Dominique Farrugia : “Alain Chabat, c’est le meilleur de tous les temps”

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Dominique Farrugia : “Alain Chabat, c’est le meilleur de tous les temps”

Dominique Farrugia est l’invité de Clique pour célébrer les 40 ans de CANAL+. L’humoriste devenu producteur évoque les débuts de la chaîne cryptée, la création des Nuls aux côtés d’Alain Chabat et Chantal Lauby, sa totale liberté, son passage sur Comédie+ et le moment où il est devenu président de CANAL+.

L’anniversaire de CANAL+

La célèbre chaîne numéro 4 a vu le jour il y a 40 ans, en 1984. À cette époque, Dominique Farrugia est retourné vivre chez son père, il est sans emploi et cherche un poste chez CANAL+ auprès de Dominique Cantien à seulement 22 ans. Pour être recruté, le futur responsable de la chaîne a menti en prétendant être exempté de service militaire. “Les policiers sont venus chez moi et mon père a dit : ‘Dominique Farrugia ? Je ne l’ai pas vu depuis 6 mois.’ Alors que j’étais justement caché derrière lui.

Il se remémore ses premiers sketchs en plateau, remplis d’humour absurde et de tenues originales. Rapidement, il s’associe à Alain Chabat, Chantal Lauby et Bruno Carette, formant ainsi Les Nuls. “C’étaient des années véritablement formatrices pour moi.” Il exprime son admiration envers ses camarades avec qui il a commencé à acquérir de la notoriété : “On est passés d’inconnus à célèbres en l’espace d’une année.” Ses publicités comiques, “Ça Cartoon”, les fausses bulletins météo… Dominique Farrugia a laissé sa marque aux débuts de CANAL+ grâce à son humour et sa gaieté permanents.

De comédien à président de CANAL+ : un parcours exceptionnel

En dehors de la télévision, Dominique Farrugia s’est également lancé dans le cinéma. En 1994, il apparaît dans le film “La Cité de la Peur”, toujours auprès d’Alain Chabat. “J’étais ravi d’interpréter un mauvais acteur !” Sur le plateau de Clique, l’acteur et producteur évoque son amour pour le cinéma d’horreur, en particulier pour le réalisateur américain Sam Raimi. Ce dernier a réalisé les premiers épisodes de la saga « Evil Dead » dans les années 1980, avant de diriger les trois premiers “Spider-Man” avec Tobey Maguire : “C’est un réalisateur d’une immense envergure.

Chez CANAL+, Dominique Farrugia a obtenu une liberté totale, qui l’accompagnera tout au long de sa carrière : “C’était un lieu pour les artistes et surtout un endroit propice à la création.” Après ses interventions très marquées sur la chaîne cryptée, l’humoriste se dirige vers Comédie+ à la fin des années 1980, une nouvelle initiative originale dont il deviendra le responsable. Puis vient la reconnaissance : en 2002, il prend la présidence de CANAL+ France. Il y demeurera un peu plus d’un an, une expérience qui semble ne pas avoir été celle qu’il préférait : “Je pense que le costume était trop grand pour moi.

L’interview de Dominique Farrugia est disponible en replay sur myCANAL.

Louise Bourgoin & Karim Leklou : “Nous avons grandi aux côtés de nos personnages d’Hippocrate”

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Louise Bourgoin & Karim Leklou : “Nous avons grandi aux côtés de nos personnages d’Hippocrate”

Louise Bourgoin et Karim Leklou font leur retour dans la nouvelle saison de la série “Hippocrate”. Six ans après la saison initiale, ils reprennent leurs rôles de Chloé Antovska et Arben Bascha dans un contexte médical post-covid-19. Lors de leur apparition sur Clique, les deux comédiens partagent leurs impressions sur leur expérience commune lors du tournage de la série. 

“Hippocrate”, une série centrée sur les établissements médicaux

La première saison de “Hippocrate” a été lancée il y a exactement six ans. Les personnages interprétés par Karim Leklou et Louise Bourgoin ont évolué, tout comme le milieu hospitalier en France. “C’est une série avec du caractère, qui cherche à aborder des sujets importants sur le plan politique et social, tout en y intégrant une dimension romanesque.” affirme l’acteur français. Sa partenaire évoque également son attachement à ses camarades de jeu : “Nous sommes tous très proches de nos personnages, ils nous avaient réellement manqué.

Dans cette nouvelle saison, le casting original est de retour avec Alice Belaïdi, Anne Consigny et Bouli Lanners : “Hippocrate, c’est un travail collectif.” Toutefois, le premier épisode de cette saison 3 fait la surprise avec des apparitions inattendues. Au cours d’une scène particulièrement réaliste, des visages familiers pour les amateurs de MMA apparaissent : “Il y avait Baki et plein d’autres combattants. Ils ont été d’une immense gentillesse.” Celui qui a récemment battu Cédric Doumbè fait ici ses débuts devant la caméra.

Deux parcours différents dans le monde du cinéma

Après avoir terminé ses études aux Beaux Arts, Louise Bourgoin débute à la télévision en tant que présentatrice météo dans le Grand Journal en 2006 : “Je remercie Canal pour la liberté qu’ils m’ont accordée lorsque je faisais la météo.” Rapidement, elle attire l’attention et fait une entrée remarquée au cinéma. “Après seulement deux mois à CANAL+, Fabrice Luchini m’a proposé un film.” Elle se retrouve sur l’affiche de “La fille de Monaco”. Aujourd’hui, elle comptabilise plus de 20 longs-métrages, ayant partagé l’affiche avec des acteurs comme Mathieu Amalric, Pierce Brosnan, Emma Thompson ou Gilles Lellouche. 

Actuellement, elle tourne “Hippocrate” aux côtés de Karim Leklou : “Il existe un véritable respect entre lui et moi.” De son côté, l’acteur de “Vincent doit mourir” et “BAC Nord” rend hommage à cette série “qui a du caractère” et “qui pose des questions en permanence.” En plus de “Hippocrate”, l’année 2024 a été marquante pour Karim Leklou avec son rôle au cinéma dans “L’Amour ouf”. Sur le plateau de Clique, il évoque le succès du film de Gilles Lellouche, particulièrement auprès des jeunes : “C’est un film qui souhaitait raconter une grande histoire d’amour axée sur la jeunesse. C’était une aspiration dès l’écriture d’orienter le récit vers la jeunesse.” 

Les deux premiers épisodes de cette nouvelle saison de “Hippocrate” seront disponibles dès le 11 novembre, suivi de la sortie d’un nouvel épisode chaque lundi.

L’interview de Louise Bourgoin et Karim Leklou est accessible en replay sur myCANAL.

Projet secret ? OpenAI recrute Gabor Cselle et suscite des interrogations.

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Projet secret ? OpenAI recrute Gabor Cselle et suscite des interrogations.

OpenAI a le plaisir d’accueillir le renommé fondateur technologique Gabor Cselle, un pionnier derrière des plateformes telles que reMail et Pebble, pour travailler sur un projet encore confidentiel. Cette addition pourrait marquer une avancée stratégique significative pour OpenAI.

Un parcours innovant dans la technologie et l’IA

Gabor Cselle a un parcours entrepreneurial impressionnant, marqué par la création de startups technologiques et des acquisitions réussies. Après avoir lancé reMail, une application de messagerie mobile soutenue par Y Combinator, Cselle a attiré l’attention en vendant cette entreprise à Google. Il a par la suite créé Namo Media, spécialisée dans la publicité native, qu’il a cédée à Twitter en 2014. En tant que chef de produit chez Twitter, il a participé à l’optimisation de l’intégration des utilisateurs et de l’accessibilité de la plateforme.

De plus, son retour chez Google en 2016 au sein d’Area 120, l’incubateur de projets novateurs, lui a permis de concevoir d’autres innovations. En 2022, il a cofondé Pebble, une alternative sécurisée aux réseaux sociaux, en collaboration avec Michael Greer, ancien CTO de Discord. Initialement nommée T2, Pebble visait à offrir une expérience plus modérée et sûre pour ses utilisateurs.

L’alternative Pebble a vu le jour en réponse à l’augmentation des préoccupations relatives à la sécurité et à la modération sur les réseaux sociaux. Sa vision était en accord avec des valeurs de bien-être et de sécurité pour les utilisateurs. La plateforme a rapidement réussi à capter l’attention d’un public engagé tout en mobilisant des fonds auprès de personnalités influentes comme Rich Miner, cofondateur d’Android.

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Néanmoins, la compétition acharnée avec des géants comme X (anciennement Twitter) a mis à l’épreuve la viabilité de Pebble. En octobre 2023, la plateforme a dû cesser ses activités en tant que réseau social indépendant et se relancer sous la forme d’une instance Mastodon. Ce parcours met en lumière les défis que rencontrent les réseaux sociaux émergents pour acquérir une base d’utilisateurs significative face à des concurrents bien établis.

Une collaboration prometteuse avec OpenAI

Le choix de Cselle de rejoindre OpenAI suscite des spéculations concernant le projet qu’il pourrait y conduire. Bien que les informations restent confidentielles, son expérience en matière de produits et d’engagement communautaire laisse présager un rôle clé. Cela pourrait impliquer le perfectionnement des compétences d’OpenAI en matière d’IA générative. Cselle pourrait également se concentrer sur l’expérience utilisateur des applications d’IA. Ce domaine est en effet un secteur dans lequel OpenAI a déjà démontré des réalisations notables.

Cette nouvelle survient à un moment où OpenAI intensifie ses efforts pour assurer la sécurité de ses utilisateurs. Les compétences de Cselle dans le développement de plateformes sécurisées pourraient ainsi s’avérer précieuses. Notamment dans le cadre de la création des produits d’OpenAI, tout en répondant aux préoccupations croissantes liées à la protection des données et à un déploiement responsable de l’intelligence artificielle.

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Avec l’ajout de Cselle, OpenAI srenforce pour continuer à innover, tout en plaçant la sécurité et l’engagement responsable de l’IA au centre de ses priorités. Ce recrutement, encore entouré de mystère, suscite l’intérêt pour les développements futurs d’OpenAI.

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Inès Reg : dance with the stars, her tour of the zéniths and her new show

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Inès Reg : dance with the stars, her tour of the zéniths and her new show

Inès Reg a gagné en notoriété il y a cinq ans avec sa célèbre vidéo intitulée “des paillettes dans ma vie”. Après avoir rencontré un grand succès avec son premier spectacle à travers la France, elle revient avec “On est Ensemble”. Lors de son passage sur le plateau de Clique, elle aborde son récent divorce avec Kevin, son altercation avec Natasha Saint-Pier, ainsi que les thèmes de son nouveau spectacle : la catharsis, les enfants et la séparation.

Des réseaux sociaux à la scène

Ayant gagné en notoriété grâce aux réseaux sociaux, Inès Reg a fait son entrée sur scène avec la tournée de “Hors Normes”. Ce premier spectacle a connu un franc succès : “J’ai fait la tournée des Zéniths en France, j’ai joué au Maroc, en Belgique, en Suisse…” Il a même abouti à une date dans la célèbre salle de l’Accor Arena. “C’était incroyable de performer devant 12 500 personnes.” Cinq ans plus tôt, elle n’aurait jamais cru qu’elle irait si loin.

Dorénavant, elle se consacre à la suite de “Hors Normes” : “On est Ensemble.” Cette fois, Inès Reg souhaite un ton plus intime : “quand on assiste à mon spectacle, c’est comme entrer dans mon salon.” Elle y discute de son récent divorce avec son partenaire Kevin, avec qui elle s’est fait connaître, tout en utilisant la catharsis, un sujet qui lui tient à cœur, tout en maintenant une interaction constante avec son public.

Une notoriété à toute épreuve

Récemment, Inès Reg a fait parler d’elle à la suite de son affrontement avec Natasha Saint-Pier lors du tournage de “Danse avec les stars”. Propulsée sous les projecteurs malgré elle, cette situation l’a profondément touchée : “ma carrière et mon intégrité ont été affectées.” Finalement, elle a su surmonter cette épreuve, notamment en consultant une professionnelle de Shiatsu, une forme de massage japonais, pour revitaliser son énergie. “Aujourd’hui, je remercie Natasha St-Pier.

En plus de cet incident devenu public, l’humoriste parisienne a mis fin à sa relation avec Kevin. Elle aborde cet événement sans détour et avec le sourire. “Nous avons une bonne entente avec mon ex-mari”, au point qu’elle consulte même les messages de drague qu’il reçoit, sans regrets. Une relation saine qui évolue vers l’amitié et dont elle parle dans son nouveau spectacle.

Malgré tout, Inès Reg garde les pieds sur terre et avance : “depuis 2019, des choses incroyables se sont produites, j’ai ouvert des portes les unes après les autres.” Ce succès à l’échelle nationale est le fruit de sa force mentale et de son indépendance. À présent, elle se consacre à ce second spectacle “On est Ensemble”, en tournée à travers la France jusqu’en mai prochain.

L’interview d’Inès Reg est disponible en replay sur myCANAL.

La collection « Pokémon Sauvage Réaliste » ou comment l'IA donne vie aux Pokémon !

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La collection « Pokémon Sauvage Réaliste » ou comment l’IA donne vie aux Pokémon !

Vous êtes passionné par l’univers Pokémon ? Vous allez être stupéfait en découvrant ces créatures animées grâce à l’intelligence artificielle dans la série Realistic Pokémon Wildlife !

La collection d’illustrations « Realistic Pokémon Wildlife » a récemment envahi les réseaux sociaux, captivant des millions de fervents admirateurs de Pokémon et d’art numérique. Cette série populaire réinvente les personnages de l’univers Pokémon en les mettant en scène dans des environnements naturels, donnant aux figures emblématiques de la franchise un réalisme impressionnant. Mais la grande interrogation qui fascine le public est celle-ci : comment ces êtres mythiques, autrefois uniquement animés, ont-ils été reproduits avec un tel niveau de minutie et de crédibilité ? Comment l’IA a-t-elle su insuffler la vie aux créatures Pokémon ? Voici les éléments de réponse à ces interrogations !

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L’intelligence artificielle prend de plus en plus d’importance dans le secteur artistique. C’est assurément ce que démontrent la conception de ces créatures Pokémon qui semblent s’animer. Avec des outils reposant sur l’IA, les artistes parviennent à incorporer des détails exceptionnellement réalistes tout en respectant le design original des Pokémon.

Ce travail de reproduction grâce à l’IA a pour but de maintenir les couleurs, les traits distinctifs et les poses qui rendent chaque Pokémon immédiatement identifiable tout en les intégrant dans des paysages naturels frappants, tels que des forêts, des plages ou des montagnes.

Les logiciels de création d’images par IA, à l’instar de Midjourney et Stable Diffusion, ont permis de concevoir des images qui semblent véritablement sorties d’un documentaire animalier. Ils sont fréquemment employés pour obtenir des textures naturelles, comme celles de la fourrure d’Évoli ou de la peau d’un Tortank, et pour simuler des jeux de lumière réalistes qui ajoutent de la profondeur à chaque scène. Ainsi, donner vie aux Pokémon grâce à l’IA devient un véritable jeu d’enfant !

Pourquoi cette série captive-t-elle autant par rapport à d’autres créations d’IA ?

Le réalisme des images générées semble jouer un rôle clé dans le succès viral de cette série sur les Pokémon. En effet, en présentant les Pokémon sous la forme d’animaux sauvages réalistes, cette collection invite les spectateurs à envisager un monde où Pikachu et Salamèche pourraient réellement exister.

Cela réveille un imaginaire d’enfance couplé à une esthétique d’adulte, générant une connexion forte pour les fans de la franchise depuis longtemps. Observer un Léviator émergeant des profondeurs ou un Bulbizarre dans une jungle dense évoque les documentaires de nature, transmettant l’idée que ces créatures pourraient être aussi tangibles que des lions ou des éléphants.

L’IA pourrait-elle atteindre une limite dans la création d’images réalistes ?

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Malgré ses capacités remarquables, la création d’images par IA a également ses limitations. Par exemple, il n’est pas toujours aisé de veiller à ce que les mouvements et l’anatomie d’un Pokémon modélisé de manière réaliste soient conformes à notre vision de ces créatures. Les artistes doivent fréquemment ajuster les résultats manuellement, rectifier les incohérences, et peaufiner les rendus pour atteindre un réalisme satisfaisant. Certains créateurs combinent IA et techniques traditionnelles d’art numérique afin d’affiner leur travail et de garantir que les Pokémon conservent leurs caractéristiques emblématiques.

Je me demande si cette série d’images réalistes de Pokémon réalisées par IA ne va pas ouvrir de nouvelles perspectives pour réimaginer des franchises classiques ? Elle pourrait même influencer des projets officiels ou inspirer des artistes et des studios de jeux à explorer des visuels plus réalistes pour de futures adaptations. L’avenir le dira, mais en tout cas, la série « Realistic Pokémon Wildlife » nous montre que insuffler la vie à nos imaginations comme avec les Pokémon grâce à l’IA est tout à fait réalisable. De quoi réduire les frontières entre le réel et la fiction !

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Pollution numérique : L'IA risque-t-elle de submerger la Terre de détritus ?

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Pollution numérique : L’IA risque-t-elle de submerger la Terre de détritus ?

Avez-vous conscience que l’IA est sur le point de provoquer une vaste pollution électronique, submergeant notre planète sous des déchets comme jamais auparavant dans les années à venir ? Si cela vous est encore inconnu, voilà ce que les startups opérant dans ce secteur préfèrent ne pas révéler, ainsi que les moyens de préserver notre planète face à ces montagnes de déchets qui se profilent déjà à l’horizon !

L’IA génère plus de pollution que n’importe quelle autre technologie connue à ce jour ! Bien sûr, les technologies associées à l’IA offrent de multiples opportunités dans divers secteurs comme la santé, l’éducation, la sécurité, le bien-être et bien d’autres. Néanmoins, cette croissance s’accompagne également de conséquences, notamment pour notre environnement. Les dispositifs électroniques deviennent vite obsolètes et se retrouvent dans des décharges à une cadence alarmante.

D’après une étude récente parue dans Nature Computational Science, l’IA pourrait générer entre 1,2 et 5 millions de tonnes de déchets électroniques d’ici 2030, soit l’équivalent de 10 milliards d’iPhones abandonnés dans la nature. Alors que le monde doit déjà gérer un enjeu considérable lié à l’e-pollution globale, il est légitime de se demander comment nous allons gérer ces quantités de déchets que l’IA va produire ? Voici les informations essentielles à connaître, surtout pour ceux qui se préoccupent de l’avenir de notre planète !

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L’IA est fascinante, mais elle requiert d’imposantes infrastructures pour fonctionner de manière optimale ! Cela inclut notamment les  centres de données et les fermes de serveurs. De plus, ces infrastructures dépendent de matériels comme des serveurs, des GPU et des unités de stockage. Ces composants, cependant, ont une durée de vie limitée, variant de deux à cinq ans, ce qui implique des remplacements et des mises à jour fréquentes.

Nous faisons face à une augmentation des déchets électroniques attribuables à l’IA. Ces appareils comportent des matériaux précieux comme l’or, l’argent et des éléments de terres rares, ainsi que des substances nocives telles que le plomb et le mercure. Par conséquent, leur élimination sans récupération des matériaux précieux et sans gestion des toxines entraîne une perte de ressources et une contamination croissante des sols et des eaux.

Quelles solutions mettre en œuvre pour réduire les déchets électroniques causés par l’IA ?

Pour relever ce défi, des approches peuvent être adoptées afin de réduire les déchets électroniques. Il pourrait être pertinent d’explorer des possibilités pour prolonger la durée de vie des appareils en optant pour des composants plus résistants. Par la suite, privilégier la rénovation et la réutilisation de ces équipements serait une démarche sage si nous voulons déceler des alternatives pour atténuer la pollution électronique générée par l’IA.

D’après Asaf Tzachor, co-auteur de l’étude, de telles méthodes pourraient diminuer la quantité de déchets jusqu’à 86 % dans un scénario idéal. Par ailleurs, la création de technologies plus faciles à réparer et à recycler jouerait un rôle déterminant dans la promotion de l’économie circulaire et dans la diminution de la pollution électronique.

Cependant, un enjeu majeur demeure : la sécurité des données. La peur de fuites d’informations pousse certaines entreprises à détruire physiquement leurs équipements, alors qu’une gestion sécurisée de l’effacement des données ouvrirait la voie à la réutilisation de ces appareils en toute sérénité.

Il est impératif de réfléchir à différentes solutions à mettre en œuvre pour empêcher une pollution électronique massive dans les années à venir. Il est essentiel de responsabiliser les entreprises du secteur de l’IA quant à l’impact environnemental de leurs produits. En outre, il faut trouver un équilibre pour que l’innovation technologique ne compromette ni notre planète ni la santé humaine. À suivre…

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Tim Burton terrifié : Pourquoi l’IA le hante-t-elle au point d’en faire des cauchemars ?

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Tim Burton terrifié : Pourquoi l’IA le hante-t-elle au point d’en faire des cauchemars ?

Découvrez pourquoi Tim Burton est terrifié par l’avancée de l’IA au cinéma, une raison assez […]

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Clique était à l’ouverture du pop-up One Piece à Paris - Clique.tv

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Clique était à l’ouverture du pop-up One Piece à Paris – Clique.tv

Pour célébrer les 25 ans de l’anime, un pop-up store One Piece s’installe à Paris et l’événement réjouit déjà ses fans. Entre produits exclusifs venus tout droit du Japon, activités interactives et masterclass avec les créateurs de la série, les fans vont pouvoir vivre une expérience inédite autour de Luffy et son équipage. Pour cette occasion, le studio de création de l’anime, Toei Animation organise un pop-up entièrement consacré à la série. Une fois arrivé à l’intérieur du shop, on est directement plongé dans l’univers déjanté et si particulier de One Piece grâce au décor futuriste rappelant le laboratoire de Vegapunk. Les lumières et écrans interactifs nous plongent dans l’île futuriste d’Egghead. Réparties sur 2 étages, le lieu offre une expérience immersive unique sur 475 m².  Les 25 ans de l’anime One Piece Isabelle Favre, la directrice marketing de Toei Animation Europe, raconte le lancement de cet événement unique : “Le choix de ce pop-up était comme une évidence pour célébrer cet anniversaire. On voulait un lieu emblématique pour réunir les fans et proposer des produits exclusifs.” Toei Animation et ses partenaires ont installé leur pop-up store immersif en plein cœur de Paris durant deux semaines, jusqu’au 3 novembre 2024. “La vraie date d’anniversaire de l’anime One Piece est le 20 octobre car le tout premier épisode de l’anime est sorti le 20 octobre 1999.” Isabelle Favre L’anime One Piece a déjà un quart de siècle. 25 ans que l’on suit à travers nos écrans de télévision, d’ordinateur ou de smartphone, les aventures de Luffy et de son équipage, d’East Blue au Nouveau Monde en passant par Grand Line. One Piece a su traverser les époques et s’adapter pour toujours rester dans la course, comme le témoignent les changements de direction artistique des épisodes depuis la fin de Whole Cake Island, en passant par Wano, jusqu’aux derniers épisodes à Egghead. N’oublions pas les films qui sont sortis ces dernières années et qui ont réuni des milliers de nakamas au cinéma, que ce soit pour de l’action pure dans Stampede ou autour d’une comédie musicale mettant en vedette l’une des artistes les plus en vogue du moment au Japon : Ado. Ce n’est pas la première fois que l’univers de One Piece débarque en Europe. Le 5 mai dernier, jour de l’anniversaire de Luffy, a marqué le coup d’envoi des festivités avec des structures gonflables géantes dans plusieurs villes européennes : Paris, Madrid, Milan, Berlin et Londres. Chaque ville avait un Gear différent, et nous, chanceux Français, avons eu le Gear 5, dernière transformation emblématique du futur roi des pirates. Heureux hasard ou véritable volonté de nous remercier, nous les deuxièmes plus grands consommateurs de mangas au monde ? Dans tous les cas, cet événement fait partie des nombreux temps forts organisés pour honorer ce quart de siècle de l’anime légendaire. Une offre exceptionnelle venue du Japon Ce pop-up ne se contente pas de produits dérivés classiques : “Pour l’évènement, nous avons fait venir une partie des produits exclusivement du Mugiwara Store d’Harajuku.” explique Isabelle Favre. Ces magasins sont exclusivement dédiés à One Piece, et chaque boutique propose son lot d’exclusivités. Le fait que Toei exporte un tel concept montre leur volonté de régaler les fans du Chapeau de Paille à l’international. Cet événement rappelle ce qu’avait fait The Pokémon Company avec le Pokémon Center éphémère à Paris il y a déjà 10 ans, lors de la sortie de Pokémon X et Y. Côté activités, il n’y a pas de quoi s’ennuyer : on trouve des écrans géants qui permettent de revivre tous les épisodes de l’arc du Pays des Wa et d’Egghead, ainsi qu’un photomaton qui vous photographie aux côtés de l’équipage de Luffy. Un grand système de loterie est également présent, où l’achat d’un ticket à 15€ garantit un lot pour chaque participant. Ce concours est organisé par la célèbre marque Ichiban Kuji, la loterie numéro un du Japon, histoire d’être complètement immergé dans l’ambiance. Les fans peuvent s’initier au jeu de cartes One Piece avec des master games, tout en découvrant la version française en exclusivité mondiale (elle sortira uniquement en 2025). De plus, un espace café propose, non pas les petits plats de Sanji, mais des boissons et des sucreries à l’effigie des personnages de l’anime qui raviront Chopper. Enfin, une exposition de planches Glénat grandeur nature nous replonge dans les moments forts de cette épopée, pour le plus grand bonheur des amateurs de manga. Au-delà du shop Les festivités pour l’anniversaire de One Piece ne s’arrêtent pas là. Deux personnalités clés de l’anime, Tatsuya Nagamine (réalisateur) et Kenji Yokoyama (directeur d’animation) vont faire le déplacement depuis le Japon pour animer une masterclass exclusive le 27 octobre. En parallèle, un concert symphonique se prépare pour ravir les fans de la série. Les musiques emblématiques de One Piece seront jouées en direct dans trois grandes villes françaises : Paris, Lyon et Lille. Des places sont toujours disponibles pour ces événements exceptionnels. En ce moment, les fans de One Piece peuvent profiter de ce magasin mais pas de l’anime : la série est en pause jusqu’à 2025. Isabelle Favre revient sur cette décision : “L’arrêt de l’anime peut paraître soudain, mais cela arrive souvent dans d’autres franchises. Chez Toei, on a réédité l’arc des Hommes-Poissons pour faire patienter les fans.” En attendant le retour de la nouvelle saison pour avril, Toei Animation a prévu de faire patienter les fans en rééditant une partie de l’anime avec des couleurs retravaillées et un son de meilleur qualité. Un cadeau parfait pour combler l’attente.  Et pour les plus impatients, vous pouvez d’ores et déjà jeter un coup d’œil à l’épisode hors-série Fan Letter, sorti ce dimanche 20 octobre et réalisé par la célèbre Megumi Ishitani, à qui l’on doit certains des épisodes les plus plébiscités par le public. Elle nous en met plein les yeux avant de laisser nos dimanches orphelins pendant les six prochains mois. Mais ne doutons pas du retour de notre équipage préféré : ils se sont retrouvés après

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