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Donald Trump a remporté des voix à travers les lignes raciales et de classe mardi soir. Les Républicains sont-ils maintenant la voix plus diversifiée de la classe ouvrière ?
Il revient. Quatre ans après son tumultueux retrait de la Maison-Blanche, Donald Trump est devenu le 47e président des Etats-Unis. L’homme d’affaires, qui a su rassembler son électorat tout en grignotant des voix chez sa rivale démocrate Kamala Harris, s’installera au bureau ovale en janvier, bénéficiant d’une victoire indiscutable puisqu’il a remporté à la fois le vote des grands électeurs et le vote populaire, contrairement à son premier mandat.
Malheureusement pour les Etats-Unis et surtout pour le reste du monde, son retour en puissance pourrait s’avérer particulièrement nuisible, avec des mesures fiscales inéquitables, des politiques destructrices pour le climat, une guerre commerciale mondiale et des déstabilisations géopolitiques.
De plus, cette fois-ci, Donald Trump devrait bénéficier des « pleins pouvoirs » : le Sénat est déjà acquis à sa cause, la Chambre des représentants pourrait suivre, et un grand nombre de juges lui sont plus favorables qu’entre 2016 et 2020.
Dans ce contexte, nous avons analysé cinq domaines où le retour de Donald Trump devrait être le plus marquant et préoccupant.
Si Donald Trump met en œuvre son programme économique, le déficit budgétaire sera amené à croître… d’approximativement 8 000 milliards de dollars au cours des dix prochaines années ! C’est en effet l’estimation du Committee for a responsible federal budget, un think tank bi-partisan.
Cette aggravation est principalement due à de vastes réductions d’impôts, dépassant les 10 000 milliards, en faveur des plus riches et des sociétés. Elles seraient légèrement compensées par une diminution de certaines dépenses et des recettes supplémentaires générées par la mise en place de tarifs douaniers. Par conséquent, la dette publique américaine pourrait passer de 100 % du produit intérieur brut (PIB) aujourd’hui à plus de 140 % d’ici 2035.
Premier souci : une telle demande de financement devrait entraîner une hausse des taux d’intérêt dans la décennie à venir. Le taux d’emprunt à 10 ans, actuellement aux alentours de 4,5 %, pourrait être amené à diminuer à court terme grâce à la politique monétaire de la banque centrale, qui est en phase de baisse des taux. Cependant, le besoin massif d’argent de Trump devrait plutôt, toutes choses égales par ailleurs, conduire à une montée des coûts d’emprunt (et donc des taux d’intérêt) à moyen et long terme.
Ce problème interne aux Etats-Unis ne se limitera pas à leurs frontières. La dette américaine agira comme un aspirateur sans précédent de l’épargne mondiale. Alors que le reste du monde est déjà endetté et doit investir massivement dans la transition énergétique, l’innovation, la santé et les retraites, sans oublier la défense face à une Amérique qui se replie, la lutte pour l’épargne mondiale sera acharnée. Cela entraînera des tensions financières régulières.
Ces tensions risquent encore de se transformer en crises bancaires, puisque Donald Trump devrait adopter une politique de déréglementation financière ainsi que de fortes pressions politiques sur la banque centrale. Même un Jamie Dimon, le PDG de J.P. Morgan, qui a longtemps soutenu que de bonnes régulations renforçaient la solidité des bilans bancaires, appelle désormais à une baisse des réglementations.
Nul doute que le Royaume-Uni en profitera pour suivre la même voie afin que la City conserve ses avantages compétitifs. De même, les banques du Vieux continent profiteront de la situation pour demander moins de règles.
Deux scénarios apparaissent désormais possibles. Dans le premier, Donald Trump parvient à appliquer son programme. Les Etats-Unis se trouveraient alors dans une situation semblable aux années 1920 et à la crise de 2007-2008, deux périodes marquées par une triple convergence : des inégalités fortes et croissantes, des banques peu régulées, et au final, une crise financière d’ampleur historique.
Dans le second scénario, les Républicains conservateurs en matière de budget freinent les baisses d’impôts que souhaite Trump (par exemple à hauteur de 5 000 milliards de dollars, comme en 2017).
C’est la tendance ressentie chez les analystes de marchés après l’annonce de la victoire de Donald Trump. Selon un adage américain, il pourrait « aboyer plus fort qu’il ne mord ». Mais quand la première puissance économique mondiale mord, même légèrement, elle a tout de même le potentiel de causer des dommages à tout le monde.
Christian Chavagneux
Il est difficile de reprocher à Donald Trump le manque de clarté de ses intentions. Celui qui prendra ses fonctions en janvier prochain a promis un renforcement significatif de la guerre commerciale. Il souhaite porter les droits de douane à 10 % (contre 3 % actuellement) sur tous les produits importés. La Chine, pour sa part, aura un traitement défavorable avec un taux de 60 %.
L’augmentation des droits de douane sur certains produits n’est pas nouvelle, tant les tensions commerciales sont vives depuis des années. Mais le durcissement du protectionnisme américain promis par Donald Trump est d’un tout autre niveau : la dernière fois qu’une telle hausse des tarifs douaniers a été observée aux Etats-Unis remonte aux années 1920.
Si un taux de 10 % peut sembler modeste, il est en réalité très conséquent, sachant que le droit de douane moyen dans le monde est de 3,9 % et qu’aux Etats-Unis, il est même légèrement inférieur (3 %). L’ampleur de la mesure est d’autant plus importante qu’elle touchera tous les pays du monde et tous les produits.
Si les fabricants étrangers et les distributeurs américains ne modifient pas leurs marges, à court terme, ces hausses de tarifs devraient être répercutées sur le consommateur américain. Mais les conséquences ne se limiteront pas aux Etats-Unis, car ce durcissement du protectionnisme de la part de la première puissance économique mondiale risque de bouleverser les flux commerciaux internationaux.
En ciblant très spécifiquement la Chine, avec un taux de 60 %, les exportations de Pékin vers les Etats-Unis devraient mécaniquement diminuer. Une récente étude du Cepii anticipe une réduction de 80 % des exportations chinoises vers Washington si Donald Trump met en œuvre ses promesses. Les capacités de production chinoises étant telles, ce que Pékin n’exporte plus aux Etats-Unis sera vraisemblablement redirigé ailleurs. À commencer par l’Europe, qui pourrait être inondée de Made in China dans ses magasins.
Justin Delépine
Rebelote ! Donald Trump n’a pas seulement été réélu, il a également l’intention de renforcer les inégalités aux Etats-Unis. Son programme économique prévoit déréglementation et baisses d’impôts, les mêmes politiques ayant contribué à enrichir les plus riches et à appauvrir les moins chanceux depuis les années 1980.
Le Républicain va reconduire les réductions d’impôts instaurées en 2017 et arrivant à expiration l’an prochain. Ces allégements fiscaux aux plus riches et aux entreprises n’ont pas eu l’effet d’un « ruissellement » sur la classe moyenne comme il l’affirmait. Le coefficient de Gini, qui mesure les inégalités de revenus, a augmenté après la mise en place de ces réductions d’impôts, atteignant son niveau le plus élevé depuis 1967 avec 0,494 en 2021.
Ce n’est pas de nature à préoccuper l’ancien homme d’affaires, qui veut aller encore plus loin. Il envisage ainsi de faire baisser le taux d’imposition des sociétés. Celui-ci, déjà réduit de 35 % à 21 % en 2017, devrait bientôt passer à 15 %. Le Président promet aussi de nouvelles exonérations fiscales sur le revenu. Des mesures qui bénéficieront uniquement à ceux suffisamment riches pour être imposés.
Selon les calculs du think tank Tax Foundation, cette politique fiscale, couplée à l’augmentation des droits de douane qui alourdira le prix des biens importés, réduira le revenu net des 40 % des Américains les plus pauvres d’ici 2034. Ainsi, les 20 % des ménages les plus pauvres verront leur revenu diminuer de 0,6 %, tandis que le deuxième quintile (les ménages se situant entre les 20 % les moins riches et les 60 % les plus riches) connaîtra une baisse de 0,4 %.
Quant aux 20 % les plus riches, ils devraient bénéficier d’une augmentation de 3,1 % de leur revenu après impôts. De quoi exacerber les inégalités déjà profondes qui prévalent dans ce pays.
Juliette Le Chevallier
« One of the greatest scams of all time » (traduction : « une des plus grandes arnaques de tous les temps ») . Voilà comment Donald Trump qualifie le réchauffement climatique. À quel point donc devrions-nous nous inquiéter de ses perspectives en matière climatique ?
À l’international, Donald Trump a déclaré qu’il ferait à nouveau sortir l’Amérique de l’accord de Paris sur le climat. C’est un coup de tonnerre semblable à celui de 2016, mais amplifié, car l’urgence est telle que tout retard dans les politiques de décarbonation représente une véritable bombes climatique.
À court terme, les négociations de la COP 29 qui débutent la semaine prochaine en Azerbaïdjan, déjà mal engagées, sont plus que jamais compromises. Leur principal enjeu sera d’accroître les financements des pays riches en faveur des nations en développement. Mais si l’acteur mondial principal (en termes d’émissions historiques de gaz à effet de serre) se retire, il sera très compliqué de progresser vers un accord.
Sans financements additionnels significatifs, on craint que les pays émergents et en développement n’acceptent pas d’élever leurs engagements climatiques à court terme. Cela sera d’autant moins probable que les pays riches, à commencer par les Etats-Unis, n’intensifient pas leurs efforts pour diminuer leurs propres émissions de gaz à effet de serre.
De surcroît, l’Europe, dont la détermination climatiques a notablement faibli à cause de la montée des droites dure, pourrait être encore moins encline à maintenir son cap si son concurrent américain choisit de faire un pas en arrière. L’élévation des engagements nationaux (et leur mise en œuvre), au Sud comme au Nord, demeure pourtant une condition essentielle pour s’aligner sur l’objectif vital de rester bien en dessous de 2 °C. Pour référence, les politiques en cours conduisent vers un réchauffement global de + 3 °C.
Sur le plan intérieur, le second mandat de Donald Trump devrait avoir un impact climatique et environnemental bien plus désastreux que le premier. Il est difficile de dire si le nouveau Président va annuler – et dans quelle mesure – les subventions massives accordées aux industries vertes sous Joe Biden dans le cadre de l’Inflation Reduction Act. En effet, ces mesures favorisent le « made in America », ce qui réjouit les dirigeants républicains du secteur. Cet héritage pourrait donc demeurer intact.
En revanche, Donald Trump sera en mesure de modifier considérablement les normes environnementales, bien plus facilement que lors de son premier mandat. Cela pourrait accentuer la prospection et la production de combustibles fossiles, la construction automobile (thermique) et les industries polluantes, ou encore faciliter l’exploitation des centrales électriques à charbon et à gaz.
Au cours de ses quatre premières années au pouvoir, il avait œuvré à supprimer une centaine de réglementations environnementales, dont celles limitant les émissions des véhicules et des centrales électriques. Cependant, ses équipes avaient été confrontées à une fonction publique réticente et à des recours devant la justice fédérale, qui ont souvent annulé ses réformes jugées illégales et mal préparées. De plus, ce qui avait été abrogé sous Trump a pu être facilement rétabli et même renforcé sous Biden.
Depuis, les collaborateurs de Donald Trump ont tiré des leçons de leurs erreurs passées. Ils vont procéder à un nettoyage approfondi au sein des administrations, notamment dans la puissante Agence de protection de l’environnement (EPA) et dans les instances de recherche. Ils s’assureront que les réformes futures soient juridiquement solides et difficilement annulables par la suite.
Donald Trump devrait être soutenu par un congrès désormais majoritairement républicain et par les nombreux juges nommés durant son premier mandat, dont trois à la Cour suprême, qui est majoritairement conservatrice.
Antoine de Ravignan
L’Ukraine endure. Dans son message de félicitations à Donald Trump, le président Volodymyr Zelensky a rappelé que son pays fait « d’un soutien fort, continu et bipartisan » dépendre de l’aide des Etats-Unis. Or, celle-ci pourrait diminuer, le camp trumpiste ayant critiqué à plusieurs reprises la politique de livraison d’armes à l’Ukraine initiée par Joe Biden.
Le candidat Trump a promis de mettre fin à la guerre en moins de vingt-quatre heures, sans préciser comment il s’y prendrait. « Il y a beaucoup d’incertitudes sur ce dossier : pourrait-il trouver un accord avec Poutine ? Va-t-il suspendre les livraisons d’armes ? », questionne Adrien Schu, maître de conférences en science politique à l’Université de Bordeaux.
Cependant, le chercheur souligne qu’entre les Républicains modérés et les Démocrates, le Congrès maintiendra toujours une majorité transpartisane en faveur du soutien à l’Ukraine.
« Cette majorité sera-t-elle suffisante pour contraindre l’action présidentielle ? Pour l’instant, nous ne le savons pas », ajoute-t-il.
Concernant le conflit israélo-palestinien, le milliardaire devrait poursuivre la ligne de son prédécesseur, c’est-à-dire un soutien militaire et politique au gouvernement de Benyamin Netanyahou. Ce dernier s’est réjoui sur X (ex-Twitter) : le retour de Trump à la Maison-Blanche « offre un nouveau départ pour l’Amérique et un réengagement puissant en faveur de la grande alliance entre Israël et les Etats-Unis ».
Bibi – surnom du Premier ministre israélien – sait que le prochain Président ne devrait plus dénoncer la « crise humanitaire » (terme utilisé par les démocrates) à Gaza ni inciter verbalement Israël à faire preuve de retenue, comme l’a fait Biden.
« Lors de son premier mandat, Donald Trump avait entouré de Républicains traditionnels issus de l’establishment. Ceux-ci ne partageaient pas forcément la même vision que lui et ont agi comme des contre-pouvoirs internes. Mais il s’est séparé de ces personnes et la loyauté sera le principal critère pour former sa prochaine administration », ajoute Adrien Schu.
En résumé, Trump pourra décider seul de sa politique étrangère qui semble promettre d’être encore moins atlantiste, moins multilatérale, et davantage axée sur le bilatéralisme et la compétition.
Eva Moysan
Les avancées en intelligence artificielle engendrent souvent des inquiétudes liées à un potentiel remplacement des travailleurs humains. Cependant, la situation paraît nettement plus encourageante. Une évolution majeure du marché de l’emploi se profile, accompagnée de nouvelles opportunités passionnantes.
Contrairement à une vision de destruction d’emplois à grande échelle, l’intelligence artificielle se présente comme un catalyseur d’emplois. En effet, le Forum économique mondial anticipe la création de 12 millions d’emplois d’ici à 2025. Ce chiffre remarquable met en exergue la croissance des secteurs tirés par les nouvelles technologies intelligentes.
Ainsi, l’IA ne se limite pas à la suppression de tâches routinières. Elle favorise l’émergence de professions nouvelles. Cela requiert des compétences plus avancées et techniques, dans des domaines aussi variés que l’éthique de l’IA et la gestion de systèmes intelligents.
Nous sommes à l’aube d’une époque de changements technologiques rapides, souvent désignée comme la quatrième révolution industrielle. Cette métamorphose impose de développer des compétences pertinentes pour le numérique et l’IA. Les travailleurs doivent se préparer à s’adapter à un environnement en constante évolution. Les employeurs recherchent des professionnels spécialisés en apprentissage automatique, en analyse de données, et en programmation avancée.
En outre, cette transformation dépasse les emplois techniques. Les entreprises sont également en quête de professionnels capables d’évoluer dans des environnements de travail toujours plus automatisés. Les compétences interpersonnelles, telles que la gestion d’équipes mixtes humains-machines, deviennent cruciales.
Les entreprises augmentent leurs investissements dans l’IA générative, générant ainsi de nouvelles initiatives. Cette technologie complète l’effort humain et améliore la productivité sans nécessairement remplacer les employés. En effet, selon McKinsey, les gains d’efficacité apportés par l’IA pourraient augmenter la production mondiale de 0,5 à 0,9 % chaque année jusqu’en 2030.
Cette productivité en hausse pousse aussi les gouvernements et les établissements d’enseignement à renforcer la formation et la reconversion des travailleurs. Ils privilégient des programmes favorisant une adaptation rapide à un monde technologique de plus en plus complexe.
Pour les investisseurs, l’IA constitue une source inépuisable d’opportunités nouvelles. Le marché se dynamise avec des startups innovantes et des entreprises créant des solutions révolutionnaires. De plus, les initiatives gouvernementales visent à stimuler l’innovation à travers des investissements conséquents dans la recherche.
Par conséquent, investir dans des projets liés à l’IA s’annonce comme une stratégie prometteuse. Les fonds comme Xtrackers proposent des opportunités variées en suivant les tendances de l’intelligence artificielle et du big data. Ces placements semblent avoir un potentiel, même si, naturellement, aucun marché n’est sans risque.
Être prêt pour l’avenir implique d’accepter les changements causés par l’IA. Collaborer avec les machines requiert de nouvelles compétences et une flexibilité d’esprit. Néanmoins, le défi en vaut la peine : tirer parti des opportunités d’une économie en pleine évolution. Les entreprises, les travailleurs et les investisseurs qui anticipent cette transformation en bénéficieront largement. Une technologie bien intégrée promet un avenir prospère.
Instagram, le réseau social incontournable, renforce sa sécurité. Grâce à l’intelligence artificielle (IA), la plateforme ambitionne d’identifier les utilisateurs falsifiant leur âge. Meta, la société mère d’Instagram, met au point un système capable de déceler les déclarations mensongères des jeunes. De plus, les pressions réglementaires grandissantes ont incité l’entreprise à adopter une approche plus stricte. Cet outil doit faciliter un meilleur encadrement des profils adolescents.
Le classificateur d’adultes de Meta examinera divers aspects du compte. Les interactions, les messages et les abonnements permettront à l’IA de mieux estimer l’âge réel de l’utilisateur. Cet appareil identifiera ceux se déclarant majeurs alors qu’ils ne le sont pas. Ainsi, si un utilisateur est reconnu comme mineur, il sera redirigé vers une version sécurisée. Cette version d’Instagram imposera des restrictions, quel que soit l’âge mentionné.
La création de cet outil n’est pas le fruit du hasard. Meta a introduit en septembre 2024 des comptes pour jeunes. Ces comptes, configurés sur privé par défaut, offrent des protections cruciales. En outre, ils restreignent les messages, proposent des rappels d’écran et permettent la supervision parentale. L’objectif ? Garantir un environnement plus sûr pour les adolescents.
Pour garantir que les mineurs ne falsifient pas leur âge, Meta emploie plusieurs méthodes. Les utilisateurs devront valider leur âge en fournissant des documents officiels. D’ailleurs, l’option de vérification sociale renforce cette démarche. Elle permet de demander à trois contacts adultes de confirmer l’âge de l’utilisateur. Cependant, chaque garant ne pourra attester que pour une seule personne à la fois.
Meta a également conclu un partenariat avec la technologie Yoti. Ensemble, ils instaurent un système de vérification par selfie vidéo. Cela complétera les documents d’identité et aidera à valider l’âge de façon plus efficace. Ces actions s’intègrent dans une dynamique mondiale visant à mieux protéger les jeunes en ligne.
La mise en place de ces dispositifs fait suite à de nombreuses critiques. En effet, les autorités et le public ont souligné l’impact d’Instagram sur la santé mentale des jeunes. En 2021, un rapport du Wall Street Journal a révélé que Meta était consciente des effets délétères de sa plateforme. De surcroît, Instagram a été pointé du doigt pour avoir contribué à l’anxiété et aux problèmes de santé mentale, surtout chez les jeunes filles.
En 2023, 33 États américains ont intenté un procès contre Meta. Ils l’accusent d’avoir mis en place des fonctionnalités addictives pour les jeunes. Ces comportements aggraverait la dépendance, malgré leurs impacts nocifs avérés. Ainsi, ces nouvelles mesures basées sur l’IA apparaissent comme une tentative de redorer l’image de Meta. L’entreprise vise à répondre à ces critiques en protégeant les jeunes. Elle espère ainsi récupérer la confiance du public.
Découvrez comment réaliser votre propre jeu vidéo sans aucune compétence en programmation, simplement avec l’IA !
Êtes-vous un amateur de jeux vidéo désireux de concevoir votre propre titre ? Voici comment l’IA peut vous assister dans cette aventure sans nécessiter le moindre savoir-faire en codage. Et quand je dis « aucun », je pèse mes mots ! Sans plus tarder, voici les étapes à suivre pour concrétiser votre rêve !
Pour réaliser votre jeu vidéo sans coder, inscrivez-vous sur une plateforme IA adaptée au développement de jeux. Vous pouvez choisir « Cursor » ou « AlphaCode 2 ».
Après votre inscription, suivez les instructions d’installation fournies. Selon l’outil sélectionné, il vous faudra peut-être installer des programmes supplémentaires, tel qu’un langage de programmation comme Python et un éditeur de code source tel que VS Code. Heureusement, ces plateformes sont conçues pour vous guider à travers les étapes nécessaires.
Dès que tout est prêt, ouvrez un « nouveau projet » dans l’outil IA et introduisez simplement votre idée de départ. Par exemple, tapez dans le champ :
« Créer un jeu de plateforme simple où les plateformes sont faites de bonbons. »
L’outil IA générera instantanément un design de jeu qui correspond à votre description, avec des plateformes en bonbons ou gâteaux !
Quand la première version est générée, utilisez l’option « exécuter » ou « prévisualiser » pour voir le résultat. Vous pourrez le faire dans l’éditeur de code source selon votre outil. Si tout fonctionne comme prévu, vous apercevrez les éléments que vous avez indiqués : des plateformes sucrées où votre personnage peut évoluer.
Pour donner une originalité à votre jeu, modifiez le personnage principal. Dans le champ de l’outil IA, indiquez simplement :
« Transformer l’avatar en un perroquet vert »
L’IA remplacera alors le personnage par un perroquet vert, ajoutant une touche unique à votre jeu.
Rendez votre création vidéo ludique plus engageante en y ajoutant des éléments interactifs. Tapez, par exemple :
« Contrôlez le perroquet avec les flèches directionnelles, ajoutez des bonbons à collecter et mettez en place un compteur de points pour suivre les récoltes. »
L’outil IA intégrera les nouvelles fonctionnalités, permettant au joueur de manœuvrer le perroquet, de ramasser des bonbons et d’observer son score augmenter. Ainsi, vous obtiendrez un jeu unique sans coder.
Cliquez une fois de plus sur « exécuter » ou « prévisualiser » afin de tester le jeu mis à jour et vérifier si tout fonctionne comme prévu. Si vous souhaitez augmenter la difficulté, fournissez des instructions supplémentaires à l’IA. Par exemple, pour ajouter un ennemi, tapez :
« Ajoutez un corbeau noir qui poursuivra le perroquet à l’écran. Si le corbeau touche le perroquet, figez l’écran et affichez un message au centre disant ‘Dommage!!!’»
Répétez cette étape pour intégrer de nouvelles fonctionnalités jusqu’à ce que le jeu corresponde parfaitement à votre vision.
Une fois satisfait du résultat, il est temps de partager votre création. Les outils IA peuvent avoir certaines limitations concernant les déploiements en ligne, mais vous pouvez essayer des plateformes gratuites comme Zeabur pour héberger votre jeu en ligne et le partager avec vos amis. Il est possible que quelques notions de développement soient nécessaires pour un déploiement optimal, mais Zeabur et d’autres solutions de partage en ligne rendent l’intégration plus simple pour les novices.
Produire un jeu vidéo sans compétences particulières en programmation est désormais faisable grâce aux outils d’IA. Ces outils ouvrent le développement de jeux à un public plus large et imaginatif. Cette approche rapide et simple vous permet d’explorer, d’affiner et de publier des projets ludiques en tirant parti du potentiel des solutions d’intelligence artificielle.
Le climat est inquiétant et les motifs d’indignation ou de découragement sont multiples. Néanmoins, à l’approche de l’automne, il est essentiel de partir à la recherche des champignons… et des nouvelles encourageantes. Ce mois-ci, focalisons-nous sur la production d’électricité issue des énergies renouvelables.
La dernière centrale au charbon au Royaume-Uni a été mise hors service le 30 septembre. C’était un challenge considérable pour le berceau de l’industrialisation. Lors de l’approbation de la première directive européenne sur l’électricité d’origine renouvelable en 2001, le charbon constituait 40 % de la production électrique. En réalité, il n’a pas été remplacé par le gaz, dont l’utilisation a également diminué, mais plutôt par l’électricité renouvelable, qui atteint 43 % en 2023.
Du côté de l’Allemagne, la sortie du nucléaire est bien avancée depuis 2023 et la tendance se maintient avec 52 % d’électricité renouvelable dans le mix énergétique, alors que la production fossile est à son plus bas historique, environ 40 %.
Chaque dimanche à 17h, notre analyse des événements de la semaine
Pour saisir l’enjeu, il est pertinent de considérer à quoi ressemblait le paysage électrique européen au début de ce siècle, alors qu’un objectif de 22 % avait été fixé pour 2010.
En 2000, les énergies renouvelables représentaient 15 % de la production électrique en Europe (surtout de l’hydroélectricité), les énergies fossiles plus de 50 % et le nucléaire environ un tiers.
En 2023, c’est-à-dire en moins de 25 ans, les renouvelables atteignent 44 % (dont 27 % pour l’éolien et le solaire), les énergies fossiles 33 % et le nucléaire 23 %.
Il est vrai que le bilan électrique mondial est encore dominé par les combustibles fossiles, notamment le charbon (35 %), mais les énergies renouvelables représentent tout de même presque un tiers. La dynamique est d’ailleurs forte puisque ces énergies constituent plus de 85 % des nouvelles capacités installées.
Selon l’Agence internationale des énergies renouvelables (Irena), la production d’énergie renouvelable est devenue la moins coûteuse pour les projets récents à l’échelle mondiale, et l’expansion observée depuis 2000 a permis d’économiser plus de 400 milliards de dollars en combustibles. De plus, plus de 16 millions de personnes sont employées dans le secteur à l’échelle mondiale, dont près de deux millions en Europe.
Et qu’en est-il de la France ? Unique pays de l’Union européenne à ne pas avoir satisfait à ses objectifs en la matière, la France est également touchée par la tendance mondiale. La production d’électricité renouvelable a en effet représenté près de 30 % en 2023 (doublement par rapport au début du siècle), l’équivalent de 20 réacteurs nucléaires. Cette même année, plus de 5 000 MW (correspondant à la puissance de cinq réacteurs nucléaires) ont été intégrés au réseau électrique. Il est probable que la production renouvelable atteigne la moitié de celle du nucléaire dès l’année suivante.
La production d’électricité a déjà largement engagé sa transition, alors même que la consommation diminue ou se stabilise dans de nombreux pays. Cela ne suffit naturellement pas à crier victoire, mais admettons tout de même les bonnes nouvelles lorsqu’elles se présentent !
Nous serons un pays fondamentalement différent à la fin de la prochaine Administration. En effet, nous le sommes déjà.
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