NYT Connections indices aujourd’hui : Indices, réponses pour le 5 novembre
Connections est un jeu de mots du New York Times qui consiste à trouver les “liens communs entre les mots.” Comment résoudre le puzzle.
Connections est un jeu de mots du New York Times qui consiste à trouver les “liens communs entre les mots.” Comment résoudre le puzzle.
Réponses à chaque indice pour l’édition du 5 novembre 2024 du mini crossword quotidien Arkadium sur Mashable.com.
En 2024, vous pourriez vous demander si Fitbit est toujours pertinent. Malgré son acquisition par Google, Fitbit reste l’un des noms les plus reconnus dans l’industrie. Les trackers Fitbit ne sont pas destinés aux athlètes les plus acharnés, mais ce sont tout de même d’excellents appareils pour suivre l’activité globale ainsi que pour surveiller certaines métriques de santé et de bien-être comme les ECG et les niveaux d’oxygène dans le sang. Cela dit, nous sommes dans une période de transition de l’ancien Fitbit à ce que sera Fitbit à l’avenir. 2023, en particulier, a été une année chaotique. Il y a eu plusieurs pannes de serveurs Fitbit. Je n’ai pas été impressionné par la décision d’arrêter les anciennes fonctionnalités communautaires comme les défis ou par le fait que tous les comptes Fitbit devront se connecter via Google d’ici 2025. À propos de cela, la migration des comptes Fitbit vers Google a commencé l’été dernier et est nécessaire si vous achetez de nouveaux produits comme le Fitbit Charge 6 ou le Google Pixel Watch 3. L’application Fitbit a également reçu un nouveau design, plus similaire à celui de Google, ce qui n’a pas été bien reçu par de nombreux utilisateurs. (Google a depuis apporté des ajustements en fonction des retours.) Et en janvier, une grande partie de la direction de Fitbit, y compris les cofondateurs James Park et Eric Friedman, a quitté l’entreprise alors qu’environ mille employés de Google ont été licenciés. a:hover]:shadow-highlight-franklin dark:[&>a:hover]:shadow-highlight-franklin [&>a]:shadow-underline-black dark:[&>a]:shadow-underline-white”>Ce que je recherche a:hover]:shadow-highlight-franklin dark:[&>a:hover]:shadow-highlight-franklin [&>a]:shadow-underline-black dark:[&>a]:shadow-underline-white”>Ensemble des fonctionnalités La plupart des Fitbits partagent le même ensemble de fonctionnalités basiques comme les pas, les minuteries et les notifications. Cependant, tous les modèles ne sont pas capables de faire des ECG ou de suivre le stress en temps réel. Il en va de même pour le…
HP s’adapte aux exigences croissantes des employés en matière d’efficacité et d’intégration de l’IA. L’entreprise a présenté des innovations destinées à alléger les responsabilités administratives. Parmi ces nouveautés figurent le programme Amplify AI et le PC OmniBook Ultra 14 Flip.
De récentes études révèlent que de nombreux employés britanniques abandonnent leur pause déjeuner pour rattraper leur charge de travail. Environ 40 % des travailleurs éliminent régulièrement cette pause. Pour répondre à cette situation, HP introduit le programme Amplify AI. Ce programme est doté d’outils, de formations et de certifications. Son objectif est de fournir aux entreprises des ressources afin d’optimiser l’utilisation de l’IA.
Une étude antérieure a montré que seulement 42 % des employés estiment que l’IA peut alléger les tâches répétitives. Cependant, HP souhaite faire évoluer cette vision. Neil Sawyer, directeur général pour l’Europe du Nord-Ouest chez HP, souligne la signification de l’IA pour l’avenir du travail. Selon lui, l’IA permettrait aux travailleurs de se concentrer sur des tâches plus essentielles et de mieux profiter de leur journée.
En complément du programme Amplify AI, HP lance son PC IA de nouvelle génération : le HP OmniBook Ultra 14 Flip. Cet ordinateur portable 2-en-1 dispose d’un assistant IA intégré. Il est capable d’analyser des documents, de répondre aux questions et de collecter des données. Ce modèle a été conçu pour diminuer les charges de travail et accroître la productivité. Proposé au tarif de 2019,66 euros, il se présente comme un outil novateur pour les professionnels.
Les recherches indiquent également que seulement 25 % des travailleurs utilisent l’IA au quotidien dans leur métier. Cette confusion concernant l’implémentation de l’IA représente un blocage pour beaucoup. HP souhaite surmonter ces barrières grâce à des outils plus accessibles. L’IA est perçue comme un moyen de faciliter les tâches simples et récurrentes. Cela permettrait aux employés de se concentrer sur l’essentiel et de récupérer du temps libre.
HP n’est pas seul sur ce marché en expansion. D’autres entreprises telles que Lenovo ont également intégré des solutions IA. Leurs ventes de PC compatibles IA ont augmenté de 228 % au second trimestre 2024. Cette tendance démontre un intérêt croissant pour des outils qui optimisent le travail. HP espère stimuler l’adoption de l’IA et maximiser la productivité des compagnies.
À travers ces nouvelles initiatives, HP désire transformer la façon dont l’IA est perçue et appliquée. Le programme Amplify AI et le HP OmniBook Ultra 14 Flip offrent des solutions en phase avec les besoins contemporains. HP vise à simplifier le quotidien des travailleurs et à renforcer leur productivité grâce à l’intelligence artificielle.
Sonia se souvient bien de ce 13 juin 2024. Comme chaque jour, cette mère de famille se rend à la maison d’enfants à caractère social (MECS) de Saint-Avold (57), où elle exerce depuis quelques mois en tant qu’éducatrice. Ouvert en 2022, le centre accueille des mineurs et jeunes adultes encadrés par l’aide sociale à l’enfance. Alors qu’elle est en service l’après-midi, Sonia voit arriver dans la soirée Marie (1), une jeune fille du foyer, en pleurs. « J’essaye de la consoler, mais rien ne fonctionne », confie Sonia. Marie lui confie avoir été enfermée durant plusieurs heures dans un véhicule par son éducateur, qui jouait au football avec d’autres adolescents, se remémore Sonia :
« Elle aurait réussi à sortir du véhicule et à marcher plusieurs kilomètres jusqu’au foyer. »
Quelques jours plus tard, Sonia relate les événements dans des emails adressés à la directrice de l’aide sociale à l’enfance (ASE) de Moselle ainsi qu’à la directrice générale de l’association Moissons Nouvelles, gestionnaire du lieu. Elle décrit une « scène de violence », où un éducateur serait revenu précipitamment au centre avant de « balayer » Marie. « Je n’ai pas pu dormir pendant des jours. J’en ai parlé à ma supérieure, mais elle n’a rien fait », se lamente Sonia. Dans une lettre écrite quelques jours après ces faits et signée par Marie, on dénonce à nouveau la conduite de cet éducateur. « Je ne me sens vraiment pas à l’aise lorsqu’il est en service », écrit-elle. Ces propos sont confirmés par une personne proche, contactée par StreetPress. Début 2024, une autre éducatrice s’interrogeait déjà auprès de sa direction sur les méthodes de travail pratiquées par le même éducateur.
Cette MECS, baptisée So Green, est spécialisée dans la protection et le secours des enfants et adolescents. L’association Moissons Nouvelles emploie plus de 1.000 personnes en France pour un budget de 68 millions d’euros. Sa structure comprend six pôles régionaux, le plus important situé dans le Grand-Est, avec un budget de 18 millions d’euros en 2023 et dix services. Plusieurs structures se trouvent dans l’Est de la Moselle : à Saint-Avold, Petite-Rosselle et Folschviller. Durant notre enquête, nous avons recueilli les témoignages de huit salariés, passés ou actuels, complétés par des échanges d’emails et de messages. Ces récits décrivent un foyer où les mineurs sont parfois mis en danger en raison d’un sous-effectif chronique ou de conflits entre encadrants.
Début 2024, Lysalia Schreiber assiste à la crise d’un adolescent face à laquelle deux responsables restent insensibles. « Cet adolescent avait déjà tenté de se défenestrer en novembre 2023 », relate cette ancienne éducatrice à la MECS de Saint-Avold. « J’ai demandé à intervenir pour le calmer, mais mon supérieur m’en a empêchée, affirmant qu’il devait se calmer tout seul. » Quelques instants après, elle entend des bruits de verre, se tourne vers l’extérieur et « voit des éclats au sol et un grand trou dans le vitrage de la chambre ». Lysalia poursuit :
« J’ai de nouveau interpellé mon supérieur, qui observait la scène et m’a ordonné de nettoyer les débris. Lorsque je suis entrée dans la chambre, j’ai trouvé l’adolescent avec un gros éclat de verre à la main, tentant de se blesser. »
Le supérieur, contacté, affirme être intervenu dans la chambre après Lysalia et avoir demandé au jeune de lâcher le morceau de verre. Ce dernier aurait obéi, non sans s’écorcher légèrement. Lui aussi critique alors directement la gestion de Moissons Nouvelles :
« J’ai signalé à maintes reprises à la direction que ce garçon, parfois violent, nécessitait un accompagnement thérapeutique. Je n’ai jamais été entendu. »
Lors de notre investigation, six anciens collaborateurs, principalement de So Green, ont rapporté des expériences comparables : des dysfonctionnements signalés à la direction, souvent sans suite. Presque tous ont depuis quitté leur poste, que ce soit par démission ou licenciement, comme Sonia, ou encore à travers le non-renouvellement de contrat, comme Lysalia. Après avoir tenté de sensibiliser une autre direction proche, cette dernière a vécu une fin de CDD « tendue ». Sonia regrette, quant à elle, de ne plus pouvoir travailler avec les adolescents « avec qui elle avait tissé de bons liens » et d’avoir dû abandonner un emploi « dans lequel elle se sentait utile ».
« Ce qu’il se passe depuis plusieurs mois est préoccupant », affirme Sophie Weber. Assistante de direction à la MECS So Green, elle a été licenciée début 2024 tandis qu’elle traversait des difficultés personnelles dues à son travail. De mai à septembre, elle avait signalé plusieurs situations – dont celle de Sonia – à la direction de la protection de l’enfance, mais aussi au président du département, Patrick Weiten. Dans divers échanges consultés par StreetPress, elle expose le quotidien d’une MECS fracturée, en sous-effectifs, où les rivalités entre employés impactent directement les mineurs. Un cadre où les moyens manquent :
« Depuis des années, les responsables de services se succèdent, les éducateurs partent en arrêts-maladie fréquents, et le recours aux intérimaires ne cesse d’augmenter », note un ancien employé sous anonymat. Une ex-collègue corrobore :
« On évolue dans un environnement chaotique : un éducateur se retrouve parfois seul face à une quinzaine d’adolescents, et les absences ne sont pas comblées à temps. Ce sont les enfants qui subissent ces violences institutionnelles. »
Un autre ancien de So Green, parti il y a plusieurs mois, estime la situation hautement alarmante et suggère que la MECS « devrait fermer » :
« Les enfants et les équipes éducatives sont constamment mis en danger à cause de l’inaction et du désintérêt de la direction. J’ai assisté à plusieurs incidents impliquant adolescents ou éducateurs, et j’ai moi-même été visé. »
Ce manque criant de ressources a des conséquences dramatiques. En décembre 2023, plusieurs jeunes réussissent à fuguer. Quelques mois plus tard, c’est un adolescent de Folschviller qui vole un véhicule de service, provoquant un accident à quelques kilomètres. Dans des correspondances, un chef de service dénonce le comportement de certaines éducatrices, qui manipuleraient des adolescents pour « exercer une pression sur eux, les forçant à se soumettre ».
Face à cette réalité qui touche tout le département, un collectif baptisé Protect 57 est créé début 2024. Composé majoritairement de travailleurs sociaux, il revendique davantage de moyens humains et financiers pour protéger l’enfance. « Dans le domaine social, le turn-over de 50 % et l’absentéisme avoisinant 15 % sont généralisés », déplore Éric Florindi, membre du collectif et syndicaliste Sud santé-sociaux Moselle. Il souligne :
« Les appels d’offres privilégient la rigueur budgétaire au détriment de l’accompagnement qualitatif des enfants. À la tête de ces structures, on retrouve des gestionnaires, non des personnes à valeurs humanistes. »
En décembre 2023, Éric Florindi relatait cette situation lors d’un entretien avec Patrick Weiten. Un document relatant les difficultés au sein de la MECS So Green lui avait été remis. Toutefois, les discussions promises n’ont pas eu lieu.
Les graves dysfonctionnements des foyers mosellans dirigés par Moissons Nouvelles, notamment So Green, sont également dans le collimateur de la justice. Un groupe d’ex-employés a engagé une procédure pour licenciements abusifs aux prud’hommes. Parallèlement, plusieurs plaintes ont été déposées début 2024 auprès des tribunaux de Metz et Sarreguemines pour divers motifs, dont non-assistance à mineurs vulnérables en danger.
L’une de ces plaintes, déposée par Lysalia Schreiber en mars 2024, relate son expérience durant la crise de l’adolescent face à l’inaction de sa hiérarchie. Le Parquet de Sarreguemines confirme qu’une enquête est actuellement menée par les forces de Freyming-Merlebach (57).
(1) Le prénom a été changé.
Le 8 novembre, le département de la Moselle a adressé ce droit de réponse à notre rédaction, publié ci-dessous :
« Le département affirme que l’article intitulé “Violences, non-assistance à personne en danger… En Moselle, le silence face aux dysfonctionnements d’un foyer de l’enfance” ne reflète pas la réalité de la protection de l’enfance. La Moselle place la protection des enfants au cœur de ses priorités, augmentant son budget de 28 % entre 2020 et 2024 (+32 M€). Aujourd’hui, 144,3 M€ y sont consacrés. Nous réfutons les accusations de “rigueur budgétaire” mentionnées. Chaque enfant est évalué après chaque incident, et des contrôles surprise ont été diligentés. Le Président Patrick Weiten s’est engagé pour sécuriser la prise en charge des jeunes. Des signalements judicaires ont été émis, mais face à une enquête en cours, nous ne commenterons pas davantage pour respecter le travail des autorités. Notre action quotidienne vise à offrir aux enfants un environnement sécurisé et bienveillant. »
Contactés, ni l’éducateur concerné ni les directrices responsables n’ont répondu.
Karine Legrand, directrice ASE Moselle, n’a pas donné suite à nos sollicitations.
Illustration : Léa Taillefert.
Beaucoup pensent maintenant que les États-Unis pourraient sombrer dans la violence politique. Certains rejoignent des communautés survivalistes, mettent des aliments en conserve—et achètent des armes.
Meta s’apprête à dévoiler Llama 4, l’IA la plus innovante à ce jour. Si vous êtes curieux de découvrir ses implications, je vous invite à poursuivre votre lecture !
Dans un contexte où la lutte pour l’intelligence artificielle est plus intense que jamais, Meta se prépare à transformer le paysage en lançant Llama 4. Ce modèle d’IA de pointe est conçu pour satisfaire nos attentes : une IA véritablement indépendante. Il sera en mesure de percevoir, planifier et raisonner en temps réel. Le lancement de Llama 4, prévu pour début 2025, pourrait représenter une étape critique dans la compétition pour les modèles d’intelligence artificielle les plus sophistiqués. Ce lancement pourrait également constituer un défi sérieux pour des géants tels que GPT-4 d’OpenAI et le modèle o1 de Kai-Fu Lee.
Contrairement aux modèles conventionnels qui se limitent à suivre des instructions, Llama 4 sera conçu pour transcender ces directives. En effet, elle possède des compétences en raisonnement dynamique et en adaptation. Manohar Paluri, vice-président de l’IA chez Meta, a affirmé que ce modèle saura gérer des contextes en constante évolution en évaluant et réévaluant ses choix au fur et à mesure.
Cette capacité, connue sous le nom de « chaîne de pensée », permettra à Llama 4 d’agir bien au-delà d’un simple assistant virtuel. L’IA pourra envisager diverses options face à des imprévus, comme la nécessité de rediriger un itinéraire en fonction des conditions climatiques.
Un des fondements de cette avancée technologique est le « Dualformer », une architecture qui simule les processus cognitifs humains. Elle intègre une pensée rapide et instinctive ainsi qu’un raisonnement volontairement délibéré. Cette double approche permettra à l’IA de résoudre efficacement divers problèmes, que ce soit pour naviguer dans un dédale ou pour effectuer des calculs complexes. Cette innovation pourrait établir Llama 4 comme un acteur clé de l’industrie, lui permettant de réaliser plusieurs types de tâches avec une grande précision.
Meta mise sur une approche novatrice, combinant apprentissage auto-supervisé (SSL) et apprentissage par renforcement avec rétroaction humaine (RLHF) pour former Llama 4. Cette fusion permet à ce modèle d’acquérir, de manière autonome, des connaissances générales (SSL). Parallèlement, il se conforme aux attentes humaines grâce au RLHF. Ce processus assure des retours d’information précis, aidant l’IA à modifier ses comportements pour des tâches spécifiques. Cette stratégie mixte favorise la flexibilité tout en gardant une spécialisation, ce qui pourrait propulser Llama 4 vers les sommets des modèles d’IA.
Comprendre les spécificités de Llama 4 de Meta est fascinant, mais la question qui taraude de nombreux esprits est : « comment cette IA autonome pourrait transfigurer notre quotidien » ? En réponse à cette question, Yann LeCun, directeur de Meta AI, a évoqué une vision prometteuse pour Llama 4 et ses successeurs. Il se projette vers une IA autonome (AMI) capable d’enrichir la vie quotidienne des utilisateurs.
LeCun envisage ces modèles comme des « partenaires » technologiques essentiels. Ils seront intégrés à nos routines, capables de nous accompagner dans des environnements complexes. Llama 4 pourrait saisir avec finesse les nuances des interactions humaines tout en s’adaptant aux différents contextes. Néanmoins, pour y parvenir, la nouvelle version de Llama de Meta doit progresser vers un raisonnement plus humain.
Alors que les acteurs majeurs de l’IA s’approchent à grands pas de l’intelligence artificielle générale, Meta demeure convaincu de créer un modèle axé sur l’autonomie et la diversité des capacités cognitives. Ils cherchent à l’illustrer avec Llama 4 qui sera disponible d’ici 2025. Avec ce modèle, Meta semble anticiper une avancée en proposant une IA robuste, flexible et capable d’agir de manière indépendante. De quoi redéfinir notre avenir numérique tout en bouleversant les normes à une vitesse phénoménale !
Les statistiques concernant la religion catholique sont en déclin. Moins de fidèles, moins d’églises et moins de prêtres. J’en ai déniché deux, de deux âges différents à Montpellier. Quelles sont leurs réflexions sur les grandes questions sociétales ? Le mariage des prêtres ? L’assistance à mourir ? Les scandales de pédophilie au sein de l’Eglise ?
La vocation
En 2023, environ 45% des Français se définissent comme croyants, contre 66% en 1947.
Entre 2000 et 2020, le nombre de prêtres a chuté de 25.000 à environ 13.000. Les chiffres sont particulièrement préoccupants pour la religion catholique. Thierry, le technicien du son, et moi avons rendez-vous avec les prêtres de l’Église Don Bosco, située dans le quartier Antigone à Montpellier.
Le père Pierre Brugidou et le père Régis Coste nous reçoivent avec gentillesse et sourire.
L’Église s’intègre tellement bien aux bâtiments voisins qu’il est difficile de trouver l’entrée. Hélène, bénévole de la paroisse, nous accueille et nous présente nos deux interlocuteurs..
Qui va ( encore) à l’Église ?
Le nombre de mariages a, par exemple, été réduit de moitié entre 2008 et 2020.. Alors, qui fréquente encore l’Église en 2024 ?
La fréquentation des églises est en baisse. Sur les 29% de la population française qui se considère catholique, seulement 8% vont à l’Église. En comparaison, 20% des musulmans se rendent à la Mosquée et 34% des juifs à la Synagogue..
Je questionne les pères Brugidou et Coste sur leur expérience des chiffres dans leur quartier de Montpellier. Ils identifient un véritable enjeu de transmission au sein de notre société et affirment que la foi se transmet.
Le jeune père Brugidou ne se montre pas inquiet pour l’avenir. Pour lui, l’Église doit rapidement se réinventer.
Et si nous discutions des questions administratives ?
On sait qu’ils font vœu de pauvreté, mais concrètement, cela signifie combien par mois ?
Comme certaines professions, les prêtres ont des logements de fonction. Pierre et Régis exercent à la paroisse Saint Jean Baptiste du Lez, ils habitent donc sur place avec Michel Peyre, un prêtre officiellement à la retraite, mais qui demeure dans les murs.
Depuis le Narthex, c’est-à-dire le hall principal qui nous donne accès à l’église, le père Brugidou me montre la porte blanche qui mène à leur espace privé.. Ils sont tous logés sur site mais disposent chacun de leur propre appartement. Seules la cuisine et la salle à manger sont partagées.
Le salaire des prêtres est révisé tous les 2 à 3 ans en fonction de l’inflation.
Les sujets délicats
Les positions de l’Église sur certaines thématiques sociétales l’éloignent-elles du quotidien des citoyens ordinaires ? Je vais aborder les questions délicates, avec beaucoup de respect, avec mes deux interlocuteurs.
Pour le père Coste, le vœu de chasteté et l’exigence de vivre seul ne correspondent plus à la vie des prêtres en 2024. C’est dit !
Pour devenir prêtre, il faut suivre 6 à 7 années d’études initiales, puis, comme les coiffeurs, ils suivent des formations continues en théologie. C’est une surprise pour moi d’apprendre par le père Brugidou, 45 ans, que la pensée théologique évolue pour s’adapter aux besoins du monde contemporain.
Confirmation du père Costes, 70 ans et 45 ans de pratique à Montpellier ..
Le père Costes aborde lui-même la question des agressions sexuelles et de l’Église, et je m’engage dans la discussion..
J’ai ensuite questionné les deux prêtres sur le pardon, un concept essentiel à l’Église catholique. Comment peut-on pardonner ? Ils n’avaient encore une fois pas de réponses toutes faites..
La politique au nom de Dieu
La figure de Dieu est utilisée comme justification pour de nombreux attentats. Quelle est la position des prêtres face à la radicalité et à l’instrumentalisation religieuse de certains ?
Difficile d’être dans une église avec deux prêtres de générations différentes sans évoquer les actes commis au nom de Dieu. Je profite d’un moment de calme, nous sommes tous les trois face à l’autel, les bancs de l’église autour de nous… Attentats, mariage pour tous, comment vivez-vous cela ?
Après un long silence, c’est l’aîné, Régis Costes, curé depuis 45 ans, qui prend la parole, l’air sérieux..
Le père Pierre Brugidou, 45 ans, intervient également..
L’Église Don Bosco célébrera ses 40 ans en 2025, il s’agira de l’une des dernières festivités de Pierre Costes au sein de la paroisse, puisqu’après 45 ans de service, il sera à la retraite dans 2 ou 3 ans.
Réponses à chaque indice pour l’édition du 3 novembre 2024 du mini mots croisés du NYT.
Connections est un jeu de mots du New York Times qui consiste à trouver les “fils communs entre les mots.” Comment résoudre le puzzle.
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