Les ventes d'Apple en Chine stagnent. Que devra sacrifier l'entreprise pour inverser la tendance ?
Avec des ventes d'iPhone en baisse et Apple Intelligence interdit, Apple semble prêt à faire des compromis.
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RMC SportRoxana Maracineanu ira “sans état d’âme” aux JO de Pékin POLITIQUE – Roxana Maracineanu ira bien à Pékin la semaine prochaine. La ministre des Sports a confirmé ce lundi 7 février son déplacement aux Jeux olympiques d’hiver dès la fin de la semaine, après avoir fait l’impasse sur la cérémonie d’ouverture. Elle a cependant affirmé qu’il ne s’agissait “clairement pas d’un boycott”. “Nous sommes dans le dialogue nous voulons affirmer les positions de la France sur tous les sujets vis-à-vis de la Chine. Pour ma part j’irai quelques jours pour soutenir nos athlètes”, a déclaré la ministre sur RMC. “J’ai été à Tokyo pour soutenir nos athlètes d’été et ma place est à leurs côtés pour les athlètes d’hiver”. Elle y sera du 11 au 15 février, indique son cabinet à nos confrères de L’Équipe. Une dizaine de pays, dont les États-Unis et le Canada, ont boycotté diplomatiquement les ceux jeux d’hiver. En cause: le génocide perpétré par le régime chinois contre la minorité des Ouïghours. En France, Emmanuel Macron a refusé de s’associer à cette initiative, malgré les appels en ce sens de certains responsables politiques et de nombreux milieux associatifs. Le gouvernement se refuse même à reconnaître le caractère génocidaire, malgré une reconnaissance unanime de l’Assemblée nationale. “Responsabiliser” le sport aux “enjeux de société” C’est donc “sans état d’âme” que Roxana Maracineanu se rendra en Chine. “Aujourd’hui nous sommes dans le dialogue avec tous les pays du monde entier. Nous défendons avec fermeté nos convictions sur le respect des droits de l’homme, sur la nécessité que l’attribution des grands évènements sportifs se fasse par le mouvement sportif, en pleine conscience de tous les enjeux de société du moment”, assure la ministre, en citant aussi bien “le développement durable” que “le respect des droits de l’homme” et “la…
THOMAS COEX via AFPLe 26 janvier 2022, des membres d’Amnesty International manifestent devant l’Assemblée nationale à Paris pour protester contre la venue de la délégation diplomatique française aux JO de Pékin, en dépit de la situation des Ouïghours dans le Xinjiang (Photo by Thomas COEX / AFP) Monsieur le président de la République Emmanuel Macron, La France doit boycotter diplomatiquement les Jeux olympiques d’hiver de Pékin: aucun représentant de la première démocratie moderne de l’Histoire ne peut applaudir à la tribune de la première puissance génocidaire du siècle. “Plus jamais ça”. Bien plus qu’une formule passée à la postérité, il s’agit d’un serment humaniste prononcé sur les cendres d’une guerre mondiale génocidaire. Contrairement aux illusions que nous avons pu collectivement nourrir, la Chine n’est pas la puissance douce que l’on nous promettait. Du Tibet à Hong Kong, du Xinjiang à Taïwan, le Parti Communiste Chinois, sous l’égide de Xi Jinping, a cessé de camoufler ses intentions: devenir une superpuissance économique, politique et militaire mais aussi autoritaire, génocidaire et dictatoriale. Nous connaissons depuis le XXe siècle l’outil des totalitarismes: la propagande. Et quoi de plus rentable que d’utiliser les 375 millions de téléspectateurs des Jeux pour faire oublier 50 ans de bains de sang? Faut-il rappeler les effets funestes du film Les Dieux du Stade des nazis lors des Jeux de Berlin en 1936? Hier, les étudiants de TienAnMen et les Tibétains affrontaient les chars communistes, conduisant à des massacres depuis oubliés. Aujourd’hui, Hong Kong est mise au pas et la révolte des parapluies a été réprimée dans une violence décomplexée. Taïwan vit sous la menace constante d’une invasion. Les millions de pratiquants Falun Gong sont ouvertement persécutés dans l’Empire du Milieu. Oui, la Chine est un grand pays. Mais la grandeur de cette Nation ne saurait reposer sur les charniers…
Anadolu Agency via Getty ImagesSur cette photo prise le 2 octobre à Paris, des manifestants réclament des actions de la France pour mettre fin au génocide en cours des Ouïghours par Pékin. POLITIQUE – La France doit reconnaître et condamner officiellement, de façon claire, le caractère génocidaire des violences perpétrées par la Chine contre les Ouïghours. C’est l’objectif d’une résolution étudiée ce jeudi 20 janvier à l’Assemblée nationale, non contraignante, mais qui veut mettre la pression sur l’Élysée. Le texte a été mis à l’ordre du jour par le groupe Socialistes et apparentés. Auprès de Libération, le rapporteur du texte Alain David, élu de la 4e circonscription de Gironde, explique que la résolution comporte plusieurs volets. Tout d’abord, “la reconnaissance et la condamnation du caractère génocidaire des violences systématiques et des crimes contre l’humanité” de la Chine sur cette minorité; puis assurer la protection des Ouïghours réfugiés en France et menacés par Pékin; et enfin, ne pas hésiter à prendre “les mesures nécessaires auprès de la communauté internationale et dans sa politique étrangère” vis-à-vis de la Chine pour la mettre sous pression. Hasard du calendrier, cette résolution arrive à l’Assemblée au lendemain du réquisitoire de Yannick Jadot, candidat EELV à la présidentielle, face à Emmanuel Macron au Parlement européen. L’écologiste a reproché à Emmanuel Macron d’avoir “célébré” un accord d’investissement signé entre la Chine et l’UE, alors même que Pékin sous le feu des critiques, notamment pour sa conduite vis-à-vis des Ouïghours. Les Ouïghours, sujet transpartisan D’ailleurs, la proposition PS trouve un écho ailleurs. La députée LREM Élisabeth Toutut-Picard a indiqué à Libération que son groupe votera la résolution car “il faut passer à un degré supérieur. Le caractère génocidaire ne fait absolument plus débat”, explique-t-elle. Aurélien Taché, député Nouveaux Démocrates rattaché à EELV, assure que les Verts se prononceront aussi…
Aly Song via ReutersChinese and U.S. flags flutter outside a company building in Shanghai, China November 16, 2021. REUTERS/Aly Song INTERNATIONAL – Les États-Unis n’enverront aucun représentant diplomatique aux Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de Pékin de 2022, en raison du “génocide et des crimes contre l’humanité en cours au Xinjiang”, a annoncé la Maison Blanche ce lundi 6 décembre. Une position rejointe ce mercredi 8 par l’Australie, qui a annoncé un boycott similaire. En étant présente, “la représentation diplomatique américaine traiterait ces Jeux comme si de rien n’était, malgré les violations flagrantes des droits humains et les atrocités de la Chine au Xinjiang. Et nous ne pouvons tout simplement pas faire cela”, a soutenu la porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki. Avec ce boycott, aucun représentant du gouvernement des États-Unis n’assistera aux Jeux olympiques ou paralympiques, mais les athlètes américains, eux, participeront bien aux compétitions. “Les athlètes de la Team USA ont notre soutien total. Nous serons derrière eux à 100% pendant que nous les encouragerons depuis ici”, a d’ailleurs affirmé Jen Psaki. “Fanfaronnade” selon Pékin Le CIO a dit “respecter” le boycott américain. Depuis des mois, Washington cherchait la meilleure façon de se positionner à l’égard des Jeux d’hiver, un événement populaire et planétaire organisé du 4 au 20 février 2022 par un pays qu’il accuse de perpétrer un “génocide” contre les musulmans ouïghours du Xinjiang, dans le nord-ouest de la Chine. Plusieurs organisations de défense des droits de l’Homme accusent Pékin d’avoir interné au Xinjiang au moins un million de musulmans dans des “camps de rééducation”. Critiquant une “fanfaronnade” des Américains, la Chine s’était dite prête à prendre “des contres-mesures fermes” en cas de boycott. Ce mercredi 8 décembre, l’Australie a annoncé imiter les États-Unis. Cette décision de Canberra intervient dans un contexte de “désaccord” avec la Chine…
LEAH MILLIS via REUTERSPhoto prise lors d’une manifestation de soutien au Ouighours devant l’ambassade canadienne à Washington DC le 19 février 2021. REUTERS/Leah Millis INTERATIONAL – Emprisonnement de masse, torture, persécutions, le traitement infligé par la Chine aux Ouïghours et d’autres minorités musulmanes constitue des crimes contre l’humanité, conclut un rapport d’Amnesty International publié jeudi 10 juin, le plus complet de l’organisation de défense des droits humains. “Les autorités chinoises ont créé un paysage d’enfer dystopique à une échelle stupéfiante dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang”, a déclaré dans un communiqué Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International. Emprisonnements, tortures et persécutions à grande échelle des minorités musulmanes au Xinjiang : non pas une “transformation par l’éducation” mais des crimes contre l’humanité ! Voici ce qui se passe dans les camps d’internement. ?https://t.co/LCjais4PEM — Amnesty France (@amnestyfrance) June 10, 2021 “Ouïghours, Kazakhs et autres minorités musulmanes sont confrontés à des crimes contre l’humanité et à d’autres graves violations des droits humains qui menacent d’effacer leurs identités religieuse et culturelle”, a-t-elle ajouté. Déracinement culturel et torture Dans un rapport de 160 pages, l’ONG a dévoilé des dizaines de nouveaux témoignages d’anciens détenus détaillant les “mesures extrêmes prises par les autorités chinoises depuis 2017 pour déraciner traditions religieuses, pratiques culturelles et langues locales” des minorités musulmanes de la région. Le rapport détaille les incarcérations de masses depuis 2017, qui se chiffreraient en centaines de milliers, auxquelles s’ajoutent les internements dans des camps, qui atteindraient le million. Les témoignages recueillis évoquent l’éducation forcée infligée dans ces camps, pour contraindre les victimes à désavouer l’islam et abandonner dialecte et pratiques culturelles, et à apprendre le mandarin et la propagande du parti communiste chinois. Tous les anciens détenus interrogés par l’ONG racontent torture, et mauvais traitements, coups, privations de sommeil et de nourriture, électrocution. Amesty évoque…
picture alliance via dpa/picture alliance via Getty IUn magasin de vêtements à Nordhausen en Allemagne, le 10 avril 2021. (Photo by Matthias Bein/picture alliance via Getty Images) En cette période de coronavirus, l’industrie de la mode semble tourner au ralenti, puisque les boutiques sont fermées. C’est oublier que les ventes en ligne atteignent des volumes sans précédent. Ne vous inquiétez pas. Tout va bien. Le consommateur continue d’acheter et s’habille toujours. Mais d’un autre côté, la “découverte” de camps d’esclaves ouïghours en Chine alerte sur les fondements de cette industrie qui a perdu de son glamour. Le système de la mode doit revoir sa copie à tous les niveaux. Dans mon “livre noir de la mode”, je montre que l’industrie du vêtement mérite sa mauvaise réputation. Peu à peu, en démontant les vêtements, en tirant les fils et en interrogeant les coutures, on fait apparaître le fondement de cette industrie: la misère. Où sont les corps? Placardé sur l’arrêt de bus ou couché sur une double page, le corps du modèle indique ce qu’il faut porter: vêtements colorés, aux motifs variés et pailletés, accompagnés de ce it-bag absolument indispensable. Les images dont on est envahi montrent la perfection d’une beauté numérique inatteignable. Plus question de fantaisie ni d’autonomisation des choix. Les filtres, les retouches de pieds, de clavicule, de nez, la repigmentation de la peau par logiciel, loin de démocratiser la beauté, dévoilent l’homogénéisation des corps. Le naturel est-il si laid? À 5 euros, me direz-vous, pourquoi se priver de ce “nouveau” bleu roi? C’est là que le bât blesse. Aujourd’hui, l’esclavage moderne touche les Indiens, les Bangladais, les Ouïghours. Ce tee-shirt en coton ne devrait pas exister: il est un miracle. Comment crée-t-on? La création est devenue le fantôme d’un système qui cherche à vendre rapidement, au prix le plus…
INTERNATIONAL – Invité sur C8 ce mardi 6 avril, un rescapé de camp chinois où jusqu’à un million de musulmans seraient détenus pour “rééducation politique”, selon des experts et organisations de défense des droits humains, a appelé Emmanuel Macron à “arrêter ce génocide”. “Il faut agir le plus vite possible pour sauver les vies des gens, qu’ils puissent vivre humainement, normalement. Seul un front commun (des différents dirigeants, ndlr) peut faire bouger les choses”, a demandé Omir Bekali sur le plateau de “Touche pas à mon poste”, comme vous pouvez le voir ci-dessous. “Il faut arrêter le génocide” Omir, rescapé d’un camp de Ouïghours en Chine, lance un appel à @EmmanuelMacron dans #TPMP ! pic.twitter.com/92t2ddXaQ1 — TPMP (@TPMP) April 6, 2021 Les larmes aux yeux et des sanglots dans la voix, l’homme de 44 ans explique à Cyril Hanouna qu’il a ”été humilié et qu’il ne peut pas oublier ça”. “C’est pour ce peuple, pour qu’il reste en vie”, qu’il continue de se battre et de témoigner comme il le fait depuis qu’il a pu sortir de ce camp en novembre 2017. “Il ne pourra jamais oublier” Avec beaucoup d’émotion, Omir, rescapé d’un camp de Ouïghours en Chine, témoigne dans #TPMP avec son interprète et explique pourquoi il a décidé de prendre la parole malgré les menaces. pic.twitter.com/w2AAo4IGvR — TPMP (@TPMP) April 6, 2021 Interrogé par l’AFP en 2019, Omir Bekali, racontait avoir passé plusieurs semaines à l’automne 2017 dans l’un de ces camps à Karamay, au Xinjiang, dans l’ouest de la Chine où vivent plusieurs minorités musulmanes, dont les Ouïghours et les Kazakhs. Pékin dément ces accusations, affirmant qu’il s’agit de “centres de formation professionnelle” contre la “radicalisation” islamiste. Des sortes de “campus”, avait alors déclaré le vice-ministre chinois des Affaires étrangères, Le Yucheng. De ces “campus”, Bekali est ressorti traumatisé. Multipliant…
Le grand Mike Tyson a dit : « Tout le monde a un plan jusqu’à prendre une droite dans la bouche. » C’est à peu près ce qui est en train de se passer pour une poignée de marques qui ont cru pouvoir manifester des remontrances à l’égard de la Chine sans en payer le prix. Adidas, Nike, Lacoste, Burberry, Uniqlo, New Balance et Gap, entre autres entreprises occidentales, essuient en ce moment même une campagne de boycott massive de la part des consommateurs chinois pour avoir refusé d’utiliser du coton en provenance de la région du Xinjiang. Depuis plusieurs années, de nombreux journalistes et activistes assurent que le Xinjiang abrite des camps dans lesquels seraient internés au moins un million de Ouïghours. Selon Amnesty International, ces camps sont « avant tout des lieux de sanction et de torture » dans lesquels la minorité musulmane subit des violences, des privations de nourriture et des travaux forcés sous prétexte de rééducation. Le gouvernement chinois nie en bloc et évoque plutôt des « centres de formation professionnelle » visant à éloigner les Ouïghours du terrorisme. H&M, qui compte près de 500 magasins en Chine, a annoncé par communiqué au mois de septembre dernier qu’elle n’utiliserait plus de coton en provenance du Xinjiang par « inquiétude » pour le sort des Ouïghours. C’est ce communiqué que des internautes chinois ont exhumé la semaine dernière pour appeler au boycott de la marque suédoise, quelques jours après que l’Union européenne a imposé des sanctions à trois responsables politiques et une organisation paramilitaire chinoise pour leur rôle dans la répression des minorités musulmanes. Assez vite, les internautes chinois ont mené leur enquête et découvert que de nombreuses marques occidentales avaient décidé de ne plus utiliser le coton du Xinjiang pour les mêmes raisons que H&M. Portée par les…
Xi Jinping et Emmanuel Macron lors d’une visite du président chinois à Paris en mars 2019 (photo d’illustration). CHINE – Emmanuel Macron et Xi Jinping ont discuté des relations économiques franco-chinoises et de la Birmanie, selon des comptes-rendus publiés ce vendredi 26 février par les deux pays, qui n’évoquent pas la région chinoise du Xinjiang. Les informations diffusées par l’agence Chine nouvelle et par la présidence française à propos de l’entretien téléphonique de jeudi ne mentionnent pas la situation des musulmans ouïghours dans cette région du nord-ouest de la Chine. Mercredi, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian avait dénoncé un “système de répression institutionnalisé” au Xinjiang, lors d’une intervention devant le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU. L’ambassade de Chine en France avait ensuite condamné toute “ingérence dans les affaires intérieures d’autrui sous prétexte des droits de l’Homme”. Plus d’un million de Ouïghours ont été placés dans des centres de rééducation politique Plus d’un million de Ouïghours ont été placés dans des centres de rééducation politique au Xinjiang, selon des organisations de défense des droits de l’Homme, une répression jugée “inacceptable” l’an dernier par Emmanuel Macron. Pékin dément ce chiffre et parle de centres de formation professionnelle destinés à lutter contre la radicalisation islamiste, après des attentats attribués à des séparatistes ouïghours. Les deux présidents se sont en revanche félicités de l’accord conclu fin 2020 entre la Chine et l’UE sur la protection des investissements, M. Xi plaidant pour “son entrée en vigueur rapide”, selon l’agence officielle chinoise. De son côté, Emmanuel Macron a appelé Pékin à ratifier “dans les meilleurs délais” les conventions fondamentales de l’Organisation internationale du travail (OIT), selon l’Elysée. Aux termes de l’accord Chine-UE, Pékin a promis d’œuvrer à cette ratification. La Chine n’a pas ratifié les textes de l’OIT interdisant le travail…
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