Marielle Heller’s “Nightbitch” Explore le côté sauvage de la maternité
Avec “Nightbitch”—dans lequel Amy Adams se transforme en chien—le réalisateur dépeint la parentalité comme une transformation viscérale.
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Dans le désert culturel de l’ère Reagan, ils ont montré qu’un groupe pouvait percer auprès du grand public sans être ringard, ni nostalgique, ni jouer du hair metal.
Voici les meilleures façons de regarder le biopic inspiré de Lego de Pharrell Williams ‘Piece by Piece’ — y compris les meilleures offres de streaming sur Peacock.
Nous avons testé des écouteurs de marques comme Sony, Bose, Apple, Marshall et Bowers & Wilkins. Découvrez les meilleurs écouteurs pour le confort et l’annulation du bruit. Et préparez-vous à faire du shopping pendant le Black Friday.
No Time to Die, Killer Heat et American Fiction ne sont que quelques-uns des films que vous devriez regarder sur Amazon Prime Video cette semaine.
Le jour de l’événement, l’atmosphère est chaleureuse. Les résident·es ont préparé un buffet et les concerts se succèdent. Dans ce genre de contexte, mes compétences de photographe de skate se montrent assez utiles : réagir rapidement, s’approcher des gens et appuyer sur l’obturateur au hasard. Chercher le moment décisif. Mais surtout, rester debout et protéger l’appareil photo des bras et des jambes qui volent. Dans ces moments-là, plus on enfile les verres, plus on devient audacieux. De l’ivresse et du sport. Source
Le visage masqué par un turban calligraphié, une silhouette noire brandit un objet dont la clarté métallique étincelle au-dessus de sa tête. On n’est pas devant une vidéo d’exécution de l’État islamique mais face à Taqbir, un groupe de punk hardcore marocain dont j’ai rencontré la chanteuse l’été passé sous un pont d’autoroute à Toulouse. Des potes qu’on avait en commun y organisaient l’Intense Été, festival de punk clandestin qui fut hélas empêché par les autorités locales avant de se voir délocalisé sur une petite place du quartier de la Patte d’Oie où, le même soir, un homme s’était fait poignarder à la gorge dans une rixe. C’est dans cette ambiance moite et fiévreuse que j’ai échangé avec elle, sans savoir qui c’était. Il me reste peu de souvenirs de ce premier contact mis à part la générale impression de sympathie qu’elle m’avait donnée – impression que je n’ai tardé à partager avec mon ami organisateur qui m’a alors révélé qu’il s’agissait de la chanteuse du groupe qui m’obsédait depuis des mois. Enveloppé d’une aura de mystère, le premier et unique album de Taqbir, Victory Belongs to those who fight for a right cause, m’avait fait fantasmer. À qui appartenait cette voix juvénile qui tombait avec précision sur le staccato furioso des rafales de basse et qui semblait aussi énervée que joyeuse ? On ne trouve que peu d’éléments sur elle sur internet. Mais une seule chose est certaine : son identité ainsi que celle des quatre membres de son groupuscule doivent rester secrètes. Je l’ai retrouvée à Bruxelles cette fois, à l’Ancienne Belgique, pendant le festival BRDCST, durant lequel Taqbir a joué trois soirs de suite. VICE : C’est qui les ennemis de Taqbir ?Taqbir : Je dirais qu’on pourrait résumer tous les ennemis de Taqbir en une figure…
La mysophilie désigne l’attirance qu’une personne peut avoir pour les êtres et les choses souillées. Alors que notre société a trouvé un saint exutoire aux angoisses du temps dans la décoration d’intérieur hygge, dans le food-porn en feed ininterrompu et hypnotique ou dans les sonorités amniotiques de l’ASMR, il existe encore dans nos villes un certain nombre de ces mysophiles qui ne peuvent se satisfaire des salutaires distractions qu’offre le monde moderne. La dégénérescence congénitale de ces individus les pousse à se retrouver, lorsque la nuit tombe sur la ville et que les cafards émergent de dessous les dalles humides, là où l’influence bienfaitrice de la civilisation peine encore à vaincre les fléaux criminogènes de nos grands centres urbains. C’est sous le pont de la gare du midi, là où mendient les indigents et où une faune bigarrée scrute, un surin dans chaque poche, l’occasion de dépouiller l’honnête travailleur égaré, que se rassemblait donc ce week-end de printemps* une foule interlope de skinheads et de blousons noirs. Le prétexte à ce sabbat ? Un déchaînement de violence rituelle au son abrutissant d’instruments distordus. Si la sonorité de cette « musique » est impossible à décrire, il suffira de prendre connaissance des noms de ces formations pour constater le caractère dépravé de la manifestation : Force, Tesson, Asphalt, Crucified, Lawful Killing et même… Rixe ! Il me fallut bien du courage et tout ce que je possède d’opiniâtreté journalistique pour supporter ce navrant spectacle trois soirs de suite. Le déchainement de rage animale qui s’emparait de la foule dès que les tams-tams et les borborygmes hurlés au micro commençaient avaient bien de quoi faire frissonner les plus aguerris des ethnologues. Les clichés que j’ai pris, s’ils n’honorent certes pas l’humanité, serviront, je l’espère, la psychiatrie et la prophylaxie sociale. En attendant…
Depuis qu’elle a débarqué au Japon à la fin des années 1970, la scène punk rock est restée une partie intégrante du paysage musical local. Aujourd’hui, le cœur du punk rock japonais bat dans des pièces exiguës et des lieux souterrains de Tokyo et d’Osaka comme Zone-B, Rathole, Hokage et King Cobra, pour n’en citer que quelques-uns. Ces lieux sont le théâtre de tous les genres de punk. Que vous aimiez le Oi !, le hardcore, le crust, le pop punk, le ska, le psychobilly ou autre, vous trouverez forcément un concert pour vous. Au-delà des crêtes, des tatouages et du style, les Japonais ont également adopté la philosophie des débuts du punk rock. Les tournées sont organisées et financées par les Japonais eux-mêmes, la musique est produite indépendamment et il existe de nombreux magasins de disques locaux qui s’adressent aux punks en quête de nouveautés. À bien des égards, le caractère incisif et bruyant du punk rock japonais reflète celui des groupes occidentaux qui l’ont influencé, mais la scène japonaise est aussi radicalement différente. Les punks d’ici, comme dans d’autres parties du monde, sont animés par un fort sentiment anti-raciste et souvent issus de mouvements anti-gouvernementaux. Les concerts de punk japonais ont aussi un style qui leur est propre. Il est courant de voir le public se déchaîner dans un « circle pit », puis se courber poliment pour se frayer un chemin à travers la foule pour se chopper une autre bière. Dans les concerts de groupes de hardcore, les jeunes donnent des coups de pied en moulinette et des coups de poing en l’air, puis reprennent une attitude plus sérieuse entre les chansons. Les chanteurs au crâne rasé font un doigt d’honneur à la foule et hurlent des hymnes en chœur, tandis qu’entre les chansons, ils se courbent…
On avait loupé la sortie de s/t. Brorlab avait publié son premier album sur le label Ultra Eczema de Dennis Tyfus en novembre 2020 (on va dire que c’est du no wave punk, un truc comme ça). 1 681 personnes ont écouté l’album sur YouTube depuis. Pour vous donner une idée de leur popularité, Brorlab a moins d’abonné·es sur Instagram qu’il n’y a d’octogénaires titulaires d’une carte de membre au club de bingo de votre grand-tante. s/t est un micro format de huit chansons qui durent chacune environ 1 minute, un délire qui rappelle plus ou moins le groupe liégeois Cocaine Piss (c’est le premier nom qui nous vient en tête parce que leur album Passionate and Tragic fait office de déco dans nos locaux). De leur temps, Teenage Jesus and the Jerks faisait aussi ce genre de trucs. Vers la fin des années 1970, le trio new yorkais avait signé quelques enregistrements studio et s’était fait remarquer pour ses concerts hyper courts, avant de se séparer assez tôt. Brorlab, c’est aussi un trio, avec des têtes tout aussi mal coiffées, mais plus énervé et un peu bourgeois mimi, style école d’art – y’a rien de mal. C’est relativement gratifiant de tomber sur un groupe comme ça, surtout quand on a l’habitude de recevoir des communiqués de presse plus chiants et redondants les uns que les autres. D’ailleurs, c’est sans transition qu’on a quitté nos boîtes mails de l’angoisse pour assister à un de leurs concerts au Bonnefooi à Bruxelles, lors du dernier Fifty Lab. Après une longue journée à double-checker toutes les règles de grammaire et d’orthographe pour finaliser notre dernier magazine papier, on avait pas mal de trucs à évacuer. C’est dire les attentes qu’on avait. Rafael Valles Hilario, Achiel de Vlerk et Sam De Clercq viennent d’Anvers….
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