Devrait-on que l’Inde parle une seule langue ?
En Inde, l’un des pays les plus polyglottes du monde, le gouvernement souhaite que plus d’un milliard de personnes adoptent l’hindi. Un chercheur pense que ce serait une perte.
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ABBYY présente Phoenix, une IA révolutionnaire destinée à perfectionner la gestion des documents des entreprises via des modèles SLM. Dévoilée lors du sommet ABBYY Ascend 2024, cette solution promet une augmentation de l’efficacité et une automatisation améliorée.
ABBYY, pionnier de l’automatisation des processus intelligents, a franchi une étape significative dans la gestion documentaire avec le lancement officiel de Phoenix le 30 octobre 2024. Cette intelligence artificielle multimodale s’appuie sur des modèles SLM pour afficher des performances proches des LLM, mais avec une efficacité supérieure. Voici les détails de cette annonce qui pourrait changer la façon dont les entreprises améliorent leur gestion documentaire.
Phoenix transcende l’idée d’un simple logiciel. Dévoilée lors de l’événement ABBYY Ascend 2024, elle fait partie intégrante du Purpose-Built AI Center, une plateforme conçue pour démocratiser l’accès à des outils d’intelligence artificielle. Ce centre vise à faciliter la création d’applications d’IA et à renforcer l’automatisation des processus. En utilisant les modèles SLM, les entreprises peuvent accroître leur retour sur investissement tout en garantissant agilité et rapidité.
Les modèles SLM d’ABBYY se distinguent par leur aptitude à intégrer aisément les documents dans les processus d’affaires. Cela garantit une réactivité face aux changements des exigences. Maxime Vermeir, Directeur Senior de la Stratégie AI chez ABBYY, a affirmé l’importance de cette innovation : « Avec le lancement de notre Purpose-Built AI Center, nous offrons à nos clients la possibilité de découvrir plus facilement la solution adaptée à leurs besoins opérationnels, simplifiant ainsi leur succès en matière d’automatisation. »
Dans le cadre de ses autres annonces marquantes, ABBYY a présenté sa solution IDP (Traitement Intelligent des Documents). Celle-ci constitue un passage sécurisé vers les LLM pour une extraction de données fiable. Ce dispositif a pour objectif de réduire le risque d’erreurs, telles que les hallucinations des modèles, et d’assurer la précision des données traitées. La sécurité et l’exactitude sont des priorités qui tiennent à cœur à l’entreprise, qui s’efforce de renforcer la confiance des utilisateurs dans la technologie. De plus, le Purpose-Built AI Center offre aux développeurs un accès centralisé à un ensemble complet d’outils d’IA. Cette plateforme prend déjà en charge plus de 80 modèles de documents, augmentant ainsi la capacité des entreprises à s’adapter et à innover dans leurs opérations quotidiennes.
ABBYY n’a pas seulement concentré ses efforts sur Phoenix et son centre AI. L’entreprise a annoncé des améliorations significatives de ses capacités OCR (Reconnaissance Optique de Caractères) pour optimiser la qualité de conversion et la détection des structures documentaires. Ces avancées permettent de traiter efficacement un volume plus important de documents tout en améliorant la mémoire et la rapidité. La reconnaissance de l’écriture cursive (ICR) est également mise en avant avec un soutien multilingue et des outils actualisés pour répondre aux besoins des entreprises en matière d’extraction de données complexes. Les développeurs profitent d’une intégration simplifiée grâce à une meilleure prise en charge des API et des langages de programmation comme .NET et Python.
Article basé sur un communiqué de presse reçu par la rédaction.
ENSEIGNEMENT – Les discussions actuelles sur le séparatisme à la suite du discours du Président Macron le 2 octobre, ou autour de la laïcité revivifiée à l’occasion de l’assassinat abominable de Samuel Paty, proposent la plupart du temps une réflexion centrée sur une dichotomie réductrice : la communauté musulmane ne s’intègre pas, au reste de la société française de se poser des questions, voire d’organiser une lutte contre la radicalisation. La porte a été alors ouverte aux marchands de peur et de haine qui nous montent les uns contre les autres et qui creusent les fractures déjà existantes. Les discussions sur la laïcité sont essentielles mais il nous semble qu’elles devraient inclure une réflexion plus large sur la diversité culturelle de la France avec une approche plurielle des langues et des cultures. Ce travail mené par plusieurs acteurs du terrain dont l’association Dulala a montré qu’une éducation multilingue et interculturelle n’est pas seulement possible mais aussi fortement souhaitable pour lutter contre les inégalités et les discriminations. Aujourd’hui, la Journée internationale des droits de l’enfance, est une occasion d’étayer cette réflexion autour de la culture écolière comme transmettrice non pas d’une société monolithique, mais multiple, une société qui nous ressemble. Mais pourquoi faire une place à la diversité des langues et cultures à l’école? Les langues sont des vecteurs symboliques qui permettent l’expression du soi, des communautés, des histoires. Les études nous ont aussi montré que porter plusieurs langues dès le plus jeune âge est un atout majeur en termes de plasticité cérébrale, d’ouverture sur le monde, et de flexibilité cognitive. La France a alors une grande chance avec pas moins de 400 langues, et si on pense qu’environ un enfant sur quatre grandit avec une autre langue en plus du français. Les enjeux du bilinguisme, de plus en plus courant…
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