Aux législatives 2022, Philippe Vardon plaide pour un accord entre le RN et Reconquête!
BORIS HORVAT via AFPPhilippe Vardon photographié en 2015 à Toulon (illustration) POLITIQUE – En rupture avec la ligne officielle du parti. Ce vendredi 29 avril, l’élu RN de Nice Philippe Vardon, ancien directeur de la communication du parti à la flamme durant les élections européennes et candidat pour les élections législatives, appelle sa formation politique à s’entendre avec Reconquête!. Ou, du moins, dans sa région. “Vu d’ici, on regarde forcément les choses un peu différemment que depuis le Pas-de-Calais”, observe dans une interview au Figaro l’élu niçois, en référence aux très proches de Marine Le Pen, implantés électoralement dans les Hauts-de-France. “Dans ma région, Éric Zemmour a réalisé un score de 12% en moyenne, il a atteint 13% dans le Var, 14% dans les Alpes-Maritimes – le double de ce qu’il a réalisé au niveau national, donc”, détaille-t-il, expliquant que le polémiste a servi de “sas au premier tour pour le vote Le Pen”. Une analyse qui reprend mot pour mot celle de Marion Maréchal, aujourd’hui vice-présidente exécutive de Reconquête!. “Sans alliances, si on imagine que les candidats d’Éric Zemmour réalisent même à peine 5 % dans l’ensemble des circonscriptions de Paca, le RN sera privé au moins de la moitié des seconds tours et donc d’un nombre substantiel de députés”, insiste Philippe Vardon, pour qui “refuser l’union nationale aux législatives, c’est sacrifier le RN du Sud”. Vers des accords “au cas par cas”? Une lecture qui correspond à ce qu’expliquait récemment un ancien cadre du RN rallié au polémiste au HuffPost. Cette sortie de Philippe Vardon intervient dans un contexte où l’élu niçois est suspecté en interne de jouer dans les deux camps. En cause, son poste d’attaché parlementaire de Nicolas Bay, qui a quitté avec fracas le RN pour rejoindre Éric Zemmour en février. Durant la campagne, le Niçois était…
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