. C’était donc il y a neuf mois, et c’était l’opération qui venait clôturer mon parcours de malade, agissant en préventif (car 85% de probabilité de plus qu’une personne non porteuse du genre Brca1 de développer un cancer des ovaires, ce dernier étant l’un des plus meurtriers car difficilement détectable au début.) L’opération en elle-même n’est pas vraiment lourde, puisque j’ai pu rentrer chez moi seulement quelques heures après le réveil d’anesthésie. Réalisée par coelioscopie, les trois cicatrices sous mon nombril font moins d’un centimètre chacune. Pourtant, ma chirurgienne (et ça je l’avais totalement oublié, mais je pense que c’était parce que cette opération était de mon choix et que je me suis mise à réfléchir au fait que je pourrais ne pas me réveiller de l’anesthésie ) m’a dit que j’avais fais une crise de panique au moment de l’anesthésie. Zéro souvenir. J’ai ensuite été perfusée d’anti-douleurs à domicile pendant trois quatre jours, l’infirmière se chargeant de tout. Vous avez envie de raconter votre histoire? Un événement de votre vie vous a fait voir les choses différemment? Vous voulez briser un tabou? Vous pouvez envoyer votre témoignage à temoignage@huffingtonpost.fr et consulter tous les témoignages que nous avons publiés. Douleurs invisibles Niveau douleur, j’ai mis du temps à faire le lien entre les suites d’opération et la sensation d’avoir un enorme torticolis de l’épaule au bassin côté droit, mais c’était bien cela, dû aux gaz avec lesquels ont remplit le ventre au moment de la collioscopie. Au bout de quatre/cinq jours il…