Vous avez 400 balles de côté ? Achetez une maison au Japon
Marre de vivre en ville ? Lassé d’habiter au quatrième étage sans ascenseur ? De partager une machine à laver avec un voisin qui laisse trainer ses chaussettes derrière lui ? Le Japon a peut-être une solution pour vous. Dans la campagne, le prix des maisons d’occasion démarre très bas, dès 380 euros ! Ces prix sont rendus possibles en partie par le désir des gouvernements locaux de repeupler les logements qui se vident au même titre que la population rurale diminue. Pour attirer des habitants dans les communautés qui se dépeuplent, les autorités locales dépensent depuis quelques années des millions de dollars en octroyant des subventions mais aussi en étant moins restrictives sur les zones constructibles et parfois même en offrant de vieux immeubles. Et comme la pandémie du coronavirus a énormément boosté le télétravail et incité de nombreuses personnes à déménager, les grandes maisons rurales peuvent paraître nettement plus attractives que de minuscules appartements en ville. « Nous avons eu récemment quelques étrangers intéressés pour acheter des ‘akiya’ (des maisons abandonnées) », dit Kenki Nishimaki, un conseiller en immigration et installation auprès de la municipalité de Nagano, un des gouvernements locaux offrant des subsides pour les gens achetant une « akiya ». Une maison traditionnelle japonaise pour 65,000 yen à Nagano. Photo : avec l’aimable contribution de la NAGANO CITY AKIYA BANK. Selon les statistiques gouvernementales, 361 091 Japonais ont quitté la zone du grand Tokyo pour la périphérie l’année dernière, une augmentation de 2,56% par rapport à l’année dernière. Nishimaki ajoute que la proximité relative de la ville Nagano avec Tokyo ne la rend que plus intéressante pour de potentiels nouveaux habitants. « C’est en même temps la ville et la campagne. Il y a un Shinkansen qui traverse la ville et ça prend environ une heure et demi pour aller à Tokyo », expliquait Nishimaki à…