Quand les néons de Hong Kong disparaissent
Mécaniquement, les maitres artisans en fabrication de néons se font aussi plus rares. Wu Chi-Kai, un des derniers maitre qui dompte encore ce savoir-faire et que Greco a interviewé pour son livre. Pendant le boom du néon hong-kongais, dans les années 1980 et 1990, il explique que la ville comptait seulement une vingtaine de spécialistes. Le travail ne manquait donc pas. « Je me souviens que pour certains mandats nous travaillions à l’atelier jour et nuit, sans jamais rentrer chez nous pour dormir et cela pendant des semaines entières. À l’époque, les commandes se succédaient à rythme tel, pour nous et pour nos confrères, que nous travaillons non stop », remet l’artisan. Source