La pseudo-fiscalité verte de Michel Barnier
En proposant une forte hausse de la taxation de l’électricité, pourtant très peu émettrice de CO2, la fiscalité énergétique du gouvernement Barnier vise le rendement, pas l’environnement.
En proposant une forte hausse de la taxation de l’électricité, pourtant très peu émettrice de CO2, la fiscalité énergétique du gouvernement Barnier vise le rendement, pas l’environnement.
Deux guerres majeures. Une Chine en pleine ascension. Des pirates informatiques partout. Il est le secrétaire d'État américain et il dit qu'il est là pour aider.
Après avoir atteint un jalon en termes de production d'énergie, la technologie de fusion est prête à passer d'une expérience de laboratoire à petite échelle à une centrale électrique à grande échelle.
Le déploiement mondial de l'énergie solaire et éolienne, ainsi qu'une augmentation des ventes de véhicules électriques, signifient que les émissions provenant de l'énergie dérivée des combustibles fossiles vont enfin atteindre une pente descendante.
Les enquêtes Dans une société où la transparence est sur toutes les lèvres, la culture du secret n’en finit pas de se développer, Le Média traque les dysfonctionnements de services publics pris au piège de l’argent-roi, mais plus largement les mensonges d’Etat et les infractions des multinationales. Source
L’entretien express Dans L’entretien express, Le Média reçoit un.e invité.e qui viendra nous apporter son éclairage sur l’actualité la plus chaude, la contestation sociale la plus brûlante, ou encore la dernière crise internationale. En dix minutes maximum, nous ferons le tour d’une question. Source
Dans un contexte de crise climatique et pour répondre aux questionnements sur l’indépendance énergétique de notre pays, nombreuses sont les propositions qui impliquent le nucléaire. Mais entre dangers climatiques et humains, ainsi que les déchets qui y sont liés, la place de cette production dans le paysage énergétique français est plus que jamais remise en cause. Cemil Sanli reçoit le journaliste Hervé Kempf, ancien du Courrier International ou encore du Monde, il officie aujourd’hui en tant que Rédacteur en Chef du média écolo indépendant en ligne, Reporterre. Dans cet entretien, Le Média revient sur le dernier ouvrage du journaliste publié aux éditions du Seuil, dans le cadre de leur collection Libellé. Un texte court et fort engagé qui ne passe pas par quatre chemins. Son titre : “Le nucléaire n’est pas bon pour le climat”. Hervé Kempf y dresse le portrait d’une énergie qu’il juge dépassée, mais qui obsède la France ; il démonte point par point les arguments et autres sophismes de ses nucléaristes ; pour finir par prôner avant toute autre chose, la sobriété tout en mettant en lien la nécessaire répartition des richesses et une certaine notion de justice sociale. Source
Image : Lily Lambie-Kiernan Répondre à la question « Tu fais quoi dans la vie ? » peut être une activité particulièrement épuisante. Qui a envie qu’on lui rappelle ses mails non-lus, le triste déjeuner Tupperware du lundi ou le dernier terme corporate à la con ? Pour celles et ceux qui travaillent dans des secteurs controversés tels que les énergies fossiles, le tabac ou les armes nucléaires, cette question peut créer un malaise certain et faire regretter à votre interlocuteur de l’avoir posé. Publicité Ben travaille dans le secteur du pétrole et du gaz depuis plus de 10 ans, et il est prêt à tout pour en sortir. « J’évite d’entrer dans les détails de mon travail », dit-il. « Quand je rentrais à la maison couvert de pétrole, je racontais à ma nièce que je travaillais dans une chocolaterie. J’ai vraiment honte de ce que je fais. » Après une période d’introspection, durant laquelle il a tout fait pour changer de secteur, il a trouvé un nouveau poste de technico-commercial, toujours dans l’industrie du pétrole et du gaz. Comme toutes les personnes interrogées pour cet article, il a requis l’anonymat par crainte de possibles répercussions de la part de son employeur. « J’ai beaucoup d’expérience, mais elle m’est complètement inutile en dehors du secteur du pétrole et du gaz », explique-t-il. « Pendant mon absence, j’ai réfléchi à combien je déteste ce que je fais. J’étais très déprimé en pensant que j’avais consacré des années de ma vie à ce travail. Ça n’en vaut pas vraiment la peine. » On pense généralement que les millennials et la génération Z sont politiquement engagés et progressistes sur les questions de climat et de justice sociale, 62 % de ces derniers jugent une carrière dans le pétrole et le gaz peu attrayante. Mais…
Depuis le début de l’été, des périodes de sécheresse se succèdent dans toute l’Europe. Les centrales nucléaires qui nécessitent de l’eau pour refroidir leurs réacteurs voient leurs moyens de prélèvement limités aux abords des fleuves. Pénurie d’électricité ou accidents nucléaires sont envisageables dans les scénarios les plus catastrophiques. Des fleuves toujours plus secs et celà dans toute l’Europe. Un phénomène, conséquence du dérèglement climatique toujours plus inquiétant. Outre les conséquences sur la biodiversité, le manque d’eau est un aspect inquiétant concernant les centrales nucléaires. En effet, ces dernières ont besoin d’eau pour refroidir leurs réacteurs. Une eau qui est ensuite rejetée en mer ou dans les fleuves à des températures élevées. Ce fonctionnement induit deux inquiétudes quant au manque d’eau dans les fleuves. D’un côté, une incapacité à refroidir les réacteurs, de l’autre une eau rejetée trop chaude en comparaison à l’environnement qui la reçoit, ce qui impacterait la biodiversité qui y vit. Face au premier problème, Cécile Laugier, Directrice Environnement et Prospective à EDF énonçait pouvoir y faire face lors d’une conférence de presse sur la résilience de installations nucléaires face aux sécheresses et aux canicules le 5 juillet 2022 : “Ces échangeurs de chaleur peuvent fonctionner dans des situations qui peuvent être très chaudes, voire fonctionner dans des situations où il y aurait peu d’eau. On a en effet adapté de façon très précautionneuse les prises d’eau, et notamment les prises d’eau de sûreté.”. Face au second, les solutions ne sont pas les mêmes. Le 6 août, l’Autorité de sûreté du nucléaire (ASN) a prolongé les dérogations autorisant 4 centrales nucléaires sur les 18 en activité en France (celles du Blayais (Gironde), du Bugey (Ain), de Golfech (Tarn-et-Garonne) et de Saint-Alban-Saint-Maurice (Isère)) à rejeter des eaux plus chaudes. Mais d’après Martial Chateau, porte-parole du collectif Sortir du nucléaire, cette…
« Commençons », me dit Nobuhiko Ise en entamant un rythme rapide sur son taiko, un tambour japonais. Il m’explique que c’est pour appeler les kamis et ainsi marquer le début du rituel de prière Shinto, la religion indigène du Japon. Nous sommes assis tous les deux dans le Tsushima Inari Jinja, un sanctuaire comme il en existe beaucoup dans ce pays. Un shimenawa effiloché, la corde tressée distinctive utilisée pour délimiter les lieux saints shintoïstes, est suspendu au-dessus de l’entrée. À l’intérieur du sanctuaire, Ise, 91 ans, vêtu d’un chapeau traditionnel et d’une veste en soie colorée portée par-dessus une robe blanche, pose les baguettes du tambour et s’assoit sur un tatami face à l’autel. Il entame alors des chants : Sous le ciel céleste, que tous les gens, partout dans le monde, puissent trouver calme, paix, et vivre sans rencontrer malheur ni catastrophe… C’est le genre de prière que l’on peut entendre dans n’importe quel sanctuaire shintoïste, n’importe où au Japon. Mais ici, nous ne sommes pas n’importe où. Tsushima Inari Jinja se trouve dans une « hot zone », un endroit fortement contaminée par les retombées radioactives de la catastrophe qui a touché la centrale nucléaire de Fukushima en 2011. Ce sanctuaire, autrefois point d’ancrage spirituel de tout un village, fait aujourd’hui partie d’une ville fantôme. De temps à autre, celle-ci compte un habitant : Ise. L’homme y passe pour une courte durée, juste le temps d’accomplir ses fonctions. Il faudra ensuite revenir en terrain sûr à l’extérieur de la zone. « Je suis un prêtre shinto. Prendre soin du sanctuaire, le nettoyer et accomplir les rituels, c’est mon travail. C’est mon devoir de garder mon sanctuaire vivant. » Mais pourquoi un prêtre continue-t-il à s’occuper d’un sanctuaire où personne ne vient et où personne ne peut venir ? Lorsque je l’ai contacté pour…
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