Le guide VICE pour squatter un logement vide
Michael Doolittle / Alamy Stock Photo Être discret, c’est la première règle du squatteur en recherche d’un nouveau toit. Passant d’immeubles en immeubles, ils rivalisent d’ingéniosité pour rester le plus longtemps possible dans un lieu. Lorsqu’ils sont obligés de quitter un logement, la première chose à faire n’est pas de faire ses cartons mais de repérer un autre lieu pour s’y installer. Pour éviter de se faire prendre trop vite, il faut choisir le coin idéal et cela commence toujours par un bâtiment inoccupé. Faire du repérage pour trouver le parfait squat Pour vérifier si l’habitation est bel et bien vide, plusieurs indices sont repérables. L’état général du bâtiment est souvent le premier repère. S’il est délabré, sale, si les vitres sont pleines de poussières, le jardin en friche et la boîte aux lettres pleine à craquer, il y a alors de bonnes chances pour que personne n’y soit depuis un moment. Pour être sûr, les squatteurs passent plusieurs fois devant, à différentes heures de la journée pour vérifier s’il n’y a aucun changement notable comme des lumières allumées le soir ou encore des objets déplacés. Certains vont même jusqu’à placer un papier sous la porte ou un chewing-gum sur la serrure pour avoir la certitude que personne ne s’y rend. Une fois le bâtiment choisi, les futurs occupants notent les différentes entrées possibles (portes, fenêtres etc…) afin de décider du matériel dont ils auront besoin pour y pénétrer. Et les plus malins vont même jusqu’à utiliser le service de consultation des images satellitaires de Google pour analyser d’autres entrées possibles ou des points-clés comme une cour ou un toit qui ne seraient pas visibles depuis l’extérieur. Puis débute une véritable enquête de la part des squatteurs pour connaître le propriétaire des lieux. Il est d’usage de se renseigner sur le propriétaire…