Les archives de Kiddus sont meilleures que les vôtres
La vérité, c’est que j’ai toujours rêvé d’être artiste. Pouvoir me produire sur une grosse scène, avoir un nom d’artiste, que les gens me reconnaissent dans la rue et, évidemment, devenir une icône. J’en avais tellement envie que j’avais déjà imaginé mes différentes pochettes d’album avant même de savoir faire de la musique. Résultat des comptes, j’ai de superbes photos pour illustrer des releases qui ne verront jamais le jour vu que je suis incapable de produire quelque chose d’audible. Publicité En bon mélomane des temps modernes, j’ai toujours apprécié le bouche-à-oreille numérique que permettent les réseaux sociaux. Sur Instagram par exemple, il y a ces artistes qu’on comprend tout de suite comme Hamza ou Laurent Voulzy, et d’autres qui alimentent le mystère autour d’un personnage atypique. Kiddus est un peu entre les deux. La carrière de Kiddus a commencé il y a 6 ans, quand il a reçu un petit iPad à l’école. Le premier truc qu’il a fait, c’est d’installer GarageBand. Depuis, il est officiellement devenu un artiste Soundcloud, bien lo-fi comme il faut. « C’est quelque chose que j’essaie de dépasser, parce que je pense que c’est parfois un peu de la merde », relativise l’artiste gallois. Du coup, c’est sur Instagram qu’il se réinvente : « Je ferme l’application et je l’ouvre à nouveau deux secondes après pour retomber sur le même contenu. Beaucoup de gens font ça. Donc j’ai essayé de m’approprier l’outil en créant des chansons uniquement pour les réseaux pour tenter d’offrir quelque chose qui sort les gens de cet éternel mind-scrolling. J’essaye d’avoir une approche différente des réseaux sociaux, notamment parce que j’en suis accro. » Du coup, on a plutôt parlé de son profil Instagram et de la façon dont il y partage ce qu’il fait. VICE : Alors comme ça…