Rhumeries, boîtes de nuit et néonazis : le drôle de business de Morgan Trintignant
Orange: Christel Heydemann, cette polytechnicienne pressentie pour en être la patronne
ORANGE – Une deuxième femme pour le cercle très fermé des dirigeants du CAC 40. C’est une polytechnicienne rompue au secteur des télécoms qui vient féminiser un peu plus le CAC 40: forte de quinze ans passés chez Alcatel-Lucent, la directrice générale Europe de Schneider Electric Christel Heydemann devrait être nommée ce vendredi 28 janvier, à 47 ans, directrice générale d’Orange. Également diplômée de l’École des Ponts et Chaussées, elle avait gravi tous les échelons de Schneider Electric depuis son arrivée en 2014 chez le géant français des équipements et solutions pour l’énergie, jusqu’au poste de présidente du groupe en France puis directrice pour l’Europe. Christel Heydemann était aussi déjà membre du conseil d’administration d’Orange depuis 2017. Avec sa nomination à la tête du groupe, elle devient la deuxième femme à diriger une entreprise du CAC 40, avec la directrice générale d’Engie, Catherine MacGregor. À partir du 1er juillet, les deux dirigeantes seront rejointes dans ce cercle encore très fermé par Estelle Brachlianoff, qui deviendra directrice générale de Veolia. Grimper les échelons depuis 1997 Après avoir débuté sa carrière en 1997 comme consultante au sein du prestigieux Boston Consulting Group, Christel Heydemann intègre deux ans plus tard Alcatel, l’ex-fleuron français des télécoms, où elle a occupé différents postes à responsabilités, notamment dans le cadre de la fusion entre Alcatel et Lucent. Nommée directrice commerciale d’Alcatel-Lucent France en 2008, elle négocie l’année suivante une alliance stratégique avec l’équipementier informatique HP aux États-Unis, avant d’être promue en 2011 directrice générale des ressources humaines et membre du comité exécutif. Christel Heydemann a rejoint ensuite Schneider Electric en 2014 comme directrice des alliances stratégiques. Après avoir occupé le poste de présidente France de Schneider Electric, elle avait pris en mai 2021 la tête des activités européennes de la multinationale française. Miser sur la transformation numérique…
Affaire Tapie-Crédit Lyonnais: Stéphane Richard condamné un an de prison avec sursis
Albert Gea via ReutersChairman & CEO of Orange Stephane Richard attends an interview during the Mobile World Congress (MWC) in Barcelona, Spain, June 29, 2021. REUTERS/Albert Gea JUSTICE – L’appel est tombé. Dans l’affaire de l’arbitrage Tapie/Crédit lyonnais, le patron d’Orange Stéphane Richard a été condamné en appel à 1 an de prison avec sursis et 50 000 euros d’amende. Il a été reconnu coupable de complicité de détournement de fonds publics. Directeur de cabinet de Christine Lagarde en 2008, Stéphane Richard est accusé d’avoir agi dans l’intérêt de Bernard Tapie. Trois ans de prison dont un an ferme étaient requis. L’ancien magistrat Pierre Estoup et l’avocat historique de Bernard Tapie Maurice Lantourne ont eux été condamnés pour escroquerie, respectivement à trois ans d’emprisonnement ferme et 300.000 euros d’amende, et à trois ans de prison dont un ferme, 300.000 d’amende et une interdiction d’exercice pendant cinq ans. La juridiction d’appel a condamné quatre des cinq anciens coprévenus de Bernard Tapie, décédé début octobre. Stéphane Richard, 60 ans, qui était à l’époque directeur de cabinet de la ministre de l’Economie Christine Lagarde, a été reconnu coupable de complicité de détournement de biens publics. L’ancien magistrat Pierre Estoup et l’avocat historique de Bernard Tapie Maurice Lantourne ont eux été condamnés pour escroquerie, respectivement à trois ans d’emprisonnement ferme et 300.000 euros d’amende, et à trois ans de prison dont un ferme, 300.000 d’amende et une interdiction d’exercice pendant cinq ans. Me Lantourne a en outre été reconnu coupable de complicité de détournement de fonds publics. Jean-François Rocchi, ancien président d’une entité chargée de gérer l’héritage du Crédit Lyonnais, a été condamné pour cette même infraction à deux ans de prison avec sursis et 25.000 euros d’amende. Un autre fonctionnaire, Bernard Scemama, a pour sa part été relaxé. La juridiction a en outre…
Mélenchon juge “suspecte” la panne d’Orange, LREM lui tombe dessus
Capture d’écran d’une vidéo de Jean-Luc Mélenchon/YouTubeJean-Luc Mélenchon dans une vidéo YouTube publiée le 3 juin 2021 sur YouTube. PANNE – Nouveau tollé. Moins de trois jours après ses déclarations fracassantes sur France Inter, où il prédisait un “grave incident ou un meurtre” avant la présidentielle de 2022, Jean-Luc Mélenchon est de nouveau accusé de complotisme pour des propos tenus dans une vidéo YouTube (à partir de 23min17) publiée le 3 juin dernier. Dans cet extrait, exhumé par nos confrères de Quotidien, le patron de la France insoumise revient sur la panne d’Orange intervenue le 2 juin. Les numéros 15 (Samu), 17 (police), 18 (pompiers) et 112 (numéro européen unique) ont été inaccessibles ou très difficilement accessibles partout en France. Cinq décès suspects ont été constatés dans le Morbihan, en Haute-Saône, en Vendée, sur l’île de La Réunion, et dans les Bouches-du-Rhône. “Je trouve ça suspect parce que ça rentre dans un système où à chaque fois qu’il s’agit de privatiser quelque chose, on commence par montrer que le service public ne fonctionne pas ou qu’il y a un problème (…)”, développe Jean-Luc Mélenchon dans cette vidéo au sujet de la panne d’Orange. “(…) Bref, ça tombe à ce moment-là et ça tombe aussi au moment où la discussion sur la privatisation d’EDF est repartie à l’initiative du gouvernement et de l’Union européenne qui impose le démantèlement des grands services publics en instaurant une concurrence”, ajoute le chef de file de la France insoumise. Tout le monde s’étonne des propos de Jean-Luc Mélenchon sur Inter hier, mais personne ne s’est étonné des propos tout aussi étranges diffusés quelques heures avant sur sa chaîne Youtube ?#Quotidienpic.twitter.com/qMAXb4sIFl — Quotidien (@Qofficiel) June 7, 2021 “Ils sabotent, ils font les choses… et puis ils les mettent en épingle” “Le téléphone ça fait 115 ans que c’est…
La panne chez Orange “sous contrôle”, Castex donne un nouveau bilan
URGENCES – Le Premier ministre Jean Castex a assuré ce vendredi 4 juin que les “choses sont rentrées dans l’ordre” après les dysfonctionnements qui ont empêché mercredi l’accès aux numéros de secours dans toute la France. “Les choses sont rentrées dans l’ordre” et “la situation est redevenue sous contrôle au moment où je m’exprime”, a déclaré le chef du gouvernement vers 09H00, après avoir présidé la cellule interministérielle de crise place Beauvau. “Nous déplorons des victimes qui sont susceptibles d’avoir été causées par ce grave incident”, a confirmé le Premier ministre, précisant qu’il y en avait “quatre, sous réserve évidemment de ce diront les les enquêtes, notamment les enquêtes judiciaires qui sont ouvertes”. “Il faudra établir très clairement la cause des faits qui se sont produits et surtout les moyens pour qu’ils ne se reproduisent plus”, a insisté le chef du gouvernement, accompagné par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin qui avait dénoncé jeudi des “dysfonctionnements graves et inacceptables”, et par le secrétaire d’Etat chargé du Numérique Cédric O. “L’entreprise Orange a diligenté des enquêtes internes mais l’État, pour ce qui nous concerne, a immédiatement ordonné une inspection dont les résultats seront rendus en toute transparence dès qu’ils seront connus et dont nous tirerons évidemment tous les enseignements”, a souligné Jean Castex. Pendant environ sept heures mercredi soir, à partir de 16H45 environ selon un ministre, les numéros 15 (Samu), 17 (police), 18 (pompiers) et 112 (numéro européen unique) ont été inaccessibles ou très difficilement accessibles dans l’ensemble de la France, forçant les gens à rappeler de nombreuses fois ou à utiliser des lignes directes à 10 chiffres mises en place dans l’urgence par les autorités. L’opérateur téléphonique Orange, qui a présenté ses excuses, a annoncé vendredi avoir lancé une enquête interne “approfondie” confiée à l’inspection générale du groupe. À voir…
Plus un zeste : quand les agrumes valaient de l’or
« Quand la vie vous donne des citrons, faites de la citronnade ». Ce vieil adage stoïcien, qui aurait été utilisé pour la première fois en 1915 par Elbert Green Hubbard dans sa nécrologie de l’acteur de petite taille Marshall Pinckney Wilde puis repris par les fans d’Ayn Rand, n’est valable que depuis deux siècles. Avant, si la vie vous donnait des citrons, c’était uniquement parce que vous étiez membre d’une caste de privilégiés ou botaniste à la cour du roi. Les agrumes sont longtemps restés inaccessibles au commun des mortels – ceux qui n’habitaient pas dans les zones chaudes et humides d’Asie où l’on suppose que les fruits de la famille des citrus sont nés il y a 5 à 6 millions d’années. En Occident, on découvre l’orange, le cédrat ou la mandarine en même temps que s’établissent les premières routes commerciales vers l’Orient. À cause de leur rareté et du coût élevé de leur transport, ces fruits sont d’abord réservés à une élite. Ils deviennent de fait un symbole de luxe et de pouvoir. C’est pour recenser toutes les variétés connues à son époque – et pour le prestige – que le botaniste allemand Johann Christoph Volkamer publie entre 1708 et 1714 une somme sur les agrumes intitulée Nurenberg Hesperides, descriptions complètes du noble citron, lime et orange amère. Comment, ici et dans les environs, planter correctement, maintenir, et produire ces fruits, ouvrage titanesque composé de gravures représentant les fruits grandeur nature. Volkamer sait que les nobles d’Europe vouent un véritable culte aux agrumes. Certains ont même développé une passion qui frise la syllogomanie, rivalisant d’ingéniosité pour dénicher le fruit le plus gros ou le plus bizarre, sans se soucier des dépenses. Cette fascination va de pair avec la prise de conscience de la valeur des jardins. Dès le début…
La députée Laure de La Raudière nommée par Macron pour diriger l’Autorité de régulation des télécoms
AFPSur cette photo prise en avril 2020, la député Agir Laure de La Raudière s’exprime à l’Assemblée nationale. Elle a été nommée ce 5 janvier 2021 pour présider l’Arcep. POLITIQUE – Emmanuel Macron a choisi la députée d’Eure-et-Loire (Agir) Laure de La Raudière, ancienne responsable de France Telecom-Orange, pour prendre la tête de l’Autorité de régulation des télécoms (Arcep) a indiqué l’Élysée dans un communiqué ce mardi 5 janvier. Pour succéder à Sébastien Soriano, dont le mandat a pris fin début janvier, “le président de la République envisage, sur proposition du Premier ministre, de nommer Mme Laure de La Raudière en qualité de présidente de l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (Arcep)”, a précisé l’Élysée. Pour être confirmée, cette nomination doit maintenant recevoir l’aval de la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale ― dont Laure de La Raudière est membre ― et de son équivalent au Sénat. Spécialiste reconnue du numérique et des télécoms, Laure de la Raudière, âgée de 55 ans, a réalisé une partie de sa carrière chez France Telecom-Orange entre 1990 et 2001 à différents postes de direction. Un choix “aberrant” pour le patron de Free Son passé chez Orange a cependant fait tiquer le fondateur de l’opérateur Free Xavier Niel. Interrogé sur BFM Business avant l’annonce officielle, il avait affirmé que “ce serait aberrant pour la concurrence”. “On a une autorité indépendante en France qui depuis 20 ans a fait le boulot pour permettre à la concurrence d’exister. Et ça me paraîtrait incohérent d’avoir un gouvernement ou un président ou un Premier ministre qui prenne une décision qui soit celle-ci”, avait taclé le patron de Free. “Je ne suis pas sûr que Donald Trump lui-même aurait osé faire un truc pareil aux États-Unis”, avait-il ajouté, tout en reconnaissant…
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