Le perfectionnisme peut mener à l’alcoolisme
Photo d’illustration. Photo : Thom Masat, Unsplash De nombreux facteurs peuvent inciter les gens à se ruer sur une bouteille d’alcool ; rupture amoureuse, décès d’un proche ou pastille humoristique de France Inter. Une nouvelle étude a révélé que le fait d’avoir des attentes élevées envers soi-même pouvait aussi en faire partie. Menée par des chercheurs belges et publiée au début du mois dans Alcoholism : Clinical & Experimental Research, l’étude suggère que le perfectionnisme pourrait accroître la vulnérabilité d’une personne à la consommation excessive d’alcool. Elle révèle également que le trouble grave de l’alcoolisme – severe alcohol use disorder ou SAUD – est lié aux normes irréalistes que l’on s’applique à soi-même couplé à une sensibilité accrue à ce que l’on perçoit comme les attentes des autres. Publicité Bien sûr, il n’existe pas de formule exacte pour prédire les habitudes de consommation d’une personne, et le perfectionnisme n’est pas le seul facteur qui pousse à l’alcoolisme – parmi lesquels on trouve : la consommation d’alcool à un âge précoce, les antécédents familiaux en matière de picole, les niveaux de stress élevés et la pression des pairs. Néanmoins, l’étude peut éclairer certaines des façons dont l’alcoolisme se développe. L’American Psychological Association définit le perfectionnisme comme une tendance à exiger de soi ou des autres un niveau de performance extrêmement élevé. Il est associé à la dépression, à l’anxiété, aux troubles alimentaires et à d’autres problèmes de santé mentale. Le trouble de l’usage de l’alcool est un état pathologique caractérisé par une incapacité à contrôler ou à arrêter la consommation d’alcool malgré les répercussions sur la santé ou la vie sociale et professionnelle. Également appelé dépendance à l’alcool, addiction à l’alcool ou alcoolisme, le trouble de l’usage de l’alcool peut se manifester par des symptômes légers, modérés ou graves. Pour mesurer la…