Le distress d'une mère de famille, locataire d'un logement indécent à Montpellier

HERAULT NEWS

Le distress d’une mère de famille, locataire d’un logement indécent à Montpellier

Séverine réside au troisième étage de l’immeuble Val de Croze 4, situé à Montpellier. Avec ses trois enfants, elle occupe un logement social depuis 10 ans, qui a tellement souffert des infiltrations qu’elle désire ardemment en partir. Dans toutes les pièces, on trouve de la moisissure au plafond et des dalles de sol qui se décollent. Dans le couloir, un tissu à motifs rouge, semblable à un rideau, dissimule un trou béant dans le mur. “Il est gorgé d’eau, ça goutte à chaque pluie ou lorsque les voisins utilisent leurs sanitaires. Tout s’effondre peu à peu, le mur se dégrade et il y en a partout”, déplore la mère de famille.

Humidité et moisissure partout dans l’appartement

Dans la salle de bain, le lavabo, obstrué, est hors d’usage depuis trop de temps et la famille est contraite de faire sa toilette dans la cuisine. “On m’a dit que c’était à moi de déboucher le lavabo, et je sais le faire, mais ils ont scellé le pied, donc je n’ai pas accès à la tuyauterie”, se défend-elle. En levant les yeux, on remarque que des plaques sont prêtes à céder, juste au-dessus de la baignoire, qui elle-même a fini par pencher à cause de l’humidité.

Réaménagement XXL dans le secteur pour la ligne 5 du tram

Cela fait six ans que Séverine désire quitter cet appartement, mais ses requêtes auprès d’ACM, son bailleur, n’ont reçu aucun retour. Elle assure qu’elle n’a pas de dettes même si parfois, elle est légèrement en retard pour payer le loyer. “Ils me contactent par SMS et par téléphone, me réclamant de payer sous peine de voir la CAF stopper les APL”. À chaque fois, Séverine profite de l’occasion pour s’enquérir de l’avancement de son relogement et se heurte à un “silence complet”.

On lui a maintes fois conseillé d’attendre, de patienter jusqu’à la fin des travaux du tramway qui s’accompagnent d’un vaste programme de réhabilitation des logements du quartier.

Trois certificats médicaux

Actuellement, la famille est à bout. “Ils pourraient couvrir cet appartement de diamants, nous voulons simplement partir !” affirme Séverine, qui se plaint d’avoir le moral à zéro, tout comme ses enfants. Sans oublier les problèmes de santé récurrents : asthme, allergies, irritation des yeux, au point que leur médecin généraliste a recommandé un déménagement d’urgence. C’était il y a plus de quatre ans…

Encore plus ancienne, une enquête de 2016 du service communal d’hygiène et de santé, notait déjà que “l’ensemble du logement présente un développement significatif de moisissures”. À l’époque, “seule la salle de bain échappait à ce problème”.

Une ou deux propositions de relogement à l’horizon

Contacté par France Bleu Hérault, le bailleur admet qu’il y a eu “un raté” dans le suivi de la demande de Séverine. “Il semble que la commande de travaux soit effectuée et que la réhabilitation des lieux soit prévue”, précise-t-il. Tout en rappelant que les mouvements dans le parc de logements sociaux sont peu fréquents, le président d’ACM assure “qu’une ou deux propositions” seront faites dans l’est de la métropole de Montpellier.

Le mur effondré dans le couloir
Le mur effondré dans le couloir © Radio France
Salah Hamdaoui

Moisissures au niveau du plafond de la cuisine
Moisissures au niveau du plafond de la cuisine © Radio France
Salah Hamdaoui

Pourquoi de plus en plus de personnes sont attirées par les compagnons IA

INTELLIGENCE ARTIFICIELLE

Pourquoi de plus en plus de personnes sont attirées par les compagnons IA

Les assistants IA gagnent en popularité, notamment avec des applications telles que Replika. Ces chatbots suscitent un sentiment de connexion émotionnelle, mais soulèvent également des interrogations sur leurs effets sociaux.

Un partenaire virtuel pour lutter contre la solitude

De nombreux jeunes hommes, surtout ceux âgés entre 18 et 34 ans, se tournent vers des assistants IA. Des communautés en ligne échangent sur leurs expériences, partageant des récits positifs et des désagréments. L’application Replika, introduite en 2017 par la société Luka, offre une compagnie attentive et compréhensive. Les utilisateurs peuvent modeler leur IA en déterminant son apparence, sa voix et son nom, ce qui crée l’illusion d’un lien sur mesure.

https://twitter.com/paualsina/status/1768906303332606239

Les assistants IA procurent une sensation de sécurité et de prévisibilité. Les réactions des IA sont conçues pour rester cordiales et éviter les malentendus, attirant ceux désirant une connexion sans risque. Cependant, cela soulève la question : peut-on vraiment substituer l’authenticité humaine par un algorithme ?

Des critiques concernant l’impact de l’IA sur les relations

Bien que ces technologies puissent atténuer la solitude, elles suscitent des discussions sur leur impact. Des spécialistes s’inquiètent que les IA encouragent des stéréotypes, notamment ceux associés aux femmes soumises. Ces assistants virtuels, bien que programmés pour faire preuve de sollicitude, peuvent renforcer des relations de pouvoir déséquilibrées. La Dr Lisa Sugiura, spécialisée en cybercriminalité, souligne que les IA, façonnées par des humains, reflètent souvent des préjugés implicites.

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Cette critique concerne également les assistants vocaux comme Siri et Alexa, souvent dotés de voix féminines. Ces représentations affectent la perception des rôles de genre dans la société. En outre, la personnalisation des compagnons IA peut modéliser une vision idéalisée des relations. Cela incite certains utilisateurs à privilégier l’IA par rapport aux interactions humaines complexes et imprévisibles.

Des effets éducatifs et sociétaux

<pCertaines recherches montrent des bénéfices des assistants artificiels, tels que la diminution de la solitude. Replika prétend que son application peut même aider à surmonter des pensées négatives. Toutefois, des chercheurs expriment des préoccupations quant à l’effet sur l’apprentissage des relations et de la sexualité chez les jeunes. Les IA pourraient nuire à la compréhension de l’intimité et des interactions humaines, en raison de leur tendance à donner des réponses conformistes.

https://twitter.com/RashiShrivast18/status/1833607291804782755

Sophia Smith Galer, éducatrice spécialisée en sexualité, insiste sur l’importance d’une éducation complète. En l’absence d’un cadre approprié, les compagnons IA pourraient favoriser des stéréotypes nocifs, surtout chez les jeunes sans repères clairs. Bien que l’IA puisse aborder des questions délicates, elle ne doit pas se substituer aux interactions et conseils humains.

Une technologie IA nécessitant une régulation éthique

Pour que ces compagnons IA soient profitables, il est vital d’assurer un développement éthique. Les spécialistes appellent à un encadrement plus rigoureux pour empêcher que les biais et les stéréotypes ne soient ancrés dans les nouvelles technologies. Les applications telles que Replika peuvent représenter une alternative aux relations humaines, mais elles doivent être utilisées en complémentarité et non comme un substitut.

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L'invitée d'ICI matin - Marie Sabah, une résidente de l'Hérault qui a traversé les inondations en Espagne

HERAULT NEWS

L’invitée d’ICI matin – Marie Sabah, une résidente de l’Hérault qui a traversé les...

Les congés de Marie Sabah ne se sont pas déroulés comme elle l’avait imaginé. En se rendant chez sa famille dans la localité de Valence en Espagne, elle a été témoin des inondations qui ont causé la mort de 217 personnes.

C’est aux alentours de 14h le 29 octobre, alors qu’elle déjeune chez sa tante à Aldaïa, que Marie Sabah aperçoit une alerte météo à la télévision. Elle choisit de modifier ses plans et de regagner son domicile avec sa sœur et son petit-fils, bien qu’il ne pleuve pas du tout.

Un “réflexe d’Héraultaise et de DGS” qui est sans doute venu à son secours, habituée qu’elle est aux simulations du plan communal de sauvegarde à Lézignan-la-Cèbe. Elle a perdu sa voiture, submergée dans un parking souterrain, et la maison de sa tante a été complètement inondée, mais toute la famille est sortie indemne. L’alerte de la protection civile sur les téléphones mobiles n’est arrivée que “vers 20h ou 20h15, mais cela était trop tard, la vague était déjà là. Les gens se sont précipités vers les parkings souterrains pour récupérer leurs véhicules, ce qui a été catastrophique.”

De retour en France, elle a repris son travail ce lundi, et ce retour à la routine quotidienne lui offre l’occasion de se remettre progressivement de son expérience en Espagne.

La coopération Nord-Sud, thème central de la COP 29

ECONOMIE

La coopération Nord-Sud, thème central de la COP 29

De plus en plus communs, de plus en plus intenses, de plus en plus onéreux. Les inondations tragiques dans la région de Valence, en Espagne, ayant causé au moins 217 morts, surviennent après les tempêtes Kirk et Boris en Europe du Nord et Centrale, et après les ouragans Hélène et Milton aux États-Unis (plus de 250 décès).

Les perturbations variées concernant les précipitations et les températures qui se succèdent confirment à quel point un monde s’apprêtant à atteindre 1,5 °C de réchauffement climatique moyen depuis le début de la révolution industrielle – un niveau enregistré en septembre 2024 – est déjà devenu, entre destructions matérielles et pertes agricoles, instable et menaçant.

C’est face à cette réalité que se tiendra, du 11 au 22 novembre à Bakou, en Azerbaïdjan, la 29e conférence annuelle des États parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), plus connue sous le nom de COP 29.

L’équation que les 197 États parties peinent à résoudre a été signalée dans le rapport publié, à la veille de chaque COP, par le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE). Ce rapport évalue l’écart entre les émissions projetées de gaz à effet de serre et ce qui devrait être réalisé à court terme selon la communauté scientifique pour respecter l’objectif à long terme de l’Accord de Paris : rester « nettement » en dessous de 2 °C de réchauffement d’ici la fin du siècle, et idéalement, stabiliser le climat à + 1,5 °C.

D’après le dernier Emissions Gap Report, pour respecter l’objectif de 1,5 °C, il faudrait réduire les émissions mondiales de 57 gigatonnes (Gt) d’équivalent CO2 en 2023 à 33 Gt en 2030. Près d’une réduction de moitié en sept ans ! Ce n’est pas techniquement et économiquement impossible, souligne le rapport, mais cela nécessiterait une mobilisation énorme.

Cependant, si les États respectent leurs engagements nationaux « non conditionnels » en matière de réduction des émissions, pris depuis 2015 dans le cadre de l’Accord de Paris (appelés Nationally Determined Contributions, ou NDCs), les émissions mondiales seraient réduites à seulement 55 Gt. Et au mieux, à 51 Gt si les pays en développement et émergents mettent également en œuvre leurs engagements « conditionnels ».

La condition essentielle est, en grande partie, que les pays du Nord augmentent leurs transferts financiers vers les pays du Sud pour leur permettre d’améliorer leur ambition climatique.

Des engagements à renforcer

<pAinsi, dans le scénario le plus optimiste aujourd'hui, la diminution des émissions par rapport au niveau actuel serait de 6 Gt, face à un effort requis de 24 Gt d'ici 2030 pour atteindre l'objectif de 1,5 °C (et encore 16 Gt pour un objectif de 2 °C).

En ce qui concerne les températures, le rapport du PNUE souligne que la tendance actuelle des émissions mondiales entraînerait un réchauffement de + 3,1 °C d’ici la fin du siècle. La mise en œuvre des NDCs inconditionnels et conditionnels mènerait à + 2,6 °C. Un scénario qui reste désastreux.

Il convient de noter, selon le PNUE, que 107 pays représentant 82 % des émissions mondiales ont déjà pris l’engagement d’atteindre le « zéro émission nette » d’ici le milieu du siècle, ce qui conduirait à un réchauffement global de + 1,9 °C. Toutefois, cette promesse à long terme n’a aucun poids sans un engagement crédible à court terme. C’est le maillon manquant des NDCs.

En ce qui concerne la limitation du réchauffement global « nettement » en dessous de 2 °C – ce que l’on appelle l’atténuation, et qui nécessitera également d’importants efforts d’adaptation – le défi des futures négociations climatiques est donc double. D’une part, il faut que les États renforcent leurs engagements à court terme, et d’autre part, qu’ils les mettent vraiment en œuvre, ce qui n’est pas garanti.

La conférence de Paris en 2015 avait déjà reconnu la faiblesse des NDCs en vigueur et inscrit le principe d’une révision quinquennale pour réduire l’écart entre les engagements à court et à long terme. L’an dernier, la COP 28 de Dubaï a précisé que les États parties doivent soumettre leur NDC révisée pour la période 2030-2035 avant le 10 février prochain. L’objectif est qu’à la COP 30 de Belém (Brésil), en novembre 2025, la somme des engagements nationaux soit « compatible avec moins de 2 °C ».

Quels transferts financiers du Nord vers le Sud ?

Une condition absolument nécessaire (et aussi insuffisante) pour relever l’ambition mondiale l’année prochaine est d’atteindre un accord entre pays développés et en développement concernant l’aide que les premiers doivent apporter aux seconds pour qu’ils mettent en œuvre des politiques climatiques adéquates. C’est l’enjeu central de la conférence qui débutera la semaine prochaine à Bakou.

Le « Sud global » représente de plus en plus les émissions mondiales (30 % pour la Chine et 8 % pour l’Inde en 2023 contre 11 % pour les États-Unis et 6 % pour l’UE, selon l’Emissions Gap Report), mais la responsabilité historique du Nord reste écrasante : la Chine et l’Inde correspondent respectivement à 12 % et 3 % des émissions de CO2 cumulées depuis 1850, comparativement à 20 % et 12 % pour les États-Unis et l’UE.

Pour les pays en développement, incluant la Chine et d’autres nations avancées, il n’est pas question d’accroître leurs efforts pour réduire leurs émissions tant que le Nord n’augmentera pas ses transferts financiers. C’est également une condition pour restaurer la confiance sérieusement compromise et retrouver une coopération internationale face à la menace climatique universelle.

La promesse faite en 2009 d’atteindre 100 milliards de dollars par an en transferts pour la période 2020-2025 a été tenue avec deux ans de retard. De plus, ce montant n’avait pas été initialement fixé en fonction d’une évaluation des besoins. Il s’agissait plutôt d’un chiffre symbolique pour convaincre les pays du Sud de participer à l’Accord de Paris et à l’établissement d’engagements climatiques par tous, indépendamment de leur niveau de richesse, selon un principe de responsabilité partagée mais différenciée.

C’est pourquoi la COP de 2015 avait stipulé que, « avant 2025 », les États parties devraient établir « un nouvel objectif chiffré collectif à partir d’un niveau de base de 100 milliards de dollars par an, tenant compte des besoins et des priorités des pays en développement ».

En dix ans, ce sujet n’a toujours pas trouvé de solution et Bakou est le dernier round avant le verdict. Comme l’indique Mark Tuddenham, responsable veille et information climat international au Centre interprofessionnel technique d’études de la pollution atmosphérique (Citepa), l’instauration d’un nouvel objectif de financement climatique (NCQG selon l’acronyme anglais) est un « sujet de blocage probable ».

Contexte peu favorable

Les pays développés et en développement continuent en effet de s’opposer sur presque tous les aspects du dossier, en commençant par le « combien ? »

Selon le rapport de l’économiste britannique Nicholas Stern présenté en 2022, l’objectif de neutralité climatique exigera environ 1 000 milliards de dollars par an des pays développés vers les pays en développement et émergents, excluant la Chine. C’est cet ordre de grandeur que réclament les pays du Sud, soit dix fois plus que ce que les pays riches ont jusqu’à présent timidement accepté.

Les divergences entre le Nord et le Sud demeurent également totales sur les questions « qui paie ? » (inclure ou non les pays émergents dans le financement et considérer ou non les fonds privés), « qui reçoit ? » (limiter ou non le financement aux seuls pays en développement vulnérables), « pour quels objectifs ? » (financer exclusivement les actions d’atténuation et d’adaptation ? Inclure des compensations pour les pertes et dommages liés à des chocs climatiques ?), sans oublier les détails concernant la part de dons et de prêts parmi ces flux financiers ainsi que les règles de transparence.

En dehors des discussions interminables sur le financement entre le Nord et le Sud, Bakou est censé permettre des avancées sur d’autres thématiques, y compris celle des crédits carbone, qui est complètement bloquée. Cependant, le contexte général est très compliqué.

Mark Tuddenham souligne donc l’absence de progrès significatif dans les négociations préparatoires de la COP 29, qui se sont tenues à Bonn en juin dernier, ainsi que les tensions géopolitiques résultant des conflits en Ukraine et à Gaza, l’influence croissante de l’extrême droite, la polarisation du débat politique sur les questions migratoires et des sujets régaliens, sans oublier le retour à des politiques d’austérité budgétaire.

Sans oublier, bien sûr, la probabilité d’une éventuelle victoire de Donald Trump et les conséquences néfastes sur le climat lors de l’élection présidentielle américaine du 5 novembre.

Voici quand commencent les soldes du Black Friday chez Amazon, Walmart et d'autres détaillants.

TECHNOLOGIES

Voici quand commencent les soldes du Black Friday chez Amazon, Walmart et d’autres détaillants.

Le Black Friday débute officiellement le 29 novembre, mais si vous prévoyez de faire de ce jour le seul jour où vous achèterez des cadeaux cette saison des fêtes, vous passez à côté de nombreuses offres. Plusieurs détaillants de renom, dont Best Buy et Target, ont déjà commencé à déployer leurs remises de Noël en ligne et en magasin. Ces deux détaillants offrent également une protection des prix pendant la majeure partie de la saison de shopping des fêtes, donc si vous achetez tôt et que le même article baisse de prix, vous pouvez rétroactivement obtenir la meilleure offre. Que vous profitiez de la multitude d’offres anticipées des fêtes ou que vous attendiez jusqu’au jour après Thanksgiving, il est important de savoir comment chaque grand détaillant gère l’événement de shopping cette année. Si vous prévoyez de dépenser de l’argent, voici les horaires et attentes pour Amazon, Walmart, Target et tous les grands détaillants que nous connaissons. Amazon n’a pas encore annoncé de plan complet pour le Black Friday, mais il a une page d’accueil pleine d’offres de Noël, que le détaillant pourrait mettre à jour et convertir en son principal hub pour le Black Friday — ainsi que pour le Cyber Monday. Il n’y a pas beaucoup d’offres notables anticipées, du moins en ce qui concerne la technologie, mais Amazon propose actuellement quelques paires d’écouteurs Beats à prix réduits. Cela inclut les Beats Solo 4 et Beats Studio Pro, qui sont en vente à 99,99 $ (100 $ de réduction) et 169,99 $ (180 $ de réduction), respectivement. Soyez simplement conscient qu’Amazon ne propose pas de correspondance de prix, donc la “protection” des prix pour de nombreux clients d’Amazon signifie acheter l’article au prix le plus bas et retourner l’original — ce qui, malheureusement, est assez gaspilleur. Le Black Friday a…

Va-t-il nous faire désirer Darmanin ? Retailleau continue de raconter n'importe quoi !

MEDIA

Va-t-il nous faire désirer Darmanin ? Retailleau continue de raconter n’importe quoi !

Nous sommes ce lundi 4 novembre 2024, voici le programme de “Toujours Debout”, animé par Théophile Kouamouo : Le résumé de l’actualité du jour, préparé par Lydia Menez. Il s’agit d’une thématique qui a injustement capté l’attention des médias traditionnels durant une partie de la semaine précédente. L’origine de tout cela se trouve dans une déclaration de Bruno Retailleau faite vendredi matin, alors qu’il était invité sur le plateau de BFM TV. Le ministre de l’Intérieur faisait référence à une fusillade survenue la nuit antérieure à Poitiers, causant au moins cinq blessés graves, dont un en situation critique. Retailleau avance alors un chiffre pour provoquer ! Il affirme qu’entre “400 et 600 personnes” ont été impliquées dans l’affrontement, se basant sur les dires du Préfet de la Vienne. Cette fausse information a été relayée avec enthousiasme par plusieurs médias. Cependant, ce chiffre est rapidement contesté par le procureur de la République le vendredi soir, qui parle plutôt d’”une soixantaine de personnes en lien avec la police”. Et malgré cela, le ministre n’opère pas de recul, continuant ses interventions idéologiques contre la délinquance urbaine. Nous analyserons cette séquence avec Bénédicte Desforges, porte-parole du collectif “Police Contre la Prohibition”. Dans la seconde partie de l’émission, “Ne nous engueulons pas”, le segment “débats” de notre édition de soirée. Pour ce lundi, Paul Elek, analyste politique pour Le Média, se mesurera à Mathis Viguier, délégué national des Jeunes Républicains. Les thèmes abordés incluront deux sujets : Bruno Retailleau, qui s’est à nouveau fait remarquer par des déclarations inexactes, pour employer un terme léger, concernant la fusillade de jeudi dernier. Que vise notre ministre de l’Intérieur ? La quête d’un buzz perpétuel ? S’agit-il d’un néo-Darmanin ou faisons-nous face à un phénomène politique encore plus ancré à droite ? Nous en débattrons. Nous évoquerons également le Premier ministre Michel Barnier, qui…

HP introduit des ordinateurs améliorés par l'IA et des solutions pour optimiser sa productivité.

INTELLIGENCE ARTIFICIELLE

HP introduit des ordinateurs améliorés par l’IA et des solutions pour optimiser sa productivité.

HP s’adapte aux exigences croissantes des employés en matière d’efficacité et d’intégration de l’IA. L’entreprise a présenté des innovations destinées à alléger les responsabilités administratives. Parmi ces nouveautés figurent le programme Amplify AI et le PC OmniBook Ultra 14 Flip.

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De récentes études révèlent que de nombreux employés britanniques abandonnent leur pause déjeuner pour rattraper leur charge de travail. Environ 40 % des travailleurs éliminent régulièrement cette pause. Pour répondre à cette situation, HP introduit le programme Amplify AI. Ce programme est doté d’outils, de formations et de certifications. Son objectif est de fournir aux entreprises des ressources afin d’optimiser l’utilisation de l’IA.

Une étude antérieure a montré que seulement 42 % des employés estiment que l’IA peut alléger les tâches répétitives. Cependant, HP souhaite faire évoluer cette vision. Neil Sawyer, directeur général pour l’Europe du Nord-Ouest chez HP, souligne la signification de l’IA pour l’avenir du travail. Selon lui, l’IA permettrait aux travailleurs de se concentrer sur des tâches plus essentielles et de mieux profiter de leur journée.

En complément du programme Amplify AI, HP lance son PC IA de nouvelle génération : le HP OmniBook Ultra 14 Flip. Cet ordinateur portable 2-en-1 dispose d’un assistant IA intégré. Il est capable d’analyser des documents, de répondre aux questions et de collecter des données. Ce modèle a été conçu pour diminuer les charges de travail et accroître la productivité. Proposé au tarif de 2019,66 euros, il se présente comme un outil novateur pour les professionnels.

L’influence de l’IA sur le quotidien des employés

Les recherches indiquent également que seulement 25 % des travailleurs utilisent l’IA au quotidien dans leur métier. Cette confusion concernant l’implémentation de l’IA représente un blocage pour beaucoup. HP souhaite surmonter ces barrières grâce à des outils plus accessibles. L’IA est perçue comme un moyen de faciliter les tâches simples et récurrentes. Cela permettrait aux employés de se concentrer sur l’essentiel et de récupérer du temps libre.

HP n’est pas seul sur ce marché en expansion. D’autres entreprises telles que Lenovo ont également intégré des solutions IA. Leurs ventes de PC compatibles IA ont augmenté de 228 % au second trimestre 2024. Cette tendance démontre un intérêt croissant pour des outils qui optimisent le travail. HP espère stimuler l’adoption de l’IA et maximiser la productivité des compagnies.

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À travers ces nouvelles initiatives, HP désire transformer la façon dont l’IA est perçue et appliquée. Le programme Amplify AI et le HP OmniBook Ultra 14 Flip offrent des solutions en phase avec les besoins contemporains. HP vise à simplifier le quotidien des travailleurs et à renforcer leur productivité grâce à l’intelligence artificielle.

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La triple incertitude que l'élection américaine impose au monde

ECONOMIE

La triple incertitude que l’élection américaine impose au monde

Tandis que notre classe politique s’interroge sur les mesures à prendre pour redresser nos finances publiques, un autre événement va avoir un impact considérable sur notre économie. Au moment où vous parcourez ces lignes, la nation la plus puissante économiquement, les Etats-Unis, est sur le point d’élire un nouveau leader. Enfin, peut-être.

En effet, d’après les récents sondages, le résultat semble prometteur d’incertitudes. Si l’écart est étroit entre les deux candidats, des recomptages prolongés sont à prévoir. Il se pourrait même que certaines circonscriptions ne communiquent pas les résultats pour engendrer le désordre. Il sera crucial de suivre de près qui remportera le Sénat et la Chambre des représentants.

D’autre part, si Donald Trump parvient à la victoire, il faudra composer avec un individu imprévisible. Les témoignages d’anciens conseillers dépeignent un homme souffrant de « troubles cognitifs » et admirateur des autocrates. Dans ce cas, un contre-pouvoir législatif incertain devra être espéré, reposant sur une alliance entre démocrates et républicains modérés.

La newsletter d’Alternatives Économiques

Chaque dimanche à 17h, notre analyse de l’actualité de la semaine

Mais même si Trump est défait, la démocratie américaine ne peut pas prétendre disposer des moyens nécessaires pour garantir le respect du vote. Le climat de guerre froide civile qui y règne est le principal souci que font peser les Etats-Unis sur la scène mondiale.

Le second facteur d’incertitude concerne le commerce. Les tendances protectionnistes de Trump (application d’un tarif douanier de 10 voire 20 % sur toutes les importations, et de 60 % pour les produits chinois) inquiètent les libéraux. Toutefois, comme Paul Krugman, nombreux sont les économistes qui jugent que de telles mesures ont des effets économiques limités. Gilles Moëc, le chef économiste d’Axa, résumait récemment le consensus parmi les économistes en affirmant que chaque point de tarif douanier additionnel accroît l’inflation de 0,1 point et réduit la croissance de manière équivalente.

Si Trump fait passer les droits de douane de 3 % à 10 %, cela induirait une inflation supplémentaire de 0,7 point et une diminution de 0,7 point de la croissance. Si, comme cela pourrait être le cas, le Canada et le Mexique sont épargnés, on resterait dans une fourchette de 0,25 point. Selon Hadrien Camatte de Natixis CIB, une telle augmentation des droits de douane aurait des conséquences modestes du côté français, ce que confirment les évaluations des experts du Cepii.

Les 60 % sur les produits chinois suscitent des inquiétudes plus importantes, car ils inciteraient les entreprises de ce pays à intensifier leurs ventes en Europe. C’est ici que se situe le véritable enjeu pour les Européens, selon Gilles Moëc.

Trump fait peu preuve d’empathie, même envers ses alliés économiques. Néanmoins, ne nous illusionnons pas sur une éventuelle Kamala Harris bienveillante. Elle défendra le capitalisme américain avec le sourire, endeuillant les affrontements avec ses partenaires, tout en n’offrant aucun avantage.

Devons-nous donc nous préoccuper de ces tendances protectionnistes ? Si l’histoire peut nous éclairer, rappelons-nous que dans les années 1930, le ralentissement de la croissance et les crises financières ont provoqué une chute des échanges, et non l’inverse.

Enjeux financiers

Les enjeux se révèlent en réalité davantage financiers que commerciaux. Quel que soit le nouveau président de la Maison Blanche, les calculs du Committee for a responsible federal budget, un think tank indépendant, indiquent qu’avec le programme de la démocrate Kamala Harris, la dette publique américaine devrait grimper de 4 000 milliards de dollars au cours de la prochaine décennie. Pour Trump, ce total serait de 8 000 milliards.

Autant dire que les Etats-Unis continueront à exercer leur fonction de bouffée aspirante d’épargne mondiale ces prochaines années. À une époque où tous les grands pays devront accroître leurs dépenses pour faire face au vieillissement de la population, à l’innovation technologique et à la transition écologique, la compétition pour l’épargne mondiale ne pourra que s’intensifier et entraîner une hausse généralisée des taux d’intérêt.

Cette lutte financière est d’autant plus probable que si Trump est réélu, il plaidera en même temps pour une déréglementation financière (ainsi que dans d’autres secteurs tels que l’environnement), que les acteurs européens, notamment les banques, chercheront à exploiter pour revendiquer des normes moins strictes dans leurs pays d’origine.

En résumé, les Etats-Unis ne semblent pas envisager de jouer le rôle d’un leader financier aimable. Surtout avec un Donald Trump qui rendrait le monde plus conflictuel, plus instable, plus pollué et plus coûteux.

Le gouvernement français met en place une intelligence artificielle pour suivre l'intégralité de vos actions sur internet.

INTELLIGENCE ARTIFICIELLE

Le gouvernement français met en place une intelligence artificielle pour suivre l’intégralité de vos actions...

Est-ce dans le cadre de la mise en œuvre de l’AI Act, la première législation régissant l’utilisation de l’IA au sein des pays de l’UE ? Rien n’est moins sûr pour l’instant. Ce qui est indiscutable, c’est que le gouvernement va désormais surveiller tout ce qui se passe sur Google. En effet, Matignon, grâce à l’IA, va contrôler et observer de près nos recherches en ligne et nos publications sur les réseaux sociaux. Mais quelle en est la raison ?

Selon nos informations, le programme, dirigé par le SIG ou le Service d’Information du Gouvernement, comprend la surveillance des moteurs de recherche ainsi que celle des réseaux sociaux.

Quoi qu’il arrive, cette décision soulève de nombreuses interrogations, tant sur la vie privée que sur la sécurité publique.

Du côté du gouvernement, par l’intermédiaire du Premier Ministre, on soutient qu’il s’agit d’une initiative permettant d’identifier les préoccupations et les besoins des citoyens.

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À mon avis, plutôt que d’utiliser l’IA pour surveiller les recherches de chaque individu, prétendument pour comprendre leurs besoins, pourquoi ne pas simplement organiser un sondage ? Simple comme bonjour !

En fin de compte, je dis cela sans véritable conviction. Ce n’est pas à moi de dire à l’État comment agir.

Google, Instagram et TikTok sous l’œil de l’IA du gouvernement français

1,26 million d’euros, c’est la somme dédiée à ce projet de surveillance des comportements des citoyens français via l’intelligence artificielle.

Ce qui représente plus de 5 millions d’euros sur une période de quatre ans, car le gouvernement va émettre un appel d’offres par l’intermédiaire du SIG pour élargir ses capacités et son champ de surveillance numérique.

À titre d’information, nous avons déjà eu un dispositif de surveillance lors de l’observation de notre utilisation des réseaux sociaux.

Mais cette fois, le gouvernement souhaite investir notre vie privée et surveiller tout ce que nous faisons sur le web : recherches sur Google, YouTube, Instagram et TikTok.

De plus, à cette extension de la surveillance, s’ajoute une amélioration des outils d’IA que l’État entend utiliser.

Rien ne pourra échapper aux yeux du gouvernement. Il sera même capable de percevoir l’état émotionnel dans lequel nous faisons nos recherches et partageons nos Reels sur Instagram.

Il pourra même anticiper les éventuels événements et décrire, en détaillant, le contenu des images que nous partageons.

Ne nous mentons pas, nous savons tous, du moins moi, que cette méthode a pour but de mieux analyser l’opinion publique, surtout avec l’élection prochaine devant avoir lieu avant avril 2027.

Pour cela, le gouvernement va détecter les signaux faibles, ceux susceptibles de signaler une tendance émergente, et de les prioriser.

Anticiper les crises sociales, oui ! Mais pas en compromettant la vie privée des Français !

En plus de surveiller nos recherches en ligne et nos activités sur les réseaux sociaux, le nouveau système d’IA que va développer le gouvernement français va également identifier en amont les mouvements sociaux émergents.

C’est le même principe que le cas des Gilets jaunes en 2018 et d’autres manifestations récentes survenues en Martinique et en Nouvelle-Calédonie.

L’objectif, cette fois-ci, est de pouvoir prévoir ce type de mouvement afin d’éviter que la situation ne s’envenime.

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Cependant, pour y parvenir, le gouvernement français a lancé un appel d’offres pour découvrir et détecter, grâce à l’IA, les signaux faibles. Notamment les publications qui acquièrent rapidement de la visibilité, ainsi que les cas d’astroturfing, c’est-à-dire des mouvements fabriqués à partir de faux comptes sur les réseaux sociaux.

Personne n’échappe à la règle, ce qui constitue une menace pour le respect des droits fondamentaux de chaque citoyen

Bien que l’analyse et la surveillance soient limitées aux informations accessibles au public, excluant spécifiquement les contenus privés sur les réseaux sociaux tels que Facebook et Instagram, des doutes se posent concernant le respect des droits fondamentaux.

L’organisme a considéré qu’une consultation de la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés n’était pas nécessaire. La raison étant que l’analyse de données publiques ne serait pas de son ressort.

Les sociétés choisies fin mars devront respectivement se conformer aux principes du RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données).

L’élargissement du champ de la surveillance numérique et l’intégration d’algorithmes prédictifs soulèvent en effet de nouvelles questions d’ordre éthique.

Quant à la nouvelle mesure de vigilance, elle pourrait provoquer des controverses, surtout dans le contexte politique actuel.

Comme mentionné plus haut, un contexte politique marqué par des élections législatives anticipées possibles et l’approche de l’échéance présidentielle de 2027.

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