Mélenchon, Premier ministre? À Toulouse, ces militants n’y croient plus beaucoup
POLITIQUE – “Son bateau coule, Macron prend l’avion”. Son discours à peine commencé, Jean-Luc Mélenchon donne le ton. À Toulouse, ce mardi 14 juin, le chef de file de la NUPES a multiplié les attaques envers la Macronie devant un public galvanisé par les bons résultats du premier tour. Mais malgré le score de la NUPES, certains militants revoient leurs ambitions à la baisse pour le second tour. S’ils veulent encore croire à un Jean-Luc Mélenchon Premier ministre, certains se préparent à une victoire un peu moins flamboyante. “Si on arrive à avoir le maximum, et Jean-Luc Mélenchon, Premier ministre, ce serait l’idéal. Sinon, on se contentera du maximum de députés”, concède Sandrine, militante LFI. “Honnêtement je n’y crois plus du tout, mais je pense que ça va se jouer à peu de chose”, avance Thierry, Toulousain et sympathisant LFI. “Si les jeunes se bougent un peu, dans certaines circonscriptions, ça peut passer” Pour beaucoup d’entre eux, c’est chez les abstentionnistes que la NUPES devra gagner des voix dimanche 19 juin. “Il y a 70% des jeunes qui ne sont pas allés voter, donc s’ils se bougent un petit peu plus au deuxième tour, dans certaines circonscriptions, ça peut passer”, s’enthousiasme Gaston. “Je suis un peu déçu des gens que je connais, parce que la plupart se sont abstenus, soupire Will. Mais bon, il y a au moins des gens qui se déplacent pour les meetings.” Après une heure de discours émaillé d’attaques piquantes envers le président et de blagues accueillies par des salves de rire, Jean-Luc Mélenchon annonce un second tour aux airs de référendum “entre les néo-libéraux macronistes et les solidaristes de la NUPES”. Réponse dimanche 19 juin. À voir également sur le HuffPost : “Fachos pas fachés”: ce lapsus de Mélenchon se retourne contre lui Source