Quel est le plan du cabinet de Donald Trump pour l’Amérique
Matt Gaetz a “été à Washington pour tout brûler”, déclare l’écrivain de la rédaction Dexter Filkins. “Et il a été remarquablement réussi.”
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Des influenceurs générés par l’IA à partir d’images volées de créateurs de contenu pour adultes de la vie réelle inondent les réseaux sociaux.
Alors que la majeure partie de Singapour est réputée pour sa propreté, sa verdure luxuriante et ses paysages urbains soignés, les ruelles — ou lorongs — du Geylang sont d’une tout autre nature. Il s’agit du quartier rouge le plus célèbre de la cité-État, qui s’est taillé une place dans la culture locale en tant que rare bastion subversif, un contraste frappant avec l’ordre robotique qui règne dans le reste du pays. « Je dirais qu’aux yeux des touristes, Singapour est une ville très verte, presque dystopique », raconte à VICE Zac Tan, photographe basé à Singapour. « Mais je sais que Geylang est assez célèbre, même pour les étrangers et les touristes qui viennent ici ». Fin 2019 et début 2020, juste avant que la pandémie n’oblige Singapour à arrêter ses entreprises et suspendre sa vie sociale, Tan s’est aventuré à Geylang dans le cadre d’un projet scolaire, espérant capturer les scènes salaces qui font la réputation du quartier. À la place, il a trouvé un district qui se meurt peu à peu. « Pour être honnête, je m’attendais à autre chose. Je pensais voir plus d’activité dans la rue — des gens debout sur le côté essayant d’attirer des clients dans les maisons closes, ce genre de trucs », raconte Tan à propos de sa visite. « Mais j’ai été assez surpris de constater que l’ambiance était plutôt apaisée. C’était vraiment très calme ». Geylang a été le foyer du vice pendant des décennies, mais le quartier rouge, auparavant très animé, semble aujourd’hui entrer dans sa phase de déclin. De nombreux travailleurs et travailleuses du sexe ayant transféré leurs activités sur Internet ou s’étant installés dans les quartiers centraux, les rues de Geylang ne sont plus le repère de curiosités outrancières comme autrefois. Alors que le trafic semble s’être réduit, Tan a quand même constaté que…
Une travailleuse du sexe à Madrid en 2020. Photo : OSCAR DEL POZO/AFP via Getty Images Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a promis de mettre un terme à « la prostitution en Espagne car elle asservit les femmes » selon lui, mais les groupes de défense craignent qu’une interdiction ne fasse que mettre davantage les femmes en danger. « De ce congrès émerge un engagement que je vais mettre en œuvre. Nous irons de l’avant en abolissant la prostitution qui asservit les femmes de notre pays », a déclaré Sánchez dimanche lors du congrès du Parti socialiste ouvrier (PSOE). Publicité Cette annonce est conforme aux engagements pris dans son manifeste électoral en 2019 pour séduire les électrices. « La prostitution est l’un des aspects les plus cruels de la féminisation de la pauvreté et l’une des pires formes de violence contre les femmes », peut-on lire dans le manifeste. « Cette approche qui consiste à criminaliser les clients et les intermédiaires des travailleurs du sexe a eu un impact désastreux sur la vie des travailleurs du sexe dans tous les pays qui l’ont mise en œuvre. La situation de la France, le voisin le plus proche de l’Espagne, devrait être un avertissement clair : une violence et une précarité accrues et des résultats sanitaires moins bons », a déclaré un porte-parole de l’European Sex Workers Rights Alliance, qui représente plus de 100 organisations travaillant avec des travailleurs du sexe. « Le Covid-19 a eu un impact dramatique sur les travailleurs du sexe du monde entier, y compris en Espagne où beaucoup d’entre eux sont confrontés à la misère et au sans-abrisme. Les priorités de Pedro Sánchez devraient être de rencontrer les représentants des communautés de travailleurs du sexe, de discuter de leurs besoins et de développer des programmes et des politiques communes qui les protégeraient, a poursuivi…
Avec ses photos de femmes dénudées et ses prix démesurés, la devanture de ce salon parisien ne laisse aucun doute sur les prestations qu’il propose. Il en existe des centaines de similaires, rien que dans la capitale et un seul établissement peut rapporter entre 35 000 et 45 000 euros, selon la Police Nationale. Derrière le terme naturiste, les boutiques proposent toute sorte de faveur sexuelle à destination d’un public aisé. Publicité Marina, 32 ans, travaille dans différents salons de massage, tous tenus par le même patron, depuis trois ans. Avec un CDI en tant que masseuse, la jeune femme n’a pas le profil que l’on imagine lorsque l’on pense à une travailleuse du sexe. Avec son contrat stable, elle ne souhaite jamais avoir à travailler ailleurs que dans un lieu clos et “sécurisé” comme un salon de massage. Elle a accepté de raconter son expérience à VICE France. VICE France : Comment en es-tu venue à travailler dans un salon de massage naturiste ? Marina : J’étais hôtesse en intérim depuis mes 17 ans, je bossais principalement dans l’événementiel. J’ai étudié le droit, ça ne me plaisait pas trop, et en deuxième année de licence, j’ai fait une année de césure en pensant reprendre mes études et finalement je ne l’ai jamais fait et j’ai enchaîné les CDD en tant qu’hôtesse. Au bout de dix ans à faire ça, j’avais envie de me tirer une balle, je voulais changer de travail mais je n’avais pas envie de reprendre mes études ou faire une formation. Et je suis tombée sur une annonce sur internet qui indiquait chercher une masseuse naturiste, ça avait l’air assez sérieux et bien payé alors j’ai postulé. Est-ce que tu savais d’avance qu’on allait te demander plus qu’un massage ? Je n’étais pas sûre. J’avais un…
DOCUMENTAIRE – Regarder notre passé en face. Voilà tout le propos du réalisateur Hugues Nancy, qui signe les trois épisodes du documentaireColonisation, une histoire française, diffusé ce lundi 4 octobre à 21h05 sur France 3 et dont Le HuffPost est partenaire. Parmi les “parts d’ombre” de notre histoire coloniale, il évoque notamment le grand marché sexuel que cachait l’empire. Un extrait inédit du documentaire, à découvrir en tête de cet article, évoque ainsi le quartier de Bousbir, à Casablanca, enceinte fortifiée construite au début des années 1920 par les colons français. Derrière les hauts murs aveugles et l’unique porte d’entrée, il s’agit en fait d’un quartier réservé à la prostitution “né de la volonté des autorités de lutter contre la propagation des maladies vénériennes”. Des “travailleuses du sexe” y sont mises à la disposition des Blancs dans cette prison à ciel ouvert dont elles ne peuvent sortir qu’une fois par semaine. Dès le 20e siècle, “l’imaginaire de la femme-objet et de la femme forcément soumise” sert de puissant levier pour attirer au départ, rappelle le réalisateur Hugues Nancy au HuffPost. “Pour occuper et diriger ces territoires, il faut faire venir des hommes, militaires ou administrateurs. Et on utilise ce moteur sordide de l’accès à certains avantages, parmi lesquels un exotisme sexuel à portée de main”, pointe-t-il. Agat Films – France 3Une carte postale envoyée en 1904 vers la France et sur laquelle figure une femme noire dénudée “Comme s’il fallait absolument dominer les corps pour montrer qu’on domine le pays” En plus des cartes postales envoyées en France sur lesquelles figurent des femmes “colonisées” et dénudées, “on organise des quartiers réservés à Alger, à Casablanca et dans toutes les capitales coloniales de l’empire, avec des prostituées. Comme s’il fallait absolument dominer les corps pour montrer qu’on domine le pays”, raconte…
Fin avril, on a lu que le ministre belge de la Justice, Vincent Van Quickenborne (Open VLD), souhaitait décriminaliser le travail du sexe. La proposition a été approuvée par le Conseil des ministres et est maintenant soumise à l’avis du Conseil d’État. Ensuite, le Parlement décidera si la proposition est validée ou non. En cas de réforme, le travail du sexe deviendra un travail comme un autre, et les travailleur·ses du sexe (TDS) auront des droits et des obligations adaptés – comme c’est le cas pour un·e psychologue indépendant·e, par exemple. VICE s’est entretenu avec Klaus Vanhoutte, le directeur de Payoke, une ONG qui lutte contre l’exploitation et la traite des êtres humains, au sujet de la confusion autour de la législation du travail du sexe en Belgique, ainsi que deux travailleuses du sexe, Hannah* (34 ans) et Eléonore* (25 ans), qui nous ont confié ce qu’elles pensaient de la décriminalisation. À l’heure actuelle, tout ce qui concerne le travail du sexe en Belgique se trouve dans une zone grise. La pratique en soi n’est pas punissable. Par contre, toute personne qui aide un·e TDS à exercer sa profession peut être punie par la loi – un·e banquier·e, un·e comptable ou encore un·e assureur·se, par exemple. En d’autres termes, avoir des relations sexuelles rémunérées est autorisé, mais aider ou soutenir les TDS est un délit. Autre chose, il n’existe actuellement aucun statut spécifique pour les TDS. Beaucoup s’inscrivent donc sous d’autres statuts, comme celui de masseur·se ou coach personnel·le, par exemple. « Tant que rien ne change, les travailleur·ses ne pourront pas défendre leurs droits ou s’opposer à leur employeur·se. » – Hannah Cette situation absurde est le fruit du droit pénal, qui traite automatiquement les travailleur·ses du sexe comme des victimes plutôt que des travailleur·ses. La loi est censée protéger ces…
Lorsqu’un hôte Airbnb s’inquiète pour son logement en location, il s’imagine souvent des fêtes bruyantes, des dégâts voire des vols mais rarement son appartement en maison close. Ce genre de cas s’accentue pourtant avec la crise sanitaire. Le marché des locations touristiques au point mort, les activités des travailleurs et travailleuses du sexe dérangées par le couvre-feu et le confinement ont fait le cocktail parfait pour transformer les Airbnb en lieux de passe. Publicité Julien, qui tient à rester anonyme pour ne pas impacter son business sur Airbnb, loue depuis cinq ans plusieurs logements sur la plateforme. Il y a deux mois, il a découvert qu’une cliente qui lui louait régulièrement un de ses appartements parisiens n’était autre qu’une travailleuse du sexe qui l’utilisait pour faire ses affaires. « J’avais baissé mes prix dès le premier confinement pour continuer à toucher un peu d’argent de mes logements et cette femme m’a contacté fin 2020. Elle m’a dit qu’elle venait souvent à Paris pour le travail. Je ne me suis pas méfié » raconte-t-il. Les réservations de la part de la même cliente se succèdent au fil des mois sans problème notable et c’est seulement un appel d’un voisin qui lui met la puce à l’oreille. Ce dernier se plaint de cris et d’allées et venues aussi bien en journée que la nuit. Inquiet, Julien pense tout de suite à la prostitution et décide d’en avoir le coeur net. Il se déplace et reste plusieurs heures dans la rue, caché dans sa voiture, pour observer l’immeuble. « J’ai vu deux hommes différents entrer et repartir, à quelques heures d’intervalle. J’ai trouvé ça louche vu que c’est un petit immeuble de deux étages et que je connais tout le monde. Mais ce n’était pas une preuve suffisante pour aller sonner à la…
De Wallen, le célèbre quartier rouge d’Amsterdam, pourrait bientôt disparaître. Hors pandémie, cette zone centrale remplie de cafés et de bordels est généralement bondée de touristes venus reluquer les travailleuses du sexe derrière leurs vitrines. Elle abrite certaines des propriétés les plus luxueuses de la ville mais, comme le dénoncent les résidents, elle a été dégradée par le tourisme de masse. La bourgmestre Femke Halsema, du parti vert, veut maintenant délocaliser les travailleuses du sexe de De Wallen dans un grand bâtiment situé en dehors du centre-ville. L’adresse exacte de l’endroit est encore inconnue. Selon Halsema, la construction prendra trois à dix ans, mais les plans sont déjà en cours puisque la plupart des membres du conseil municipal soutiennent la motion. Halsema estime que ces mesures sont nécessaires pour garantir la sécurité des travailleuses du sexe. À De Wallen, elles sont confrontées à l’agressivité des touristes, à la prostitution illégale et à la traite des êtres humains. Si elles vivent toutes dans le même bâtiment, il sera plus facile de leur apporter un soutien. Mais les associations de travailleuses du sexe s’opposent à l’idée. Quirine Lengkeek, présidente de SekswerkExpertise, un réseau de travailleuses du sexe, d’avocats et de chercheurs, s’inquiète des mesures instaurées dans d’autres villes. « C’est ce qui s’est passé avec Het Nieuwe Zandpad [un ancien quartier rouge] à Utrecht, dit-elle. Ils ont fermé les bordels il y a quelques années, mais les projets de relocalisation n’ont jamais abouti. » En conséquence, de nombreuses travailleuses du sexe d’Utrecht opèrent illégalement dans des zones dangereuses. Les Pays-Bas ont légalisé le travail du sexe en 2000. Les professionnels de l’industrie doivent désormais s’inscrire auprès de la Chambre de commerce néerlandaise pour pouvoir payer des impôts et obtenir une licence. Une fois inscrits, ils peuvent louer un espace dans une maison de passe,…
Dans le quartier chaud de Tokyo, les maisons closes ressemblent presque à des restaurants. Les kyakuhiki, comme on les appelle, accostent les passants dans la rue avec de grandes cartes plastifiées indiquant tous les prix : il y a le binta, la gifle, ou le hizamakura, qui consiste à dormir la tête posée sur les genoux de quelqu’un. La masturbation et le sexe oral sont également au menu. Une seule chose n’est jamais proposée : le honban, ou rapport vaginal. Il est interdit depuis l’adoption de la loi anti-prostitution en 1958. Une travailleuse du sexe m’explique que « le simple fait de réclamer un rapport vaginal est considéré comme impoli, voire stupide, car les hommes savent qu’ils peuvent aller dans un soapland pour ça ». Au Japon, les « soaplands » désignent d’anciens bains publics devenus des bordels. Là-bas, les services ne sont jamais listés à l’entrée ; ce sont les clients et les prostituées, appelées sōpu-jyō (« filles du savon »), qui se mettent d’accord sur ce qui se passera dans les chambres privées. Yasuo, qui travaille comme ouvrier de nuit dans le quartier de Yoshiwara, m’explique que les clients paient pour un premier bain avec une employée, puis louent les services qu’ils désirent. Dans la plupart des cas, il n’y a pas de limite. Souvent appelés « les rois de la prostitution », les soaplands jouissent d’un certain prestige dans l’industrie du sexe japonaise et comptent parmi les établissements les plus chers du secteur. Le bain préliminaire exige beaucoup d’efforts et de dévouement. Les hommes qui se rendent dans ces lieux, me dit Yasuo, sont « de riches salariés d’un âge avancé qui veulent se détendre après une longue journée de travail ». Les clients déboursent environ 30 000 yens (240 euros) juste pour le bain, qui vont directement dans les poches des propriétaires du lieu. Le prix de la suite est fixé par…
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