Selon WWF, 68% de la faune sauvage ont disparu en 50 ans à cause de l’activité humaine
ENVIRONNEMENT – Le monde a perdu plus des deux-tiers de ses populations d’animaux sauvages en moins de 50 ans, principalement à cause de l’activité humaine, avertit ce jeudi 10 septembre le Fonds mondial pour la nature (WWF), qui pointe les dangers de cet effondrement pour l’avenir de l’humanité. Entre 1970 et 2016, 68% de cette faune sauvage a disparu, selon l’Indice planète vivante, outil de référence publié tous les deux ans par le WWF. La cause principale est la destruction d’habitats naturels, notamment pour l’agriculture, une tendance qui risque de favoriser de nouvelles pandémies du type Covid-19 en mettant au contact humains et animaux, ce qui favorise la transmission de virus d’espèce à espèce. Cet indice, compilé en coopération avec la Société zoologique de Londres, prend en compte environ 4000 espèces de vertébrés, répartis en quelque 21.000 populations d’animaux à travers le monde. Il enregistre une nouvelle accélération de la chute de biodiversité, qui s’établissait à 60% lors du dernier rapport en 2018 (période 1970/2014). “Depuis 30 ans nous voyons la chute s’accélérer et ça continue dans la mauvaise direction”, résume pour l’AFP Marco Lambertini, directeur mondial du WWF. “Nous assistons à la destruction de la nature par l’humanité. (…) De fait, c’est un écocide”. ″Échec système” Le tout ”à la vitesse de l’éclair par rapport aux millions d’années depuis lesquelles de nombreuses espèces vivent sur cette planète”. Résultat selon Marco Lambertini: “Tous les voyants de notre planète sont au rouge avec le message: échec système”. Car depuis 50 ans, “notre monde a été transformé par une explosion du commerce mondial, de la consommation et de la croissance de la population humaine”, souligne le rapport. Mais ces changements, notamment la déforestation à des fins agricoles, “ont eu un coût énorme sur la nature” et l’humanité dépasse désormais chaque année son “budget…