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À l’Assemblée, cette allusion à Mélenchon a énervé les députés Renaissance
POLITIQUE – Jean-Luc Mélenchon à l’Assemblée nationale? Inutile de le chercher, l’ancien candidat LFI à la présidentielle, qui n’est plus député, n’était nulle part sur les bancs ce mercredi 20 juillet. Son nom a quand même été cité par la présidente de séance du jour Caroline Fiat, ce qui a provoqué la colère des députés Renaissance. Tout commence lorsqu’en séance sur le texte pouvoir d’achat, le député LFI Emmanuel Fernandes évoque “la minorité présidentielle”, une expression souvent brandie par les insoumis à l’adresse des députés de l’ensemble de la Macronie. Récupérant la parole, la rapporteure du texte Charlotte Parmentier-Lecoq le reprend: “Ce n’est pas la minorité présidentielle, mais la majorité présidentielle et la minorité mélenchoniste. À ne pas confondre”, lance-t-elle, sous les applaudissements du groupe Renaissance. Mais la présidente de séance Caroline Fiat, elle-même députée LFI de Meurthe-et-Moselle, ironise: “Merci madame la rapporteure et merci d’avoir salué monsieur Mélenchon, absent de ces bancs, qui appréciera”. Les protestations sont immédiates dans l’hémicycle, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article. Caroline Fiat tente de se défendre en affirmant que le règlement intérieur de l’Assemblée veut qu’“on ne cite pas les absents”. Le brouhaha persiste, avant une suspension de séance réclamée par la présidente du groupe Renaissance Aurore Bergé. À l’unisson, les élus de la majorité ont critiqué le comportement de Caroline Fiat: “On a vu une présidente de séance, à qui le règlement impose la neutralité, réagir en défendant monsieur Mélenchon qui n’était pas en séance”, souligne Violette Spillebout, députée du Nord, au micro de LCP. “Ce n’est pas possible qu’elle continue de présider la séance”, estime-t-elle, avant d’évoquer un changement de présidence réclamé par Aurore Bergé. “Un peu d’humour” La reprise de la séance s’est malgré tout faite sous la houlette de Caroline Fiat. Dans un “rappel…
Sur le projet de loi pouvoir d’achat, la NUPES peut-elle peser?
ALAIN JOCARD/AFPLes bancs de la gauche à l’Assemblée nationale durant une prise de parole du socialiste Olivier Faure (illustration) POLITIQUE – “Vous voulez la misère secourue, moi, je la veux supprimée”. Signée Victor Hugo, cette citation figurait en préambule de la proposition de loi de la NUPES “visant à répondre à l’urgence sociale”. Une sorte de contre-projet à celui sur le pouvoir d’achat présenté par le gouvernement, lequel arrive pour examen dans l’hémicycle ce lundi 18 juillet. Ce paquet de mesures à 20 milliards pour soutenir les ménages frappés par l’inflation met la NUPES face au dilemme suivant: faut-il voter un projet d’inspiration libérale basé sur un mécanisme de primes et d’exonération de cotisations sociales pour répondre à l’urgence, ou s’opposer à un texte au motif qu’il n’agit pas sur les salaires et demeure largement en deçà du programme que la coalition de gauche défendait lors des législatives sur le sujet? “Mesurettes” “Si c’est pour améliorer le pouvoir d’achat des cadres supérieurs, ce n’est pas la peine”, prévient d’emblée Gérard Leseul, député socialiste très investi sur le sujet, lequel juge la copie du gouvernement “très insuffisante en l’état”. L’élu de Seine-Maritime, qui avait déposé une proposition de loi visant à revaloriser le Smic, déplore “le refus absolu de toucher aux salaires” de la part du gouvernement, qui se contente de “mesurettes” en dépit du chiffre faramineux qui est annoncé. “Le problème, c’est qu’en agissant uniquement avec des primes, on fait peser le coût de ces coups de pouces à notre système social. Or ce sont les plus fragiles qui en ont le plus besoin”, poursuit le socialiste qui, “en l’absence du moindre geste de la part du gouvernement”, ne voit pas comment la gauche pourra voter ce texte. Il faut dire qu’en commission, la NUPES a même observé des signaux diamétralement…
Borne peut-elle rester à Matignon? Bayrou veut un Premier ministre “politique”
Sarah Meyssonnier via ReutersLe maire MoDem de Pau et Haut-Commissaire au plan, François Bayrou, a été reçu le mardi 21 juin à l’Élysée par Emmanuel Macron. POLITIQUE – Élisabeth Borne a-t-elle encore le soutien de l’ensemble du groupe Ensemble? Sans la citer, François Bayrou a semblé donner un nouvel élément de réponse ce mercredi 22 juin dans la matinale de France Inter. La Première ministre peut-elle rester à Matignon après la majorité relative et les résultats obtenus aux législatives? ”C’est la question qui est à poser au président de la République, c’est lui qui forme le gouvernement”, a d’abord répondu le président du MoDem, l’une des formations politiques qui composent l’alliance autour du président de la République. Le maire de Pau est cependant relancé par la journaliste Léa Salamé. Est-ce qu’il ne faudrait pas – dans la configuration d’un gouvernement d’union nationale proposé par François Bayrou – un Premier ministre “politique pour tenir cela”? “Les temps exigent que le ou la Première ministre soit politique. Que l’on n’ait pas le sentiment que c’est la technique qui gouverne le pays mais au contraire les sentiments profonds qui s’expriment dans le peuple”, déclare-t-il, précisant l’avoir ”’dit cent fois déjà”. Traduction en sous-texte: Élisabeth Borne n’est, pour lui, plus la femme de la situation. Car si la réponse peut être lue sur la forme d’un conseil amical à l’actuelle cheffe du gouvernement, elle est aussi une forme de pique adressée à l’ancienne ministre du Travail souvent présentée par l’opposition comme une “Première ministre technocrate sans cœur” pour reprendre la description faite par Jean-Luc Mélenchon. Élue lors des élections législatives dans le Calvados, Élisabeth Borne était pourtant présentée comme la candidate du consensus dans la majorité lorsque son nom a été choisi par Emmanuel Macron le 16 mai, il y a donc 37 jours. Une femme…
Jean-Baptiste Djebbari n’a “aucun état d’âme” à partir dans le privé malgré les critiques
NurPhoto via Getty ImagesJean-Baptiste Djebbari, le 20 avril 2022. POLITIQUE – Le remaniement n’est pas encore annoncé que sa reconversion dans la start-up privée française Hopium, spécialisée dans les voitures à hydrogène, a fait des remous. Pourtant, Jean-Baptiste Djebbari se dit ce mardi 17 mai “parfaitement serein”. ″Ça ne me met pas du tout mal à l’aise, c’est normal de retrouver une activité normale après la politique, il y a des règles, il faut les respecter”, s’est défendu sur RMC le ministre qui s’apprête à quitter ses fonctions. Au ministère, “j’ai été pleinement au travail, sept jours sur sept, 24 heures sur 24”, a-t-il affirmé. La start-up Hopium, qui prépare la production de voitures utilisant de l’hydrogène, l’une des pistes pour décarboner la mobilité, a annoncé lundi avoir proposé que Jean-Baptiste Djebbari la rejoigne quelques heures avant la nomination de la nouvelle cheffe du gouvernement, Élisabeth Borne. Le Conseil d’Administration d’Hopium propose la nomination de Monsieur @Djebbari_JB, Ministre délégué aux Transports, en qualité d’administrateur. Plus d’infos : https://t.co/Bw2XTQprdUpic.twitter.com/nk9PVa8cwy — Hopium (@hopiumofficial) May 16, 2022 Le ministre évoque un “hasard de calendrier”, Hopium étant tenue de communiquer sur cette proposition de nomination 35 jours avant son assemblée générale du 20 juin. Quand “vous êtes membre du gouvernement, vous pouvez tout à fait retourner dans le privé” sous réserve de respecter certaines règles, c’est ce que j’ai fait en sollicitant la HATVP”, la Haute autorité pour la transparence de la vie publique, a-t-il estimé. L’opposition dénonce un pantouflage Dans son avis, la HATVP a considéré que “le risque de prise illégale d’intérêts peut être écarté” mais émis une réserve lui en enjoignant de ne pas entreprendre de démarche notamment auprès du ministère des Transports pendant trois ans. Pour Jean-Baptiste Djebbari, son cas pose la question des mandats politiques au cours d’une carrière. “C’est quoi…
On a voulu manger comme Louis XIV au château de Vaux-le-Vicomte
TOUTES LES PHOTOS SONT DE THIBAULT HOLLEBECQ Tourtes, volailles en sauce, gâteaux surmontés de crème… Lorsqu’on pense au dîner d’un roi, on imagine aisément un faste buffet rempli de victuailles plus appétissantes les unes que les autres. Jusqu’au 6 novembre prochain, le château de Vaux-le-Vicomte ouvre ses cuisines pour une reconstitution vivante des banquets de l’époque de Louis XIV et Fouquet. C’est donc avec le ventre vide que l’équipe de VICE s’y est rendue, espérant se mettre à table pour l’occasion. Publicité À l’époque du Roi Soleil, le maître d’hôtel qui dirige les cuisines du château de Vaux-le-Vicomte n’est autre que François Vatel, tristement célèbre pour son suicide en cuisine. C’est aussi à lui que l’on doit nos interminables repas français. Avant que Vatel ne s’y attelle, les nobles ne prenaient pas le temps de déguster. « On avale, on ne goûte plus », constatait la baronne d’Oberkirch, dans son ouvrage Mémoires sur la cour de Louis XIV et la société française avant 1789. Les gastronomes de l’époque déplorent une nouvelle tendance qui consiste à rester à table le moins longtemps possible et à ne plus prendre le temps de manger. Pour lutter contre cet empressement, certains subterfuges sont mis en place pour garder les invités le plus longtemps possible occupés. La technique la plus célèbre étant de demander à un convive de raconter une histoire à rebondissements mais de ne rien révéler avant la fin du service. Certains prennent également soin de placer auprès de chaque femme l’homme qui lui plaît pour les faire s’attarder. À Vaux-le-Vicomte, tout se joue dans les sous-sols du château. Les cuisiniers doivent se frayer un passage entre les escaliers étroits, armés de victuailles et de plats qu’il vaut mieux éviter de renverser au vu de leur prix. La quantité ne suffit pas pour…
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