La stratégie conservatrice pour interdire l’avortement à l’échelle nationale
Un référendum local au Texas fait partie d’un effort à long terme pour bloquer les avortements par le biais des tribunaux.
Un référendum local au Texas fait partie d’un effort à long terme pour bloquer les avortements par le biais des tribunaux.
Le rassemblement présentait Hulk Hogan, Rudy Giuliani, “Y.M.C.A.”, et un bourdonnement de nativisme américain.
Les plateformes sociales fragmentées et ciblées peuvent être utiles pour vous aider à trouver une communauté de tricoteurs. Mais les groupes extrémistes les utilisent également pour normaliser les contenus plus sombres.
L’exposition à Kazerne Dossin présente plusieurs profils de personnes homosexuelles déportées depuis Malines, notamment des femmes lesbiennes, qui ont laissé moins de traces dans les livres d’Histoire, mais à qui le musée redonne une certaine visibilité. Parmi les récits qu’on peut raconter aujourd’hui, il y a celui de Martha Geiringer, doctorante viennoise, qui a fui l’Autriche en raison de ses origines juives et de ses idées communistes après l’annexion du pays par l’Allemagne nazie en 1939. Réfugiée en Belgique, elle y a rencontré Yvonne Fontaine, médecin, à Gand. Toutes deux ont fini par entamer une relation amoureuse et, en 1939, Martha se rend aux Philippines pour un mariage arrangé. Mais le plan échoue. Entre-temps, la Belgique est occupée par les nazis. La relation entre les deux ne dure pas. En cause, l’ex-mari d’Yvonne, Andreas Claessens, de qui elle s’était éloignée en raison de leurs désaccords politiques. Il dénonce Martha comme juive à un collaborateur connu, Willem Verhulst, probablement par jalousie. Entre 1941 et 1943, Martha Geiringer est arrêtée à trois reprises par la Sipo-SD. Le 15 février 1943, elle est déportée de la caserne Dossin à Auschwitz-Birkenau, où elle est tuée. En 1947, Claessens sera condamné à quatre ans de prison et à une amende. Source
Ce texte est extrait du podcast La poupée russe : la femme sans tête, réalisé par Myriam Leroy et Valentine Penders pour Tipik. C’est dispo sur Auvio et les plateformes de streaming. Myriam Leroy est également l’autrice du roman Le mystère de la femme sans tête paru aux Éditions du Seuil, également au sujet de Marina Chafroff. Un jour de décembre 2020, je décide de braver les règles du confinement, et de voir mon amie Amélie qui ne vit pas, comme on dit, dans ma bulle. Je lui propose une balade au cimetière d’Ixelles, situé entre chez moi et chez elle. Le lieu n’est pas choisi par provocation morbide mais par esprit pratique : j’ai envie de discuter sans masque, et à cette époque, la police patrouille dans les rues pour mettre à l’amende celles et ceux qui contreviennent au règlement. Ce jour-là, j’ai envie d’avoir la paix. Je ne suis jamais entrée dans le cimetière d’Ixelles. Il est très grand, c’est comme un parc. Il est très beau. Je me mets à prendre des photos. Il fait froid, c’est un dimanche, et le ciel est d’un gris lourd et cafardeux, comme l’est si souvent le ciel de Bruxelles. Le genre de ciel à manger le sommet des bâtiments et des tourelles. Un ciel gluant. L’architecte Victor Horta est enterré au cimetière d’Ixelles. On y trouve aussi le musicien et homme de médias Marc Moulin dont on me parle à peu près tous les jours, il y a un studio radio à la RTBF qui porte son nom. Au cimetière d’Ixelles il y a une foule de messieurs importants, le violoniste Eugène Ysaÿe, l’entrepreneur Ernest Solvay, le cinéaste Henri Storck… Au cours de cette promenade dans les allées du cimetière, c’est toute une Belgique en noir et blanc qui surgit…
Un T-shirt représentant Hitler sur une plage en vente sur un marché de Bangkok en 2019. Photo : Lillian SUWANRUMPHA / AFP Bibelots tape-à-l’œil, amulettes rouillées, pantalons pattes d’eph ringards, shorts de muay-thaï, maillots de foot… À première vue, cette boutique ressemble à n’importe quelle autre boutique de souvenirs du marché tentaculaire de Chatuchak, à Bangkok. Mais une fois à l’intérieur, l’ambiance se veut plus sombre. On y trouve des drapeaux militaires et des bannières du Troisième Reich, des répliques de dagues SS et de couteaux à cran d’arrêt, des T-shirts à l’effigie d’Adolf Hitler et des symboles skinheads de suprématie blanche, des paquets de patchs et des brassards brodés de croix gammée rouge et noire. Publicité Avant la pandémie, la vue de souvenirs nazis attirait l’attention, et parfois la colère, des milliers de touristes qui passaient chaque année par ce grand marché de la capitale thaïlandaise. La boutique de Ton au marché de Chatuchak. Photo : VICE World News Aujourd’hui, le nombre de touristes a diminué, mais le gérant de la boutique, Ton, est bien conscient des risques qu’il court en continuant à vendre ce type de marchandises en 2021. Il raconte que ces dernières années, des artistes et des commerçants thaïlandais ont fait les gros titres de la presse mondiale pour avoir vendu et promu des articles à thème nazi. « Nous devons être vigilants parce que les gens, en particulier les étrangers des pays européens, sont sensibles sur le sujet. Ils pourraient nous dénoncer aux ambassades, et nous ne voulons pas que cela arrive, dit-il. Ce serait mauvais pour les affaires. » Mais dans l’ensemble, Ton et ses deux associés continuent de mener une existence discrète, alors qu’ils font ouvertement commerce de l’iconographie fasciste. « Nous ne recevons que des clients sérieux », dit Ton, alors qu’il prépare une commande en gros…
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