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C’est le chapitre final de la bromance entre Microsoft et OpenAI ! Découvrez les coulisses de cette séparation entre deux titans technologiques et quelles en seront les répercussions dans le domaine de l’intelligence artificielle.
Microsoft et OpenAI ont été des pionniers dans le monde de l’IA pendant de nombreuses années en raison de leur collaboration. Ce partenariat a permis à OpenAI de développer des outils IA novateurs comme ChatGPT. De son côté, cela a propulsé Microsoft vers des niveaux de revenus exceptionnels.
En effet, après avoir injecté un milliard de dollars dans OpenAI, le géant technologique a rapidement observé son investissement dépasser les 13 milliards de dollars. Cependant, cette alliance autrefois robuste a commencé à se fissurer. Entre luttes de pouvoir stratégiques et ambitions différentes, il n’est pas surprenant de se demander pourquoi Microsoft et OpenAI ont décidé de mettre un terme à leur coopération? La réponse se trouve dans les paragraphes suivants !
Alors que l’IA devient un atout majeur pour les entreprises, Microsoft et OpenAI se retrouvent en compétition frontale pour s’imposer sur le marché. Il convient de noter qu’OpenAI a essayé d’attirer des entreprises vers sa version professionnelle de ChatGPT, au lieu de les diriger vers les offres Copilot de Microsoft.
Cette approche a provoqué la colère de Microsoft, qui y voit une tentative d’OpenAI de se libérer de son emprise. Satya Nadella, le PDG de Microsoft, a même affirmé : « Si OpenAI venait à disparaître demain, nous avons tout ce qu’il nous faut pour avancer seuls ». Malgré cette tension, les deux parties ont continué à donner l’impression de collaborer, du moins en apparence.
La principale raison des discordes entre Microsoft et OpenAI réside principalement dans la gestion des ressources technologiques, en plus de la concurrence pour attirer un maximum de clients. OpenAI requiert une quantité énorme de puissance de traitement pour faire fonctionner ses modèles d’intelligence artificielle, et bien que Microsoft en fournisse une grande part, OpenAI considère cela comme encore insuffisant pour répondre à ses aspirations.
OpenAI a même établi un accord avec Oracle pour accroître sa capacité informatique, interprété comme un signal de rupture significatif avec Microsoft. Cette décision n’a fait qu’exacerber les tensions. En réaction à ce geste, Microsoft a commencé à diversifier ses ressources en matière d’IA, en recrutant des talents de la société concurrente, Inflection.
Je m’attends à ce que la conclusion de ces conflits entre Microsoft et OpenAI se fasse devant les tribunaux. OpenAI, qui était autrefois une organisation à but non lucratif, a évolué vers une entreprise à objectif lucratif, ce qui complique les questions entourant la valorisation de l’investissement de Microsoft. Pour clarifier cette situation, les deux géants se sont tournés vers des banques d’investissement, exacerbant ainsi le conflit.
Malgré l’évaluation d’OpenAI à 157 milliards de dollars, Microsoft, avec ses 3 190 milliards de dollars, a les ressources pour engager un combat judiciaire et défendre ses intérêts, annonçant ainsi une lutte acharnée.
Alors que les tensions entre les deux entreprises continuent de croître, il est évident que Microsoft et OpenAI pourraient transformer l’ensemble du paysage de l’intelligence artificielle. La bataille pour la suprématie dans ce domaine est lancée, et seul le temps éclairera lequel des deux géants sortira victorieux de ce défi technologique.
Moins de cinq jours avant le jour des élections aux États-Unis, la plupart des gens ne peuvent s’empêcher de consulter les nouvelles—ou TikTok ou X—mais ce qu’ils voient peut aggraver leur anxiété. Il y a une raison à cela.
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Microsoft a encore une fois reporté la mise en œuvre de sa fonctionnalité disputée Recall pour les PC Copilot Plus. La société avait initialement prévu de commencer les tests de Recall, qui prend des captures d’écran de presque toutes vos actions sur un PC Copilot Plus, avec les Windows Insiders en octobre. Cependant, Microsoft indique qu’elle a besoin de plus de temps pour peaufiner la fonctionnalité. “Nous sommes déterminés à offrir une expérience sûre et fiable avec Recall. Afin de garantir la livraison de ces mises à jour cruciales, nous prenons davantage de temps pour peaufiner l’expérience avant de la déployer aux Windows Insiders,” déclare Brandon LeBlanc, senior product manager de Windows, dans un communiqué à The Verge. Microsoft avait été contraint d’arrêter Recall initialement en raison de préoccupations de sécurité soulevées avant son lancement prévu avec les PC Copilot Plus en juin. Après une première mise à jour décalée, Recall devait apparaître pour les Windows Insiders quelques semaines plus tard. Puis, Microsoft a à nouveau prolongé le délai pour Recall à octobre, et maintenant il est prévu pour décembre. Microsoft a donc différé Recall à plusieurs reprises Les retards répétés de Microsoft sont dus à une révision de la sécurité de Recall, rendant l’expérience opt-in, et permettant aux utilisateurs de PC Copilot Plus de désinstaller la fonctionnalité entièrement. Microsoft a travaillé ces derniers mois à garantir que la base de données Recall soit entièrement chiffrée, avec un accès uniquement par authentification via Windows Hello. Recall exploite des modèles d’IA locaux intégrés dans Windows 11 sur les PC Copilot Plus pour enregistrer presque tout ce que vous voyez ou réalisez sur votre ordinateur, vous permettant ensuite de rechercher et de retrouver des éléments que vous avez consultés. Une chronologie interactive vous permet de naviguer parmi ces captures pour revisiter ce…
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Lorsqu’il s’agit de parler du tri des déchets en France, certaines opinions reviennent fréquemment : « Cela n’a aucune utilité », « Tout finit mélangé », « C’est envoyé et enfoui ailleurs »… En 2022, 59 % de nos compatriotes estimait que le recyclage était « un geste minime sans impact écologique véritable ».
Cependant, selon les industriels, le tri représenterait le « premier acte éco-responsable », et le recyclage un secteur industriel en plein essor. Les quantités recyclées augmentent en effet de manière continue et alimentent une industrie en expansion.
L’entreprise américaine Eastman développe en Normandie ce qu’elle appelle « la plus grande usine de recyclage de plastique au monde », capable de traiter 160 000 tonnes de déchets polyester chaque année. Située au bord de la Seine à quelques dizaines de kilomètres du Havre, à proximité d’importants axes de transport, elle pourra recevoir les déchets des grandes métropoles européennes.
Ce projet, qui s’élève à 2 milliards d’euros, attire l’attention de LVMH, Estée Lauder, L’Oréal ou Danone, qui cherchent à se procurer du plastique recyclé. TotalEnergies a, de son côté, investi 500 millions d’euros dans la transformation de sa raffinerie de Grandpuits (Seine-et-Marne) pour produire du biocarburant et du plastique recyclé en collaboration avec Paprec et l’espagnol Plastic Energy.
Suez est également de la partie, s’associant avec le canadien Loop Industries pour investir 250 millions d’euros dans une usine de recyclage de polytéréphtalate d’éthylène (PET) en Moselle. Ce plastique, l’un des plus courants, est fabriqué à partir de pétrole et fait l’objet d’investissements visant à améliorer ses capacités de recyclage.
On peut également mentionner la société française Axens et le japonais Toray, qui ont pour projet de construire une usine dans l’Ain pour recycler 30 000 tonnes de PET par an. Quel est donc ce secteur, présenté comme respectueux de l’environnement, vers lequel se dirigent nos déchets ?
Ce secteur économique a acquis une certaine ampleur. L’industrie du recyclage emploie 34 400 personnes en France et a généré en 2022 un chiffre d’affaires de 11,6 milliards d’euros, soit une augmentation de 7,7 % par rapport à l’année précédente, grâce à la vente de 39,8 millions de tonnes de matières premières issues du recyclage.
La Fédération professionnelle des entreprises du recyclage (Federec) regroupe 1 200 membres, dont deux tiers sont des PME et TPE. S’ajoutent à cela des start-up et des bureaux d’études.
« Les entreprises de ce secteur sont généralement des PME dispersées sur tout le territoire, précise Raphaël Guastavi, directeur adjoint à la direction économie circulaire de l’Agence de la transition écologique (Ademe). Lorsqu’elles croissent, elles sont souvent acquises par de grands groupes comme Veolia ou Suez, qui les transforment en filiales. »
Ce développement est principalement dû aux objectifs publics d’augmentation du recyclage. Sur le plan national, l’État a mis en place une stratégie de réduction, de recyclage et de réutilisation des déchets à travers la loi AGEC et la loi Climat-résilience.
Celles-ci prévoient notamment une réduction de 20 % des emballages plastiques à usage unique d’ici 2025 et un taux de collecte de 90 % pour les bouteilles plastiques destinées aux boissons d’ici 2029. Pour accompagner le déchet dans sa transformation en ressource, l’Union européenne a également établi des objectifs de taux de recyclage.
Pour concrétiser ces ambitions, l’État impose aux producteurs de mettre en place des filières REP – pour responsabilité élargie des producteurs – et définit des objectifs à respecter.
Ce système repose sur le principe du pollueur-payeur. En pratique, les producteurs de déchets versent une contribution financière à des entités appelées éco-organismes qui organisent le tri, la collecte et le traitement en collaboration avec les collectivités locales ou des entreprises privées. En d’autres termes : les producteurs doivent gérer la fin de vie de leurs matériaux.
C’est par exemple le cas de Citeo, l’éco-organisme chargé des déchets de papier et des emballages ménagers, dont le conseil d’administration comprend des dirigeants de Carrefour, Heineken, Danone, Henkel, etc. Alimenté chaque année à hauteur de 800 millions d’euros par des industriels, Citeo « finance 73 % des coûts bruts de référence associés aux opérations de collecte, tri et traitement des emballages ménagers ».
À l’heure actuelle, 23 filières REP existent en France et constituent donc cette industrie du recyclage. Les entreprises sont tenues par la loi de verser une contribution à une REP dès qu’elles fabriquent ou distribuent un produit concerné.
En plus du tri des déchets, la seconde source de revenu et d’activité est la transformation d’une partie des volumes récupérés en matière première de recyclage (MPR), qui sera ensuite réutilisée dans la fabrication d’un objet.
L’enjeu réside dans l’augmentation du taux d’incorporation, c’est-à-dire la proportion de MPR dans la matière totale utilisée par les industriels. En France, selon les flux, ce taux varie considérablement, principalement en raison des fluctuations de la demande pour ces MPR par rapport aux matières vierges.
La faible incorporation peut également être attribuée à la qualité du tri ou aux difficultés à séparer les flux de déchets. C’est particulièrement vrai pour les papiers graphiques, utilisés pour les prospectus, la presse ou l’édition, pour lesquels les centres de tri ont du mal à atteindre des normes de qualité.
Le plastique illustre bien les diverses difficultés auxquelles sont confrontées les filières de recyclage. Bien que son taux d’incorporation ait doublé entre 2018 et 2020, il demeure faible, en grande partie en raison de la crise énergétique provoquée par la guerre en Ukraine : cela a forcé les industriels à répercuter les coûts de collecte et de traitement sur les prix des MPR.
« Le coût de la résine de plastique recyclé a doublé en un an en 2021 à cause de l’augmentation des prix de l’énergie, perdant ainsi sa compétitivité par rapport aux résines vierges », constate Christophe Viant, président de Federec Plastiques.
Au premier semestre 2023, c’est l’effondrement du prix du baril de pétrole qui a réduit la demande en MPR car, mécaniquement, les matières vierges deviennent moins chères. « Sans débouchés fiables et constants, les opérateurs sont incapables d’écouler leurs stocks de matières et doivent ralentir la collecte des déchets en amont ainsi que leur valorisation », ajoute Christophe Viant.
Enfin, le cadre réglementaire concernant les plastiques destinés à l’usage alimentaire est très strict et renforce les exigences des industriels sur la qualité de la MPR. Par exemple, le polystyrène provenant des pots de yaourt n’est pas autorisé à revenir dans le circuit des emballages alimentaires et est désormais transformé en pots de fleurs ou en cintres.
Cependant, cette situation pourrait évoluer grâce aux innovations technologiques et à une réglementation imposant aux industriels des taux minimums d’incorporation. Les premières obligations à cet égard devraient entrer en vigueur le 1er janvier prochain.
Actuellement, seules les résines de PET transparent utilisées pour les bouteilles d’eau peuvent être réintégrées dans le circuit alimentaire. « Certaines résines n’ont pas encore de filière de recyclage pour usage alimentaire comme le polystyrène des pots de yaourt, les emballages composites ou le PET opaque contenant des additifs », rappelle Raphaël Guastavi.
Entre 2020 et 2022, l’État a ainsi affecté 226 millions d’euros de subventions dans le cadre de France Relance à de nouvelles solutions technologiques. Parmi celles-ci, le recyclage chimique se révèle particulièrement prometteur. Son principe consiste à modifier la structure des matériaux par des réactions qui séparent tous ses composants.
Désormais prête pour l’industrialisation, cette solution propose une alternative au recyclage mécanique, lequel ne peut que broyer certains types de plastique déjà purifiés. L’organisation Plastic Europe estime que 7,2 milliards d’euros d’investissements sont annoncés en Europe d’ici 2030 dans cette technologie.
Cependant, cette technologie fait débat. Au-delà des préoccupations soulevées par l’Agence européenne des produits chimiques concernant la fiabilité sanitaire, Polyvia (Union des transformateurs de polymères) soulève aussi des interrogations :
« Si ces technologies sont à présent développées pour traiter des déchets plastiques difficiles ou impossibles à recycler par une méthode mécanique, quel sera le véritable avenir de leurs approvisionnements ? Les réglementations adoptées ou envisagées aux quatre coins du monde visent en effet à éliminer de tels déchets. Vers quelles destinations – et surtout vers quels types de déchets plastiques – les acteurs du recyclage chimique se tourneront-ils à l’avenir ? »
Le développement de cette industrie fait face à un dilemme persistant : pour construire d’importantes capacités de recyclage, il faut continuer à générer un volume de déchets… « Y aura-t-il suffisamment de déchets plastiques pour alimenter toute la chaîne de recyclage, qu’elle soit mécanique ou chimique, dans quelques décennies ? », s’interroge Polyvia.
Cependant, cette inquiétude doit être nuancée, car selon les prévisions de Plastic Europe, la production de plastique devrait tripler d’ici 2050. Mais Christophe Viant estime que si toutes les mesures de prévention sont appliquées, ce volume ne sera « que » doublé :
« Il reste encore des gisements à exploiter. La question pour les entreprises est de savoir s’il est économiquement viable de collecter tous ces volumes supplémentaires. Le recyclage chimique ne pourra véritablement se développer que si les entreprises sécurisent leurs stocks et que le marché offre des débouchés pour les matériaux recyclés. »
En réalité, les industriels ainsi que les pouvoirs publics investissent massivement dans le recyclage, et la valeur des déchets est en constante progression. En 2021, la balance commerciale française du secteur, c’est-à-dire la différence entre les exportations et importations de déchets et de MPR, a enregistré un excédent de 4,9 milliards d’euros.
Alors que le volume des exportations doublait entre 1999 et 2021, leur valeur marchande a été multipliée par 5, indiquant qu’un même déchet a désormais plus de valeur. 84 % de ces échanges se font entre pays européens, et devraient encore augmenter avec la création de nouvelles capacités de recyclage et le refus de certains pays asiatiques de recevoir des déchets plastiques.
Au-delà de leur valeur économique, certains déchets sont devenus de véritables ressources stratégiques. Le Plan de relance prévoit ainsi, concernant les métaux critiques, un volet sur le recyclage des batteries au lithium et des déchets électroniques.
Avec ses nombreux projets industriels, le recyclage pourrait incarner l’exemple parfait de la « croissance verte » prônée par le président Emmanuel Macron.
« Le problème de la réindustrialisation réside dans le fait que l’industrie manufacturière n’existe plus en France, tempère toutefois Manuel Burnand, directeur général de la Federec. Le prix de l’énergie, le coût de la main-d’œuvre, ainsi que les contraintes réglementaires et environnementales demeurent des obstacles à la relocalisation des industries. »
« Le monde du recyclage est en équilibre entre l’amont qui permet de capter un déchet correctement trié et un marché en aval qui le réintègre », conclut Jean-Marc Boursier. Extraire et fabriquer en France en assumant les coûts sociaux et environnementaux, voilà un enjeu qui dépasse le simple cadre de l’industrie du recyclage.
« Ce n’est pas seulement que les commentaires peuvent influencer l’opinion de certains électeurs puertoricains. C’est que cela pourrait également façonner la décision finale des Latinos de manière générale », déclare l’écrivain contributing du New Yorker, Geraldo Cadava.
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