La Fantaisie de la Technologie Confortable
De la tendance du “gaming confortable” à une nouvelle génération de compagnons IA, nos appareils essaient de nous envelopper dans un cocon numérique et physique.
De la tendance du “gaming confortable” à une nouvelle génération de compagnons IA, nos appareils essaient de nous envelopper dans un cocon numérique et physique.
Le jeu de cartes à collectionner Pokémon Pocket réinvente le jeu gacha pour un public amoureux de Pikachu. Il a attiré des millions de joueurs—et plus qu’un peu de controverse.
Les lumières de la scène s’éteignent et l’air vibre au son d’un titre de trap. Des milliers de personnes applaudissent tandis que les commentateurs présentent le premier concurrent du match d’aujourd’hui : Kiara, en provenance d’Australie, qui va affronter Kosaku, du Japon. Les deux combattants entrent dans l’arène depuis des cabines téléphoniques rouges éclairées par des flashs stroboscopiques. Kiara, 10 ans, s’assied derrière le bureau placé au milieu de la scène et pose son porte-bonheur à côté d’elle : une peluche de son Pokémon préféré, Glaceon. Malgré toute cette mise en scène, il ne s’agit pas d’un match de boxe pour enfants. Si je suis venu ici, c’est pour voir ces deux-là entamer un combat Pokémon incroyablement sérieux, où les participants se disputent la victoire sur les dernières sorties de Nintendo Switch, Pokémon Sword et Pokémon Shield. Pour les non-initiés, les tournois Pokémon impliquent que les deux joueurs (alias dresseurs) se constituent une équipe composée de leurs monstres préférés, puis qu’ils en fassent s’affronter quatre d’entre eux dans un combat au tour par tour. En gros, c’est un peu comme un match de tennis. Sauf qu’au lieu d’envoyer rageusement des balles jaunes, ce sont de mignons animaux virtuels qui se relaient pour se foutre sur la gueule avec des mouvements comme « Gladius Maximus » et « Boutefeu ». Lorsque les Pokémon apparaissent sur les écrans géants suspendus au-dessus de la scène, la foule est en délire. Et elle retient son souffle quand les joueurs portent des coups critiques inattendus à leurs adversaires. La confrontation entre Kiara et Kosaku n’est pas mon premier match. J’ai passé tout mon week-end ici, à mater des fans de tous âges et de toutes nationalités s’affronter dans des jeux de cartes, des jeux mobiles et des jeux de combat. J’ai aussi mené mon enquête pour savoir qui avait…
SOPA Images via Getty ImagesPhoto d’illustration du jeu Pokémon Go. ÉTATS-UNIS – Une expédition qui coûte cher. Deux policiers de Los Angeles qui préféraient s’adonner à la chasse aux Pokémon qu’à celle des voleurs ont été licenciés. Louis Lozano et Eric Mitchell patrouillaient en avril 2017 les rues de la ville à la recherche de ces créatures fantastiques en utilisant le célèbre jeu de réalité augmentée installé sur leur téléphone. Lorsque des collègues avaient émis un appel pour obtenir des renforts concernant un cambriolage dans un grand magasin, les deux policiers avaient décidé de l’ignorer pour poursuivre leur jeu, ont révélé les enregistrements de leurs échanges dans leur véhicule. “L’agent Mitchell a alerté Lozano que ‘Ronflex’”, un Pokémon célèbre pour ses siestes prolongées, “venait juste de surgir”, soulignent des documents officiels versés au dossier pour leur licenciement. Pendant environ 20 minutes après l’appel à l’aide, les deux policiers ont été enregistrés “en train de discuter de Pokémon tandis qu’ils roulaient vers différents endroits où les créatures virtuelles apparaissaient vraisemblablement sur leurs téléphones”, ajoutent ces documents publiés la semaine dernière. Pokémon Go, phénomène mondial Les valeureux agents de la force publique avaient réussi à coffrer Ronflex mais Togetic, un autre Pokémon, leur avait donné du fil à retordre. “Putain, mec, ce truc est en train de me dérouiller”, a lancé l’agent Mitchell selon les retranscriptions. Les deux policiers ont été poursuivis pour de multiples manquements et fautes. Ils ont reconnu avoir omis de répondre à l’appel à l’aide pour ce cambriolage mais ont démenti avoir été en train de jouer à Pokémon Go. Affirmant qu’ils n’avaient fait que discuter de ce jeu, ils avaient contesté leur licenciement mais la cour d’appel n’a pas cru à leurs explications et a maintenu vendredi la sanction. A sa sortie en 2016, Pokémon Go avait suscité l’engouement…
AlomoraL’idée d’un groupe d’amis derrière ces pass sanitaires réinventés. CULTURE – “Tant que c’est là, autant en faire un truc drôle”. Et si le pass sanitaire, qui fait débat depuis sa mise en application, devenait un objet que l’on a envie de montrer parce qu’il fait rire? C’est l’idée d’un groupe d’amis qui propose des “QR cartes personnalisées” version pop-culture et références aux années 90. Sur Twitter vendredi 15 octobre, une internaute, “French Lara Croft”, récolte plus de 40.000 “j’aime” avec sa publication: “La beauté de mon Pass Sanitaire je veux rien entendre”, écrit-elle avec une photo. L’image ressemble aux cartes Pokémon bien connues de certaines générations. Et d’ailleurs, une petite bête baptisée “Covidou” propose d’utiliser sa faculté spéciale, à savoir: “Dépassez les dresseurs qui galèrent à trouver leur QR code sur leur portable”… La beauté de mon Pass Sanitaire je veux rien entendre. pic.twitter.com/jBFoHvTvCC — French Lara Croft (@StarkIndustrie_) October 15, 2021 L’initiative séduit sur la plateforme. Samedi 16 octobre, le compte Twitter “Alomora.club” en revendique la paternité. Derrière ce nom de code, un groupe de “trois copains, grosse vingtaine, petite trentaine”, qui voulait avant tout s’amuser et en avait “un peu marre du débat pass sanitaire, anti-pass sanitaire”, comme ils l’expliquent au HuffPost. “Au début, c’était une blague entre nous”, explique l’un des créateurs qui préfère rester anonyme. “On s’est dit que tant que le pass sanitaire était là, autant en faire un truc drôle, autant faire rigoler les gens et rigoler nous-mêmes.” Pour leur propre usage, ils créent donc un premier pass, façon Jurassic Park. Eux ont les idées et le design, et ils confient la réalisation à un ami graphiste. “On s’est fait nos QR codes sur un design inspiré de Jurassic Park il y a environ deux semaines, juste pour nous trois. Et puis on en a…
CULTURE – Katy X Pika Pika. La chanteuse américaine Katy Perry a dévoilé vendredi 14 mai un morceau “Electric” en collaboration avec la star de “Pokemon” qui fête ses 25 ans cette année. Intitulé le plus logiquement du monde “Electric”, le titre alterne entre une version adolescente puis adulte de Katy Perry et de son ami Pikachu – Pichu, dans sa jeunesse. Le morceau fera partie de l’album “Pokemon 25: The Album” auquel participent aussi Post Malone et J Balvin. Vingt-quatre heures après sa mise en ligne, il enregistrait déjà plus de 4 millions de vues. “J’adore participer à tout ce qui est amusant, avec une bonne histoire à raconter, et des messages positifs à partager avec le monde entier. Maintenant que j’ai un enfant, je comprends à quel point il est important de jouer”, avait-elle confié au site américain People, en se remémorant une visite au Café Pokemon au Japon au cours de laquelle “tous les souvenirs magnifiques de l’enfance reviennent”. Et ce n’est pas un hasard si la chanteuse s’est retrouvée avec le petit animal jaune électrique: “Je comprends l’histoire de Pikachu. À première vue, vous pouvez penser que je suis juste mignonne, avec des chansons mignonnes. Mais si vous creusez un peu, vous réalisez que “Chained to the Rythm” n’a rien d’une petite chanson légère”, avait-elle expliqué. La chanteuse a aussi dévoilé une collaboration pour quelques articles de prêt-à-porter, toujours avec son petit animal virtuel préféré. À voir également sur Le HuffPost: Les raisons de la folie autour des cartes Pokémon Source
POKÉMON – À ce prix là, difficile de tous les attraper. Dimanche 25 avril, le YouTuber Michou a publié une vidéo dans laquelle on le voit acheter une boîte de cartes Pokémon pour 50.000 euros. Il y a quelques semaines, c’est le streamer Kameto qui avait dépensé 20.000 euros pour une boîte similaire. Ces deux achats témoignent d’une croissance de cet engouement autour des cartes Pokémon. Le commissaire-priseur Florian Bourget, expert de bandes dessinées, nous explique dans la vidéo en tête d’article, les raisons de ce phénomène. Folie qui se développe aussi sur Internet où les émissions spéciales de steamers et les vidéos de YouTubers attirent un public qui ne cesse de croître. 100.000 collectionneurs en France En décembre 2018, pour la première fois en France avait lieu une vente aux enchères de cartes Pokémon. “Les cartes Pokémon, c’était un domaine qui m’intéressait et qui m’intriguait. On a eu beaucoup de curieux, beaucoup de presse. En termes de vente, c’était déjà des collectionneurs purs et durs”, se rappelle l’expert qui officiait à l’époque. Expert et passionné de cartes Pokémon, il a constaté une forte évolution de l’intérêt pour ce domaine. Le grand public s’est joint aux premiers collectionneurs pour faire exploser le marché. “Depuis la première vente aux enchères qu’on a faite en 2018, les prix des cartes rares ont été en moyenne multipliés par 100. C’est simple: la carte qu’on a vendue 12.000 euros il y a un mois, on l’avait vendue 500 euros en 2018.” Selon lui, il y a aujourd’hui 100.000 collectionneurs de cartes Pokémon en France qui sont en quête des plus prestigieuses parmi les 20 milliards qui ont été imprimées depuis la création de la licence et s’arrachent notamment chez les marchands de journaux. Un record à plus de 350.000 dollars Plusieurs critères permettent de…
JEUX VIDÉO – Un quart de siècle, cela se fête, y compris pour une licence de jeux vidéo à (très) grand succès. Le 27 février 1996, Pokémon Rouge sortait sur la vénérable Gameboy, avec un succès que l’on connaît: depuis, 300 millions de jeux Pokémon se sont vendus sur la planète, sans que l’âge ne vienne entamer l’enthousiasme des fans. Pour fêter dignement ses 25 ans, The Pokémon company a décidé, un peu en avance, de dévoiler trois nouveaux titres au public, comme vous pouvez le découvrir dans la vidéo en tête de cet article. Il s’agit tout d’abord de deux remakes, dont une rumeur persistante avait trahi depuis plusieurs mois l’existence. Pokémon Diamant Étincelant et Perle Scintillante sont ainsi des visions modernisées des versions sorties en 2006 sur Nintendo DS, avec bien entendu des graphismes actualisés… trop timidement pour certains, si l’on en croit certaines réactions sur les réseaux sociaux. Il est vrai que les nouveaux titres, annoncés bien sûr sur Nintendo Switch, n’ont pas l’air de pousser la console dans ses retranchements. Il en sera peut-être autrement pour la surprise (bien qu’elle aussi un peu éventé par une fuite de dernière minute) de ces annonces, le développement d’une Pokémon se passant dans un monde ouvert, Légende Pokémon: Arceus. Un coup d’oeil à la bande-annonce permet de s’apercevoir que les développeurs du jeu, prévu pour sortir en 2022, se sont largement inspirés de Zelda: Breath of the Wild pour renouveler le style Pokémon, qui -à entendre certains- commençait à tourner un peu en rond. Les plus grands fans des petits monstres à collectionner ont aussi pu voir de nouvelles images du nouveau Pokémon Snap en préparation sur Nintendo Switch: le jeu dédié à la photographie des Pokémons avait déjà été annoncé, mais il a cette fois laissé apercevoir des graphismes plus…
Il n’a fallu que quelques minutes pour que toute une communauté s’enflamme. Au début du mois, Logan Paul, l’un des youtubeurs les plus suivis de la planète, donnait rendez-vous à ses abonnés le 27 février 2021 pour un événement hors-norme : le plus grand “unboxing” de cartes Pokémon de l’Histoire. Une date pas choisie par hasard par le vidéaste américain puisqu’il s’agit du 25ème anniversaire de la franchise. Pour marquer le coup, il a investi deux millions de dollars pour se procurer six boîtes de la première édition anglaise. Une somme stratosphérique qui reflète pourtant le prix du marché pour des items qui, aujourd’hui plus que jamais, valent de l’or. Publicité « On est sur une expansion incroyable, des cartes qui valaient 70 euros en janvier 2020 se vendent maintenant 1 000 euros. Et ce n’est peut-être que le début, le marché s’étend. » Cela fait cinq ans qu’Idir consacre presque tout son temps à sa collection de cartes Pokemon. Débutée dans des brocantes par nostalgie, elle a pris un autre tournant au fur et à mesure de ses recherches et de ses trouvailles. Selon lui, ce retour de hype s’est effectué en trois temps. Le premier intervient en 2016 avec le phénomène Pokémon Go, qui remet la licence au goût du jour pour le grand public. Dans le même temps est commercialisée une série spéciale pour le 20ème anniversaire, “Evolutions”, avec des cartes reprenant les illustrations de celles sorties au tout début de l’aventure. Le second correspond au début de la pandémie mondiale de Covid-19. « Des gens ont eu plus de temps pour s’intéresser aux cartes, et certains avaient un budget loisirs plus important car le cinéma, les musées, les concerts… tout s’est arrêté. » Enfin, des influenceurs ont profité de cette période pour s’y mettre et communiquer en grandes pompes sur…
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