Ingrid Gonin a fondé Ratepataloc il y a un an dans le sud de la France. Son but : trouver rapidement le logement qui correspond à vos besoins. Une rubrique en partenariat avec ToulÉco Montpellier
Trouver un logement à Montpellier est devenu un véritable casse-tête. C’est particulièrement vrai pour la location. Face à une pénurie de biens, de plus en plus de personnes font appel à un chasseur de logement pour dénicher la perle rare. Ingrid Gonin a justement fait de cela sa spécialité. Cela fait un an qu’elle a lancé Ratepataloc pour assister les futurs locataires de Montpellier, Nîmes et même de toute la France. “De la constitution de votre dossier jusqu’à la remise des clés, je guide mes clients dans leur recherche”, souligne l’auto-entrepreneuse. Avant de fonder son entreprise, Ingrid avait déjà quatre ans d’expérience en relocation. “J’ai établi un réseau solide de professionnels de l’immobilier à travers toute la France, ce qui me permet d’accéder plus facilement à des biens”.
Avec ou sans visite
Ratepataloc propose deux types de services. Comptez d’abord 490 euros pour un accompagnement complet, mais les visites restent à la charge du locataire. Ensuite, 690 euros, pour un accompagnement avec un maximum de trois visites effectuées par Ingrid Gonin, avec ou sans vous, ou en visio.
Les profils qui sollicitent les services de la chasseuse de logement sont extrêmement variés. De l’étudiant au salarié en mutation, qui n’a pas le temps de se déplacer. Depuis la création de l’agence, une soixantaine de personnes ont trouvé un logement grâce à Ratepataloc.
Le 4 novembre 2024, les gendarmes de la compagnie de Lodève, dans l’Hérault, ont interpellé six hommes âgés de 21 à 34 ans. Ces suspects sont concernés par l’enlèvement, la séquestration et la violence infligée à un jeune de 19 ans durant la nuit du 11 au 12 septembre dernier.
Le responsable de cet enlèvement, résidant à Clermont-l’Hérault, était convaincu que la victime avait un lien avec le vol de 20.000 euros de drogues commis à son domicile cet été (ou en relation avec la personne réellement responsable).
Les agresseurs avaient localisé leur proie sur les réseaux sociaux
La victime revendait sur Snapchat, des cigarettes de contrebande achetées en Espagne, ainsi que des drogues correspondant à celles volées. Ses ravisseurs se faisaient passer pour des acheteurs. Le jeune homme, trompé, accepte un rendez-vous à la sortie de son lotissement situé dans la commune de Peret (à 15 km au sud de Clermont-L’Hérault).
Les ravisseurs se présentent à lui comme étant de la DZ mafia, un cartel de drogue originaire des quartiers nord de Marseille, impliqué dans des meurtres et des enlèvements, avec un contexte de trafic de stupéfiants. Leur intention était de l’emmener dans la ZUP de Nîmes pour le mettre à mort, d’après ses dires.
Le jeune homme a ensuite été déshabillé, frappé à coups de poings et de pieds après avoir été confronté à deux gros chiens hostiles. Ces agresseurs présumés avaient pour objectif de le faire céder. Ils n’hésiteront pas à le brûler avec des cigarettes pour l’inciter à parler.
D’après la victime, ses bourreaux étaient masqués et portaient des gants
La victime, qui a subi cinq jours d’ITT, a été piégée dans une véritable embuscade. Ce jeune paysagiste a été retenu en otage de 20h00 à 02h00 du matin. Ne fournissant aucune réponse à ses ravisseurs, il a finalement été laissé en pleine nuit, en pleine nature, à mi-chemin entre Peret et Clermont-l’Hérault. Il a fini par marcher jusqu’à chez ses parents avant de déposer une plainte.
Des témoins de l’enlèvement avaient déjà donné l’alerte. Le numéro de la plaque d’immatriculation des suspects avait été noté. Lors des perquisitions début novembre, un revolver a été trouvé, ainsi qu’un grand nombre de munitions, un point américain, une machette, des gants en cuir, 2.000 euros en espèces, ainsi que des stupéfiants.
La victime relate avoir été menacée avec une arme à feu
Les suspects ont été présentés en comparution immédiate le 13 novembre 2024. Toutefois, trois d’entre eux ont sollicité un délai pour préparer leur défense. En attendant leur procès pour enlèvement et séquestration, prévu pour début 2025, ils ont été placés en détention provisoire.
En libérant leur victime, ces derniers ne s’attendaient probablement pas à ce qu’elle porte plainte. Et si elle n’était pas celle qu’ils croyaient ? Selon nos informations, les prévenus reconnaissent au moins avoir été informés de cette séquestration, mais nient y avoir pris part.
Ils risquent jusqu’à 10 ans d’emprisonnement.
Si vous êtes témoin d’un événement dans l’ouest héraultais ou l’arrière-pays héraultais, n’hésitez pas à passer l’information en appelant le 04.67.06.65.42
La nouvelle Halle de Béziers a été inaugurée avec éclat ce vendredi midi, attirant une grande foule de Biterrois. Les automobilistes ayant tenté d’y accéder ont été désagréablement surpris par l’ampleur des embouteillages.
La rue de la République, qui permet d’y accéder, était étrangement congestionnée durant la pause déjeuner. Cela s’explique par la curiosité de nombreux visiteurs désireux d’admirer les nouveaux aménagements.
Les discussions dans les allées fusent et les avis sont unanimement positifs quant à cette transformation tant attendue : des Halles plus lumineuses, spacieuses, chaleureuses et accueillantes. “On se sent comme à la maison”, avouent certains.
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Un investissement de 20 millions d’euros a été réalisé, dont 1,6 million provenant de l’État. Parmi les 24 commerçants, sept étaient présents dans l’ancienne halle. Cynthia Garcia de La Maison du jambon Ibérique témoigne : “Franchement, c’est une belle réussite. Je suis enchantée d’être restée.”
“L’âme de ce bâtiment magnifique a été préservée tout en améliorant le confort de travail”
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Les nouveaux commerçants partagent également cet avis. Maria, la gérante de la Crémerie Biterroise, déclare : “C’est un très bel outil de travail. Nous avons vu la transformation. Le client peut tout voir de l’espace. Il circule entre les rayons, c’est très vaste. On n’est pas entassé. Ce n’est pas un labyrinthe.”
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Le chantier, initialement prévu pour 16 mois, a été achevé en neuf mois. L’objectif était de permettre aux commerçants de commencer leurs activités juste avant les fêtes de fin d’année 2024.
Les Halles avant la transformation
Métamorphose réussie
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La rénovation d’un bâtiment de 133 ans était incontournable. Vieillissant, chaque aspect a été réimaginé et rénové. Ce nouvel espace de 1.000 m² est beaucoup plus aéré et lumineux. “On a même l’impression que les Halles sont plus vastes“, confient certains Biterrois, avec des sols et des étals renouvelés, ainsi que l’ajout de chambres froides et de systèmes de chauffage et de climatisation pour améliorer le confort des commerçants et des clients.
“Rivaliser avec les Halles de Narbonne” – Robert Ménard
“Nous avons respecté les délais” se réjouit le maire de Béziers. “Il n’y a pas de revitalisation du centre-ville sans des Halles attirantes. Et celles-ci étaient en déclin. Si aucune action n’avait été entreprise, elles auraient disparu. J’étais en effet envieux de Narbonne“, déclare Robert Ménard. “Quand je me rendais à Narbonne, je me disais à quel point elles étaient jolies. Aujourd’hui, les nôtres sont encore plus belles.”
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La ville de Béziers demeure propriétaire des lieux, cependant, la gestion a été confiée à l’entreprise basque Biltoki qui a pour objectif d’atteindre 800.000 visiteurs d’ici fin 2025. “C’est ce que nous avons réussi ailleurs, et je suis convaincu que nous respecterons nos promesses“, affirme le cofondateur Bixente Alaman.
Biltoki est renommée pour sa capacité à revitaliser les halles alimentaires en France.
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Une rénovation effectuée en un temps record
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Les nouvelles Halles disposent d’horaires élargis. Le marché est ouvert de 8h à 14h, et la partie restauration de 11h à 15h et de 18h à 22h30.
Si vous êtes témoin d’un événement dans l’ouest héraultais ou l’arrière-pays, appelez le 04.67.06.65.42 pour partager l’information.
Trois jours de festivités sont organisés pour célébrer cette transformation
Vendredi 15 novembre
12h : Ouverture au public 12h30 : Banda Braséro avec côtes de bœuf d’Empreinte bio De 13h à 18h : visites guidées sur les découvertes du chantier avec des archéologues 19h : concert Fuzz Braséro libanais (brochette de kefta, poulet mariné) par Destination Liban & grand cassoulet de Philomène Traiteur 21h: DJset
Samedi 16 novembre
12h : Banda Mescladis avec BBQ de Malambo : choripan (sandwich à la saucisse), brochettes de picanha, pommes de terre au charbon, entrecôte argentine 14h : groupe Apollo Fish 16h : animation maquillage pour les enfants 19h : concert Mr Team Braséro avec fromages de la crémerie biterroise : Mont d’Or et Camembert à la truffe 21h : DJset
Dimanche 17 novembre
11h : Fanfare Panda’s Cover Gang et batucada Badauê Sud 12h : Braséro coquillages et grande tartiflette de la Laiterie Fabre 12h30 : animation ballon 14h : concert Gypsy
Diffusion du 15/11/2024 L’invité d’ICI matin – Bixente Alaman, cofondateur de Biltoki, le nouveau gestionnaire des Halles de Béziers
Le 04/02/2024 Modernisation des Halles de Béziers : les commerçants dénoncent une organisation chaotique
LES 24 COMMERÇANTS DES HALLES :
BOUCHERIE BONIFAS – Boucher chevalin Philippe Bonifas est présent dans les Halles de Béziers depuis 1993. Ce métier se transmet de père en fils dans sa famille : arrière-grand-père, grand-père, père, fils et fille, tous ont participé à préserver cette tradition avec passion. Il et son équipe vous accueilleront derrière le nouvel étal avec de délicieux produits.
LA RÔTISSERIE DES HALLES – Rôtisseur Présente aux Halles du Lez à Montpellier, la rôtisserie de Yves et Marc arrive à Béziers pour vous faire découvrir ses succulents produits rôtis sur place. Le poulet fermier (label rouge) est la star, à emporter ou à déguster entier, en demi ou en quartier, mais vous trouverez aussi d’autres spécialités comme des magrets de canard, cochons de lait, andouilles et joues de porc, le tout accompagné de frites et d’une sauce maison.
LA CRÉMERIE BITERROISE – Fromager Nouvelle venue dans les Halles, Maria Hernandez est engagée et passionnée. Après plusieurs années dans des fromageries réputées à Paris, elle a décidé d’intégrer les Halles pour vous offrir des fromages de haute qualité, locaux et d’ailleurs.
PHILOMÈNE TRAITEUR – Traiteur française Selon la saison et l’inspiration du jour, Sylvie et Éric, anciens commerçants des halles, prépareront leurs plats conviviaux typiques des marchés. Vous trouverez des spécialités locales comme la paëlla, le cassoulet, la macaronade, la tielle, les encornets, et les moules farcies, ainsi que des plats populaires comme la choucroute ou le couscous. Il y en aura pour toutes les papilles. LA
MAISON DU JAMBON IBÉRIQUE – Traiteur ibérique Cynthia Larroude, figure biterroise emblématique, revient avec une offre renouvelée de jambons ibériques et d’autres produits d’exception espagnols comme des charcuteries ibériques et des pintxos, à déguster sur place ou à emporter sur une grande table familiale.
L’EMPREINTE BIO – Boucher L’Empreinte bio se compose de 4 éleveurs et d’un boucher qui ont uni leurs forces pour créer cette boucherie exceptionnelle, entièrement dédiée à la viande 100% bio. Unique et sans équivalent dans un rayon de 50 km, ils militent pour la qualité et le goût tout en respectant l’environnement, avec des prix justes pour le client permettant aux éleveurs de vivre dignement de leur métier. LA POISSONNERIE
DES HALLES – Poissonnier Jeremy Gernez, jeune poissonnier talentueux et expérimenté, a été formé à Boulogne-sur-Mer. Il possède déjà une poissonnerie à Canet-en-Roussillon, à 50 minutes de Béziers, et proposera un large choix de poissons frais du jour, locaux ou provenant de partenaires réputés pour leur pêche durable.
ENTREMETS & CHOCOLATS – Pâtissier chocolatier Thomas et Bruno, deux amis ingénieurs devenus artisans par passion, ont ouvert leur première boutique à Marseillan. Ils rejoindront les halles pour le plus grand bonheur des amateurs de douceurs, proposant des gâteaux savoureux, des classiques de la pâtisserie française ainsi que des créations originales, toutes faites artisanalement avec des ingrédients de choix.
LE MAS DES FRANGINS – Producteur d’huîtres & écailler Lucas et Louis, ostréiculteurs bien connus des Biterrois, reviennent, unis par leur passion pour la mer. Ils possèdent une exploitation à l’étang de Thau et proposeront leurs huîtres, crevettes aïoli et coquillages à déguster sur place ou à emporter, accompagnés d’un bon vin blanc.
LA FERME RONGO – Producteur bio & primeur Christophe Beaudemont, producteur 100% bio situé à environ 15 km de Béziers, revient pour offrir des produits de saison au goût incomparable. Sa clientèle ne cesse de croître, tout comme sa réputation. MAISON
ALARD – Épicier Valérie et Pierre Alard, présents aux halles depuis plusieurs générations, vous proposeront une multitude d’épices et d’olives, pour un étal coloré et odorant qui rehaussera tous vos plats.
MALAMBO – Bar à viandes Augustin Bailo, chef argentin, propose des grillades maîtrisées et travaillera main dans la main avec les commerçants des halles pour cuisiner des mets savoureux à partir de matières premières locales.
BILTOKI – Bar du marché Ce café du marché, dirigé par l’équipe de Biltoki, sera un lieu de partage et de convivialité. En plus de l’offre traditionnelle d’un bar, il mettra à l’honneur les produits des commerçants et animera le marché avec des événements gastronomiques.
LAITERIE FABRE – Traiteur fromager Maxime, fils de la famille Fabre, gérera ce stand, offrant des spécialités fromagères selon les saisons, ainsi qu’une sélection de fromages à emporter ou à déguster sur place.
MANO DI PASTA – Traiteur italien Elisabeth et Éric, présents aux halles de Perpignan, fabriqueront leurs pâtes fraîches sur leur stand, proposant aussi une offre traiteur de la gastronomie italienne à déguster sur place ou à emporter.
GORGEOUS – Sandwichs gastronomiques Georges Galzy, entrepreneur en herbe, proposera un concept de sandwichs raffinés, avec le soutien du chef étoilé Clément Bonano, le tout à déguster sur place ou à emporter, selon les saisons.
LES JAJALOGUES – Caviste & bar à vins Frédérique Frances, commerçante de longue date, mettra en avant une offre de vins de qualité, accompagnée de planches généreuses à déguster sur place ou à emporter, mettant en lumière les terroirs du Languedoc et d’ailleurs.
PAINS & POTS – Fournil artisanal bio Alicia et Kevin Zuchetto, issus d’un tour de France en tant que Compagnons du Devoir, présenteront une variété de pains bio d’exception, ainsi que des pâtisseries et viennoiseries.
PIZZA MOTHY – Pizzas Timothy, jeune entrepreneur de 26 ans, apportera son expertise en fabrication de pizzas pour régaler les clients avec des créations savoureuses. ESCRIHUELA – Primeur Corinne et Julien Escrihuela, commerçants aguerris, proposeront des fruits et légumes frais sur leur stand bien achalandé.
LA BOUTIQUE DE MARIE – Fleuriste Nathalie embellira les halles avec ses fleurs fraîches et créations florales, apportant une touche de couleur et de parfum appréciée des clients.
DESTINATION LIBAN – Traiteur libanais Mona et sa fille, présentes sur les marchés de la région, proposeront des mets libanais authentiques, tels que falafels et taboulés, avec une carte renouvelée selon les saisons.
MAISON D’AMBRE – Traiteur marocain Bouchra, d’origine marocaine, proposera une sélection de spécialités de son pays, préparées à partir d’ingrédients locaux et d’épices importées directement du Maroc.
Ô HUÎTRES – Traiteur de la mer Rodolphe, déjà présent aux Halles de Frontignan, proposera une sélection de plats à base de fruits de mer, à déguster sur place ou à emporter.
Il y a plusieurs Saint Bauzille dans l’Hérault, ainsi que de nombreuses variantes à travers la France et même en Espagne !
Ces appellations de communes et de lieux géographiques proviennent du nom d’un saint : Saint Baudile de Nîmes. Il a vécu au IIIème siècle après Jésus-Christ. En interrompant un rituel païen, il est décapité. Sa tête rebondit trois fois au sol, et à chaque rebond, une source jaillit…
Les débris d’un Breguet XIV, qui s’est crashé le 6 novembre 1924 au nord de Béziers, ont été découverts cet été dans une zone très accidentée et difficile d’accès sur les hauteurs de Cabrerolles, près de Roquebrun, dans l’Hérault. Abandonné et oublié par le temps depuis son accident, l’appareil a néanmoins attiré l’attention d’un groupe de passionnés d’aviation.
Après plusieurs mois d’investigation, les bénévoles de l’association toulousaine Aéro Recherche ont pu, grâce aux récits de certains habitants, déterminer l’endroit où le pilote Georges Payan a trouvé la mort, après avoir frappé les pentes rocheuses. Il était le seul occupant de l’appareil.
L’appareil était la propriété d’une entreprise de transport postal
Ce pilote expérimenté avait pris son envol depuis Perpignan en direction de Marseille. Âgé de 31 ans et longeant la côte méditerranéenne, il s’est écarté d’une trentaine de kilomètres à cause du brouillard et des intempéries avant de s’écraser. À l’époque, les moyens de navigation étaient bien éloignés de ceux d’aujourd’hui.
Les autorités s’étaient rendues sur le site à l’époque pour constater le décès après que des habitants aient donné l’alerte. Le courrier a été récupéré et la victime, sans descendance, a été enterrée dans son caveau familial à Nîmes, mais l’appareil a été laissé à l’abandon au cœur de la végétation.
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Georges Payan a reçu la légion d’honneur à titre posthume en 1925
Georges Payan pilotait un Breguet XIV. Ce modèle, développé en France, a d’abord été utilisé comme avion de reconnaissance ou bombardier à partir de 1917. Après la Première Guerre mondiale, il a été réorienté pour le transport de courrier.
Ancien fantassin devenu pilote, Payan a été recruté par les lignes Latécoère. Il sera ensuite un des pionniers de ce qui deviendra la Compagnie générale d’entreprises aéronautiques, laquelle sera renommée Aéropostale. En 1922, près de 1,5 million de lettres sont acheminées. La compagnie est alors le leader mondial avec 3 000 kilomètres de réseau (75 avions, 22 pilotes et 120 mécaniciens).
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Deux ans plus tard, la CGEA se décide à tester le segment de ligne Perpignan Marseille. C’était la mission de Georges Payan.
L’accident a eu lieu dans une zone difficile d’accès et escarpée, au sein d’une garrigue devenue assez dense où de nos jours seuls des sangliers circulent. Cependant, en 1924, certains villageois se sont aventurés pour récupérer des morceaux de l’appareil, qui pouvaient être sans aucun doute utiles, tels que les tôles, les roues…
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Une expédition soigneusement orchestrée sur plusieurs mois pour retrouver les débris
Un siècle plus tard, au printemps 2024, l’association toulousaine Aéro-recherche s’est donc lancée à la recherche de cet appareil afin de commémorer ce drame et d’honorer le pilote. Un énorme travail de recherches débute alors dans les archives, suivi de la collecte de témoignages sur le terrain à Cabrerolles. Certains chasseurs et anciens du village étaient informés de cette histoire. L’expression “chercher une aiguille dans une botte de foin” n’a jamais été aussi représentative.
“Nous avons rencontré dans le village une personne âgée de 94 ans, qui nous a déclaré qu’il y avait encore quelques pièces sur place” indique Gilles Collaveri, président fondateur de l’association Aéro-Recherche.
Georges Payan – Breguet 14 Aéropostale
“Nous avons passé une journée entière à nous frayer un chemin à travers les montagnes et nous avons réussi à découvrir la première pièce en fin de journée”
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Une exposition en projet avec les pièces retrouvées
Le moteur et le yoke de l’appareil ont été retrouvés sur le site. Ces découvertes sont particulièrement stupéfiantes, surtout autant de temps après le crash, souligne Gilles Collaveri. “Vous ne pouvez pas imaginer notre joie lorsque nous avons retrouvé sur place un si grand nombre de pièces”. Celles-ci seront reconnues grâce à la documentation technique.
Des effets personnels de Georges Payan ont également été mis au jour, comprenant une bretelle, une ceinture, des boutons et une pièce de monnaie espagnole.
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Un avion produit à 8.200 unités entre 1917 et 1926
Actuellement, il ne subsiste que deux exemplaires de Breguet XIV dans le monde. L’un se trouve au musée de l’air et de l’espace au Bourget et l’autre en Finlande. Toutefois, une réplique a été fabriquée en 1992 par un passionné à Moissac (Tarn-et-Garonne).
Cet avion devrait survoler la région de Béziers, notamment Cabrerolles, le 9 novembre prochain en mémoire de Georges Payan. Ses deux neveux seront présents le jour de cet hommage.
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Un week-end de commémoration
Tout au long du week-end des 9 et 10 novembre, un programme spécial sera mis en place pour rendre hommage à Georges Payan, mais également pour célébrer et préserver la mémoire de l’épopée remarquable des Lignes Latécoère et découvrir des vestiges uniques.
Inauguration d’une stèle en mémoire du pilote
Participation de la famille du pilote ainsi que des familles Latécoère, Breguet
Survol par le Breguet XIV F-POST, unique réplique volante au monde de l’avion postal emblématique
Expositions, conférences, spectacles de rue…
Les organisateurs, des associations à but non lucratif, ont lancé une campagne de financement en lignepour collecter des fonds afin d’organiser cet événement.
Si vous êtes témoin d’un événement, ou si vous avez des informations à partager, appelez au 04.67.06.65.42
À Nîmes, les formations en Intelligence Artificielle présentent un univers innovant et captivant pour les professionnels du secteur technologique désireux d’élever leur parcours. Que ce soit pour découvrir l’univers fascinant de l’IA, se familiariser avec des outils avancés tels que ChatGPT, ou exploiter pleinement le potentiel des technologies comme Microsoft 365 Copilot, Nîmes se distingue comme un centre d’innovation et de connaissance. Les divers programmes offerts dans la ville incluent des sessions pratiques et en profondeur, permettant aux participants d’acquérir des compétences tout à fait utilisables dans le monde professionnel.
Formation IA Nîmes : Une Chance de Développement des Compétences
Les formations à Nîmes fournissent une immersion dans le secteur vivant de l’Intelligence Artificielle. Les cours englobent une vaste gamme de thématiques, passant de l’introduction à l’IA, à l’apprentissage automatique, en incluant les réseaux de neurones et le traitement du langage naturel. Ces programmes permettent aux professionnels d’acquérir des compétences diverses, essentielles dans cet environnement technologique en perpétuelle évolution.
Une Variété de Formations Élargie
Nîmes met à disposition une lignée variée de formations conçues pour satisfaire les exigences de tous les niveaux de compétence. Parmi les choix, on retrouve des initiations à ChatGPT, des cours pratiques sur l’utilisation des capacités d’intelligence artificielle dans le domaine de la communication, ainsi que des ateliers pratiques sur l’application des outils technologiques tels que Microsoft 365 Copilot.
L’Offre Éminente du Master en Informatique
Nîmes ne se limite pas à la formation des novices ; la ville offre aussi un Master en Informatique, spécialisé en Intelligence Artificielle et Big Data. Ce cursus prestigieux prépare les étudiants à devenir des experts dans les domaines de l’informatique avancée.
Se Préparer aux Professions de Demain
Se former en IA à Nîmes, c’est aussi se préparer à des carrières passionnantes et rémunératrices. Le secteur de l’intelligence artificielle ouvre des portes à des métiers très recherchés, tels que ingénieur en intelligence artificielle, dont le rôle est central dans l’innovation technologique. Les participants aux formations peuvent s’attendre non seulement à acquérir des compétences prisées mais également à devenir des acteurs majeurs dans la transformation numérique actuelle.
Explorez Les Ateliers EPN
En sus des formations théoriques, Nîmes propose des ateliers multimédia animés par les EPN, où les participants peuvent approfondir leur compréhension des outils informatiques les plus récents, optimisant ainsi leurs compétences numériques dans un cadre pratique et interactif.
Adoptez l’Innovation Technologique à Nîmes
Avec ses formations en Intelligence Artificielle, Nîmes n’est pas seulement une destination d’apprentissage, mais un véritable tremplin pour les innovateurs et les leaders de demain. S’investir dans ces formations, c’est saisir l’opportunité de réinventer sa carrière et de relever les défis technologiques avec une expertise indiscutable.
Le jour de l’abattage, le processus se déroule de la même manière. Tom Rampazzi, qui gère un élevage d’environ une vingtaine de vaches, envoie une notification à ses clients. Ces derniers sont avertis qu’ils devront venir rapidement chercher leurs colis de viande fraîchement découpée directement sur sa ferme, à Massillargues-Attuech, une petite localité de 700 habitants située au sud d’Alès, dans le département du Gard.
Le modèle économique de l’éleveur, qui repose sur la vente directe et la polyculture élevage, est menacé par la fermeture annoncée, jugée inévitable, de l’abattoir d’Alès. Établi en 1962 par la municipalité en régie publique pour assurer une production de 5 000 tonnes de viande par an, cet abattoir peine à atteindre la rentabilité depuis plusieurs années.
En 2022, l’abattoir change de statut pour devenir une société d’économie mixte mêlant capitaux publics (51 %) et privés (49 %). Cependant, en 2023, il ne reçoit que 2 900 tonnes de viande. C’est proche du seuil de rentabilité, fixé à 3 500 tonnes par an. Toutefois, cet écart se traduit par un déficit de 350 000 euros lors de cette année, conduisant à son placement en redressement judiciaire. Si aucun repreneur n’est trouvé d’ici fin janvier 2025, la liquidation pourrait être prononcée, entraînant alors la fermeture de l’abattoir.
« Actuellement, je me trouve à vingt kilomètres de l’abattoir. La demi-heure de trajet est déjà éprouvante pour les vaches. Un trajet d’une heure et demie jusqu’à Aubenas, en Ardèche, à 120kilomètres, serait catastrophique pour le bien-être animal. Sans compter le coût financier et le temps, je suis déjà submergé », se plaint Tom Rampazzi.
La crise des abattoirs de proximité est un phénomène à l’échelle nationale. En 2003, la France comptait 400 établissements. En 2022, il n’en restait plus que 234. « Rien que depuis le début de l’année, cinq établissements ont fermé », souligne Yves-Pierre Malbec, membre de la commission « abattoir » du syndicat agricole de la Confédération paysanne. « Cette fermeture est souvent associée au départ de grands fournisseurs qui choisissent de se tourner vers d’autres établissements. Les petits producteurs se retrouvent alors sans outil, sauf à parcourir des centaines de kilomètres. »
Les circuits courts en péril
À Alès, suite à la diffusion par l’association L214 de vidéos montrant la souffrance animale, de grands clients se sont éloignés de l’abattoir, faisant chuter son activité de 5 217 tonnes en 2014 à 2 663 tonnes en 2018. En 2021, seulement quatre chevillards réalisaient 80 % du tonnage, rendant la structure, qui emploie 25 salariés, tributaire de ses plus grands fournisseurs. « Quand l’un d’eux, Alès Viande, a fait faillite, c’est tout le système qui a sombré », explique Olivier Villain, éleveur de porcs en plein air.
Considéré comme impopulaire en raison de son association avec la mort, un abattoir demeure néanmoins un maillon crucial de la filière agricole et agroalimentaire. Sa disparition pourrait compromettre la dynamique de diversification des agriculteurs gardois.
« Depuis quelques années, la polyculture élevage connaît une expansion. Des viticulteurs, du fait de la crise de surproduction de vin actuelle, ont commencé à élever du bétail pour valoriser des terres en friche et accroître la valeur ajoutée de leur production », explique Patrick Gravil, président du syndicat bovin du Gard, qui a initié la création d’un label pour la viande locale, Bovigard.
Reprises en coopérative
D’après les données de la société d’économie mixte des abattoirs Alès-Cévennes (Semaac), près de 38 % des bovins abattus proviennent d’élevages gardois ou des départements voisins. Ce chiffre s’élève à 95 % pour les ovins et caprins. Au cours des trois dernières années, 938 clients, dont seulement 15 chevillards, ont sollicité l’abattoir selon la Chambre d’agriculture du Gard. Bien qu’ils représentent un volume de viande inférieur annuellement, ce sont les petits éleveurs, dont la viande est transformée et vendue localement, qui sont les plus impactés par la perte d’une infrastructure initialement conçue pour une production industrielle.
Confrontés aux mêmes défis de rentabilité, les abattoirs voisins du Vigan et de Tarascon, situés chacun à environ 70 kilomètres d’Alès, ont été repris par des éleveurs sous la forme d’une société d’intérêt collectif agricole. Le premier est entièrement géré par les éleveurs, qui s’occupent eux-mêmes de l’abattage de leurs animaux, tandis que le second a réussi à maintenir ses quinze employés en poste.
Pourront-ils prendre en charge les 938 clients d’Alès ? « Il y aura sûrement des personnes laissées de côté, ce qui serait une catastrophe pour nos paysages et notre économie locale », alerte Patrick Viala, président du Mas des agriculteurs, à Nîmes. La boucherie de ce supermarché, consacré aux producteurs locaux (6,5 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel), propose une viande dont 80 % des animaux ont été abattus… à Alès.
En 2020 un pompier a été condamné à six mois de prison avec sursis pour des violences sur ses enfants. Deux ans plus tard, sa fille a porté plainte contre lui pour viol sur mineure, et lui a été décoré par le ministère de l’Intérieur.
Le business des contre-visites médicales, organisées par des boîtes privées plutôt que par la Sécu’, permet à de nombreux employeurs privés ou publics de lutter contre les arrêts maladie frauduleux… Quitte à mettre la pression aux travailleurs.
CLEMENT MAHOUDEAU via Getty ImagesManifestation de policier le 12 juin 2020 à Marseille (image d’illustration) (Photo by CLEMENT MAHOUDEAU/AFP via Getty Images) POLICE – “Pour être respecté, il faut être respectable”. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin ne semble pas décolérer après qu’une vive polémique touche l’école de police de Nîmes dans le Gard. Les cadets auraient organisé une soirée “clandestine” la semaine dernière, pourtant marquée par le couvre-feu avant la mise en place d’un confinement face à la 2e vague de coronavirus. “Totalement inacceptable, estime Gérald Darmanin dans un tweet posté ce dimanche 1er novembre. Si ce fait est avéré, les élèves responsables ne seront pas dignes de porter l’uniforme et seront exclus. Pour être respecté il faut être respectable.” Des élèves de l’école de police de Nîmes auraient organisé une «soirée clandestine» en plein confinement. Totalement inacceptable. Si ce fait est avéré, les élèves responsables ne seront pas dignes de porter l’uniforme et seront exclus. Pour être respecté il faut être respectable — Gérald DARMANIN (@GDarmanin) November 1, 2020 Selon BFMTV et Le Parisien, la soirée dont il est question aurait été organisée mercredi soir. Une brigade cynophile qui rentre de sa journée est alors interpellée par de la musique provenant des alentours du stade de l’école. Ses chenils se trouvent non loin. Sur place, elle découvre une centaine de personnes en train de faire la fête, volume de la musique poussé à fond. Il est 21 heures passées de loin et les fêtards n’accueillent pas la brigade de manière particulièrement chaleureuse. Sifflets, hurlements… les élèves policiers auraient même crié “Ara”, un terme utilisé par les guetteurs afin de prévenir les dealers. Plusieurs vidéos de l’événement relayées sur Twitter ont suscité l’ire de collègues policiers qui se désolidarisent. École nationale de police (ENP) de #Nîmes. Ce 28 octobre, environ…
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