Crise agricole : "Pas de crainte, la passion prime avant tout" avouent des étudiants du lycée agricole Bonne-Terre de Pézenas

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Crise agricole : “Pas de crainte, la passion prime avant tout” avouent des étudiants du lycée agricole...

Depuis environ dix ans en France, la mal-être dans le secteur agricole est fortement médiatisé et pourtant, des jeunes continuent de s’engager chaque année dans ce domaine, même si leur nombre a diminué depuis 2019. Certains souhaitent reprendre l’exploitation familiale, tandis que d’autres partent de zéro. La seule motivation pour leur parcours scolaire est la passion du métier, malgré la crise que vivent les professionnels.

Qui sont ces jeunes ? Quelle vision ont-ils de la crise agricole ? C’est ce qu’a souhaité découvrir France Bleu Hérault, alors que les agriculteurs prévoient à nouveau de se mobiliser en début de semaine prochaine, particulièrement à Montpellier et à la frontière espagnole. Les professionnels désirent faire entendre leur voix alors que le G20 s’ouvre au Brésil.

Nous avons visité le lycée agricole Bonne-Terre de Pézenas, un établissement privé qui accueille 400 élèves et offre des formations agricoles et viticoles dès la classe de quatrième jusqu’au BTS, ainsi que des cursus en service à la personne et commercialisation. Un quart de ces élèves suit des formations agricoles.

“La crise agricole, sans crainte”

De nombreux jeunes tendent à se diriger vers des secteurs qu’ils jugent plus modernes, avec de meilleures conditions de travail et une rémunération supérieure. Ceux qui choisissent l’agriculture sont avant tout des passionnés, comme Eliot et Baptiste. Ces deux amis, âgés de 20 et 21 ans, adorent le rugby et le bon vin. L’agriculture est leur passion commune. “La crise agricole, sans crainte”, affirment-ils, étudiants en BTS viticulture-œnologie à Pézenas.

Baptiste, étudiant en alternance, part de rien : une mère qui travaille dans le secteur social à Béziers et un père décédé. Son grand-père était viticulteur à Pouzolles, ce qui lui a donné envie de suivre ses traces. Eliot, quant à lui, est immergé dans la viticulture depuis son enfance. Il se prépare à reprendre l’exploitation de son père à Mont-Blanc lorsque le moment sera venu. Son grand-père était également agriculteur.

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Une baisse de 50% des inscriptions en bac pro gestion exploitation viti-vinicole

Les inscriptions à ces formations ont tendance à diminuer ces dernières années, selon Christophe Lavit, le chef d’établissement : “Auparavant, nous avions autant d’élèves de familles d’agriculteurs que de jeunes sans lien. Aujourd’hui, la proportion de la seconde catégorie a augmenté, tandis que celle de la première a baissé. Nous avons plus d’élèves non issus du secteur agricole. Je pense que c’est parce que les parents vivant de l’agriculture peuvent décourager leurs enfants d’emprunter cette voie, car ils vivent les difficultés du métier au quotidien.

Ces dernières années, nous avons également constaté une chute de l’ordre de 50% des inscriptions, en particulier en bac pro de gestion de l’exploitation vitivinicole, poursuit-il. Est-ce en lien avec la crise ? Probablement, mais cela pourrait également dissuader les élèves d’opter pour ces formations.

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D’après un sondage réalisé à la fin de 2023 par Ipsos, 48% des agriculteurs expriment un pessimisme quant à l’avenir de l’agriculture et de leur exploitation pour la prochaine décennie. La concurrence internationale est leur principale préoccupation. Les contraintes réglementaires représentent le principal frein à la sérénité.

“Avec des moyens et de la volonté, nous pouvons réussir”

“Mon père, qui est vigneron, m’a transmis sa passion“, raconte André, 15 ans, fils de viticulteur à Montbazin, élève en classe de sciences et technologies de l’agronomie. “Le lien avec la nature et l’environnement, je réalise que le vin se venda mal, c’est la raison pour laquelle nous nous rebellons, organisons des grèves, etc. C’est compliqué, mais j’ai confiance en notre capacité à surmonter ces défis.”

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Selon la Mutualité Sociale Agricole (MSA), l’âge moyen des agriculteurs est de 51 ans en France. Seulement 7% des chefs d’exploitation ont moins de 35 ans. L’absence d’engagement de la part des jeunes pourrait évidemment compromettre l’avenir du secteur agricole.

Louane, 16 ans, a pris la décision de s’orienter vers l’élevage. Elle fait partie de ceux qui commencent de rien. “J’ai un lien particulier avec les animaux. Je ne peux pas vraiment l’expliquer. Mais c’est ce que je désire faire. Lorsque j’ai découvert qu’il existait un CAP, je n’ai pas hésité. Mes parents m’ont soutenue, ils disent que “tant que tu fais ce qui te plaît, c’est ce qui importe”. Ils étaient ravis de constater que j’étais la seule fille de la famille à choisir cette voie.”

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Le travail dans l’agriculture est souvent perçu comme difficile, mal rémunéré, et peu attrayant : 85% des Français estiment que les agriculteurs ne sont pas suffisamment payés.

Aujourd’hui, le nombre d’agriculteurs est bien inférieur à celui de 2010, et ils sont en moyenne beaucoup plus âgés. Environ 50% des exploitations devront changer de main d’ici 2026, à condition de trouver des repreneurs.

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Lycée agricole privé Bonne Terre à Pézenas
Lycée agricole privé Bonne Terre à Pézenas © Radio France
Stéfane Pocher

PHOTOS - Les Képis Pescalunes s'apprêtent à élaborer leur calendrier solidaire 2025

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PHOTOS – Les Képis Pescalunes s’apprêtent à élaborer leur calendrier solidaire 2025

Ce début d’après-midi, une séance photo a lieu au mas du Ministre à Mauguio. Les trois joueurs du MHSC-volley, y compris Nicolas Le Goff, savourent un café au soleil après leur shooting. Le double champion olympique, qui en est à sa quatrième participation, déclare : “Si notre image peut être utile… De plus, nous avons l’occasion de partager des moments avec les enfants et leurs parents, c’est tout simplement du plaisir partagé.

Voici le tour des handballeurs Charles Bolzinger et Diego Simonet. Ce n’est pas sa première fois et en tant que père de deux enfants, il commente : “Quelle importance a une photo pour nous ? Si elle peut apporter de la joie aux enfants…

Christophe Caumes, le fondateur des Képis Pescalunes, exprime sa satisfaction d’avoir constamment des Miss, des artistes et des sportifs impliqués dans ce calendrier. Parmi les plus assidus, Olivier Giroud, le champion du monde de football 2018 et champion de France 2012 avec Montpellier. “Peu importe où il se trouve, que ce soit en Angleterre, en Italie ou aujourd’hui à Los Angeles, Olivier nous envoie une photo pour le calendrier. C’est sa générosité, sa fidélité, c’est tout lui,” souligne Christophe Caumes.

Talya, 5 ans, reste impassible face aux sportifs

Parmi les enfants présents, Talya, en plein maquillage, se retrouve couverte de paillettes sur les paupières. À seulement 5 ans, elle est presque une experte des séances photos et des plateaux télé. Atteinte d’amyotrophie spinale, elle a eu accès à une thérapie génique grâce au Téléthon. Son caractère pétillant a conquis les Képis Pescalunes. Sa maman, Manon, ne peut qu’approuver : “Elle est pleine de vie… tout simplement”, résume-t-elle.

À la fin de la séance avec les deux handballeurs, Talya ne semble pas impressionnée : “Juste qu’ils sont plus grands que papa,” confie-t-elle. Elle attend surtout avec impatience de retrouver son petit chien.

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La couverture du calendrier 2025 a été conçue par l’artiste Franck Celaire. Elle sera prête d’ici la fin du mois. Les fonds récoltés grâce à la vente du calendrier seront destinés à la recherche sur le diabète pédiatrique et les cancers infantiles.

Talya et sa maman Manon
Talya et sa maman Manon © Radio France
Pascale Viktory

seance photo pour le calendrier des Képis Pescalunes
seance photo pour le calendrier des Képis Pescalunes © Radio France
Pascale Viktory

VIDÉO - 1.400 participants prennent part à la "Courstache", dans l'Écusson de Montpellier pour lutter contre les cancers masculins

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VIDÉO – 1.400 participants prennent part à la “Courstache”, dans l’Écusson de Montpellier...

Plus de 1.400 participants ont envahi les rues de l’écusson ce dimanche matin pour la 3e édition de la “Courstache”. Un nouveau record, avec 300 participants de plus qu’en 2023 ! Les coureurs ont choisi de parcourir 4 ou 8 km afin de sensibiliser aux cancers masculins et de récolter des fonds pour la recherche. Cette année, les fonds seront destinés à l’institut des biomolécules Max-Mousseron à Montpellier, qui développe actuellement un traitement contre le cancer de la prostate. C’est le cancer le plus fréquent chez les hommes, entraînant 8.000 décès annuels en France.

Personne n’a manqué l’échauffement collectif sur le parvis de l’opéra, musicalement accompagné, sur la place de la Comédie. On a pu voir toutes sortes de moustaches : fines, épaisses, réelles ou factices, bleues ou vertes. Même ceux sans moustache étaient présents ! Certains couraient seuls, d’autres formaient des équipes. Le mantra demeure : allier soutien et plaisir. On pouvait voir le plaisir sur les visages des 160 bénévoles qui encadraient l’événement.

Les photos s'enchaînent avec la mascotte.
Les photos s’enchaînent avec la mascotte. © Radio France
Thomas Pinaroli

Les 160 bénévoles devant l'opéra Comédie.
Les 160 bénévoles devant l’opéra Comédie. © Radio France
Thomas Pinaroli

Le maire de Montpellier Michaël Delafosse était aussi de la partie, avec le vice-président de la métropole aux sports Christian Assaf.
Le maire de Montpellier Michaël Delafosse était aussi de la partie, avec le vice-président de la métropole aux sports Christian Assaf. © Radio France
Thomas Pinaroli

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François Hollande en signature à la librairie Sauramps de Montpellier

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François Hollande en signature à la librairie Sauramps de Montpellier

Un ancien chef de l’État en déplacement dans l’Hérault. François Hollande est venu présenter son ouvrage “Le Défi de gouverner”  mardi 5 novembre 2024 à partir de 17 heures à la librairie Sauramps de Montpellier. Environ une cinquantaine de personnes se sont déplacées pour rencontrer l’ancien président socialiste.

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“Le défi de gouverner”, le titre du nouveau livre de François Hollande © Radio France
Léonie Cornet

François Hollande exprime son attachement à Montpellier et au département de l’Hérault. “J’entretiens un lien avec la ville depuis longtemps, partage-t-il. Avec Georges Frêche lorsqu’il était maire, et plus encore avec son successeur Michaël Delafosse. Montpellier est une métropole dynamique, en mouvement, qui innove. Sa population est jeune et souhaite s’impliquer dans la politique. Nous sommes également dans un département affecté par l’extrême droite qui y a pris ses marques. Il est essentiel que la gauche et le parti socialiste retrouvent leur place et aident ceux qui hésitent, qui se tournent vers le vote extrême, à réaliser qu’il existe un chemin et un espoir.”

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François Hollande passe des vacances à Palavas-les-Flots

François Hollande révèle qu’il se rend régulièrement en vacances dans notre département avec sa compagne, Julie Gayet : “Julie a de la famille ici, j’ai récemment passé des vacances à Palavas-les-Flots, et j’ai adoré ! Il faut persuader tous ceux qui ont parfois des préjugés que ce sont les plus belles plages de France ! Ce ne sont pas forcément les plus vastes et les plus fréquentées. Par ailleurs, le tourisme populaire est agréable, nous avons de la place ici pour profiter de la mer !”

L’ancien président précise qu’il ne vient pas signer son livre ici en tant que candidat à l’élection présidentielle de 2027, mais en tant que député de la Corrèze et ancien président de la République.

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