Get in—Nous poursuivons un Waymo vers l’avenir
Talonner un robotaxi pendant des heures et des heures est bizarre. Et révélateur. Et suscite la jalousie. Mais un monde sans conducteur arrive pour nous tous. Alors ferme la porte et boucle ta ceinture.
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En Inde, l’un des pays les plus polyglottes du monde, le gouvernement souhaite que plus d’un milliard de personnes adoptent l’hindi. Un chercheur pense que ce serait une perte.
Jusqu’à présent, il n’y avait que quelques zones où la vidéoverbalisation était mise en place à Montpellier, comme devant le Peyrou ou l’avenue de Toulouse. Depuis septembre, vous avez la possibilité de recevoir un procès verbal où que vous soyez, ou presque, assure Sébastien Cote, l’adjoint au maire, chargé de la Tranquillité publique et de la protection de la population. “Dans tous les quartiers, là où nos caméras sont installées, nos policiers municipaux ou nos agents du centre de surveillance urbain (CSU) peuvent émettre une contravention.”
C’est le stationnement abusif qui est surveillé par les 360 caméras présentes à Montpellier : stationnement sur piste cyclable, sur passage piéton, en double ou triple file. Lorsque le stationnement devient particulièrement gênant et dangereux, le véhicule peut être mis en fourrière. Les autres infractions, telles que les excès de vitesse, ne sont pas prises en compte pour le moment. “Techniquement, il est nécessaire d’avoir un certain nombre de clichés pour justifier la verbalisation.” ajoute l’élu, “et capturer une plaque d’immatriculation d’un véhicule en mouvement est très complexe.”
Au total, à Montpellier, plus de 100.000 contraventions ont été établies en 2023 selon Sébastien Cote. 40% grâce à la vidéosurveillance, le reste étant émis par des agents ou des policiers sur le terrain.
Tribunal de Bobigny (93), 7 novembre 2024 – « Je suis un citoyen français. J’ai des droits. J’ai cru que j’allais mourir. » La juge achève la lecture de la lettre à haute voix puis porte son regard sur la salle d’audience. En face d’elle, Aziz E. demeure silencieux. Ce qu’il avait à exposer, il l’a consigné dans un signalement adressé à l’inspection générale de la police nationale (IGPN) il y a plusieurs années. Il y relate les abus qu’il a subis de la part de deux agents de la BAC de Seine-Saint-Denis, le 26 avril 2020, au commissariat d’Aubervilliers. À ce moment-là, le confinement dû à la pandémie de covid-19 est en vigueur et Aziz enregistre un contrôle lorsque les policiers l’arrêtent pour l’obliger à effacer les images. Il est conduit au poste pour vérification d’identité, où il accuse le chauffeur de lui avoir « tasé les parties intimes » dans le véhicule, avant de le malmener dans un couloir du commissariat. « Mon téléphone se trouve au commissariat si vous souhaitez des preuves », a-t-il noté dans la lettre, soigneusement lue par la magistrate.
Cependant, parmi l’ensemble des violences rapportées, seuls trois gestes sont retenus dans l’enquête, capturés par les caméras de surveillance à l’intérieur du poste. Comme le rappelle le procureur lors de l’audience, concernant les violences policières :
« Ce qui n’est pas filmé n’apparaît pas dans le dossier. »
Et peu importe que, lors de son audition à l’IGPN, Aziz E., âgé de 25 ans au moment des faits, ait décrit une longue série de coups, d’injures et de références à sa foi de la part des agents, depuis son arrestation jusqu’à ce qu’il cède à déverrouiller son téléphone pour faire disparaître la vidéo. Les photographies de ses blessures, jointes à son signalement, montrent des marques de piqûres sur la jambe et aux parties génitales attribuées au taser, ainsi que de nombreuses rougeurs « compatibles avec des traces de coups », selon le procureur.
Le rapport d’analyse des vidéos n’impute à Thomas B. qu’un coup de genou alors qu’il tirait « avec vigueur » le jeune homme, qui ne « résiste pas », du véhicule vers l’entrée du commissariat. À la barre, cet homme de 31 ans, désormais muté à la police de secours, défend l’emploi de la force « strictement nécessaire » pour conduire l’interpellé et conteste avoir porté un coup. Le jeune aurait, selon lui, simplement « perdu l’équilibre ». Il confesse en revanche un croche-pied, également filmé, alors qu’Aziz E. s’apprête à sortir du commissariat, qualifiant cela de « geste regrettable ».
S’agissant de Vincent R., il est accusé d’avoir, peu avant, armé le poing en direction d’Aziz E., dos au mur et « déboussolé » dans l’entrée du commissariat, pendant que les autres agents inspectent son téléphone. L’homme, d’une stature athlétique, ne comprend « plus pourquoi il a agi ainsi ». Comme son collègue, il admet avoir commis « un geste regrettable durant une période gênante », sans y voir pour autant une forme de violence. Sa défense est hésitante :
« Je ne connais pas le code pénal sur le bout des doigts. »
À la barre, quatre ans après les événements, la victime, un peu frêle, semble désorientée. Aziz E. a du mal à suivre les questions du tribunal. Son avocate, Maître Déborah Zubillaga, décrit son client comme une victime « particulièrement traumatisée », s’étonnant qu’il n’ait pas fait examiner ses blessures par un médecin légiste par « méfiance à l’égard de tout service collaborant avec la police ».
Comme c’est souvent le cas dans les affaires de violences collectives, les avocats de la défense ainsi que ceux de la partie civile critiquent également la portée restrictive de l’enquête. « À aucun moment, il n’a été demandé d’identifier les policiers ayant pu interagir avec lui », dénonce l’avocat de Thomas B., Maître Martin Dier, soulignant qu’aucune photo n’a été présentée à la victime. L’avocate d’Aziz E. se désole surtout du « refus des agents de témoigner contre leurs collègues ». « C’est tout un service qui se protège les uns les autres », ajoute-t-elle. L’ensemble des violences avait d’ailleurs été nié par les deux agents face aux enquêteurs, jusqu’à ce que les images leur soient montrées.
Le procureur, de son côté, défend dans son réquisitoire le « bon travail » des enquêteurs sur « un dossier ancien », ainsi que la décision du parquet d’écarter des poursuites l’intégralité de la scène de l’interpellation et du véhicule de police. Car sans l’activation des caméras piéton, pour elle :
« C’est parole contre parole, nous ne saurons jamais ce qu’il s’est réellement produit. »
Les véritables motivations derrière le transport d’Aziz E. au commissariat soulèvent également des questions. Car, bien que tous les policiers affirment avoir cherché à effectuer une vérification d’identité – laquelle permet de retenir une personne pendant quatre heures – celle-ci n’a finalement jamais eu lieu. Pour les agents, c’est parce qu’Aziz E. leur aurait, juste devant la cellule, montré sa carte sur son téléphone.
Ce serait d’ailleurs pour consulter sa carte que les quatre policiers auraient manipulé le téléphone à l’accueil. Une version répétée par Vincent R., qui avait pourtant admis lors de son audition avoir supprimé la vidéo « de peur qu’elle ne circule sur les réseaux sociaux ou ne tombe entre de mauvaises mains ». Cela a agacé la juge : « Nous sommes des professionnels après tout. » « Nous n’avons pas besoin de quatre personnes pour contrôler une carte d’identité », renchérit plus tard le procureur, qui rappelle aux policiers que le fait d’être filmé peut être « très désagréable, mais c’est néanmoins légal ». Mais ces actes, eux aussi, ne sont pas poursuivis. Maître Déborah Zubillaga, l’avocate d’Aziz E., dénonce quant à elle un « prétexte fallacieux » et envisage d’initier une nouvelle procédure pour « détention arbitraire ».
Pour les trois gestes poursuivis, le procureur requiert six mois d’emprisonnement avec sursis contre Thomas B, accompagnés d’une interdiction de port d’arme pendant cinq ans. Concernant son collègue Vincent R, la magistrate demande trois mois avec sursis. Le jugement est attendu le 5 décembre.
Alors que les gens se donnent à fond dans leurs meilleurs costumes d’Halloween référentiels, des questions sur le racisme et la misogynie refont surface.
BERTRAND GUAY via AFPUne terrasse à Paris le 2 juin 2020. PIÉTONS – Au moins une centaine de rues de Paris pourraient de nouveau être piétonnisées pour accueillir des terrasses éphémères cet été, comme à l’été 2020, sur la base de projets déposés par les commerçants, a indiqué vendredi la mairie de Paris, confirmant une information de RMC. L’été passé, après la première vague du Covid-19, une centaine de rues avaient été fermées à la circulation le temps d’un soir, d’un week-end ou toute la semaine, après acceptation d’une grande majorité des dossiers. “On peut se dire qu’au minimum, on repart sur quelque chose d’à peu près similaire”, dit à l’AFP Olivia Polski, adjointe au commerce de la maire PS Anne Hidalgo. Dès ce week-end, les bars et restaurants parisiens, autorisés à rouvrir leurs terrasses le 19 mai comme partout en France, pourront déposer leur dossier qui pourra aboutir à l’été, le temps que les services de la Ville les instruisent, a précisé l’adjointe socialiste. Les commerçants devront également obtenir l’aval de la préfecture de police, des pompiers et des maires d’arrondissement “pour que les riverains ne soient pas pénalisés”, souligne Olivia Polski, qui exclut de fermer à la circulation une voie empruntée par un bus. Le fait que les commerçants soient à l’initiative des projets, “au plus près de la réalité” de leur quartier, doit permettre de limiter les nuisances et les dérives, estime Olivia Polski, qui laissera les maires d’arrondissement juger a posteriori. “Là où il y aura des problèmes, on n’autorisera plus.” Un dispositif exceptionnel Ce dispositif exceptionnel est indépendant de la concertation en cours sur les extensions de terrasses permises depuis le premier confinement, qui doit aboutir à la définition d’un nouveau règlement des étalages et des terrasses (RET). Celui-ci sera soumis au vote du Conseil…
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