Cécile Duflot : « Lutte pour le climat et justice sociale, c'est une seule et même lutte »

ECONOMIE

Cécile Duflot : « Lutte pour le climat et justice sociale, c’est une seule et même lutte »

Oxfam a déclaré dans un rapport, publié juste avant la dernière conférence mondiale sur le climat, que le budget carbone mondial serait épuisé en moins de deux jours si l’ensemble de la population vivait comme les 50 individus les plus riches du monde. Les plus pauvres seraient les premières victimes du réchauffement climatique.

Cécile Duflot, directrice générale d’Oxfam France, souligne que l’engagement des ressources nécessaires pour réaliser le « zéro carbone » et éviter une situation ingérable passe par la lutte contre les inégalités qui alimentent la pauvreté. C’est une question à la fois économique et éthique, et désormais politique, avec la montée du débat sur la taxation des riches sous la pression des mouvements citoyens.

Augmenter les impôts des plus riches, tant pour les ménages que pour les entreprises, marque une rupture avec la politique menée en France depuis 2017. Oxfam en rêvait, la droite le réalise-t-elle ?

Cécile Duflot : Si cela se produit, c’est sous la contrainte d’une situation budgétaire désastreuse, conséquence des choix opérés au cours des sept dernières années, notamment les coupes drastiques dans les dépenses publiques, tout cela sans obtenir de résultats économiques satisfaisants. « Je n’exclus pas plus de justice fiscale » avait déclaré Michel Barnier avant d’annoncer son budget. Cette déclaration est presque d’ordre psychanalytique : elle révèle en creux l’injustice de notre système fiscal et le fait que des limites ont été atteintes.

D’autres rapports, en plus de ceux d’Oxfam, montrent que la politique appliquée jusqu’à présent a particulièrement avantagé les plus riches. L’Insee a récemment publié son rapport 2024 sur les revenus et patrimoines des ménages : sur deux décennies, le patrimoine des 10 % des Français les moins fortunés a été divisé par deux, tandis que celui des 10 % les plus riches a doublé. De nombreux signaux convergent depuis un certain temps vers la nécessité de les taxer davantage, notamment pour financer la transition urgente des énergies fossiles, comme le souligne le rapport Pisani-Mahfouz, entre autres.

Ainsi, ce changement fiscal était inévitable. Faut-il féliciter Michel Barnier ? Non, car c’est bien trop insuffisant. Son projet de loi de finances a prévu 20 milliards d’euros de recettes, dont 10 milliards provenant des très grandes entreprises et des très grandes fortunes, de manière exceptionnelle.

Quel niveau de recettes et de dépenses est nécessaire pour répondre aux enjeux sociaux et environnementaux ?

C. D. : Avant d’aborder le budget 2025, nous avons actualisé notre manifeste fiscal, qui est juste, vert et féministe. Nous pensons que la France pourrait générer 101 milliards d’euros de recettes supplémentaires – et non 20 – notamment grâce à une fiscalité écologique cohérente et la taxation des superprofits et des grandes successions. Et cela devrait être fait pour restaurer et améliorer les services publics, réduire les inégalités et effectuer les grands investissements nécessaires pour réussir la transition écologique… sans aggraver le déficit public.

Plus de 100 milliards d’impôts supplémentaires : êtes-vous en phase avec la réalité ?

C. D. : Le principe de réalité impliquerait d’abord d’intégrer le coût de l’inaction climatique dans nos réflexions sur les impacts économiques du budget. Pendant cette interview, des crèches et des écoles sont fermées dans les Alpes-Maritimes à cause des inondations. Cela a un coût, et ce n’est que le début des conséquences si nous poursuivons dans cette direction. J’aimerais que les discussions budgétaires deviennent un moment où le principe de réalité s’impose dans le débat public.

Les Français vous suivraient-ils pour de telles augmentations d’impôts ?

C. D. : C’est une proposition que nous soumettons au débat. Nous ne pensons pas qu’il faille uniquement demander un effort aux riches, mais plutôt établir des prélèvements proportionnés aux capacités de chacun. Dans notre manifeste, nous affirmons que les ménages gagnant, par exemple, moins de 2 500 euros nets pour une personne seule ou 5 000 pour un couple sans enfants ne seraient pas concernés, soit 70 % de la population.

Bien entendu, il est possible de ne pas être d’accord avec toutes ces propositions, mais est-ce un sujet de débat ? Ce qui compte, c’est de faire émerger des idées communes sur la base d’une large concertation. C’est ce que nous faisons avec l’Alliance écologique et sociale et le Pacte du pouvoir de vivre, qui rassemblent un large éventail d’organisations de la société civile.

À cet égard, je suis fière du rapport que nous avons publié cet automne sur les super-héritages. C’est un brise-glace sur la banquise idéologique qui paralyse le débat public. De nombreux parlementaires ou médias insistent sur le fait qu’une augmentation de la fiscalité sur les successions nuirait aux Français et que ces derniers s’y opposent with force. En réalité, neuf Français sur dix n’ont pas à payer de droits de succession. Ce discours protège surtout les 1 pour 1 000 qui héritent d’une moyenne de 13 millions d’euros.

Nous avons effectué un test : si l’on demande aux individus « Etes-vous pour une augmentation des droits de succession ? », ils répondent non. Mais si l’on pose la question suivante « Etes-vous pour une augmentation des droits de succession pour ceux qui reçoivent plus de 13 millions d’euros ? », alors ils répondent oui.

Vous prônez des dépenses quoi qu’il arrive ?

C. D. : Non. L’efficacité de la dépense publique est essentielle. Cependant, je pense que cette critique souvent adressée à la gauche doit être retournée. Par exemple : accorder une réduction de 15 centimes sur le carburant à la pompe, comme l’a fait le gouvernement début 2022, est-ce une dépense judicieuse ? Cela subventionne les émissions de CO2 et profite de manière indiscriminée à la personne qui part en vacances dans son SUV et à celle qui prend sa petite voiture pour se rendre au travail.

D’accord, mais que répondez-vous à ceux que vous qualifiez de « gens sérieux » qui soulèvent le niveau déjà élevé de la dépense publique et la charge de la dette ?

C. D. : Concernant la dette, j’ai déjà évoqué la nécessité d’augmenter les recettes pour accroître les dépenses, ainsi que notre aveuglement face aux coûts de l’inaction climatique. Notre politique budgétaire souffre toujours du même problème : la vision à court terme. C’est devenu dramatique. Nous aurions besoin d’une loi de programmation des dépenses pour la transition écologique aussi solide que notre loi de programmation militaire.

En ce qui concerne le niveau des prélèvements obligatoires, l’objection n’a pas de sens. Il est essentiel de regarder ce qu’ils financent. Dans notre situation, il s’agit principalement des retraites, de la santé, de l’éducation… Si vous privatisez ces services : cela réduira les prélèvements obligatoires, mais ce ne sera que transférer ces dépenses aux ménages, entraînant une diminution d’accès à des services de qualité et une augmentation des inégalités, comme aux États-Unis ou dans les pays du Sud.

Lorsque, grâce à l’impôt, vous avez accès gratuitement aux services de base tels que l’éducation et la santé, c’est très différent que de devoir tout payer vous-même. La lutte contre les inégalités passe aussi par le développement des services publics.

Le plaidoyer d’Oxfam contre les inégalités au Nord, au Sud, et entre les deux, a-t-il des résultats ?

C. D. : Au début des années 2000, le discours des agences d’aide au développement se concentrait sur la lutte contre la pauvreté. Évoquer les inégalités mondiales et les inégalités, en tant que facteurs sous-jacents à la pauvreté, était réservé aux contre-sommets altermondialistes. Puis les inégalités sont devenues le thème du G7 en 2019 à Biarritz. Cela témoigne de l’impact de cette question sur le débat public. Oui, la lutte mondiale contre les inégalités dans laquelle nous sommes engagés, comme d’autres, a fait avancer les discussions.

Dans cette lutte, je pense que notre rapport sur les inégalités, publié chaque année depuis 2014 à l’occasion du forum de Davos, a joué un rôle clé. Winnie Byanyima, l’ancienne directrice internationale d’Oxfam, avait eu cette idée astucieuse : « Allons parler là où se regroupent les plus riches. » Cela a été efficace. Depuis, de nombreux travaux, y compris des études menées par la Banque mondiale ou le Fonds monétaire international, ont prouvé que pour réduire la pauvreté, il est impératif de combattre les inégalités. Et inversement, quand les inégalités se creusent, la pauvreté s’aggrave, comme le montre la situation actuelle en France.

Vous avez gagné des points dans la bataille intellectuelle. Et en termes pratiques ?

C. D. : Je constate des évolutions, notamment dans l’aide publique au développement. Les programmes de l’Agence française de développement, qui risquent d’être affectés par des coupes budgétaires, tiennent désormais compte de ces enjeux mieux qu’auparavant.

Un autre exemple : la taxation des plus riches. En France, c’est clairement un sujet qui prend de l’ampleur, comme le montrent les discussions autour de la loi de finances. Cela figure également à l’ordre du jour du G20. Bien que cela n’ait pas encore été concrétisé, rappelons que le G20 a progresser sur les paradis fiscaux et l’idée d’établir un minimum de base imposable, alors qu’auparavant cela était considéré comme une idée d’activistes altermondialistes.

Le plaidoyer, en d’autres termes, l’action politique, est-il la suite logique d’une activité initialement cantonnée à l’humanitaire ?

C. D. : Non, et c’est ce qui rend l’histoire d’Oxfam fascinante : les actions sur les conséquences ont toujours été liées à celles sur les causes. L’Oxford Committee for Famine Relief a été créé en 1942 en Grande-Bretagne. À l’époque, un blocus allié sur les îles grecques affame plus la population civile que les nazis. Des enseignants et des étudiants d’Oxford collectent des fonds pour fournir médicaments et nourriture par le biais de la Croix-Rouge. Mais simultanément, ils interpellent les autorités et parlementaires britanniques pour qu’ils changent de cap. L’assistance humanitaire à Gaza ou les projets de développement soutenus par Oxfam dans différents pays s’inscrivent dans cette même logique : solidarité sur le terrain mais également pression politique.

Notre engagement envers les causes et pas seulement les résultats nous a, au fil des années, amenés à nous pencher sur les inégalités. Par la suite, nous nous sommes également intéressés à la question climatique, reconnaissant que tous nos efforts pour lutter contre la pauvreté, en particulier le soutien à l’agriculture familiale dans le Sud, seront écrasés par les conséquences du changement climatique. Ces deux enjeux, inégalités et climat, sont indissociables et au cœur du combat d’Oxfam, comme le résume notre slogan : « Future is equal ».

Le débat politique se polarise davantage autour de l’immigration que de l’urgence climatique. Comment dialoguer avec ceux qui craignent pour leur emploi et souhaitent fermer les frontières ?

C. D. : En leur exposant la vérité. La réalité est que la grande majorité des migrations se font localement : à l’intérieur même d’un pays ou dans la région. En ce qui concerne les migrants internationaux, il faut leur rappeler que beaucoup travaillent, légalement ou non. Ils prennent le risque d’émigrer loin parce qu’ils voient des perspectives d’emploi. En fait, ils occupent des emplois que les nationaux refusent : aides-soignants, ouvriers agricoles ou du bâtiment. Sans eux, combien de restaurants à Paris seraient encore en activité ? Ils ne nous prennent pas d’emplois, mais contribuent à l’économie de nos pays vieillissants. Et enfin, il faut leur rappeler que l’accueil et l’asile sont des valeurs fondamentales de notre République.

Inversement, il est important de leur faire comprendre les répercussions négatives de notre politique de restriction des visas. Prenons l’exemple récent du Maroc. Cela a créé des tensions avec les Marocains, notamment ceux qui ont étudié en France et entretiennent des liens d’amitié ici. Les empêcher de venir passer leurs vacances chez nous est insensé. Le Maroc compte de nombreux francophones qui n’ont plus la même affinité avec la France.

Alors que nous sommes un petit pays et que nous avons besoin du monde entier, nous sommes en train de nous isoler. Ce n’est pas en nous enfermant que nous allons prospérer. Nous sommes forts lorsque nous sommes en mesure d’exporter et d’échanger.

Le fossé Nord-Sud se creuse-t-il alors ?

C. D. : Plusieurs mouvements convergent. Il existe des synergies « civilisationnelles », avec la diffusion rapide des images et des idées via Internet, les avancées dans l’émancipation des femmes, la montée en puissance des organisations de la société civile et l’exigence de démocratie dans le Sud.

En parallèle, un fossé se creuse effectivement, pour diverses raisons : le durcissement des politiques migratoires, la crise climatique, dont les effets sont plus sévères dans les pays les moins responsables, et un sentiment d’inégalités dans la gestion des conflits, comme le montre la situation actuelle en Ukraine et à Gaza… Cela donne naissance à un « Sud global » qui exige des comptes au monde occidental, non pas en termes de charité, mais de justice et de responsabilité.

Quelles conséquences opérationnelles cette émergence d’un « Sud global » a-t-elle pour une organisation comme la vôtre ?

C. D. : Une décolonisation des mentalités et des pratiques est en cours. Il y a dix ans, le siège d’Oxfam international a été déplacé à Nairobi. Les cadres expatriés sont remplacés par des personnes d’origine nationale. Chaque structure nationale d’Oxfam contrôle sa propre communication, il fut un temps où un rapport sur le Rwanda était rédigé à La Haye. Ce n’est pas encore parfait, mais en termes de financement, d’organisation interne ou de réflexion collective, nous progressons vers un avenir qui est l’égalité.

POUR ALLER PLUS LOIN :

Le grand entretien avec Cécile Duflot le samedi 30 novembre à 11 h 30 aux Journées de l’économie autrement, à Dijon. Voir le programme complet de cet événement organisé par Alternatives Economiques.

Même le Saint-Père le met de côté : Macron a perdu sa croyance.

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Même le Saint-Père le met de côté : Macron a perdu sa croyance.

Le pape aurait-il ignoré les messages d’Emmanuel Macron l’invitant à la réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris ? Par conséquent, Macron s’agace. Nils explore les tenants et les aboutissants de cette situation. “Les Indiscrets” propose une immersion dans les arcanes de la politique française rarement abordée, en toute transparence et sans langage politique. Présentée par Nils Wilcke, journaliste politique aguerri, cette émission scrute quotidiennement les subtilités du pouvoir. À l’agenda : Le pape a-t-il laissé sans réponse les messages d’Emmanuel Macron pour la réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris ? En tout cas, le 7 décembre prochain, le souverain pontife ne sera pas “à la piscine”, mais participera à un colloque en Corse. Ainsi, Macron s’irrite. Nils examine les coulisses de cette affaire. Loué soit Donald Trump. De la droite nationale au macronisme, en passant par les Républicains, l’ensemble de la droite observe l’ancien et futur président américain avec un regard admiratif, même si tous ne l’expriment pas ouvertement. Pourquoi ? Comment ? Et que révèle cela sur notre classe politique ? Nils a mené l’enquête. Le RN est en grande difficulté, après les réquisitions du procureur de la République demandant une peine d’inéligibilité de cinq ans pour Marine Le Pen, dans le contexte de l’affaire des assistants parlementaires du FN. Officiellement, chacun crie au complot politique. Mais dans l’ombre, qui envisage un plan B ?

Même le pape le snobe : Macron a perdu la croyance.

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Même le pape le snobe : Macron a perdu la croyance.

Le pape a-t-il ignoré les messages d’Emmanuel Macron le conviant à assister à la réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris ? En conséquence, Macron se fâche. Nils décrit les enjeux de cette situation. “Les Indiscrets”, c’est une immersion dans les arcanes de la politique française peu abordées, sans déguisements ni discours préformatés. L’émission est animée par Nils Wilcke, un journaliste politique passionné, qui scrute chaque jour les rouages du pouvoir. Au programme : Le pape a-t-il ignoré les messages d’Emmanuel Macron le conviant à participer à la réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris ? En tout cas, le 7 décembre prochain, le souverain pontife ne sera pas “bain de soleil”, mais se joindra à un colloque en Corse. Par conséquent, Macron se fâche. Nils explique les enjeux de cette affaire. Loué soit Donald Trump. De la RN à la Macronie en passant par les Républicains, toute la droite dévisage l’ancien et futur président américain avec admiration, même si tous ne l’avouent pas ouvertement. Pourquoi ? Comment ? Et qu’est-ce que cela révèle de notre classe politique ? Nils a mené l’enquête. Le RN est en détresse, suite aux réquisitions du procureur de la République réclamant une peine d’inéligibilité de cinq ans pour Marine Le Pen, dans le cadre de l’affaire des assistants parlementaires du FN. Officiellement, tout le monde crie au coup monté. Mais dans l’ombre, qui se prépare à devenir un plan B ?

PHOTOS - Rénovation des Halles gourmandes de Béziers réussie, les retours sont concordants, un franc succès.

HERAULT NEWS

PHOTOS – Rénovation des Halles gourmandes de Béziers réussie, les retours sont concordants, un franc succès.

La nouvelle Halle de Béziers a été inaugurée avec éclat ce vendredi midi, attirant une grande foule de Biterrois. Les automobilistes ayant tenté d’y accéder ont été désagréablement surpris par l’ampleur des embouteillages.

La rue de la République, qui permet d’y accéder, était étrangement congestionnée durant la pause déjeuner. Cela s’explique par la curiosité de nombreux visiteurs désireux d’admirer les nouveaux aménagements.

Les discussions dans les allées fusent et les avis sont unanimement positifs quant à cette transformation tant attendue : des Halles plus lumineuses, spacieuses, chaleureuses et accueillantes. “On se sent comme à la maison”, avouent certains.

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Un investissement de 20 millions d’euros a été réalisé, dont 1,6 million provenant de l’État. Parmi les 24 commerçants, sept étaient présents dans l’ancienne halle. Cynthia Garcia de La Maison du jambon Ibérique témoigne : “Franchement, c’est une belle réussite. Je suis enchantée d’être restée.”

“L’âme de ce bâtiment magnifique a été préservée tout en améliorant le confort de travail”

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Les nouveaux commerçants partagent également cet avis. Maria, la gérante de la Crémerie Biterroise, déclare : “C’est un très bel outil de travail. Nous avons vu la transformation. Le client peut tout voir de l’espace. Il circule entre les rayons, c’est très vaste. On n’est pas entassé. Ce n’est pas un labyrinthe.”

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Le chantier, initialement prévu pour 16 mois, a été achevé en neuf mois. L’objectif était de permettre aux commerçants de commencer leurs activités juste avant les fêtes de fin d’année 2024.

Les Halles avant la transformation

Les Halles, avant les travaux
Les Halles, avant les travaux © Radio France
Stéfane Pocher

Métamorphose réussie

Halles gourmandes de Béziers
Halles gourmandes de Béziers © Radio France
Stéfane Pocher

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La rénovation d’un bâtiment de 133 ans était incontournable. Vieillissant, chaque aspect a été réimaginé et rénové. Ce nouvel espace de 1.000 m² est beaucoup plus aéré et lumineux. “On a même l’impression que les Halles sont plus vastes“, confient certains Biterrois, avec des sols et des étals renouvelés, ainsi que l’ajout de chambres froides et de systèmes de chauffage et de climatisation pour améliorer le confort des commerçants et des clients.

Les Halles gourmandes de Béziers
Les Halles gourmandes de Béziers © Radio France
Stéfane Pocher

“Rivaliser avec les Halles de Narbonne” – Robert Ménard

“Nous avons respecté les délais” se réjouit le maire de Béziers. “Il n’y a pas de revitalisation du centre-ville sans des Halles attirantes. Et celles-ci étaient en déclin. Si aucune action n’avait été entreprise, elles auraient disparu. J’étais en effet envieux de Narbonne“, déclare Robert Ménard. “Quand je me rendais à Narbonne, je me disais à quel point elles étaient jolies. Aujourd’hui, les nôtres sont encore plus belles.”

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La ville de Béziers demeure propriétaire des lieux, cependant, la gestion a été confiée à l’entreprise basque Biltoki qui a pour objectif d’atteindre 800.000 visiteurs d’ici fin 2025. “C’est ce que nous avons réussi ailleurs, et je suis convaincu que nous respecterons nos promesses“, affirme le cofondateur Bixente Alaman.

Biltoki est renommée pour sa capacité à revitaliser les halles alimentaires en France.

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Les Halles gourmandes de Béziers
Les Halles gourmandes de Béziers © Radio France
Stéfane Pocher

Une rénovation effectuée en un temps record

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Les nouvelles Halles disposent d’horaires élargis. Le marché est ouvert de 8h à 14h, et la partie restauration de 11h à 15h et de 18h à 22h30.

  • Si vous êtes témoin d’un événement dans l’ouest héraultais ou l’arrière-pays, appelez le 04.67.06.65.42 pour partager l’information.

Trois jours de festivités sont organisés pour célébrer cette transformation

Vendredi 15 novembre

12h : Ouverture au public
12h30 : Banda Braséro avec côtes de bœuf d’Empreinte bio
De 13h à 18h : visites guidées sur les découvertes du chantier avec des archéologues
19h : concert Fuzz Braséro libanais (brochette de kefta, poulet mariné) par Destination Liban & grand cassoulet de Philomène Traiteur
21h: DJset

Samedi 16 novembre

12h : Banda Mescladis avec BBQ de Malambo : choripan (sandwich à la saucisse), brochettes de picanha, pommes de terre au charbon, entrecôte argentine
14h : groupe Apollo Fish
16h : animation maquillage pour les enfants
19h : concert Mr Team Braséro avec fromages de la crémerie biterroise : Mont d’Or et Camembert à la truffe
21h : DJset

Dimanche 17 novembre

11h : Fanfare Panda’s Cover Gang et batucada Badauê Sud
12h : Braséro coquillages et grande tartiflette de la Laiterie Fabre 12h30 : animation ballon
14h : concert Gypsy

Les Halles gourmandes de Béziers
Les Halles gourmandes de Béziers © Radio France
Stéfane Pocher

Diffusion du 15/11/2024 L’invité d’ICI matin – Bixente Alaman, cofondateur de Biltoki, le nouveau gestionnaire des Halles de Béziers


Le 04/02/2024 Modernisation des Halles de Béziers : les commerçants dénoncent une organisation chaotique


LES 24 COMMERÇANTS DES HALLES :

BOUCHERIE BONIFAS – Boucher chevalin Philippe Bonifas est présent dans les Halles de Béziers depuis 1993. Ce métier se transmet de père en fils dans sa famille : arrière-grand-père, grand-père, père, fils et fille, tous ont participé à préserver cette tradition avec passion. Il et son équipe vous accueilleront derrière le nouvel étal avec de délicieux produits.

LA RÔTISSERIE DES HALLES – Rôtisseur Présente aux Halles du Lez à Montpellier, la rôtisserie de Yves et Marc arrive à Béziers pour vous faire découvrir ses succulents produits rôtis sur place. Le poulet fermier (label rouge) est la star, à emporter ou à déguster entier, en demi ou en quartier, mais vous trouverez aussi d’autres spécialités comme des magrets de canard, cochons de lait, andouilles et joues de porc, le tout accompagné de frites et d’une sauce maison.

LA CRÉMERIE BITERROISE – Fromager Nouvelle venue dans les Halles, Maria Hernandez est engagée et passionnée. Après plusieurs années dans des fromageries réputées à Paris, elle a décidé d’intégrer les Halles pour vous offrir des fromages de haute qualité, locaux et d’ailleurs.

PHILOMÈNE TRAITEUR – Traiteur française Selon la saison et l’inspiration du jour, Sylvie et Éric, anciens commerçants des halles, prépareront leurs plats conviviaux typiques des marchés. Vous trouverez des spécialités locales comme la paëlla, le cassoulet, la macaronade, la tielle, les encornets, et les moules farcies, ainsi que des plats populaires comme la choucroute ou le couscous. Il y en aura pour toutes les papilles. LA

MAISON DU JAMBON IBÉRIQUE – Traiteur ibérique Cynthia Larroude, figure biterroise emblématique, revient avec une offre renouvelée de jambons ibériques et d’autres produits d’exception espagnols comme des charcuteries ibériques et des pintxos, à déguster sur place ou à emporter sur une grande table familiale.

L’EMPREINTE BIO – Boucher L’Empreinte bio se compose de 4 éleveurs et d’un boucher qui ont uni leurs forces pour créer cette boucherie exceptionnelle, entièrement dédiée à la viande 100% bio. Unique et sans équivalent dans un rayon de 50 km, ils militent pour la qualité et le goût tout en respectant l’environnement, avec des prix justes pour le client permettant aux éleveurs de vivre dignement de leur métier. LA POISSONNERIE

DES HALLES – Poissonnier Jeremy Gernez, jeune poissonnier talentueux et expérimenté, a été formé à Boulogne-sur-Mer. Il possède déjà une poissonnerie à Canet-en-Roussillon, à 50 minutes de Béziers, et proposera un large choix de poissons frais du jour, locaux ou provenant de partenaires réputés pour leur pêche durable.

ENTREMETS & CHOCOLATS – Pâtissier chocolatier Thomas et Bruno, deux amis ingénieurs devenus artisans par passion, ont ouvert leur première boutique à Marseillan. Ils rejoindront les halles pour le plus grand bonheur des amateurs de douceurs, proposant des gâteaux savoureux, des classiques de la pâtisserie française ainsi que des créations originales, toutes faites artisanalement avec des ingrédients de choix.

LE MAS DES FRANGINS – Producteur d’huîtres & écailler Lucas et Louis, ostréiculteurs bien connus des Biterrois, reviennent, unis par leur passion pour la mer. Ils possèdent une exploitation à l’étang de Thau et proposeront leurs huîtres, crevettes aïoli et coquillages à déguster sur place ou à emporter, accompagnés d’un bon vin blanc.

LA FERME RONGO – Producteur bio & primeur Christophe Beaudemont, producteur 100% bio situé à environ 15 km de Béziers, revient pour offrir des produits de saison au goût incomparable. Sa clientèle ne cesse de croître, tout comme sa réputation. MAISON

ALARD – Épicier Valérie et Pierre Alard, présents aux halles depuis plusieurs générations, vous proposeront une multitude d’épices et d’olives, pour un étal coloré et odorant qui rehaussera tous vos plats.

MALAMBO – Bar à viandes Augustin Bailo, chef argentin, propose des grillades maîtrisées et travaillera main dans la main avec les commerçants des halles pour cuisiner des mets savoureux à partir de matières premières locales.

BILTOKI – Bar du marché Ce café du marché, dirigé par l’équipe de Biltoki, sera un lieu de partage et de convivialité. En plus de l’offre traditionnelle d’un bar, il mettra à l’honneur les produits des commerçants et animera le marché avec des événements gastronomiques.

LAITERIE FABRE – Traiteur fromager Maxime, fils de la famille Fabre, gérera ce stand, offrant des spécialités fromagères selon les saisons, ainsi qu’une sélection de fromages à emporter ou à déguster sur place.

MANO DI PASTA – Traiteur italien Elisabeth et Éric, présents aux halles de Perpignan, fabriqueront leurs pâtes fraîches sur leur stand, proposant aussi une offre traiteur de la gastronomie italienne à déguster sur place ou à emporter.

GORGEOUS – Sandwichs gastronomiques Georges Galzy, entrepreneur en herbe, proposera un concept de sandwichs raffinés, avec le soutien du chef étoilé Clément Bonano, le tout à déguster sur place ou à emporter, selon les saisons.

LES JAJALOGUES – Caviste & bar à vins Frédérique Frances, commerçante de longue date, mettra en avant une offre de vins de qualité, accompagnée de planches généreuses à déguster sur place ou à emporter, mettant en lumière les terroirs du Languedoc et d’ailleurs.

PAINS & POTS – Fournil artisanal bio Alicia et Kevin Zuchetto, issus d’un tour de France en tant que Compagnons du Devoir, présenteront une variété de pains bio d’exception, ainsi que des pâtisseries et viennoiseries.

PIZZA MOTHY – Pizzas Timothy, jeune entrepreneur de 26 ans, apportera son expertise en fabrication de pizzas pour régaler les clients avec des créations savoureuses. ESCRIHUELA – Primeur Corinne et Julien Escrihuela, commerçants aguerris, proposeront des fruits et légumes frais sur leur stand bien achalandé.

LA BOUTIQUE DE MARIE – Fleuriste Nathalie embellira les halles avec ses fleurs fraîches et créations florales, apportant une touche de couleur et de parfum appréciée des clients.

DESTINATION LIBAN – Traiteur libanais Mona et sa fille, présentes sur les marchés de la région, proposeront des mets libanais authentiques, tels que falafels et taboulés, avec une carte renouvelée selon les saisons.

MAISON D’AMBRE – Traiteur marocain Bouchra, d’origine marocaine, proposera une sélection de spécialités de son pays, préparées à partir d’ingrédients locaux et d’épices importées directement du Maroc.

Ô HUÎTRES – Traiteur de la mer Rodolphe, déjà présent aux Halles de Frontignan, proposera une sélection de plats à base de fruits de mer, à déguster sur place ou à emporter.

Agentforce, l'intelligence artificielle de Salesforce adaptable à chaque secteur

INTELLIGENCE ARTIFICIELLE

Agentforce, l’intelligence artificielle de Salesforce adaptable à chaque secteur

Salesforce présente le lancement d’Agentforce, sa nouvelle plateforme d’agents IA autonomes conçue pour divers secteurs. En France, cet écosystème comprend des intégrateurs et développeurs qui visent à favoriser l’adoption de cette technologie innovante, alimentée par un centre d’innovation novateur établi à Paris. La flexibilité d’Agentforce offre une personnalisation qui dépasse largement celle des agents traditionnels. Cela fait de chaque solution un atout pour les besoins spécifiques de chaque domaine d’activité. 

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Une IA spécialisée pour de nombreux secteurs

Le 6 novembre 2024, Salesforce a fait annoncer la mise à disposition d’Agentforce en France. Cet outil se veut un véritable tournant. Il propose des agents IA autonomes spécifiquement conçus pour répondre aux besoins de secteurs comme la santé, le commerce de détail ou les télécommunications. Dans le domaine des télécommunications, par exemple, ces agents prennent en charge avec efficacité le service à la clientèle. Ils permettent d’automatiser des processus complexes tels que la gestion des factures. Dans le secteur éducatif, les agents apportent une aide immédiate aux étudiants. Quant au secteur financier, ils s’occupent de litiges liés aux transactions et à l’approbation de prêts.

La distinction d’Agentforce réside dans cette capacité à personnaliser les agents par secteur. Emilie Sidiqian, PDG de Salesforce France, déclare : « Avec Agentforce, nous faisons un pas vers une nouvelle ère de l’IA, axée sur le pragmatisme et le retour sur investissement. » Cette approche pourrait révolutionner la façon dont les entreprises françaises intègrent l’IA, en leur fournissant des solutions sur mesure pour leurs enjeux particuliers.

L’écosystème Salesforce en France

Salesforce ne se lance pas dans cette aventure toute seule. La société collabore avec un réseau de plus de 300 partenaires intégrateurs et éditeurs de logiciels indépendants (ISV). Ces différents acteurs sont essentiels pour faciliter l’intégration des agents IA et maximiser l’impact de l’innovation technologique sur l’économie française. L’objectif est de rendre l’IA générative accessible, même pour des entreprises de plus petite taille.

Afin de consolider cet élan, Salesforce a également présenté sa communauté d’« Agentblazers ». Inspirée par la plateforme d’apprentissage Trailhead, cette initiative a pour but d’initier des milliers de professionnels aux outils d’Agentforce. Cela fait partie d’un projet global de développement des compétences, comprenant déjà plus de 100 000 Trailblazers en France. Le but étant de positionner la France comme un leader en IA générative, en capitalisant sur cette base solide. Un aspect solidaire est prévu avec le programme « Agents for Impact », qui a pour mission d’équiper les associations d’agents IA. Ce programme prolonge l’engagement social de Salesforce, qui soutient activement plus de 1 500 associations en France grâce à des dons et du bénévolat.

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Agentforce Experience : un espace d’innovation

Pour mettre en avant Agentforce, Salesforce a inauguré l’Agentforce Experience à Paris le 5 novembre 2024. Situé au Salesforce Innovation Center, cet espace propose des démonstrations immersives, des ateliers de création d’agents IA ainsi que des séances de co-création avec les experts de la société. Cet environnement est conçu pour offrir une immersion complète, permettant aux clients et partenaires d’expérimenter concrètement le potentiel des solutions IA. « Avec nos agents déjà configurés et adaptables, nous donnons aux entreprises françaises, quel que soit leur secteur, les moyens d’exploiter pleinement l’IA générative », précise Emilie Sidiqian. Elle souligne également la nécessité d’une collaboration entre l’intelligence artificielle et l’intelligence humaine. Cela représente un défi majeur pour redéfinir les usages des technologies.

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Ce lancement représente donc un tournant majeur pour Salesforce. Selon une étude IDC, l’entreprise espère générer 76,5 milliards d’euros de revenus et créer 263 000 emplois d’ici 2028. Un objectif ambitieux qui illustre l’impact potentiel de l’IA sur l’économie française. Étant donné sa capacité d’adaptation à diverses réalités sectorielles, Agentforce paraît prêt à révolutionner des domaines entiers. Cela ouvre également de nouvelles pistes pour l’intelligence artificielle au sein des entreprises.

Article basé sur un communiqué de presse reçu par la rédaction.

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Le parlementaire Kerbrat, le narcotrafic et les fonds publics : chroniques d'une chute vertigineuse.

POLITIQUE

Le parlementaire Kerbrat, le narcotrafic et les fonds publics : chroniques d’une chute vertigineuse.

Le député de La France insoumise (LFI) Andy Kerbrat, interpellé par les forces de l’ordre le 17 octobre à Paris alors qu’il était en train d’acquérir des substances illicites, aurait utilisé son compte AFM (avance de frais de mandat), financé chaque mois par l’Assemblée nationale, pour soutenir sa consommation, selon une investigation de Mediapart.

Le futur inquiétant de la guerre orchestrée par l'IA vous glacera le sang.

INTELLIGENCE ARTIFICIELLE

Le futur inquiétant de la guerre orchestrée par l’IA vous glacera le sang.

Le développement de l’intelligence artificielle dans le secteur militaire suscite des inquiétudes parmi de nombreux experts en sécurité. Alex Stamos, expert en cybersécurité, met en garde contre les risques liés à la délégation des décisions létales à l’IA.

Lors du Forum de Paris dédié à la paix, qui s’est tenu les 11 et 12 novembre, les discussions autour de l’IA se sont tenues dans un climat tendu. Les conflits en Europe et au Moyen-Orient mettent en lumière l’utilisation croissante de technologies avancées. Les chaînes Telegram sont pleines de vidéos de drones. Ces derniers ciblent des objectifs avant de mener des frappes. En effet, Israël aurait eu recours à des systèmes d’IA pour sélectionner des objectifs à Gaza.

Une guerre dirigée par l’IA, un cauchemar à venir

Nous nous trouvons à un moment crucial de l’histoire militaire. La guerre pourrait évoluer d’opérations humaines assistées par l’IA à des opérations entièrement pilotées par l’IA, avec un soutien humain minimisé. Envisagez des machines autonomes prenant des décisions de vie ou de mort. Cette réalité soulève des inquiétudes quant à la possibilité de crimes de guerre inimaginables.

https://twitter.com/AxelJean77/status/1856058741474423285

Les systèmes d’IA présentent une efficacité impressionnante. Cependant, retirer l’humain du processus décisionnel élimine la possibilité de contester les ordres. Ainsi, les tueries de civils ou les exécutions de combattants non armés pourraient devenir des occurrences plus courantes. Le droit international serait gravement compromis, faute d’individus pour modérer les actions des machines.

Des risques de pertes humaines considérables

Les systèmes d’IA avancent rapidement, rendant la situation encore plus périlleuse. Une simple erreur de programmation pourrait causer des pertes humaines considérables. En outre, une défaillance non détectée pourrait faire escalader des conflits mineurs de manière insoupçonnée. Ces erreurs se produiraient avant même que des superviseurs humains ne puissent intervenir.

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Les dangers de l’IA ne se limitent pas aux théâtres d’opération. Les cyberarmes autonomes constituent une menace croissante. Certains États ont déjà recours à des malwares automatisés pour mener des cyberattaques ravageuses. Par exemple, le virus Stuxnet, conçu par les États-Unis, a immobilisé le programme nucléaire iranien. Toutefois, ces outils nécessitaient des renseignements humains approfondis pour atteindre leurs cibles.

Des cyberattaques devenant incontrôlables

Les virus autonomes comme Stuxnet illustrent la complexité des cyberattaques contemporaines. De plus, des cyberarmes telles que NotPetya et WannaCry, lancées par la Russie et la Corée du Nord, ont produit des effets désastreux. Ces attaques se sont diffusées de manière incontrôlable, causant d’énormes dommages économiques à l’échelle mondiale.

https://twitter.com/romania/status/1812482984139727112

Stamos appelle la France à assumer un rôle de leader face à ces menaces. Il souligne l’importance de réguler l’utilisation militaire de l’IA. Les armes autonomes pourraient transformer le rapport de force entre les nations, engendrant ainsi une course à l’armement incontrôlable. Reste à savoir si les dirigeants politiques réagiront à cet appel et entreprendront des actions concrètes.

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