Qui était Saint Baudile ?

HERAULT NEWS

Qui était Saint Baudile ?

Il y a plusieurs Saint Bauzille dans l’Hérault, ainsi que de nombreuses variantes à travers la France et même en Espagne !

Ces appellations de communes et de lieux géographiques proviennent du nom d’un saint : Saint Baudile de Nîmes. Il a vécu au IIIème siècle après Jésus-Christ. En interrompant un rituel païen, il est décapité. Sa tête rebondit trois fois au sol, et à chaque rebond, une source jaillit…

Un avion postal découvert un siècle après son accident dans une région montagneuse au nord de Béziers

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Un avion postal découvert un siècle après son accident dans une région montagneuse au nord de Béziers

Les débris d’un Breguet XIV, qui s’est crashé le 6 novembre 1924 au nord de Béziers, ont été découverts cet été dans une zone très accidentée et difficile d’accès sur les hauteurs de Cabrerolles, près de Roquebrun, dans l’Hérault. Abandonné et oublié par le temps depuis son accident, l’appareil a néanmoins attiré l’attention d’un groupe de passionnés d’aviation.

Après plusieurs mois d’investigation, les bénévoles de l’association toulousaine Aéro Recherche ont pu, grâce aux récits de certains habitants, déterminer l’endroit où le pilote Georges Payan a trouvé la mort, après avoir frappé les pentes rocheuses. Il était le seul occupant de l’appareil.

L’appareil était la propriété d’une entreprise de transport postal

Ce pilote expérimenté avait pris son envol depuis Perpignan en direction de Marseille. Âgé de 31 ans et longeant la côte méditerranéenne, il s’est écarté d’une trentaine de kilomètres à cause du brouillard et des intempéries avant de s’écraser. À l’époque, les moyens de navigation étaient bien éloignés de ceux d’aujourd’hui.

Les autorités s’étaient rendues sur le site à l’époque pour constater le décès après que des habitants aient donné l’alerte. Le courrier a été récupéré et la victime, sans descendance, a été enterrée dans son caveau familial à Nîmes, mais l’appareil a été laissé à l’abandon au cœur de la végétation.

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Georges Payan a reçu la légion d’honneur à titre posthume en 1925

Georges Payan pilotait un Breguet XIV. Ce modèle, développé en France, a d’abord été utilisé comme avion de reconnaissance ou bombardier à partir de 1917. Après la Première Guerre mondiale, il a été réorienté pour le transport de courrier.

Ancien fantassin devenu pilote, Payan a été recruté par les lignes Latécoère. Il sera ensuite un des pionniers de ce qui deviendra la Compagnie générale d’entreprises aéronautiques, laquelle sera renommée Aéropostale. En 1922, près de 1,5 million de lettres sont acheminées. La compagnie est alors le leader mondial avec 3 000 kilomètres de réseau (75 avions, 22 pilotes et 120 mécaniciens).

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Deux ans plus tard, la CGEA se décide à tester le segment de ligne Perpignan Marseille. C’était la mission de Georges Payan.

L’accident a eu lieu dans une zone difficile d’accès et escarpée, au sein d’une garrigue devenue assez dense où de nos jours seuls des sangliers circulent. Cependant, en 1924, certains villageois se sont aventurés pour récupérer des morceaux de l’appareil, qui pouvaient être sans aucun doute utiles, tels que les tôles, les roues…

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Georges Payan,le pilote décédé au nord de Béziers aprés le crash de son avion
Georges Payan,le pilote décédé au nord de Béziers aprés le crash de son avion
Association Aéro-Recherche

Une expédition soigneusement orchestrée sur plusieurs mois pour retrouver les débris

Un siècle plus tard, au printemps 2024, l’association toulousaine Aéro-recherche s’est donc lancée à la recherche de cet appareil afin de commémorer ce drame et d’honorer le pilote. Un énorme travail de recherches débute alors dans les archives, suivi de la collecte de témoignages sur le terrain à Cabrerolles. Certains chasseurs et anciens du village étaient informés de cette histoire. L’expression “chercher une aiguille dans une botte de foin” n’a jamais été aussi représentative.

“Nous avons rencontré dans le village une personne âgée de 94 ans, qui nous a déclaré qu’il y avait encore quelques pièces sur place” indique Gilles Collaveri, président fondateur de l’association Aéro-Recherche.

Georges Payan – Breguet 14 Aéropostale

“Nous avons passé une journée entière à nous frayer un chemin à travers les montagnes et nous avons réussi à découvrir la première pièce en fin de journée”

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Une exposition en projet avec les pièces retrouvées

Le moteur et le yoke de l’appareil ont été retrouvés sur le site. Ces découvertes sont particulièrement stupéfiantes, surtout autant de temps après le crash, souligne Gilles Collaveri. “Vous ne pouvez pas imaginer notre joie lorsque nous avons retrouvé sur place un si grand nombre de pièces”. Celles-ci seront reconnues grâce à la documentation technique.

Des effets personnels de Georges Payan ont également été mis au jour, comprenant une bretelle, une ceinture, des boutons et une pièce de monnaie espagnole.

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Un avion produit à 8.200 unités entre 1917 et 1926

Actuellement, il ne subsiste que deux exemplaires de Breguet XIV dans le monde. L’un se trouve au musée de l’air et de l’espace au Bourget et l’autre en Finlande. Toutefois, une réplique a été fabriquée en 1992 par un passionné à Moissac (Tarn-et-Garonne).

Cet avion devrait survoler la région de Béziers, notamment Cabrerolles, le 9 novembre prochain en mémoire de Georges Payan. Ses deux neveux seront présents le jour de cet hommage.

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Un week-end de commémoration

Tout au long du week-end des 9 et 10 novembre, un programme spécial sera mis en place pour rendre hommage à Georges Payan, mais également pour célébrer et préserver la mémoire de l’épopée remarquable des Lignes Latécoère et découvrir des vestiges uniques.

  • Inauguration d’une stèle en mémoire du pilote
  • Participation de la famille du pilote ainsi que des familles Latécoère, Breguet
  • Survol par le Breguet XIV F-POST, unique réplique volante au monde de l’avion postal emblématique
  • Expositions, conférences, spectacles de rue…

Les organisateurs, des associations à but non lucratif, ont lancé une campagne de financement en lignepour collecter des fonds afin d’organiser cet événement.

  • Si vous êtes témoin d’un événement, ou si vous avez des informations à partager, appelez au 04.67.06.65.42
Formation IA Nîmes

Intelligence Artificielle

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À Nîmes, les formations en Intelligence Artificielle présentent un univers innovant et captivant pour les professionnels du secteur technologique désireux d’élever leur parcours. Que ce soit pour découvrir l’univers fascinant de l’IA, se familiariser avec des outils avancés tels que ChatGPT, ou exploiter pleinement le potentiel des technologies comme Microsoft 365 Copilot, Nîmes se distingue comme un centre d’innovation et de connaissance. Les divers programmes offerts dans la ville incluent des sessions pratiques et en profondeur, permettant aux participants d’acquérir des compétences tout à fait utilisables dans le monde professionnel.

Formation IA Nîmes : Une Chance de Développement des Compétences

Les formations à Nîmes fournissent une immersion dans le secteur vivant de l’Intelligence Artificielle. Les cours englobent une vaste gamme de thématiques, passant de l’introduction à l’IA, à l’apprentissage automatique, en incluant les réseaux de neurones et le traitement du langage naturel. Ces programmes permettent aux professionnels d’acquérir des compétences diverses, essentielles dans cet environnement technologique en perpétuelle évolution.

Une Variété de Formations Élargie

Nîmes met à disposition une lignée variée de formations conçues pour satisfaire les exigences de tous les niveaux de compétence. Parmi les choix, on retrouve des initiations à ChatGPT, des cours pratiques sur l’utilisation des capacités d’intelligence artificielle dans le domaine de la communication, ainsi que des ateliers pratiques sur l’application des outils technologiques tels que Microsoft 365 Copilot.

L’Offre Éminente du Master en Informatique

Nîmes ne se limite pas à la formation des novices ; la ville offre aussi un Master en Informatique, spécialisé en Intelligence Artificielle et Big Data. Ce cursus prestigieux prépare les étudiants à devenir des experts dans les domaines de l’informatique avancée.

Se Préparer aux Professions de Demain

Se former en IA à Nîmes, c’est aussi se préparer à des carrières passionnantes et rémunératrices. Le secteur de l’intelligence artificielle ouvre des portes à des métiers très recherchés, tels que ingénieur en intelligence artificielle, dont le rôle est central dans l’innovation technologique. Les participants aux formations peuvent s’attendre non seulement à acquérir des compétences prisées mais également à devenir des acteurs majeurs dans la transformation numérique actuelle.

Explorez Les Ateliers EPN

En sus des formations théoriques, Nîmes propose des ateliers multimédia animés par les EPN, où les participants peuvent approfondir leur compréhension des outils informatiques les plus récents, optimisant ainsi leurs compétences numériques dans un cadre pratique et interactif.

Adoptez l’Innovation Technologique à Nîmes

Avec ses formations en Intelligence Artificielle, Nîmes n’est pas seulement une destination d’apprentissage, mais un véritable tremplin pour les innovateurs et les leaders de demain. S’investir dans ces formations, c’est saisir l’opportunité de réinventer sa carrière et de relever les défis technologiques avec une expertise indiscutable.

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Dans le Gard, la crise des abattoirs met à mal les circuits courts de la viande

ECONOMIE

Dans le Gard, la crise des abattoirs met à mal les circuits courts de la viande

Le jour de l’abattage, le processus se déroule de la même manière. Tom Rampazzi, qui gère un élevage d’environ une vingtaine de vaches, envoie une notification à ses clients. Ces derniers sont avertis qu’ils devront venir rapidement chercher leurs colis de viande fraîchement découpée directement sur sa ferme, à Massillargues-Attuech, une petite localité de 700 habitants située au sud d’Alès, dans le département du Gard.

Le modèle économique de l’éleveur, qui repose sur la vente directe et la polyculture élevage, est menacé par la fermeture annoncée, jugée inévitable, de l’abattoir d’Alès. Établi en 1962 par la municipalité en régie publique pour assurer une production de 5 000 tonnes de viande par an, cet abattoir peine à atteindre la rentabilité depuis plusieurs années.

En 2022, l’abattoir change de statut pour devenir une société d’économie mixte mêlant capitaux publics (51 %) et privés (49 %). Cependant, en 2023, il ne reçoit que 2 900 tonnes de viande. C’est proche du seuil de rentabilité, fixé à 3 500 tonnes par an. Toutefois, cet écart se traduit par un déficit de 350 000 euros lors de cette année, conduisant à son placement en redressement judiciaire. Si aucun repreneur n’est trouvé d’ici fin janvier 2025, la liquidation pourrait être prononcée, entraînant alors la fermeture de l’abattoir.

« Actuellement, je me trouve à vingt kilomètres de l’abattoir. La demi-heure de trajet est déjà éprouvante pour les vaches. Un trajet d’une heure et demie jusqu’à Aubenas, en Ardèche, à 120 kilomètres, serait catastrophique pour le bien-être animal. Sans compter le coût financier et le temps, je suis déjà submergé », se plaint Tom Rampazzi.

La crise des abattoirs de proximité est un phénomène à l’échelle nationale. En 2003, la France comptait 400 établissements. En 2022, il n’en restait plus que 234. « Rien que depuis le début de l’année, cinq établissements ont fermé », souligne Yves-Pierre Malbec, membre de la commission « abattoir » du syndicat agricole de la Confédération paysanne. « Cette fermeture est souvent associée au départ de grands fournisseurs qui choisissent de se tourner vers d’autres établissements. Les petits producteurs se retrouvent alors sans outil, sauf à parcourir des centaines de kilomètres. »

Les circuits courts en péril

À Alès, suite à la diffusion par l’association L214 de vidéos montrant la souffrance animale, de grands clients se sont éloignés de l’abattoir, faisant chuter son activité de 5 217 tonnes en 2014 à 2 663 tonnes en 2018. En 2021, seulement quatre chevillards réalisaient 80 % du tonnage, rendant la structure, qui emploie 25 salariés, tributaire de ses plus grands fournisseurs. « Quand l’un d’eux, Alès Viande, a fait faillite, c’est tout le système qui a sombré », explique Olivier Villain, éleveur de porcs en plein air.

Considéré comme impopulaire en raison de son association avec la mort, un abattoir demeure néanmoins un maillon crucial de la filière agricole et agroalimentaire. Sa disparition pourrait compromettre la dynamique de diversification des agriculteurs gardois.

« Depuis quelques années, la polyculture élevage connaît une expansion. Des viticulteurs, du fait de la crise de surproduction de vin actuelle, ont commencé à élever du bétail pour valoriser des terres en friche et accroître la valeur ajoutée de leur production », explique Patrick Gravil, président du syndicat bovin du Gard, qui a initié la création d’un label pour la viande locale, Bovigard.

Reprises en coopérative

D’après les données de la société d’économie mixte des abattoirs Alès-Cévennes (Semaac), près de 38 % des bovins abattus proviennent d’élevages gardois ou des départements voisins. Ce chiffre s’élève à 95 % pour les ovins et caprins. Au cours des trois dernières années, 938 clients, dont seulement 15 chevillards, ont sollicité l’abattoir selon la Chambre d’agriculture du Gard. Bien qu’ils représentent un volume de viande inférieur annuellement, ce sont les petits éleveurs, dont la viande est transformée et vendue localement, qui sont les plus impactés par la perte d’une infrastructure initialement conçue pour une production industrielle.

Confrontés aux mêmes défis de rentabilité, les abattoirs voisins du Vigan et de Tarascon, situés chacun à environ 70 kilomètres d’Alès, ont été repris par des éleveurs sous la forme d’une société d’intérêt collectif agricole. Le premier est entièrement géré par les éleveurs, qui s’occupent eux-mêmes de l’abattage de leurs animaux, tandis que le second a réussi à maintenir ses quinze employés en poste.

Pourront-ils prendre en charge les 938 clients d’Alès ? « Il y aura sûrement des personnes laissées de côté, ce qui serait une catastrophe pour nos paysages et notre économie locale », alerte Patrick Viala, président du Mas des agriculteurs, à Nîmes. La boucherie de ce supermarché, consacré aux producteurs locaux (6,5 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel), propose une viande dont 80 % des animaux ont été abattus… à Alès.

ACTUALITÉS

À Nîmes, la soirée d’élèves de l’école de police indigne Darmanin

CLEMENT MAHOUDEAU via Getty ImagesManifestation de policier le 12 juin 2020 à Marseille (image d’illustration) (Photo by CLEMENT MAHOUDEAU/AFP via Getty Images) POLICE – “Pour être respecté, il faut être respectable”. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin ne semble pas décolérer après qu’une vive polémique touche l’école de police de Nîmes dans le Gard. Les cadets auraient organisé une soirée “clandestine” la semaine dernière, pourtant marquée par le couvre-feu avant la mise en place d’un confinement face à la 2e vague de coronavirus. “Totalement inacceptable, estime Gérald Darmanin dans un tweet posté ce dimanche 1er novembre. Si ce fait est avéré, les élèves responsables ne seront pas dignes de porter l’uniforme et seront exclus. Pour être respecté il faut être respectable.” Des élèves de l’école de police de Nîmes auraient organisé une «soirée clandestine» en plein confinement. Totalement inacceptable. Si ce fait est avéré, les élèves responsables ne seront pas dignes de porter l’uniforme et seront exclus. Pour être respecté il faut être respectable — Gérald DARMANIN (@GDarmanin) November 1, 2020 Selon BFMTV et Le Parisien, la soirée dont il est question aurait été organisée mercredi soir. Une brigade cynophile qui rentre de sa journée est alors interpellée par de la musique provenant des alentours du stade de l’école. Ses chenils se trouvent non loin. Sur place, elle découvre une centaine de personnes en train de faire la fête, volume de la musique poussé à fond. Il est 21 heures passées de loin et les fêtards n’accueillent pas la brigade de manière particulièrement chaleureuse. Sifflets, hurlements… les élèves policiers auraient même crié “Ara”, un terme utilisé par les guetteurs afin de prévenir les dealers. Plusieurs vidéos de l’événement relayées sur Twitter ont suscité l’ire de collègues policiers qui se désolidarisent. École nationale de police (ENP) de #Nîmes. Ce 28 octobre, environ…